- 13 oct. 2023, 13:04
#1338612
Bonjour à tous,
Je vais essayer de résumé ma situation même si ce n'est pas facile car il y aurait beaucoup de choses à dire : j'ai aujourd'hui 32 ans, et j'ai connu ma compagne en 2016, et ça a été le coup de foudre. Peu de points communs, mais un amour passionnel partagé. Dès nos débuts, ma compagne me fait comprendre que le rêve de sa vie est d'avoir un enfant, et je lui explique que de mon côté je ne suis pas prêt, que je suis encore jeune et que je n'ai pas la maturité pour avoir un enfant. Un an après notre rencontre, nous nous installons ensemble. En 2019, tout va très bien, et ma compagne me fait comprendre que si à terme je ne suis pas prêt à avoir un enfant, bien qu'elle m'aime, nous devrions nous séparer. Je lui dis alors que je suis prêt, de peur de la perdre. Nos relations sexuelles sont alors devenues mécaniques, rythmées par les cycles de madame. Faisant face aux échecs mois après mois, elle s'est alors mise à faire des achats compulsifs de vêtements pour bébé (elle a toujours fait beaucoup d'achats compulsifs de vêtements, décorations, etc...). On recevait chaque jour des colis. Je n'étais déjà pas particulièrement prêt, et j'ai commencé à prendre peur en la voyant faire. Face aux échecs à répétition, elle s'est mise à s'en prendre à moi pour tout et rien, j'étais en quelque sorte le punching-ball pour évacuer sa frustration. Fin 2019, j'explose : je lui dis que malgré que je l'aime, je ne peux plus continuer, que je n'en peux plus de me sentir rabaisser, et qu'elle me fait peur avec ses attitudes et ses achats auxquels je ne participe pas et me sens exclu.
Environ 2 semaines après, je reviens sur ma décision. Pendant ce temps, nous avons continuer de vivre ensemble comme un couple. Elle était triste mais tellement aimante et m'a promis de changer. Nous relançons alors notre histoire, mais pas l'essai d'avoir un enfant, que nous reprendrons en 2021. Début 2022, nous apprenons que j'ai un problème et que nous devrons avoir recours à la PMA. Ma compagne l'a vécu comme un soulagement, de savoir que nous pourrions avoir un enfant, et que c'était "normal" que ça ne marche pas naturellement.
En septembre 2022, j'ai une mutation professionnelle (que j'avais voulu seul, et dont j'avais prévenu ma compagne dès notre rencontre). Elle ne s'y était jamais opposé, n'ayant pas de famille là ou nous étions. Et nous voilà parti à 400km. Au début tout va bien, ma compagne ne cherche pas de travail immédiatement, préférant prendre ses marques, et n'arrête pas de me dire qu'elle vit sa meilleure vie. Nous reprenons la PMA ici, et attaquons "réellement" fin décembre. Elle trouve du travail début janvier et je me dis qu'elle va en plus se faire des amis. Car petite précision : ma compagne n'avait pas beaucoup d'amis, mais est très prenante en amitié. Elle pouvait passer une journée complète chez une copine, et monopolise pas mal ses amis. Je me suis donc dit : PMA + nouveau amis, elle va se sentir tellement bien..!
Mi-janvier 2023, intervient la première insémination, qui échoue (les médecins nous avaient prévenu qu'il y avait peu de chance de succès par cette voie). Je ne m'en rends pas compte, mais tout va basculer vers cet instant. Ma compagne vit mal l'échec, et ne me reparle pas de poursuivre la PMA. Elle se mure dans un certain silence et se braque un peu contre moi. Les semaines vont passées... et je décide de lui demander ce qui se passe. Grosse claque, j'apprends qu'elle se demande si elle est heureuse, si sa vie lui convient, si elle n'aspire pas à d'autres choses... Je n'ai rien vu venir. Je pensais que nous allions parachever notre amour par la conception d'un enfant, qui était désormais notre rêve commun. Je souhaitais la demander en mariage pendant la grossesse...
