LittleMae a écrit : ↑08 janv. 2022, 11:14
J’avais déjà pas confiance en moi, j’ai une très faible estime de moi et je suis très dure avec moi même.. j’ai beaucoup de mal avec mes émotions..
Je réitère. As-tu déjà songé à te faire suivre par un psy pour t’aider à surmonter ces difficultés ?
Tu sais, constater que la maison brûle ne permet pas d’éteindre l’incendie, pas plus que crier « au feu » …
LittleMae a écrit : ↑08 janv. 2022, 11:14
j’étais persuadé qu’il avait des sentiments pour moi.. faire 12h de route pour coucher..
Mais Mae, les sentiments (je parle de véritables sentiments), ne naissent pas en 4 jours, sans jamais avoir rencontré la personne… En 4 jours sans s’être vu en vrai, tout au plus nait le désir fantasmé d’une relation amoureuse largement alimenté par la peur de finir seul/e, ou la volonté d’être en couple (avec n’importe qui qui veut bien de nous).
Mais l’amour celui qui dure nécessite du temps, pour pousser, pour fleurir, pour murir. Le coup de foudre peut se transformer en relation durable et equilibré, mais c’est rare, et ça demande beaucoup de maturité affective (Ce dont vous semblez manquer tous les deux).
Peut-être qu’il ne voulait pas juste profiter de tes charmantes fesses, peut-être qu’il pensait qu’il t’aimait, mais en te rencontrant en vrai, il a compris que ce n’était pas le cas. Le fantasme qu’il avait dans la tête ne correspondait pas à la réalité. C’est donc bien ce fantasme qu’il aimait et non toi.
LittleMae a écrit : ↑08 janv. 2022, 11:14
Mais je pense que je me voile la face, parce que j’ai voulu croire que c’était la bonne personne pour moi.. (…) j’ai 25 ans et j’ai très peur de finir seule..
Au-delà du fait que je ne crois pas du tout à « la bonne personne », (puisque pour moi, ce n’est pas qu’une question de personne, mais une question de volonté réciproque et de circonstances), je me demande comment tu peux penser qu’une personne est « la bonne » pour toi sans jamais l’avoir rencontré et au bout de quelques jours ? Ton exigence sur qui est « la bonne personne » doit être particulièrement basse (comme dirait mon pote Gérard « la bonne c’est celle qui veut »)
Je sais que les séries, les films, les romans nous vendent l’amour comme une évidence (mais ce sont des œuvres de fiction). Dans la réalité l’amour n’est pas si évident que ça, ça demande au contraire une bonne dose de volonté, un paquet de discussion, une communication sans faille, et surtout l’envie d’être avec cette personne, parce que c’est elle, qu’elle nous convient, et non pas pour ne pas finir seul.
LittleMae a écrit : ↑08 janv. 2022, 11:14
et je me sens tellement nulle, d’avoir faire fait un fake de l’avoir harceler parce que ça ne me ressemble pas.. (…) et j’ai l’impression d’être très problématique.. et que personne ne m’aimera..
Sauf que si… Cette fille qui a pété un câble, qui a paniqué, et qui a fait un truc très immature c’est toi. Ça ne veut pas dire que tu es nulle, (si tu savais ce que j’ai été capable de faire, tu te trouverais très raisonnable), ça veut juste dire que tu es cette fille, qui par peur d’être quittée, ou abandonnée et par besoin d’être aimée est capable d’aller jusqu’à faire ça.
C’est important que tu acceptes cette part sombre de toi, mieux se connaitre c’est se donner toutes les chances d’avancer dans sa vie.
Mais rassures toi, tu n’as pas besoin d’être parfaite pour que l’on t’aime (la perfection c’est chiant). Crois moi j’ai été plus qu’à mon tour quittée justement parce que (au prix d’immenses efforts, de négation de qui j’étais et de frustrations constantes), je me montrais parfaite aux yeux de mon amoureux du moment.
