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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1330508
Bonsoir à tous,

C'est une histoire que je porte en moi depuis 6 ans. Pensant avoir guéri au fil des années, des rencontres, la vie me ramène toujours à cet homme dans des façons providentielles. Ne croyant pas forcément au destin mais un peu quand même, cette histoire me retient comme aucune autre.

Il y a 6 ans, alors toute jeune (22 ans), sans grande expérience (une longue histoire alors mon actif avec plus un ami qu'un amoureux), je vis une période horrible : mon père avec qui j'avais une relation très privilégiée, décède des suites d'un cancer extrêmement violent.
Ajouté à cela, je me détache des études dans lesquelles je m'étais lancée et qui avaient pour finalité un métier que j'idéalisais depuis mes 10 ans, avocat. Mon monde s'effondre, je suis perdue. Je mets fin à la relation avec ce copain de l'époque (de façon très saine) tant la maladie avait détérioré notre couple et nos visions de l'avenir étaient différentes.
Un an s'écoule, de nouvelles galères de santé s'accumulent. Je lâche la fac après un nouveau redoublement (très mal accepté par ma mère et par moi, moi qui fus toujours cataloguée de très bonne élève), je suis endeuillée d'avoir perdu ma boussole et ai l'impression d'être seule au monde avec une mère derrière moi qui me rabaisse chaque jour.
Même si je suis loin de la joie, je vis (d'ailleurs toujours) avec ma peine et les nouvelles contraintes de la vie : je me réoriente, ai l'impression de trouver doucement ma voie et accepte la fin de cette partie de ma vie.

A ce moment apparaissent les apps de rencontre. Sortant peu et étant très introvertie, je m'y inscris. Je match. J'ai un ou deux dates mais sortant d'une relation longue, d'un garçon connu à l'école, je n'arrive pas à être dans la séduction. Quelques mois plus tard, je match alors avec un garçon, qui j'aperçois après coup comme très très loin de moi (en km). Le pensant en vacances, je découvre qu'il vit aux Etats-Unis (il est français), faisant sa dernière année d'études là bas dans un établissement très prestigieux, à tel point que je pensais que c'était une blague. Il venait en fait de repartir de France (nous étions à Noel) pour faire ses derniers mois là. Je suis alors impressionnée par ce garçon, que je trouve brillant, simple (malgré un niveau de vie que je comprends comme très élevé), à l'écoute et également très attirant. La distance numérique aidant, je ne me démonte pas et on se lance alors dans une relation épistolaire. Ayant également vécu dans un milieu bourgeois, je connais les codes, les références et ne me laisse pas me démonter malgré une estime de moi encore très basse. Je découvre pour autant qu'on a beaucoup de goûts en commun.
On se parlait absolument tout le temps (à tel point que je me demande comme il fait pour autant réussir ses cours), de tout et de rien. M'annonçant qu'il revenait qq jours à Paris pour les vacances d'hiver (en mars), le rendez-vous était pris. A la veille de son retour, je vous le donne en 1000, j'ai été incapable de le voir. J'invente un mytho en disant que je ne suis pas à Paris. C'est mon ex, avec qui j'étais en très bon terme qui me pousse à m'excuser et à le voir et me disant que ce type tenait à moi, il me pardonnera. Je le fais. On se voit, à J-2 de son départ.
J'avais peu fait de date avant lui, j'ai en beaucoup fait après et je peux vous dire qu'aucun m'a fait cet effet comme lui me l'a fait. J'ai littéralement compris le sens de papillons dans le ventre. Vous passant les détails, on passe une excellente soirée/nuit blanche à discuter dans les rues de Paris. J'avouerai qu'après coup, je n'étais pas aussi naturelle car je découvre son somptueux appartement, les détails de sa vie et je me sens comme une merde.
Pour son dernier jour, je me fais porter pâle pour le voir une dernière fois (de jour). Il repart, on continue à se parler sachant qu'il reviendra en mai. Il me dit qu'il passera les grandes vacances d'été en France après son diplôme mais commencera à travailler dans un grand cabinet à Boston à la rentrée. Même si on ne parle pas d'avenir à ce stade, l'espoir est ruiné. En parallèle je reste sur l'appli, lui aussi. Je match avec un autre garçon qui indique être dans la même école que lui (raison de mon intérêt de prime abord). J'essaye d'avoir indirectement des infos sur lui. Il me dresse un portrait peu flatteur. Apparement il s'amuse "bien". Très vexée même si je peinais à y croire, je le ghoste pour éviter une discussion (et il ne me devait rien après tout). A vrai dire sur le moment je ghoste également le second.
L'été arrive et ce Monsieur revient à Paris, cherchant à me voir. Des messages que j'ai laissé sans réponse. Il croise lors d'une soirée l'autre mec, qui se met à parler de moi en disant "tiens il y a une fille qui s'appelle XX sur Tinder qui m'a parlé de toi".Les deux comprennent et je reçois un texto en conséquence. Sur le coup je me sens un peu grillée, ce qui n'empêche pas le second de me recontacter sitôt l'autre reparti aux US (solidarité masculine?). Je décide de le voir quelques fois mais dans le fond je ne pense qu'à lui et il le comprend.
Je rencontre à ce moment d'autres garçons, j'enchaîne sans conséquence. C'est jamais aussi bien qu'avec lui, je ne retrouve pas cette connexion. Je fais finalement une rencontre sérieuse (un mec qui n'a rien à voir avec eux haha), avec lequel je suis restée 3 ans. Une relation compliquée en dents de scie. Il essaye de me recontacter au début de ma relation avec mon ex (dont le 14 février) sans jamais évoquer le pb, je le laisse en vu.
Plus de nouvelles depuis le 14 février 2017. Il est resté aux USA avant de revenir en juin 2018 à Londres. Je comprends des réseaux sociaux où nous sommes encore amis, qu'il est en couple avec celle qui décrivait comme sa meilleure amie datant du lycée, qui vit également à Londres et fait le job pour lequel je me suis démotivée.
Là où ça devient mystique c'est que depuis son retour en Europe tout du moins, je le croise de façon totalement incongrue à Paris chaque année - alors qu'il habite bien à Londres.
La première fois, je me suis plantée de train et suis revenue à Paris (on ne rigole pas). On était en pleine semaine et je le croise à Gare du Nord sur le parvis, lui arrivant de Londres.
La seconde fois, je le croise en pleine balade à Paris, dans un quartier où personne n'a son habitude, avec mon masque.
La dernière fois avec nos copains/copines respectifs à 1h du matin dans une rue sans aucun passant (il y a 3 ans)
Chaque fois sans rien se dire mais sachant pertinemment que c'est nous parce que c'est tellement improbable et rapide qu'on a pas le temps de réaliser.
On parle de quelqu'un que j'ai finalement très peu fréquenté et encore moins vu. C'est fou cette sensation.
A côté de ça, j'ai également daté un de ses potes (pour le coup je ne le savais pas) sans grand succès et j'ai même autour de moi un collègue qui le connait (qui dit que Paris était petit?).