Les semaines et les mois vont passer, avec une attitude toujours plus distante. Sachant qu'elle a vécu des abandons familiaux à son adolescence (qui l'ont mené à faire une TS), je me dis qu'elle doit revivre des traumatismes pour avoir changé si rapidement de comportement. Elle me disait ressentir le besoin d'être seule, se sentir angoissée, oppressée, ne plus avoir de libido et être perdue sur ses sentiments (vous voyez ou je vais en venir pas vrai ?). Le moindre de mes gestes, même juste tendre, était de trop. Elle a commencé à sortir le soir chez une "collègue", et lorsque je posais des questions, elle me faisait culpabiliser en me disant qu'elle avait tout quitté pour moi, qu'elle ne connaissait personne ici, et que ça lui faisait du bien de parler avec cette collègue. Elle rentrait vers minuit, une fois par semaine, et les seuls moment d'attention que j'avais étaient à son retour. Elle venait se coucher et me serrer dans ses bras. Et puis les jours suivants... plus rien.
En avril elle me dit penser à se prendre un appartement... et je lui dis que si elle part, après 6 ans et demi de relation, c'est que ce serait fini... Je suis alors tombé en dépression, arrêt maladie, consulte une psychologue depuis, et ça a été le début de la descente aux enfers pour moi. Madame très distante en vrai, et des beaux messages. Quand je partais quelques temps dans ma famille pour lui laisser la solitude qu'elle demandait, à peine parti je recevais des messages comme quoi je lui manquais, que son monde s'écroulait sans moi... Et lorsque je revenais... rien. Peut être 1 ou 2 jours de gentillesse tout au mieux.
Les mois passent, par moment nous faisons des activités ensemble et je la trouve mieux, et puis peu de temps après elle redevient froide et distante. Je la questionne de nombreuses fois à savoir si elle a rencontré quelqu'un. Elle me donne des réponses convaincantes, comme quoi elle n'ira pas gâcher 6 ans et demi de relation pour du cul, et que si elle avait quelqu'un, elle serait déjà partie. Pi ensuite elle me fait culpabiliser de nouveau à me dire que je la prends pour une p***. Les sorties chez sa collègue ont cessé mi-avril, et elle a commencé à sortir avec des collègues dans des bars ou autre (avec des photos à l'appui pour me "rassurer"). Sachant qu'elle n'a jamais aimé sortir, et adorait notre vie casanière.
Les mois passent, nous changeons de logement car elle se sentait mal dans l'ancien. Je me suis dit "peut être" qu'un nouvel environnement arrangera les choses. Et je ne la comprenais toujours pas. J'essayais de comprendre. Elle me disait m'aimer comme une folle en janvier, et du jour au lendemain s'être posé 1 milliard de questions sans savoir pourquoi, et m'avoir cherché tous les défauts du monde (et quand on cherche, on trouve toujours...). Comme quoi je ne la regardais plus assez, que je n'en faisais pas assez dans la maison. Je lui avais alors dit qu'il suffisait de m'en parler, et que ce n'était rien de grave ni d'irréversible. Je lui ai prouvé pendant des mois d'ailleurs, car elle n'avait qu'à mettre les pieds sous la table, malgré que je n'avais rien en retour, je ne me suis pas forcé. J'ai juste ouvert les yeux.
Mi-août, suite à une énième sortie, je vois qu'elle ajoute un garçon sur les réseaux sociaux et s'en suit une nouvelle dispute. Elle me quitte, me disant qu'on n'est plus sur la même lignée... Elle qui n'a jamais supporté qu'une femme puisse me dire seulement bonjour (disant que c'était une p***), se permettait de parler à des mecs en soirée (on connait ce genre de personne). Gentil que je suis, le logement m'appartenant, et connaissant ses peurs de se retrouver "à la rue" comme elle le disait, je tiendrai ma promesse de lui laisser le temps de se retourner. Je pars plusieurs semaines dans ma famille le temps qu'elle trouve un logement. Elle restera finalement dans le coin, elle qui l'a tant décrié. Entre temps, durant l'été, elle a tourné le dos à ses anciennes copines, car elle en avait trouvé d'autres.
Pendant que je pleurs toutes les larmes de mon corps dans ma famille, elle me dira des paroles comme quoi je lui manque, qu'une fois partie et mieux dans sa tête elle espère que l'on pourra se revoir, qu'elle ne dirait pas non à ce que je la drague de nouveau, que peut être un jour nous nous marierons... Donc je n'ai pas avancé pendant ces semaines, où je vous passerait certains détails qui ont fait grandir mes inquiétudes concernant la tromperie. J'écris à sa mère et sa meilleure amie pour leur dire que je supprime leurs coordonnées, car je ne veux plus de choses qui me font penser à ma compagne. Son ancienne meilleure amie va avoir un peu pitié de moi je pense, et on s'est beaucoup parlé, nous rendant compte que ma compagne nous disait des choses différentes à l'un et l'autre. Elle lui disait qu'elle ne m'aimait plus et allait me quitter... et en même temps me disait que je lui manquais et qu'elle comptait les nuits sans moi par exemple.