Je lui montrais un physique irréprochable à toute heure du jour et de la nuit (qui correspondait à ses critères de beauté), un sens de l’humour sans égal, je ne parlais jamais de mes problèmes, j’étais tout le temps de bonne humeur, je n’étais pas collante (surtout s’il m’avait dit qu’il détestait ça), j’étais toujours d’accord, je ne râlais jamais, je parlais de tous les sujets qui l’intéressait, j’aimais ce qu’il aimait, je n’étais pas jalouse, et acceptais tout ce qu’il me proposait au lit (même si je n’en avait pas envie). Et pourtant, les uns après les autres après s’être emballés, finissaient par me quitter…
C’est aujourd’hui que je suis moi-même (avec mes défauts et mes qualités), que je vis la relation la plus équilibrée de toute ma vie (j’ai 45 ans).
Personne ne pourra t’aimer plus que tu ne t’aime toi, personne ne te donnera la confiance en toi que tu ne te donne pas et si tu ne mets pas de limites, si tu ne te respecte pas, si tu n’as pas de valeur, d’envie, de but (autre que d’être aimé), et bien on ne te traitera pas mieux, que tu ne traites toi.
LittleMae a écrit : ↑08 janv. 2022, 11:14
je vois toutes mes amis se marier emménager avec leurs copains et moi je suis là..
Tu sais je me suis mariée jeune (très jeune j’avais 21 ans), avec un homme qui ne me correspondait pas (je ne l’aimais pas lui, j’aimais l’image qu’il renvoyait de moi en m’aimant). Il était beau, il avait besoin de moi (pour vivre, il me disait que j’étais son oxygène), il m’a promis mont et merveilles, et voulait passer le reste de sa vie près de moi au premier rendez-vous (nous avons habité ensemble au bout de quelques semaines et nous nous sommes mariés quelques mois plus tard). J’étais tellement heureuse, je n’allais pas finir seule.
Mes amies m’enviaient, le coup de foudre, le conte de fée… Elles continuaient leurs études, étaient célibataires ou juste en amourette, vivaient chez leurs parents, et elles trouvaient ma situation super enviable.
Sauf que la réalité c’est que j’ai vécu mes années de mariage (plus de 10 ans) dans une grande solitude et une grande souffrance. Cet homme était bien moins merveilleux qu’il n’y paraissait. Une fois mariée, il s’est montré coléreux, manipulateur, incapable de gérer ses émotions, dépressif chronique, violent verbalement, et physiquement (coup de poing dans les murs, portes défoncées à coups de pied), il ne faisait rien à la maison, et ne s’occupait jamais de ses enfants. Et il a fini par me quitter pour une autre femme, quand j’ai cessé d’être parfaite… (Quand j’ai craqué psychologiquement).
Pendant toutes mes années de mariage, j’ai été l’épouse parfaite, puis la mère parfaite, mais je n’étais pas heureuse (même si j’essayait de me persuader du contraire).
Pendant ce temps mes amies elles, faisaient des voyages, avaient une bonne situation, et s’éclataient. Pendant que je ramassais la vaisselle cassée, que j’essuyais les fesses de mes enfants, ou que je cherchais comment payer la dernière facture d’électricité, elles passaient leurs vacances entre copines, au Brésil, en Australie, faisaient des soirées ou elles avaient l’air de s’amuser…
Et pendant que mon couple allait de plus en plus mal, elles ont commencé à se caser, mariages, naissances, achat de belles maisons, ou de beaux appartements. Elles avaient une vie de rêve, et des compagnons qui les aidaient et les soutenaient au quotidien, parce qu’elles ne s’étaient pas jeté sur le premier venu, et avait pris le temps de trouver quelqu’un de bien.
Alors ne soit pas trop pressée de te « caser », surtout si tu es prête à le faire avec n’importe qui qui te donnera l’impression que tu vaux quelque chose.
LittleMae a écrit : ↑08 janv. 2022, 11:14
C’était la première fois en 6 ans après ma relation toxique que j’ouvrais mon cœur et on m’a prise pour une conne..
Non, TOI tu te prends pour une conne, qui ne mérite pas d’être aimée, donc les autres se permettent de le faire également.
Quand on se sait digne d’être respectée, et aimée, on ne tombe pas amoureuse en 2 jours du premier beau parleur qui nous promet monts et merveilles…