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par Georges I. Abdamiaou
#1339157
j'ai pu vider mon sac ici, ça m'a permis de me soulager et de ne pas lui écrire par inquiétude pour elle. C'est l'essentiel et aujourd'hui ça va mieux (même si je manque de sommeil depuis 2 nuits).
C'est ça qui compte alors. Tu vois que le non contact est bénéfique.
Forces ce non contact si tu veux gagner du temps. Sinon tes montagnes russes ne cesseront pas.
Et surtout ôtes toi ces obsessions de reconquête de la tête, déjà c'est le parti politique de gargamel et ça bloque ton cheminement.

Tu dois aller mieux pour toi, c'est tout.
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

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par Elieza
#1339160
Georges I. Abdamiaou a écrit : 06 nov. 2023, 13:32

Tu dois aller mieux pour toi, c'est tout.
C’est ça que je tentais de souligner dans mon précédent message et qui m’inquiète un peu Domi.
Comme le soulignait n7, elle ne t’a pas quitté « pour ton problème d’alcool et d’anxiété « . Elle t’a quitté parce qu’elle n’est pas capable /n’a pas envie d’être un soutien.
Et effectivement, fort à parier que même en cas de reprise de la relation elle se barrera de nouveau au premier problème.
Petite anecdote, quand j’étais jeune, la 20 aine, un ex a eu une tumeur à la colonne vertébrale (qui s’est avérée bénigne mais il a beaucoup souffert genre un an, avant qu’on ne trouve ce qu’il avait).
Je n’en suis pas fière mais je suis partie parce qu’à l’époque, avec le risque qu’il finisse en fauteuil roulant, ben…. J’avais pas les épaules/pas envie de devenir l’infirmière de mon mec. Parce que je ne l’aimais pas assez pour faire ça tout simplement.
Je me suis pris des seaux de merde a l’époque mais je ne regrette pas.
Et quand il a été opéré et hors de danger…ben…ça m’a pas donné non plus envie de revenir…parce que c’était juste un déclencheur, sa maladie.
Toi tu penses que tu vas « régler » tes problèmes (mais en réalité ce genre de trucs c’est bien souvent très profond, et donc…à vie), et que ça va repartir comme en 40, mais pour ta santé mentale tu bénéficierais grandement à accepter que c’est terminé, pour de bon.
Et qu’à l’avenir ça serait bien de trouver une Partenaire qui n’est pas là « juste » quand ça va et qu’elle peut avoir sa ptite piscine avec ses ptits galets, mais ferme la porte quand son homme traverse un moment plus compliqué.
Georges I. Abdamiaou ont aimé ça
par Domi06
#1339161
Forces ce non contact si tu veux gagner du temps.
Je ne lui écris jamais et je ne prévois pas de le faire dans l'immédiat après ma sortie. En quoi je peux gagner du temps ? :oops:
Et surtout ôtes toi ces obsessions de reconquête de la tête, déjà c'est le parti politique de gargamel et ça bloque ton cheminement.

Tu dois aller mieux pour toi, c'est tout.
C'est ce que j'essaie de faire. Dans ma tête, j'essaie de ne pas utiliser le terme reconquête mais "qu'elle revienne". Même si c'est tout comme, vu que je mets en place des choses (comme la story qu'elle a vu ou le fait que je vais me mettre hors ligne de partout en sortant).

Le problème c'est que maintenir cet espoir va également me permettre de préparer ma sortie et de changer mes habitudes dans la maison dans un premier temps (ne pas rechuter). Je suis quelqu'un de sensible et qui a toujours pris le temps pour les autres (à défaut de moi). Le problème, c'est si je pense qu'à moi en sortant dans ce premier temps, je vais me sentir seul et rechuter rapidement.
Depuis que j'ai changé de région pour la rejoindre et avec le COVID, je ne me suis pas du tout sociabilisé. Mes amis vivent tous à minimum 2h de route.
Elle t’a quitté parce qu’elle n’est pas capable /n’a pas envie d’être un soutien.
Et effectivement, fort à parier que même en cas de reprise de la relation elle se barrera de nouveau au premier problème.
J'ai beau me dire, et on a beau me le répéter autour de moi... je ne parviens pas à me détacher. J'ai beau me poser toutes les questions possibles, ma conclusion est toujours la même : je l'aime pour tout ce qu'elle m'a apporté jusqu'à présent et avant ma "chute". Et tant que j'aurais ce sentiment de culpabilité enfui en moi, je n'arriverais pas à réfléchir différemment (et peut être que si j'avais engagé le dialogue ou si je ne lui avais pas dit que je ne veux pas de ses nouvelles, elle m'aurait soutenu plus facilement dans cette période)

Après de toute façon, je me dis que je vais être rapidement fixé... Elle me fera vite comprendre qu'il n'y a pas de retour en arrière possible et à ce moment là, il faudra que j'accepte sa décision et que je tourne la page définitivement. A minima, à défaut qu'elle revienne, j'aimerais avoir une véritable discussion pour me permettre d'avancer (et enlever cette culpabilité peut être). Car finalement, depuis la rupture, on a jamais discuté des raisons calmement (hormis qu'elle me dise en colère que ça l'angoisse mes angoisses et qu'elle ne supportait plus l'alcool // C'est déjà pas mal en fait et comme j'ai dit, je peux que le comprendre ayant vécu ça plus jeune).