Une fois son départ acté du logement, son ancienne amie me révèle qu'elle m'a trompé (minimum de mi-février à mi-avril). Avec un homme à femme qui lui a vendu du rêve, et rapidement lui a fait comprendre qu'elle n'était qu'un objet. Elle a tellement voulu me faire croire que j'étais fou et insupportable à penser ça, que j'avais fini par croire que j'avais un réel problème. Ca m'a soulagé d'un côté...
Je vais accélérer pour en arriver à mon problème d'aujourd'hui : nous nous sommes revu une première fois pour discuter à tête reposée de ce qu'il s'était passé (nous nous sommes d'ailleurs pris dans les bras lors de cette soirée, et elle m'a dit vouloir me revoir). Son amie, comme ma compagne ont la même version : à la mi-janvier, du jour au lendemain, elle a "vrillé" comme elle le dit, passant de l'amour fou pour moi, à "est-ce que je suis heureuse ?". Visiblement elle ne connaissait pas encore l'homme avec lequel elle m'a trompé, il est arrivé après, lorsqu'elle était perdue. Je ne sais même pas comment elle a pu aussi rapidement tomber dans les bras d'un autre. Je ne sais pas ce que pense une personne pommée.
J'avais tenté un SR, qu'elle a rompu au bout de 6j, en me disant que je lui manquais, qu'elle ne savait pas comment elle en était arrivé là, mais qu'elle n'avait rien à offrir tellement elle était perdue intérieurement. Nous nous sommes revus pas mal de fois ensuite... sans qu'il ne se passe rien d'autre qu'un enlacement. Elle a même été capable de me dire qu'elle ne voudrait pas qu'on couche ensemble, mais dormir ensemble pourquoi pas... Elle a perdu du poids, dépensé son argent sans compter. Je l'ai vu sur un site de rencontre, elle me dit qu'elle y est juste pour s'occuper l'esprit car elle ne supporte pas d'être seule.
Aujourd'hui je ne sais même pas ce qu'elle attend. Malgré tout ce qu'elle a fait, je lui ai dit qu'avec le temps, si l'on se redécouvrait et guerrissait chacun de notre côté, je ne serais pas contre la pardonner. Mais elle me dit ne pas savoir ce qu'elle veut, et ne pas pouvoir me demander de l'attendre. Elle va enfin se faire soigner, et a pris rdv avec des thérapeutes. Elle me dit qu'actuellement elle va mal, qu'elle n'a plus plaisir en rien, qu'elle ne sait plus comment être heureuse. En un an, elle a quitté "l'homme de sa vie", n'a plus voulu d'enfant, a tourné le dos à ses vraies amies... Et me dit de vivre ma vie, bien qu'elle soit jalouse à l'idée que je puisse rencontrer une autre femme. J'ai la sensation qu'elle me garde sous le coude, bien qu'elle me dise que non, et que si elle voulait combler un vide, elle prendrait le premier venu. Elle me dit vivre à l'instant T, faire ce qui lui fais plaisir, et que de me voir et me parler lui fait du bien. Dès que je lui propose de se voir, même si c'est tous les jours, elle est ok... Si je la prends dans mes bras ou pose ma main sur elle, elle ne dit pas forcément non. Je ne sais plus quoi penser. Le problème est-il vraiment dans sa tête ? Se serre-t-elle de moi ? Comment peut-on aimer follement une personne (et se faire des piqures tous les jours pour avoir un enfant de lui), et du jour au lendemain ne plus rien vouloir de sa vie ?
Tout le monde me dit qu'elle se sert de moi le temps d'aller mieux, et qu'elle attend de trouver mieux ailleurs. Je ne sais plus quoi penser. Tous ces mois ont été si éprouvants que psychologiquement et physiquement je n'ai plus autant d'énergie que par le passé. J'essaye de me convaincre que son passé douloureux n'y est pas pour rien, et qu'une personne "normale" n'est pas autant perdue et en mode "autodestruction", 10 mois après ses premières questions...
Peut-être pourrez-vous m'aiguiller. Merci de la peine que vous vous serez donné à lire mon récit que j'ai abrégé du mieux que j'ai pu.
