- 04 juin 2022, 11:41
#1332616
Bonjour
Je poste ici car je suis un peu perturbée depuis quelques jours et je ne sais pas vraiment comment appréhender la situation.
Je suis avec mon copain depuis 9 mois. On a tous les 2 la trentaine, il a eu une relation de 9 ans avant moi, bref, ça n’a pas grand chose à voir avec l’histoire, mais voila le contexte.
C'est un mec très droit (en théorie et de ce que j'en sais), mais il faut savoir qu’il picole pas mal (y compris la semaine), parfois au point de devenir vraiment idiot et plus trop conscient de ce qu’il fait, ce qui est une source d’insécurité chez moi. J’ai du mal à faire confiance, j’ai appris à le faire avec lui, mais c’est vrai que quand je sais mon mec dehors potentiellement complètement ivre à ne plus savoir comment il s’appelle, ça m’angoisse et réveille mes peurs.
Mercredi dernier, il m’a menti pour la troisième fois (à ma connaissance) et j’avoue que même s’il n’a, en théorie, pas dépassé de limites et juste menti maladroitement, de mon côté ma confiance est ébranlée et je ne sais plus trop quoi en penser.
Je ne vous raconte pas les 2 premiers mensonges car ce serait trop long, c'était il y a 4 mois, et je les ai excusés. Il n'avait pas fait de "connerie" et on s'était mis d'accord sur le fait qu'il ne me mentirait plus et que "je savais pas comment tu réagirais", c'est pas une excuse.
Puis… Mercredi dernier, il sort avec des amis.
Il ne répond pas à mon dernier message vers 22h30, mais je ne relève pas, il est avec des amis, il a autre chose à faire et c’est normal, on s’en fou.
Il faut savoir qu’on a notre petit « rituel », car lui ne supporte pas les sms au point d’être capable de disparaitre de 16H à 8H le lendemain, tandis que moi je n’en demande pas 45 à la minute, mais il est vrai que j’aime bien avoir un « coucou » de temps en temps. Du coup, en général je lui écris quand je vais me coucher, il me répond, puis s’il est de sorti il m’écrit quand il est bien rentré (ça me rassure).
A minuit, je lui dis que je vais dormir et que je lui souhaite une bonne fin de soirée.
Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci, j’ai une mauvaise intuition. Ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, la semaine d’avant, il était de sortie et je me suis endormie à 23H30 comme un bébé sans même chercher à avoir de nouvelles (c’est d’ailleurs lui qui m’a appelée à 00h30 pour savoir s’il pouvait rentrer dormir chez moi).
Bref, mercredi j’angoisse, je sens un truc mais je ne sais pas trop pourquoi. Je m’endors, puis me réveille à 1h. Toujours pas de réponse.
Je le relance pour savoir si tout va bien, pas de réponse. 2H30, insomnie, toujours pas de réponse. Il faut savoir aussi qu’on est mercredi soir en semaine de travail, ce n’est pas comme s’il était en vacances avec des amis à l’autre bout de l’Europe. Je relance encore, car je commence vraiment à angoisser, il ne me laisse jamais autant de temps sans nouvelles, mes peurs remontent. Il finit par me répondre à 3H30, complètement ivre, incapable d’aligner deux mots. Il me dit qu’il était dans un bar (qui ferme à 2h, on y va souvent), puis il ne parle plus, il est trop bourré. Le lendemain matin, il s’excuse platement, me dit qu’un pote l’a embarqué en boite (il me donne le nom de la boite) et qu’il n’avait plus de batterie. Qu’il a trop bu, ne se souvient pas vraiment de ce qu’il a fait entre 00H et 3H30, mais qu’il sait qu’il a pris une bouteille, une table et papoté avec ses 2 potes. Rien de grave.
J’ai le pressentiment qu’il ne dit pas la vérité, mais il m’appelle à midi, on parle 15 minutes, il s’excuse, me dit que ce n’était pas correct de me laisser sans nouvelles jusqu’à 3H30 et qu’à l’inverse il n’aurait pas apprécié. Et il me dit qu’il n’aurait pas du boire autant, que c’était évitable et que c’était nul.