Si je n'essaie pas, je vais le regretter toute ma vie. Je veux faire le maximum pour nous donner une chance de sauver notre relation... Tant pis pour la claque ensuite.
Après peut être que si elle revient, cela se repassera ainsi ou peut être que moi même je serais de nouveau malheureux et que je la quitterais, mais j'aurais ce sentiment d'avoir été au bout et d'avoir tout donné. Je ne sais pas si on peut me comprendre là dessus :cry:

PS : Si elle revient, j'ai une volonté forte aussi qu'elle prenne conscience de ce qui n'allait pas chez elle dernièrement. Sincèrement, si je vois pas de changement, je ne sais pas si j'accepterais un hypothétique retour.
Modifié en dernier par Domi06 le 06 nov. 2023, 19:54, modifié 1 fois.
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par Georges I. Abdamiaou
#1339162
J'arrive pas à comprendre comment tu es aussi lucide sur un paragraphe et ça vrille en dessous.
C'est pour ça que je te conseille le non contact absolu, pour te "verrouiller" en mode lucide, avec aucune autre attente que celle d'aller mieux pour toi. Si tu l'introduis dans l'équation de ta guérison, je crains que tu ne dilue la potion dont tu as besoin pour avancer, c'est comme si tu laissais une attache dans ta vie d'avant qui t'a menée la ou tu es ce soir.
Honnêtement je ne sais pas si je suis clair avec mes métaphores à la con.
Elieza, Selmasultane ont aimé ça
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par Georges I. Abdamiaou
#1339163
Sans vouloir être désobligeant (surtout que je ne connais pas du tout votre ancienne histoire), on est un peu plus vieux (36 ans) avec une maison commune, des volontés de construire une famille etc... Je ne sais pas si c'est vraiment comparable.
J'ai 48 piges, j'ai une baraques, des potes, j'ai eu des apparts, des meufs, des avortements, des chats... casse toi de la avec ta condescendance petit bourgeoise "j'ai une maison je suis une personne adulte" ..

si tu voulais tu ferais l'effort de cliquer sur mon pseudo, tu regardes mes posts.

Sur le forum c'est la somme des expériences partagées qui est intéressante, pas forcément les réponses des intervenants. Toi t'as rien lu à part ton thread je parie.
Lis. Tu n'est pas unique, je ne suis pas unique, nous ne sommes que des particules chamboulées qui ne rebondissent pas toujours dans les mêmes directions.
Penser son cas unique me semble le gage d'une grande fatuité

Aller j'arrête la je vais devenir désagréable.
Elle s'est pas cassé parce que tu picoles elle s'est barrée parce que t'es une tête de con qui veut jamais se remettre en question, avec des certitudes absolues et zéro recul.
par Domi06
#1339164
Georges I. Abdamiaou a écrit : 06 nov. 2023, 19:30 J'arrive pas à comprendre comment tu es aussi lucide sur un paragraphe et ça vrille en dessous.
C'est pour ça que je te conseille le non contact absolu, pour te "verrouiller" en mode lucide, avec aucune autre attente que celle d'aller mieux pour toi. Si tu l'introduis dans l'équation de ta guérison, je crains que tu ne dilue la potion dont tu as besoin pour avancer, c'est comme si tu laissais une attache dans ta vie d'avant qui t'a menée la ou tu es ce soir.
Honnêtement je ne sais pas si je suis clair avec mes métaphores à la con.
Faut que je trouve l'équilibre pour trouver la bonne potion dans mon intérêt (éviter la rechute dans un premier temps, et en ayant cette motivation supplémentaire, je sais que ça m'aidera le temps de préparer la suite).
A défaut d'avoir compris ta métaphore, ça m'a fait sourire ;)

Georges, je ne voulais pas être désagréable à l'égard d'un membre. Désolé si c'est mal interprété car je sais tout le bien que ce forum m'apporte et je ne voulais nullement remettre en cause vos expériences. Ce n'était pas à ta réponse mais sur le message d'Elieza par rapport au fait qu'elle avait 20 ans et le risque de se retrouver avec une personne en fauteuil.
par Selmasultane
#1339166
-Numéro 7 a écrit : 06 nov. 2023, 12:38 Bonjour Domi

