- 06 juin 2012, 21:43
#490475
oui j'imagine bien que c'est pas le moment de se relacher et tant que j'ai pas planté mon drapeau en haut je dois rester concentré mais la progression se fait bien.
les nuits au bivouac sont encore difficiles, mais je me suis habitué au manque d'air, je respire mieux, je sens moins le denivelé, et je ne derape plus, je controle mes chutes et surtout je ne regarde plus en bas d'ailleurs en arriere je ne distingue plus tres bien les formes, les sons tout est dissimulé dans un epais brouillard, je suis deja si haut, si loin.
mais je dois encore monté et progressé chaque jour, malgré la fatigue, je dois m'alimenter pour tenir le coup, m'accrocher aux autres grimpeurs car je ne suis pas seul, certains chutent, d'autre abandonnent, on s'encourage, on se donne la main.
parfois je crois voir le sommet, c'est un mirage, mias je sais que je m'approche, j'ai le coeur bien accroché et je connais mes forces. je repense parfois au premier que j'ai fait ...dans la vallée en regardant en haut ce qui m'attendais. je refusait de monter, je ne pensais pas y arriver, pas meme faire quelques pas, ce sera top difficile pensais je, pas pour moi j'en suis pas capable je prefere rester la assis sur mon sac allez y sans moi.
mais j'ai avancé, chaque jour, epuisé, découragé et sans m'en apercevoir j'ai deja gangné de l'altitude et faire le chemin en arriere serait bien trop perilleux, je n'ai pas le choix, monter, monter encore, jusqu'au bout, je peux le faire....je suis entrain de la faire.