Bonjour,
J'ai lu ton premier message, j'ai parcouru ensuite rapidement les autres, les tiens et ceux des intervenants.
Pour ma part, je ressens surtout beaucoup d'angoisses et d'anxiété dans ta façon de vivre cette relation, et même de la raconter.
Tu prends ta part de responsabilité au démarrage puis, pfiou, tu prends le revers et lui mets beaucoup de choses sur le dos.
Un truc qui montre bien votre relation en miroir et que tu lui écris une lettre pour lui expliquer tes failles, tes manques (et c'est très bien) mais quand lui fait la même chose, tu le lui reproches! Tu sais, quand on parle des autres, on parle avant tout de soi.
Concernant ton histoire, sincèrement, je ne doute pas de ton amour pour lui comme je ne doute pas de ses sentiments à ton égard. Mais, vous vous aimez mal. Quand on aime quelqu'un, on lui explique son fonctionnement. Ce que tu as tardé à faire. A la place, tu l'as testé tout le long de la relation, et dès qu'il ne répondait pas ou n'agissait pas comme tu le souhaitais, tu le prenais personnellement en te faisant des films.
Vous manquiez cruellement de communication.
La (les) bonnes(s) nouvelle(s)?
Tu as compris ce qui clochait et tu as mis le doigts sur tes failles et tes insécurités, un premier pas de franchi.
Et, surtout, il n'y a pas de fatalité!
A la lecture de ton histoire, j'ai ressenti beaucoup de peur chez toi, et aussi, je l'avoue, tu m'as passablement énervée. Parce que je me suis reconnue en toi, en tout cas celle que j'étais il y a des années et des années. Tout comme toi j'ai saboté plusieurs de mes relations (et je pense que tu te rends compte que tu t'auto-sabotes régulièrement). L'exemple le plus flagrant que tu as donné est la rupture, à ton initiative, alors que tu ne la souhaitais pas vraiment. Tu espérais quoi? Qu'il te courre après? Mais dans la vie, cela ne se passe pas comme ça. Ce qui fait, qu'au final, tu as encore une bonne raison de te dire que tu n'es pas aimable, au sens premier du terme, que tout le monde, et surtout les hommes, finira par te trahir, etc... Mais tu as provoqué cette rupture, même s'il a des torts de son côté aussi.
Etes-vous compatibles finalement? Je n'en sais rien.
Par contre, oui, il faut que tu continues ton travail sur tes failles. Le fais-tu avec un professionnel ou seule de ton côté? (désolée si tu l'as précisé, je ne me rappelle pas de tout).
Bonneannee2023 a écrit :Ps : certes il est introverti mais c'est lui au début qui en disait et en écrivait des tonnes, parlait meme de projet (beaucoup trop tot).. Donc tout doit fonctionner à son rythme apparemment... puisque au bout d'un an je mets apparemment "trop de pression" par contre .
Bref je me sens tellement prise pour une conne... . J'y croyais... et je me retrouve comme une imbecile 1 an plus tard... et lui doit etre juste là à continuer sa vie comme si de rien n'était (comme il l'a fait durant le mois de notre 1ere rupture d'ailleurs).
Ce message a été ajouté pendant que j'écrivais le mien.
C'est exactement ce que j'ai ressenti à la lecture de ton premier message: tu es dans le "qu'est-ce que je vaux", au lieu d'être dans le "qu'est-ce-que je veux".
Tu ne peux pas imaginer 30 secondes que lui aussi est triste. Non, lui, forcément il fait sa vie, comme si tu n'avais pas existé. Mais qu'est-ce que tu en sais? Et même s'il sort, va au travail rigole à la blague d'un collègue, c'est normal, sa vie ne va s'arrêter parce que tu l'as quitté. Il n'est pas ton oxygène comme tu n'es pas le sien.
Je pense que tu sais ce qui ne va pas, je pense que tu te rends compte que tu agi un peu comme une enfant gâtée, je pense que tu sais que tu es un peu "bancale", que tu dois encore mûrir un peu. Mais il faut te faire accompagner dans ce changement.
Dans la vie, je suis sûre que tu es une personne sympa, fiable, sur qui on peut compter mais qui porte un masque en permanence, le genre à sourire et dire "tout va bien" alors que tu es triste. Que risques-tu à te montrer telle que tu es?