Je sais qu'il y a une partie de toi logique, lucide... je ne sais pas où elle se trouve ni si elle est réellement disponible en ce moment... mais je te le dis au cas où ça ferai tilt... cette femme t'as quitté pour rien... et tu y perdrais beaucoup si elle revenait vers toi... pour construire une autre relation... si tu es immobilisé suite à un accident de voiture, elle partira... elle partira dès qu'il y aura un soucis... Elle n'a pas l'attitude d'une personne qui veux accompagner dans les moments difficiles... tu seras seul avec elle...
alors je m' excuse de jouer les trouble fêtes mais il me semble que c' est la fête de l' ex de Domi sur ce post. je ne me sens pas forcement une vocation d' avocat , mais d' une part, je pense que ça ne fait avancer personne de la dépeindre comme une vilaine égoïste ( qui toute vénale qu'elle est, continue de payer la baraque et piscine tout en vivant dans 45 m 2). D' autre part, " chacun a ses raisons " et je ne pense pas qu' elle soit partie " pour rien ". Très honnêtement , si je passais plusieurs mois a rentrer tous les soirs pour trouver un conjoint alcoolisé souvent agressif, je ne tiendrais pas non plus. C'est comme ça , chacun a ses limites . Et d' ailleurs rien ne dit qu' elle serait restée sans ça.

Avancer après une rupture , c' est aussi admettre que l' autre est ce qu' il est, en l' occurrence , ni démon, ni sainte . Et je comprends tout a fait Domi qu' elle ne demande que rarement de tes nouvelles, vue ton immense propension a l' interprétation .

Maintenant la priorité c' est toi, ta thérapie, et comme évoqué parfois ici, ta capacité à vivre bien sans être en relation amoureuse . Je te trouve souvent assez lucide , à la façon par exemple dont tu parviens a faire un pas de coté pour observer et analyser tes réactions a sa présence ( ou pas ) sur réseaux sociaux .
Georges I. Abdamiaou ont aimé ça
par Selmasultane
#1339167
"Sans vouloir être désobligeant (surtout que je ne connais pas du tout votre ancienne histoire), on est un peu plus vieux (36 ans) avec une maison commune, des volontés de construire une famille etc... Je ne sais pas si c'est vraiment comparable."


Ok je m' incline moi j' ai 22 ans alors forcément :D
Lol
Comme je le pensais et l' écrivais déjà en début de ce post, je pense qu' une grande partie du problème provient de ton obsession aveuglée à " construire" , quoi qu' il en coûte
par -Numéro 7
#1339168
" je pense que ça ne fait avancer personne de la dépeindre comme une vilaine égoïste "

Domi…

Quand je lis ça :

" J'ai passé 2 jours à Paris en juin pour le pro, j'étais en angoisse du début à la fin (mon ex à ce moment là, me soutenait car elle était venue avec moi à Paris, on avait prévu plusieurs activités et resto chic, j'ai dû tout annuler et elle l'a mal pris en tirant la tronche tout le séjour. Cela m'avait fait le déclic pour les suivis). "

Je ne vois pas une compagne aimante et compatissante… je me demande même, si ce séjour avait été strictement pro - sans possibilité de visite culturelle ou autres activités et de resto chic - elle serait venue «  soutenir » Domi…

Et ce qui suis là, pour moi, c’est juste incompréhensible…

" En 2023, j'ai toujours ce gros contrat, mais je travaille moins. Par contre, inconsciemment, je commence à boire régulièrement l'après midi (de la bière) et je continue de faire des crises d'anxiété dès que je dois m'éloigner de la maison. Je ne finis jamais ivre mais ça me permet de canaliser mes émotions. Très rapidement, je prends conscience de mon problème (avril 2023), mais je mets du temps à agir et à me faire suivre pour arrêter de boire (juillet 2023). Sauf qu'elle, commence à s'éloigner et ne me soutient pas et devient de moins en moins présente à la maison. Je m'isole et je ne parviens pas à arrêter seul.

Début aout, on programme une nouvelle tentative de PMA pour octobre, puis en septembre 2023, on part faire un road trip en Namibie pendant un mois. Je fais une crise d'anxiété à l'aéroport et elle commence à perdre patience. Durant le séjour, c'est assez tendu et elle râle pour un rien. Je finis par lui dire qu'on devra vraiment discuter à notre retour pour redémarrer notre relation ou l'arrêter (moi pour l'alcool et l'anxiété, elle pour sa présence, et nous pour la communication). Suite à cet échange, la suite des vacances se passent très bien. On revient... elle est absente toute la semaine (elle rentre très tard) et m'annonce au bout de quelques jours que c'est la fin de notre relation car elle supporte plus mes angoisses et l'alcool. Nous sommes le 23 septembre. "

Pourquoi aller en Namibie lorsque l’homme que tu aimes a déjà fait des crises d’angoisse lors d’un court séjour à Paris… ? s’éloigner de chez lui le fragilise… reporter le voyage en lui disant qu’il devait se prendre en main rapidement et que le voyage pourrait se faire plus tard, quand il le pourrait, quand il irait mieux me parait plus intelligent… je pense que le voyage comptait plus que la santé de Domi… et je me demande même si la proposition-possibilité de rupture ne l’a pas détendue ensuite parce que suggéré par Domi plutôt qu’imposé par elle alors qu’il était au plus mal…

" Très honnêtement , si je passais plusieurs mois a rentrer tous les soirs pour trouver un conjoint alcoolisé souvent agressif, je ne tiendrais pas non plus. C'est comme ça , chacun a ses limites . Et d' ailleurs rien ne dit qu' elle serait restée sans ça. "

L’agressivité c’est le " Tu n’es jamais là " ?