Pour autant je me doute qu'il ne va pas tarder à se marier (d'ailleurs j'ai eu des doutes que sa copine soit enceinte la dernière fois). C'est une fille qui lui convient parfaitement qui vient du même milieu que lui, très bonne situation, très populaire, même bande d'amis.

Indépendemment de sa relation que je ne souhaite pas perturber, si aujourd'hui ça va beaucoup mieux et que j'ai réalisé quelques petites choses qui me rendent fière, je ne suis pas non plus 100% stabilisée et je me sens très loin d'être à son niveau.
Même si je me dis que c'est important d'être à son aise et ne pas jouer de rôle, toutes mes relations après lui ont été parasitées par son image que j'avoue objectivement toujours idéaliser.

Je ne sais pas ce qui m'aiderait à tourner la page. J'ai l'impression qu'on se retrouvera un jour mais bon comme on a jamais exprimé nos sentiments, je ne sais pas s'il s'est foutu de ma gueule.
Je doute que de son côté que sachant mes dates il doit être déçu (même si la relation n'était pas la même, qu'il n'y a pas de rapport physique avec eux) ou être titillé dans son ego, de ne pas m'avoir eue lui qui réussis tout ce qu'il entreprend.

Merci pour vos retours. Je n'en peux plus de penser à lui depuis toutes ces années sans solution.
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#1330510
Bonjour,

Que dire?
La situation semble bien arrêtée entre vous, chacun a son propre chemin.

Comme tu l'exprimes, je pense que l'important est que tu t'occupes de toi et que tu essayes de décrypter un peu ton mode de fonctionnement.

Pour se faire, peut-être que l'aide d'une pro serait nécessaire?
Sinon, de ma fenêtre (et de part mon expérience personnelle) il vaut mieux prendre du temps pour rester seul afin justement d'avori la bonne réflexion (se jeter dans les rencontres ne donne jamais rien de bon, d'ailleurs tu as pu le constater puisque fatalement on compare et on est toujours déçu).
Donc au lieu de focaliser ton attitude sur lui, peut-être vaut-il mieux la focaliser sur toi ...