Bref. J’accepte ses excuses, je mets mon pressentiment de coté, après tout, ça peut arriver de trop boire et de ne pas regarder son téléphone pendant 3H.
Puis le soir, on est tous les deux sur le canapé… Et je rumine. Je rumine, car la boite dont il m’a parlé n’est pas ouverte le mercredi. J’en suis sure, car je connais cet endroit, car je suis déjà passé devant un mercredi. Du coup, je décide d’écouter mon pressentiment et de vérifier (pourri comme dynamique de couple, je le conçois, mais je ne fais jamais ça à part quand je sens qu’on me ment, c’est la première fois que je le fais en 9 mois).
Et là, verdict: la boite est bien fermée le mercredi. Je retourne sur le canapé, il me fait un câlin, puis je le regarde dans les yeux et je lui demande « tu étais vraiment dans cette boite hier ? ». Il me dit oui. Je le regarde dans les yeux, lui demande s’il promet, il me dit oui.
Et là je lui dit « c’est fermé le mercredi, donc t’étais où ? ». Au pied du mur, il m’avoue qu’en fait, il était dans un club de strip tease, que tout le reste est vrai, qu’il n’a menti que sur le lieu car il avait honte. Il me dit qu’il est désolé, que pour lui ça n’avait pas d’importance car il est clean et sait que c'est un mec droit et qu’il ne voulait pas me décevoir donc il a préféré ne rien dire.
Sauf que moi, je vois plusieurs GROS problèmes là dedans :
1. On avait par hasard eu une discussion sur les clubs de strip tease 3 jours avant. On en a discuté une bonne heure, il m’avait même avoué qu’il y était déjà allé quelques fois, mais qu’il s’agissait d’un club « classe » (les clubs où on regarde mais on ne touche pas, un peu privés) et qu’il n’y été allé que car un de ses amis connait le patron, lui il s’en fou. Ce à quoi j’avais répondu, mot pour mot « oui, si c’est un club un peu classe ça me dérange beaucoup moins qu’un club hyper glauque avec lap dances. Après tout, c’est une paire de seins et de fesses, on s’en fou. Et quand bien même un jour tu te ferais embarquer dans un club glauque, je te connais, je sais que c’est pas forcément ton truc et que t’es pas du genre à te prendre une lap dance ou faire des choses déplacées, donc même le club glauque si ca n’arrive qu’une fois je te ferais confiance de toute façon ».
Donc bon, c’est quand même hyper débile de me mentir alors qu’on en a parlé 3 jours avant et que j’étais cool !!
2. Il m’a répété pour se justifier « je ne savais pas comment tu allais réagir ». Mais en fait, même si demain je réagis mal, je m’énerve et lui dis que je ne veux plus qu’il y mette un pied, c’est mon droit non ? J’ai quand même le droit de savoir à qui j’ai affaire, avec qui je m’engage, d’avoir mes limites non ?
Donc bon, le « oui mais tu aurais aussi pu mal le prendre », bah c’est pas une raison pour mentir, vraiment pas. Si demain il va dans des clubs échangistes et se promène la bite à l’air (bon, je me doute qu’on se fait virer si on fait ça, mais c’est pour donner un exemple haha) même sans « toucher » à personne, ça ne me plairait pas, il n’a pas à faire ça selon moi. Et bien c’est pas une raison pour me mentir et le faire en douce, j’ai le droit d’être au courant et de décider de mettre fin à cette relation si ça ne me convient pas. Bah là c’est pareil.
En l’occurence on en a parlé et j’en m’en fiche tant que ça reste clean et occasionnel, mais l’inverse est OK aussi.
Je ne comprends pas le mensonge, car si en face la personne réagit mal, soit on "règle" le souci, soit on trouve un terrain d'entente, soit on accepte qu'on sera pas d'accord là-dessus mais au moins on le fait. Ou si on arrive à rien de tout ça ... bah peut-être qu'on a rien à faire avec l'autre et qu'il faut qu'on trouve quelqu'un avec qui on est sur la même longueur d'ondes !