" je ne m'exprimais peu sur cette période. Par exemple, sur mes angoisses, j'ai fini par les cacher dès que possible car je voyais son incompréhension et sa "blasitude" dans ses mots ou son regard. Ou quand j'essayais de communiquer, j'étais dans l'accusation et ce n'était pas constructif mais destructeur ("Tu n'es jamais là" au lieu de lui dire "J'aimerais qu'on passe plus de temps ensemble pour m'aider à aller de l’avant »). "

Le fond compte plus que la forme à mon sens… j’aurais entendu qu’il voulait que je sois là parce qu’il avait besoin que je sois là… parce que c’est ce que disait Domi, à sa façon, certes…

Pour moi, une proposition de pause, avec obligation de soin pour Domi, était l'étape évidente avant la rupture définitive...
par Selmasultane
#1339170
-Numéro 7 a écrit : 07 nov. 2023, 00:54 " je pense que ça ne fait avancer personne de la dépeindre comme une vilaine égoïste "

Domi…

Quand je lis ça :

" J'ai passé 2 jours à Paris en juin pour le pro, j'étais en angoisse du début à la fin (mon ex à ce moment là, me soutenait car elle était venue avec moi à Paris, on avait prévu plusieurs activités et resto chic, j'ai dû tout annuler et elle l'a mal pris en tirant la tronche tout le séjour. Cela m'avait fait le déclic pour les suivis). "

Je ne vois pas une compagne aimante et compatissante… je me demande même, si ce séjour avait été strictement pro - sans possibilité de visite culturelle ou autres activités et de resto chic - elle serait venue «  soutenir » Domi…

Et ce qui suis là, pour moi, c’est juste incompréhensible…

" En 2023, j'ai toujours ce gros contrat, mais je travaille moins. Par contre, inconsciemment, je commence à boire régulièrement l'après midi (de la bière) et je continue de faire des crises d'anxiété dès que je dois m'éloigner de la maison. Je ne finis jamais ivre mais ça me permet de canaliser mes émotions. Très rapidement, je prends conscience de mon problème (avril 2023), mais je mets du temps à agir et à me faire suivre pour arrêter de boire (juillet 2023). Sauf qu'elle, commence à s'éloigner et ne me soutient pas et devient de moins en moins présente à la maison. Je m'isole et je ne parviens pas à arrêter seul.

Début aout, on programme une nouvelle tentative de PMA pour octobre, puis en septembre 2023, on part faire un road trip en Namibie pendant un mois. Je fais une crise d'anxiété à l'aéroport et elle commence à perdre patience. Durant le séjour, c'est assez tendu et elle râle pour un rien. Je finis par lui dire qu'on devra vraiment discuter à notre retour pour redémarrer notre relation ou l'arrêter (moi pour l'alcool et l'anxiété, elle pour sa présence, et nous pour la communication). Suite à cet échange, la suite des vacances se passent très bien. On revient... elle est absente toute la semaine (elle rentre très tard) et m'annonce au bout de quelques jours que c'est la fin de notre relation car elle supporte plus mes angoisses et l'alcool. Nous sommes le 23 septembre. "

Pourquoi aller en Namibie lorsque l’homme que tu aimes a déjà fait des crises d’angoisse lors d’un court séjour à Paris… ? s’éloigner de chez lui le fragilise… reporter le voyage en lui disant qu’il devait se prendre en main rapidement et que le voyage pourrait se faire plus tard, quand il le pourrait, quand il irait mieux me parait plus intelligent… je pense que le voyage comptait plus que la santé de Domi… et je me demande même si la proposition-possibilité de rupture ne l’a pas détendue ensuite parce que suggéré par Domi plutôt qu’imposé par elle alors qu’il était au plus mal…

" Très honnêtement , si je passais plusieurs mois a rentrer tous les soirs pour trouver un conjoint alcoolisé souvent agressif, je ne tiendrais pas non plus. C'est comme ça , chacun a ses limites . Et d' ailleurs rien ne dit qu' elle serait restée sans ça. "

L’agressivité c’est le " Tu n’es jamais là " ?