Je vais essayer de résumé ma situation même si ce n'est pas facile car il y aurait beaucoup de choses à dire : j'ai aujourd'hui 32 ans, et j'ai connu ma compagne en 2016, et ça a été le coup de foudre. Peu de points communs, mais un amour passionnel partagé. Dès nos débuts, ma compagne me fait comprendre que le rêve de sa vie est d'avoir un enfant, et je lui explique que de mon côté je ne suis pas prêt, que je suis encore jeune et que je n'ai pas la maturité pour avoir un enfant. Un an après notre rencontre, nous nous installons ensemble. En 2019, tout va très bien, et ma compagne me fait comprendre que si à terme je ne suis pas prêt à avoir un enfant, bien qu'elle m'aime, nous devrions nous séparer. Je lui dis alors que je suis prêt, de peur de la perdre. Nos relations sexuelles sont alors devenues mécaniques, rythmées par les cycles de madame. Faisant face aux échecs mois après mois, elle s'est alors mise à faire des achats compulsifs de vêtements pour bébé (elle a toujours fait beaucoup d'achats compulsifs de vêtements, décorations, etc...). On recevait chaque jour des colis. Je n'étais déjà pas particulièrement prêt, et j'ai commencé à prendre peur en la voyant faire. Face aux échecs à répétition, elle s'est mise à s'en prendre à moi pour tout et rien, j'étais en quelque sorte le punching-ball pour évacuer sa frustration. Fin 2019, j'explose : je lui dis que malgré que je l'aime, je ne peux plus continuer, que je n'en peux plus de me sentir rabaisser, et qu'elle me fait peur avec ses attitudes et ses achats auxquels je ne participe pas et me sens exclu.
Environ 2 semaines après, je reviens sur ma décision. Pendant ce temps, nous avons continuer de vivre ensemble comme un couple. Elle était triste mais tellement aimante et m'a promis de changer. Nous relançons alors notre histoire, mais pas l'essai d'avoir un enfant, que nous reprendrons en 2021. Début 2022, nous apprenons que j'ai un problème et que nous devrons avoir recours à la PMA. Ma compagne l'a vécu comme un soulagement, de savoir que nous pourrions avoir un enfant, et que c'était "normal" que ça ne marche pas naturellement.
En septembre 2022, j'ai une mutation professionnelle (que j'avais voulu seul, et dont j'avais prévenu ma compagne dès notre rencontre). Elle ne s'y était jamais opposé, n'ayant pas de famille là ou nous étions. Et nous voilà parti à 400km. Au début tout va bien, ma compagne ne cherche pas de travail immédiatement, préférant prendre ses marques, et n'arrête pas de me dire qu'elle vit sa meilleure vie. Nous reprenons la PMA ici, et attaquons "réellement" fin décembre. Elle trouve du travail début janvier et je me dis qu'elle va en plus se faire des amis. Car petite précision : ma compagne n'avait pas beaucoup d'amis, mais est très prenante en amitié. Elle pouvait passer une journée complète chez une copine, et monopolise pas mal ses amis. Je me suis donc dit : PMA + nouveau amis, elle va se sentir tellement bien..!
Mi-janvier 2023, intervient la première insémination, qui échoue (les médecins nous avaient prévenu qu'il y avait peu de chance de succès par cette voie). Je ne m'en rends pas compte, mais tout va basculer vers cet instant. Ma compagne vit mal l'échec, et ne me reparle pas de poursuivre la PMA. Elle se mure dans un certain silence et se braque un peu contre moi. Les semaines vont passées... et je décide de lui demander ce qui se passe. Grosse claque, j'apprends qu'elle se demande si elle est heureuse, si sa vie lui convient, si elle n'aspire pas à d'autres choses... Je n'ai rien vu venir. Je pensais que nous allions parachever notre amour par la conception d'un enfant, qui était désormais notre rêve commun. Je souhaitais la demander en mariage pendant la grossesse...