3. Vu qu’il a menti pour un truc qui me semble un peu « ridicule » (car encore une fois, on en a parlé et je m’en foutais), je me dis qu’il a fait bien pire et qu'il ment encore. Qu’en plus, il y a cette histoire de silence radio jusqu’a 3H30, que c’est bizarre quand même. Bref, il est con, car du coup, je me fais des films, alors que s’il m’avait dit directement la vérité, au pire du pire j’aurais été contrariée, mais j’aurais surtout été rassurée d’être avec un mec honnête et transparent. Je me fais des films et je ne sais plus ce que je dois croire.
Voila, du coup je ne sais plus quoi penser. A l’époque du premier mensonge, ca ne faisait que 5 mois, on s’engueulait souvent, il n’avait peut-être pas conscience de l’importance de ne pas mentir, donc même si je ne cautionne pas du tout et que ce n’est pas ma vision du couple, je pouvais excuser l’écart.
Mais là… Il n’y a aucune excuse. C’est juste nul. Sur le coup, j’ai « bien réagi », dans le sens où je l’ai cru quand il m’a dit qu’il m’avait dit toute la vérité à part le lieu, qu’il me promet qu’il n’a fait aucune connerie, etc. Je lui ai juste dit que je n’acceptais pas qu’il me mente en me regardant droit dans les yeux et que s’il fait ça, je ne vois pas comment je peux me sentir en confiance et avoir un filet de « sécurité ». Car pour moi, mentir par texto ou au téléphone c’est une chose (et déjà pas OK), mais je pensais vraiment que si je le regardais droit dans les yeux, il dirait la vérité. La première fois qu’il m’a menti, c’était pareil.
Là il est en weekend, je suis chez moi et je rumine. Ma confiance est tachée et en fait ce comportement me dégoute… Entre le fait de boire à en être inconscient (même si ça arrive très rarement contrairement au début où c’était 1 à 2 fois par mois), pas être capable de répondre à un message ou de donner des nouvelles, puis aller dans un club de strip tease en me mentant… Pour ensuite me mentir droit dans les yeux quand je demande confirmation. Beurk.
Bref, du coup je ne sais plus trop quoi penser de tout ça. Je suis tiraillée entre le dégout et entre la réaction que j’ai eu face à lui, celle où je ne cautionnais pas le mensonge mais faisait abstraction de tout le reste. Et je ne sais plus quoi croire
Je poste ici car je suis un peu perturbée depuis quelques jours et je ne sais pas vraiment comment appréhender la situation.
Je suis avec mon copain depuis 9 mois. On a tous les 2 la trentaine, il a eu une relation de 9 ans avant moi, bref, ça n’a pas grand chose à voir avec l’histoire, mais voila le contexte.
C'est un mec très droit (en théorie et de ce que j'en sais), mais il faut savoir qu’il picole pas mal (y compris la semaine), parfois au point de devenir vraiment idiot et plus trop conscient de ce qu’il fait, ce qui est une source d’insécurité chez moi. J’ai du mal à faire confiance, j’ai appris à le faire avec lui, mais c’est vrai que quand je sais mon mec dehors potentiellement complètement ivre à ne plus savoir comment il s’appelle, ça m’angoisse et réveille mes peurs.
Mercredi dernier, il m’a menti pour la troisième fois (à ma connaissance) et j’avoue que même s’il n’a, en théorie, pas dépassé de limites et juste menti maladroitement, de mon côté ma confiance est ébranlée et je ne sais plus trop quoi en penser.
Je ne vous raconte pas les 2 premiers mensonges car ce serait trop long, c'était il y a 4 mois, et je les ai excusés. Il n'avait pas fait de "connerie" et on s'était mis d'accord sur le fait qu'il ne me mentirait plus et que "je savais pas comment tu réagirais", c'est pas une excuse.
Puis… Mercredi dernier, il sort avec des amis.
Il ne répond pas à mon dernier message vers 22h30, mais je ne relève pas, il est avec des amis, il a autre chose à faire et c’est normal, on s’en fou.
Il faut savoir qu’on a notre petit « rituel », car lui ne supporte pas les sms au point d’être capable de disparaitre de 16H à 8H le lendemain, tandis que moi je n’en demande pas 45 à la minute, mais il est vrai que j’aime bien avoir un « coucou » de temps en temps. Du coup, en général je lui écris quand je vais me coucher, il me répond, puis s’il est de sorti il m’écrit quand il est bien rentré (ça me rassure).