" je ne m'exprimais peu sur cette période. Par exemple, sur mes angoisses, j'ai fini par les cacher dès que possible car je voyais son incompréhension et sa "blasitude" dans ses mots ou son regard. Ou quand j'essayais de communiquer, j'étais dans l'accusation et ce n'était pas constructif mais destructeur ("Tu n'es jamais là" au lieu de lui dire "J'aimerais qu'on passe plus de temps ensemble pour m'aider à aller de l’avant »). "

Le fond compte plus que la forme à mon sens… j’aurais entendu qu’il voulait que je sois là parce qu’il avait besoin que je sois là… parce que c’est ce que disait Domi, à sa façon, certes…

Pour moi, une proposition de pause, avec obligation de soin pour Domi, était l'étape évidente avant la rupture définitive...
Coucou Numéro 7 ,

Je ne suis pas d' accord , tout d' abord parce qu' on n' a que la version de Domi , d' autre part parce qu' en aucun cas il ne me semble que l' ex de Domi l' a forcé a voyager ou à lui mettre ces fichus galets autour de la piscine .
En revanche, pour la Xième fois je pense que Domi gagnerait à examiner son urgence à lui à ne concevoir une relation amoureuse que comme un marathon "construction de maison / PMA / et autres projets lourds " ( et examiner son angoisse a voir l'âge - fort peu canonique - de 36 ans sans avoir atteint ce pseudo Graal )
Encore une fois , on ne peut travailler que sur soi même.

Quant a l' ex , je pense qu' on peut lui reconnaître le droit de rompre , le droit d' avoir ses limites et ses raisons, sans lui faire de procès inutile en déficit sacrificiel, ou entamer un concours de conjointe admirable .

Peu importe en fait , la donnée avec laquelle Domi doit composer , c' est que c' est fini , et c'est encore bien difficile .
Georges I. Abdamiaou ont aimé ça
par Elieza
#1339171
Selmasultane a écrit : 07 nov. 2023, 10:20

Je ne suis pas d' accord , tout d' abord parce qu' on n' a que la version de Domi , d' autre part parce qu' en aucun cas il ne me semble que l' ex de Domi l' a forcé a voyager ou à lui mettre ces fichus galets autour de la piscine .
....

Quant a l' ex , je pense qu' on peut lui reconnaître le droit de rompre , le droit d' avoir ses limites et ses raisons, sans lui faire de procès inutile en déficit sacrificiel, ou entamer un concours de conjointe admirable .

Peu importe en fait , la donnée avec laquelle Domi doit composer , c' est que c' est fini , et c'est encore bien difficile .
Bon les galets en ce qui me concerne c'était pour détendre l'atmosphère...

Et oui, je ne dis pas autre chose concernant son ex, elle ne peut pas/ne veut pas/plus, c'est tout a fait son droit. J'appuyais sur ces choses là parce que Domi est dans une sorte de fantasme et que ca serait bien qu'il regarde les choses en face.
Selmasultane ont aimé ça
par Domi06
#1339172
Hello Seltasulmane et Numéro 7,

Je vais essayer de répondre pendant un moment de lucidité afin d'apporter des précisions.
Comme je le pensais et l' écrivais déjà en début de ce post, je pense qu' une grande partie du problème provient de ton obsession aveuglée à " construire" , quoi qu' il en coûte
Je suis assez d'accord avec cette obsession de vouloir construire. J'ai identifié deux raisons possibles durant mon séjour que j'ai noté pour en parler avec ma psy en sortant (une durant mon enfance, et l'autre plus récente mais n'ayant pas impacté ma relation avant rupture).
Je maintiens cependant qu'il est normal de construire des projets quand on est heureux et au fur et à mesure de l'avancement dans un couple (il n'y a rien d'anormale d'aménager ensemble au bout d'un an de relation, d'acheter au bout de 2,5 ans, d'avoir des projets d'enfant au bout de 3,5 ans etc...). Or j'ai réellement été heureux avec elle et c'était une suite logique des choses.
Par contre, je suis entièrement d'accord avec toi qu'il s'agissait d'une erreur commune de refaire programmer une tentative à l'automne (mais c'est un projet porté à deux, et non moi seul) car nous n'étions pas à 100%.
ça ne fait avancer personne de la dépeindre comme une vilaine égoïste ( qui toute vénale qu'elle est, continue de payer la baraque et piscine tout en vivant dans 45 m 2). D' autre part, " chacun a ses raisons " et je ne pense pas qu' elle soit partie " pour rien ". Très honnêtement , si je passais plusieurs mois a rentrer tous les soirs pour trouver un conjoint alcoolisé souvent agressif, je ne tiendrais pas non plus.
Personnellement, je culpabilise plus que de la traiter d'égoïste. Sinon, je n'aurais pas cette forte volonté qu'elle revienne. J'ai également dit qu'elle n'était pas vénale et au contraire courageuse de tout quitter et ne pas s'arrêter à cela (même si j'ai parlé de la piscine et de la plage).
Par contre, je te corrige sur le côté agressif. Je ne l'ai jamais été que ça soit physiquement ou verbalement (sauf peut être le lendemain de la rupture où je lui ai dit de chercher un appartement). Sinon, c'est pas en psychiatrie que j'aurais demandé à aller mais entre les barreaux (je ne supporte pas la violence conjugale sous toutes ces formes).