Les semaines et les mois vont passer, avec une attitude toujours plus distante. Sachant qu'elle a vécu des abandons familiaux à son adolescence (qui l'ont mené à faire une TS), je me dis qu'elle doit revivre des traumatismes pour avoir changé si rapidement de comportement. Elle me disait ressentir le besoin d'être seule, se sentir angoissée, oppressée, ne plus avoir de libido et être perdue sur ses sentiments (vous voyez ou je vais en venir pas vrai ?). Le moindre de mes gestes, même juste tendre, était de trop. Elle a commencé à sortir le soir chez une "collègue", et lorsque je posais des questions, elle me faisait culpabiliser en me disant qu'elle avait tout quitté pour moi, qu'elle ne connaissait personne ici, et que ça lui faisait du bien de parler avec cette collègue. Elle rentrait vers minuit, une fois par semaine, et les seuls moment d'attention que j'avais étaient à son retour. Elle venait se coucher et me serrer dans ses bras. Et puis les jours suivants... plus rien.
En avril elle me dit penser à se prendre un appartement... et je lui dis que si elle part, après 6 ans et demi de relation, c'est que ce serait fini... Je suis alors tombé en dépression, arrêt maladie, consulte une psychologue depuis, et ça a été le début de la descente aux enfers pour moi. Madame très distante en vrai, et des beaux messages. Quand je partais quelques temps dans ma famille pour lui laisser la solitude qu'elle demandait, à peine parti je recevais des messages comme quoi je lui manquais, que son monde s'écroulait sans moi... Et lorsque je revenais... rien. Peut être 1 ou 2 jours de gentillesse tout au mieux.
Les mois passent, par moment nous faisons des activités ensemble et je la trouve mieux, et puis peu de temps après elle redevient froide et distante. Je la questionne de nombreuses fois à savoir si elle a rencontré quelqu'un. Elle me donne des réponses convaincantes, comme quoi elle n'ira pas gâcher 6 ans et demi de relation pour du cul, et que si elle avait quelqu'un, elle serait déjà partie. Pi ensuite elle me fait culpabiliser de nouveau à me dire que je la prends pour une p***. Les sorties chez sa collègue ont cessé mi-avril, et elle a commencé à sortir avec des collègues dans des bars ou autre (avec des photos à l'appui pour me "rassurer"). Sachant qu'elle n'a jamais aimé sortir, et adorait notre vie casanière.
Les mois passent, nous changeons de logement car elle se sentait mal dans l'ancien. Je me suis dit "peut être" qu'un nouvel environnement arrangera les choses. Et je ne la comprenais toujours pas. J'essayais de comprendre. Elle me disait m'aimer comme une folle en janvier, et du jour au lendemain s'être posé 1 milliard de questions sans savoir pourquoi, et m'avoir cherché tous les défauts du monde (et quand on cherche, on trouve toujours...). Comme quoi je ne la regardais plus assez, que je n'en faisais pas assez dans la maison. Je lui avais alors dit qu'il suffisait de m'en parler, et que ce n'était rien de grave ni d'irréversible. Je lui ai prouvé pendant des mois d'ailleurs, car elle n'avait qu'à mettre les pieds sous la table, malgré que je n'avais rien en retour, je ne me suis pas forcé. J'ai juste ouvert les yeux.
Mi-août, suite à une énième sortie, je vois qu'elle ajoute un garçon sur les réseaux sociaux et s'en suit une nouvelle dispute. Elle me quitte, me disant qu'on n'est plus sur la même lignée... Elle qui n'a jamais supporté qu'une femme puisse me dire seulement bonjour (disant que c'était une p***), se permettait de parler à des mecs en soirée (on connait ce genre de personne). Gentil que je suis, le logement m'appartenant, et connaissant ses peurs de se retrouver "à la rue" comme elle le disait, je tiendrai ma promesse de lui laisser le temps de se retourner. Je pars plusieurs semaines dans ma famille le temps qu'elle trouve un logement. Elle restera finalement dans le coin, elle qui l'a tant décrié. Entre temps, durant l'été, elle a tourné le dos à ses anciennes copines, car elle en avait trouvé d'autres.
Pendant que je pleurs toutes les larmes de mon corps dans ma famille, elle me dira des paroles comme quoi je lui manque, qu'une fois partie et mieux dans sa tête elle espère que l'on pourra se revoir, qu'elle ne dirait pas non à ce que je la drague de nouveau, que peut être un jour nous nous marierons... Donc je n'ai pas avancé pendant ces semaines, où je vous passerait certains détails qui ont fait grandir mes inquiétudes concernant la tromperie. J'écris à sa mère et sa meilleure amie pour leur dire que je supprime leurs coordonnées, car je ne veux plus de choses qui me font penser à ma compagne. Son ancienne meilleure amie va avoir un peu pitié de moi je pense, et on s'est beaucoup parlé, nous rendant compte que ma compagne nous disait des choses différentes à l'un et l'autre. Elle lui disait qu'elle ne m'aimait plus et allait me quitter... et en même temps me disait que je lui manquais et qu'elle comptait les nuits sans moi par exemple.