A minuit, je lui dis que je vais dormir et que je lui souhaite une bonne fin de soirée.
Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci, j’ai une mauvaise intuition. Ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, la semaine d’avant, il était de sortie et je me suis endormie à 23H30 comme un bébé sans même chercher à avoir de nouvelles (c’est d’ailleurs lui qui m’a appelée à 00h30 pour savoir s’il pouvait rentrer dormir chez moi).
Bref, mercredi j’angoisse, je sens un truc mais je ne sais pas trop pourquoi. Je m’endors, puis me réveille à 1h. Toujours pas de réponse.
Je le relance pour savoir si tout va bien, pas de réponse. 2H30, insomnie, toujours pas de réponse. Il faut savoir aussi qu’on est mercredi soir en semaine de travail, ce n’est pas comme s’il était en vacances avec des amis à l’autre bout de l’Europe. Je relance encore, car je commence vraiment à angoisser, il ne me laisse jamais autant de temps sans nouvelles, mes peurs remontent. Il finit par me répondre à 3H30, complètement ivre, incapable d’aligner deux mots. Il me dit qu’il était dans un bar (qui ferme à 2h, on y va souvent), puis il ne parle plus, il est trop bourré. Le lendemain matin, il s’excuse platement, me dit qu’un pote l’a embarqué en boite (il me donne le nom de la boite) et qu’il n’avait plus de batterie. Qu’il a trop bu, ne se souvient pas vraiment de ce qu’il a fait entre 00H et 3H30, mais qu’il sait qu’il a pris une bouteille, une table et papoté avec ses 2 potes. Rien de grave.
J’ai le pressentiment qu’il ne dit pas la vérité, mais il m’appelle à midi, on parle 15 minutes, il s’excuse, me dit que ce n’était pas correct de me laisser sans nouvelles jusqu’à 3H30 et qu’à l’inverse il n’aurait pas apprécié. Et il me dit qu’il n’aurait pas du boire autant, que c’était évitable et que c’était nul.
Bref. J’accepte ses excuses, je mets mon pressentiment de coté, après tout, ça peut arriver de trop boire et de ne pas regarder son téléphone pendant 3H.
Puis le soir, on est tous les deux sur le canapé… Et je rumine. Je rumine, car la boite dont il m’a parlé n’est pas ouverte le mercredi. J’en suis sure, car je connais cet endroit, car je suis déjà passé devant un mercredi. Du coup, je décide d’écouter mon pressentiment et de vérifier (pourri comme dynamique de couple, je le conçois, mais je ne fais jamais ça à part quand je sens qu’on me ment, c’est la première fois que je le fais en 9 mois).
Et là, verdict: la boite est bien fermée le mercredi. Je retourne sur le canapé, il me fait un câlin, puis je le regarde dans les yeux et je lui demande « tu étais vraiment dans cette boite hier ? ». Il me dit oui. Je le regarde dans les yeux, lui demande s’il promet, il me dit oui.
Et là je lui dit « c’est fermé le mercredi, donc t’étais où ? ». Au pied du mur, il m’avoue qu’en fait, il était dans un club de strip tease, que tout le reste est vrai, qu’il n’a menti que sur le lieu car il avait honte. Il me dit qu’il est désolé, que pour lui ça n’avait pas d’importance car il est clean et sait que c'est un mec droit et qu’il ne voulait pas me décevoir donc il a préféré ne rien dire.
Sauf que moi, je vois plusieurs GROS problèmes là dedans :
1. On avait par hasard eu une discussion sur les clubs de strip tease 3 jours avant. On en a discuté une bonne heure, il m’avait même avoué qu’il y était déjà allé quelques fois, mais qu’il s’agissait d’un club « classe » (les clubs où on regarde mais on ne touche pas, un peu privés) et qu’il n’y été allé que car un de ses amis connait le patron, lui il s’en fou. Ce à quoi j’avais répondu, mot pour mot « oui, si c’est un club un peu classe ça me dérange beaucoup moins qu’un club hyper glauque avec lap dances. Après tout, c’est une paire de seins et de fesses, on s’en fou. Et quand bien même un jour tu te ferais embarquer dans un club glauque, je te connais, je sais que c’est pas forcément ton truc et que t’es pas du genre à te prendre une lap dance ou faire des choses déplacées, donc même le club glauque si ca n’arrive qu’une fois je te ferais confiance de toute façon ».