Au delà des crises d'anxiété et l'alcool, quand au début de 2022, je fais le choix d'accepter ce contrat sur ma société pour assurer l'avenir de ma boite (après 2 ans de COVID) et de travailler 80h par semaine, forcément les conséquences ont été désastreuses :
- petit à petit, tu prends moins soin de toi car tu ne fais plus tes activités "plaisir", tu es moins disponible etc... je n'ai plus été heureux pendant 5 mois et la durée de ce contrat.
- Le problème, c'est que quand tu n'es plus heureux, ça se ressent également dans ton couple, et tu crées une blessure.
Cette blessure, même si on l'a réparé, elle laisse sa marque. Et on finit par s'en souvenir également quand d'autres choses ne vont plus ou s'accentuent.
Bref, avant même mes crises et mon alcoolisation, ma grosse erreur a été d'accepter ce contrat car, avec du recul, il est à l'origine du début des emmerdes. Malheureusement, à l'époque, je voyais une assurance pour l'avenir (en France, quand tu crées ta boite et que tu te casses la tronche, tu n'as aucun droit).
Pourquoi aller en Namibie lorsque l’homme que tu aimes a déjà fait des crises d’angoisse lors d’un court séjour à Paris… ? s’éloigner de chez lui le fragilise… reporter le voyage en lui disant qu’il devait se prendre en main rapidement et que le voyage pourrait se faire plus tard, quand il le pourrait, quand il irait mieux me parait plus intelligent… je pense que le voyage comptait plus que la santé de Domi… et je me demande même si la proposition-possibilité de rupture ne l’a pas détendue ensuite parce que suggéré par Domi plutôt qu’imposé par elle alors qu’il était au plus mal…
Même si j'appréhendais beaucoup d'y aller (et forcément, quand tu appréhendes, tu peux qu'angoisser), c'était une volonté commune de faire ce voyage. Je n'ai jamais imaginé pouvoir le différer.
Une fois sur place, j'ai fait aucune crise. J'en ai juste fait à l'aller et au retour durant le trajet.
J'espérais que le fait de changer d'air nous permettent de discuter et d'échanger sur nos problématiques, afin par exemple de :
j’aurais entendu qu’il voulait que je sois là parce qu’il avait besoin que je sois là… parce que c’est ce que disait Domi, à sa façon, certes…

Pour moi, une proposition de pause, avec obligation de soin pour Domi, était l'étape évidente avant la rupture définitive...
Mais débile que je suis, je n'ai pas su m'exprimer correctement.
Je ne vois pas une compagne aimante et compatissante… je me demande même, si ce séjour avait été strictement pro - sans possibilité de visite culturelle ou autres activités et de resto chic - elle serait venue « soutenir » Domi…
Sincèrement, le jour où j'ai appris que je devais aller à Paris pour le pro, ça m'a retourné et j'étais pas bien (c'était 3 semaines après). Avant même de parler visite etc... et quand je lui en ai parlé, elle m'a dit qu'elle posait des jours et qu'elle viendrait avec moi (et qu'elle irait se balader seule pendant mes RDV).
Elle ne s'imaginait pas (et moi non plus) que cela serait si dur.
par Domi06
#1339173
Elieza a écrit : 07 nov. 2023, 11:32 J'appuyais sur ces choses là parce que Domi est dans une sorte de fantasme et que ca serait bien qu'il regarde les choses en face.
L'environnement sécuritaire de la clinique ne doit pas m'aider à voir les choses en face. Vendredi, quand je serais de retour dans mon environnement, je ne pourrais que voir cette réalité qu'elle n'est plus présente à la maison et que la rupture est réelle.

Par contre, je mettrais surement du temps à sortir de mon fantasme. Le psychiatre m'a redit de garder cet objectif de "reconquête" afin de changer mes habitudes de consommation à la maison, de poursuivre la gestion de mes crises (j'ai désormais plus de traitement) et de continuer à me reconstruire. Tout en me disant que ça serait long et qu'il faudrait que je me prépare petit à petit, à ce qu'elle ne revienne pas afin d'éviter une potentielle rechute.

Je revois la psychologue de la clinique cet après midi également (dernier RDV avant départ).
par -Numéro 7
#1339174
Selmasultane a écrit : 07 nov. 2023, 10:20
-Numéro 7 a écrit : 07 nov. 2023, 00:54 " je pense que ça ne fait avancer personne de la dépeindre comme une vilaine égoïste "

Domi…

Quand je lis ça :

" J'ai passé 2 jours à Paris en juin pour le pro, j'étais en angoisse du début à la fin (mon ex à ce moment là, me soutenait car elle était venue avec moi à Paris, on avait prévu plusieurs activités et resto chic, j'ai dû tout annuler et elle l'a mal pris en tirant la tronche tout le séjour. Cela m'avait fait le déclic pour les suivis). "

Je ne vois pas une compagne aimante et compatissante… je me demande même, si ce séjour avait été strictement pro - sans possibilité de visite culturelle ou autres activités et de resto chic - elle serait venue «  soutenir » Domi…

Et ce qui suis là, pour moi, c’est juste incompréhensible…

" En 2023, j'ai toujours ce gros contrat, mais je travaille moins. Par contre, inconsciemment, je commence à boire régulièrement l'après midi (de la bière) et je continue de faire des crises d'anxiété dès que je dois m'éloigner de la maison. Je ne finis jamais ivre mais ça me permet de canaliser mes émotions. Très rapidement, je prends conscience de mon problème (avril 2023), mais je mets du temps à agir et à me faire suivre pour arrêter de boire (juillet 2023). Sauf qu'elle, commence à s'éloigner et ne me soutient pas et devient de moins en moins présente à la maison. Je m'isole et je ne parviens pas à arrêter seul.

