bonjour ,
Et désolée de de que tu traverses .
Pour répondre à tes questions :
"Les sentiments peuvent ils disparaître en 2 semaines"
Rarement. Mais ce que tu n' as pas vu ou voulu voir, c' est que ça fait bien plus de 2 semaines qu' elle doute( d' ailleurs tu évoques toi même des doutes et des disputes en octobre dernier ) . Tu as préféré voir la suite , les déclarations de saint valentin etc.. mais il n' est pas rare que les " largueurs" qui ont déjà pris leur décision dans leur tête en fassent des tonnes en appliquant le " fake it before you make it " pour finir par se rendre a l' évidence : Non, ca ne le fait pas en fait..
"Ma situation semble critique, qu'en dites vous ?"
La relation est finie, oui . Mais tu n' es pas en état critique, car tu es vivant et en mesure de mener tes propres projets
"Et enfin, surtout, je ne comprends pas ses messages. Est-ce de la politesse, est-ce une façon pour elle d'y aller en douceur avec moi, la porte est elle fermée, je n'y comprends rien.
J'ai toujours eu l'habitude des ruptures plus classiques mais fermes du genre "je ne veux plus jamais avec toi, oublie moi, on ne se remettra jamais ensemble. Annule tout nos projets, vacances etc"
Tu ne veux pas comprendre surtout, et ton esprit blessé ne retient que les signaux qui vont dans le sens de l' espoir ( c' est un biais cognitif très classique pour éviter la souffrance très vive causée par une rupture ) . Ah le fameux " pour le moment " que tu vas choisir de ressasser ( plutôt que le " je ne t' aime plus " qui était très clair mais que tu choisis de minimiser .
En vérité, la grande majorité des largueurs procèdent comme ton ex .
Je n' en ai jamais vu qui disent " bon écoute , lâche moi la grappe maintenant, tu me saoules et en plus ça fait 6 mois qu' on se renifle les fesses avec mon nouveau collègue de bureau et on est sur le point de conclure"
C' est plutôt des " je ne sais pas, je suis perdue, j' ai besoin d' être seule, cépatoicémoi" bla bla bla .
Pas pour préserver le largué., mais pour passer pour une bonne personne, éviter les conflits , se garder une poire pour la soif au cas où.
Courage