Donc bon, c’est quand même hyper débile de me mentir alors qu’on en a parlé 3 jours avant et que j’étais cool !!
2. Il m’a répété pour se justifier « je ne savais pas comment tu allais réagir ». Mais en fait, même si demain je réagis mal, je m’énerve et lui dis que je ne veux plus qu’il y mette un pied, c’est mon droit non ? J’ai quand même le droit de savoir à qui j’ai affaire, avec qui je m’engage, d’avoir mes limites non ?
Donc bon, le « oui mais tu aurais aussi pu mal le prendre », bah c’est pas une raison pour mentir, vraiment pas. Si demain il va dans des clubs échangistes et se promène la bite à l’air (bon, je me doute qu’on se fait virer si on fait ça, mais c’est pour donner un exemple haha) même sans « toucher » à personne, ça ne me plairait pas, il n’a pas à faire ça selon moi. Et bien c’est pas une raison pour me mentir et le faire en douce, j’ai le droit d’être au courant et de décider de mettre fin à cette relation si ça ne me convient pas. Bah là c’est pareil.
En l’occurence on en a parlé et j’en m’en fiche tant que ça reste clean et occasionnel, mais l’inverse est OK aussi.
Je ne comprends pas le mensonge, car si en face la personne réagit mal, soit on "règle" le souci, soit on trouve un terrain d'entente, soit on accepte qu'on sera pas d'accord là-dessus mais au moins on le fait. Ou si on arrive à rien de tout ça ... bah peut-être qu'on a rien à faire avec l'autre et qu'il faut qu'on trouve quelqu'un avec qui on est sur la même longueur d'ondes !
3. Vu qu’il a menti pour un truc qui me semble un peu « ridicule » (car encore une fois, on en a parlé et je m’en foutais), je me dis qu’il a fait bien pire et qu'il ment encore. Qu’en plus, il y a cette histoire de silence radio jusqu’a 3H30, que c’est bizarre quand même. Bref, il est con, car du coup, je me fais des films, alors que s’il m’avait dit directement la vérité, au pire du pire j’aurais été contrariée, mais j’aurais surtout été rassurée d’être avec un mec honnête et transparent. Je me fais des films et je ne sais plus ce que je dois croire.
Voila, du coup je ne sais plus quoi penser. A l’époque du premier mensonge, ca ne faisait que 5 mois, on s’engueulait souvent, il n’avait peut-être pas conscience de l’importance de ne pas mentir, donc même si je ne cautionne pas du tout et que ce n’est pas ma vision du couple, je pouvais excuser l’écart.
Mais là… Il n’y a aucune excuse. C’est juste nul. Sur le coup, j’ai « bien réagi », dans le sens où je l’ai cru quand il m’a dit qu’il m’avait dit toute la vérité à part le lieu, qu’il me promet qu’il n’a fait aucune connerie, etc. Je lui ai juste dit que je n’acceptais pas qu’il me mente en me regardant droit dans les yeux et que s’il fait ça, je ne vois pas comment je peux me sentir en confiance et avoir un filet de « sécurité ». Car pour moi, mentir par texto ou au téléphone c’est une chose (et déjà pas OK), mais je pensais vraiment que si je le regardais droit dans les yeux, il dirait la vérité. La première fois qu’il m’a menti, c’était pareil.
Là il est en weekend, je suis chez moi et je rumine. Ma confiance est tachée et en fait ce comportement me dégoute… Entre le fait de boire à en être inconscient (même si ça arrive très rarement contrairement au début où c’était 1 à 2 fois par mois), pas être capable de répondre à un message ou de donner des nouvelles, puis aller dans un club de strip tease en me mentant… Pour ensuite me mentir droit dans les yeux quand je demande confirmation. Beurk.
Bref, du coup je ne sais plus trop quoi penser de tout ça. Je suis tiraillée entre le dégout et entre la réaction que j’ai eu face à lui, celle où je ne cautionnais pas le mensonge mais faisait abstraction de tout le reste. Et je ne sais plus quoi croire