Début aout, on programme une nouvelle tentative de PMA pour octobre, puis en septembre 2023, on part faire un road trip en Namibie pendant un mois. Je fais une crise d'anxiété à l'aéroport et elle commence à perdre patience. Durant le séjour, c'est assez tendu et elle râle pour un rien. Je finis par lui dire qu'on devra vraiment discuter à notre retour pour redémarrer notre relation ou l'arrêter (moi pour l'alcool et l'anxiété, elle pour sa présence, et nous pour la communication). Suite à cet échange, la suite des vacances se passent très bien. On revient... elle est absente toute la semaine (elle rentre très tard) et m'annonce au bout de quelques jours que c'est la fin de notre relation car elle supporte plus mes angoisses et l'alcool. Nous sommes le 23 septembre. "

Pourquoi aller en Namibie lorsque l’homme que tu aimes a déjà fait des crises d’angoisse lors d’un court séjour à Paris… ? s’éloigner de chez lui le fragilise… reporter le voyage en lui disant qu’il devait se prendre en main rapidement et que le voyage pourrait se faire plus tard, quand il le pourrait, quand il irait mieux me parait plus intelligent… je pense que le voyage comptait plus que la santé de Domi… et je me demande même si la proposition-possibilité de rupture ne l’a pas détendue ensuite parce que suggéré par Domi plutôt qu’imposé par elle alors qu’il était au plus mal…

" Très honnêtement , si je passais plusieurs mois a rentrer tous les soirs pour trouver un conjoint alcoolisé souvent agressif, je ne tiendrais pas non plus. C'est comme ça , chacun a ses limites . Et d' ailleurs rien ne dit qu' elle serait restée sans ça. "

L’agressivité c’est le " Tu n’es jamais là " ?

" je ne m'exprimais peu sur cette période. Par exemple, sur mes angoisses, j'ai fini par les cacher dès que possible car je voyais son incompréhension et sa "blasitude" dans ses mots ou son regard. Ou quand j'essayais de communiquer, j'étais dans l'accusation et ce n'était pas constructif mais destructeur ("Tu n'es jamais là" au lieu de lui dire "J'aimerais qu'on passe plus de temps ensemble pour m'aider à aller de l’avant »). "

Le fond compte plus que la forme à mon sens… j’aurais entendu qu’il voulait que je sois là parce qu’il avait besoin que je sois là… parce que c’est ce que disait Domi, à sa façon, certes…

Pour moi, une proposition de pause, avec obligation de soin pour Domi, était l'étape évidente avant la rupture définitive...
Coucou Numéro 7 ,

Je ne suis pas d' accord , tout d' abord parce qu' on n' a que la version de Domi , d' autre part parce qu' en aucun cas il ne me semble que l' ex de Domi l' a forcé a voyager ou à lui mettre ces fichus galets autour de la piscine .
En revanche, pour la Xième fois je pense que Domi gagnerait à examiner son urgence à lui à ne concevoir une relation amoureuse que comme un marathon "construction de maison / PMA / et autres projets lourds " ( et examiner son angoisse a voir l'âge - fort peu canonique - de 36 ans sans avoir atteint ce pseudo Graal )
Encore une fois , on ne peut travailler que sur soi même.

Quant a l' ex , je pense qu' on peut lui reconnaître le droit de rompre , le droit d' avoir ses limites et ses raisons, sans lui faire de procès inutile en déficit sacrificiel, ou entamer un concours de conjointe admirable .

Peu importe en fait , la donnée avec laquelle Domi doit composer , c' est que c' est fini , et c'est encore bien difficile .