Une fois son départ acté du logement, son ancienne amie me révèle qu'elle m'a trompé (minimum de mi-février à mi-avril). Avec un homme à femme qui lui a vendu du rêve, et rapidement lui a fait comprendre qu'elle n'était qu'un objet. Elle a tellement voulu me faire croire que j'étais fou et insupportable à penser ça, que j'avais fini par croire que j'avais un réel problème. Ca m'a soulagé d'un côté...
Je vais accélérer pour en arriver à mon problème d'aujourd'hui : nous nous sommes revu une première fois pour discuter à tête reposée de ce qu'il s'était passé (nous nous sommes d'ailleurs pris dans les bras lors de cette soirée, et elle m'a dit vouloir me revoir). Son amie, comme ma compagne ont la même version : à la mi-janvier, du jour au lendemain, elle a "vrillé" comme elle le dit, passant de l'amour fou pour moi, à "est-ce que je suis heureuse ?". Visiblement elle ne connaissait pas encore l'homme avec lequel elle m'a trompé, il est arrivé après, lorsqu'elle était perdue. Je ne sais même pas comment elle a pu aussi rapidement tomber dans les bras d'un autre. Je ne sais pas ce que pense une personne pommée.
J'avais tenté un SR, qu'elle a rompu au bout de 6j, en me disant que je lui manquais, qu'elle ne savait pas comment elle en était arrivé là, mais qu'elle n'avait rien à offrir tellement elle était perdue intérieurement. Nous nous sommes revus pas mal de fois ensuite... sans qu'il ne se passe rien d'autre qu'un enlacement. Elle a même été capable de me dire qu'elle ne voudrait pas qu'on couche ensemble, mais dormir ensemble pourquoi pas... Elle a perdu du poids, dépensé son argent sans compter. Je l'ai vu sur un site de rencontre, elle me dit qu'elle y est juste pour s'occuper l'esprit car elle ne supporte pas d'être seule.
Aujourd'hui je ne sais même pas ce qu'elle attend. Malgré tout ce qu'elle a fait, je lui ai dit qu'avec le temps, si l'on se redécouvrait et guerrissait chacun de notre côté, je ne serais pas contre la pardonner. Mais elle me dit ne pas savoir ce qu'elle veut, et ne pas pouvoir me demander de l'attendre. Elle va enfin se faire soigner, et a pris rdv avec des thérapeutes. Elle me dit qu'actuellement elle va mal, qu'elle n'a plus plaisir en rien, qu'elle ne sait plus comment être heureuse. En un an, elle a quitté "l'homme de sa vie", n'a plus voulu d'enfant, a tourné le dos à ses vraies amies... Et me dit de vivre ma vie, bien qu'elle soit jalouse à l'idée que je puisse rencontrer une autre femme. J'ai la sensation qu'elle me garde sous le coude, bien qu'elle me dise que non, et que si elle voulait combler un vide, elle prendrait le premier venu. Elle me dit vivre à l'instant T, faire ce qui lui fais plaisir, et que de me voir et me parler lui fait du bien. Dès que je lui propose de se voir, même si c'est tous les jours, elle est ok... Si je la prends dans mes bras ou pose ma main sur elle, elle ne dit pas forcément non. Je ne sais plus quoi penser. Le problème est-il vraiment dans sa tête ? Se serre-t-elle de moi ? Comment peut-on aimer follement une personne (et se faire des piqures tous les jours pour avoir un enfant de lui), et du jour au lendemain ne plus rien vouloir de sa vie ?
Tout le monde me dit qu'elle se sert de moi le temps d'aller mieux, et qu'elle attend de trouver mieux ailleurs. Je ne sais plus quoi penser. Tous ces mois ont été si éprouvants que psychologiquement et physiquement je n'ai plus autant d'énergie que par le passé. J'essaye de me convaincre que son passé douloureux n'y est pas pour rien, et qu'une personne "normale" n'est pas autant perdue et en mode "autodestruction", 10 mois après ses premières questions...
Peut-être pourrez-vous m'aiguiller. Merci de la peine que vous vous serez donné à lire mon récit que j'ai abrégé du mieux que j'ai pu.