J’entends ce que tu dis, Selma… Tout comme Elieza je m’inquiète pour Domi, il y a tellement de chantiers qui l’attendent : reprise du boulot, constitution d’une épargne pour un éventuel retour en clinique, prendre ses marques dans une maison qu’il partageait, apprendre à vivre en sa propre compagnie - et l’apprécier, gérer son addiction, ses angoisses… Alors les ruses de Sioux pour faire revenir une femme qui n’a pas voulu ou pas pu soutenir et a fait le choix - sensé pour elle - de la séparation…

Lorsque tu es arrivée ici, en plein chagrin, cheville blessée… j’ai tenté mettre les choses en perspectives… pour t’aider… pour te faire regarder certaines choses importantes... je tente faire de même avec Domi…

Et pour être franche avec toi, je n'ai pas l'impression de faire différemment de toi, sur le fil de Jolicoeur, lorsque tu évoquais un ado chiant sans même le connaître... tu souhaitais aider...
Modifié en dernier par -Numéro 7 le 07 nov. 2023, 12:43, modifié 1 fois.
par -Numéro 7
#1339175
Bonjour Domi

Ce que j'aimerais beaucoup, est que tu travailles sur tes sentiments de culpabilisation... les choix que nous faisons ont des conséquences... tu en aurais fais d'autre, les conséquents auraient été différente ou pas... s'il te plait, ne te traite pas de débile parce que tu as dis " tu " au lieu de " je "... ça s'est passé ainsi, ça s'est passé ainsi... tu disais qu'elle t'avais crié dessus... bon... des disputes arrivent souvent dans une relation... familiale, de couple, amicale... on parle comme on ressent à ce moment là...

Je pense que ce serait une bonne chose de contacter ta famille, tes ami.e.s et de les inviter à tour de rôle le temps des week-end pour qu'hebdomadairement tu aies du soutien, du monde près de toi... d'éventuellement faire des sorties avec les membres de l'asso dans laquelle tu es... penses à toi, ton bien être... et de voir pour faire des petits séjours non loin de chez de toi d'abord avant de prévoir des grands voyage en 2024... vas y doucement... des projets oui, mais des projets à ta porté... chaque chose en son temps...
par Elieza
#1339177
Domi06 a écrit : 07 nov. 2023, 12:12 Le psychiatre m'a redit de garder cet objectif de "reconquête" afin de changer mes habitudes de consommation à la maison, de poursuivre la gestion de mes crises (j'ai désormais plus de traitement) et de continuer à me reconstruire. Tout en me disant que ça serait long et qu'il faudrait que je me prépare petit à petit, à ce qu'elle ne revienne pas afin d'éviter une potentielle rechute.

Hummm, pas convaincue par cette approche...changer tes habitudes de consommation par rapport a une reconquête ca me semble surtout la porte ouverte a une belle grosse gifle quand les choses n'iront pas dans ton sens.
C'est pas petit a petit qu'il faut s'y confronter. C'est d'un coup, de manière radicale, pour être face a TOI MÊME, et avec pour objectif 'aller bien pour TOI MÊME.
Georges I. Abdamiaou ont aimé ça
par Selmasultane
#1339178
Assez surprise aussi de ce conseil du psy , mais bon...

Et de grâce , arrête de te malmener Domi, en aucun cas , tu n' es " débile" , tu as mis au contraire beaucoup de choses en place pour toi même ;)
Elieza ont aimé ça
par Domi06
#1339179
Selmasultane a écrit : 07 nov. 2023, 14:10 Assez surprise aussi de ce conseil du psy , mais bon...
Le psychiatre était en vacances, et il ne m'a pas vu depuis 10 jours (j'ai vu qu'une fois son remplaçant). Je l'ai vu 15 min aujourd'hui, mais avant cela, je le voyais 5 min tous les 2 jours. Je pense qu'il privilégie le sevrage et le risque de rechute tout en se disant que je ferais mon deuil avec le temps.

J'ai vu la psychologue cet après midi et j'ai beaucoup aimé son approche aujourd'hui.
Pour réduire mes interprétations, elle me préconise de tenir un tableau avec pour colonne :
- les faits factuels (exemple : elle ne s'est pas connectée ce soir)
- mon interprétation (elle s'est envoyée en l'air)
- les autres hypothèses (elle a joué au scrabble)
Puis de me reconcentrer sur les faits factuels.

Elle me conseille également d'agir comme mon coeur le dit... Par exemple, je lui reproche de ne pas prendre de mes nouvelles, mais je lui ai demandé de ne pas le faire et j'ai répondu à aucun de ses messages. Sauf que forcément, je peux que m'en vouloir et cogiter. Donc elle me préconise de lui répondre aujourd'hui très simplement.
Elle me dit que je peux agir que sur moi même et que je ne pourrais pas agir pour elle. Il faut que j'arrête de calculer et agir comme le coeur m'en dit sans en attendre des retours. Cela me permettra d'être fixé et de ne pas avoir de regret car j'aurais "tout donné".

C'est une approche totalement différente que les sites de coaching en reconquête... Mais à force de me noyer dans la lecture de ces sites...

On a également travaillé la culpabilité via des exercices. Elle me propose de lui parler pour m'excuser (si elle revient vers moi après mon message par exemple) ou de lui écrire une lettre (et qu'il m'appartiendra de lui remettre ou non selon mes envies). Le but de la lettre est d'enlever la culpabilité et non écrire une lettre d'amour (ou de préparer les excuses verbales).

L'objectif de tout ça c'est de m'alléger les esprits pour me recentrer au fur et à mesure uniquement sur moi.