Quoiqu'il en soit, votre "relation" est terminée et il y a peu de chances que cela change (et dis toi bien que si ça changeait, il y a de grandes chances que tu sois déçue encore une fois).

Un dernier "conseil" (enfin une remarque, plutôt) il vaut mieux éviter de "chercher" quelqu'un qui est éloigné physiquement si on est incapable de gérer cette distance, et enfin, (mais ce n'est que mon avis, plutôt tranché sur la question) il vaut éviter de cotoyer des personens qui sont hors de notre milieu et mode de vie, c'est bête mais pourtant c'est la réalité.

Bon courage à toi !
#1330512
Merci pour ton retour.
Effectivement, je vois un pro depuis deux ans - je suis moyennement convaincue par la thérapie dans ce cadre préférant plutôt vos retours extérieurs et bruts. L'enchainement des quelques relations a duré finalement très peu de temps : j'ai ensuite rencontré mon ex avec qui je suis restée quelques années et cela maintenant fait 2 ans que je suis seule - j'ai d'ailleurs bcp de mal à me bouger pour faire des rencontres, je suis très exigeante.
Je pense que mon message est plus tourné vers le regret face à un homme qui aurait pu me faire beaucoup de bien car j'ai pu rencontrer d'autres personnes de "type". Bref c'est la vie. Je me rattache au fait qu'effectivement être sur le qui-vive pour être la meilleure version de moi-même aurait engendré à terme anxiété de ne pas être assez (probablement en écho de la blessure de mon échec dans mes études) - même si je reste persuadée qu'il voyait le rôle et m'aurais accepté telle que j'étais - à quel point, préférant quelqu'un de son cercle, l'histoire ne pourra jamais nous le dire.
Après la différence de milieu n'est pas flagrante dans le sens où je viens également d'un milieu privilégié, de la même ville. Ce n'est pas West Side Story. Mais effectivement on a pas la même trajectoire académique ni professionnelle (si tenté qu'un parcours soit mieux qu'un autre) mais je ne crois pas que nos mondes soient pas incompatibles avec un peu plus de confiance en moi.
#1330514
Bonjour

avec cet homme il n'y a rien eu de vraiment concret, juste des moments agréables, et ensuite tu as évité de concrétiser. d'autant plus que lui est dans une perspective d'amusement et que tu te sens peut être qu'il t'échappe. tu dis ne pas te sentir à son niveau. lui il a malgré tout poursuivi sa vie, trouver une femme qui lui convient etc. à ça se rajoute des rencontres au hasard avec lui qui donne un air de "destin" dont tu parlais au tout début, même si tu t'es empressée de dire que tu ne crois pas au destin.

peut être mais c'est juste une piste cet homme est arrivé à un moment de ta vie où tout allait mal, qu'il t'a fait rêver car tu as sentie de l'attirance, que tu as esquivée cette histoire de façon plus ou moins consciente, et que tu restes toujours dans une perspective d'imaginaire, de rêverie par rapport à lui car tu ne le connais pas bien, tu l'a peu fréquenté.
cette histoire relève un peu d'une sorte de renoncement aussi.

si tu vois un pro depuis 2 ans et que ça n'avance pas trop, alors peut être il faudrait songer à changer de psychothérapeute. celui/celle que tu as actuellement a fait un boulot pendant un temps mais peut être que tu as besoin de quelqu'un d'autre, qui t'apportera ce qui manque dans ce pro que tu vois depuis deux ans.

voilà quelques suggestions
miu ont aimé ça
par Allys
#1330520
Bonjour Bad,

Je plussoie Sandstorm et je te pose deux questions.

Pourquoi ta relation avec ton ex (celui avec qui tu es resté longtemps), s'est terminee?

Tu parles aussi de ton exigence dans d'eventuelles rencontres, en quoi es-tu exigente?
#1330521
Bonjour Allys!

Merci pour ton message et tes questions.

Nous nous sommes séparés disons pour divergence de vision de vie : on avait 22 ans, il voulait de suite se marier, avoir un pavillon en banlieue, des enfants et un chien (et c'est ce qu'il vit aujourd'hui). Qui plus est, il a été très marqué par ce décès et ai tombé dans la pratique excessive de la religion.
De mon côté même si j'étais en accord avec ça, je ne me voyais pas dans ce cadre à 22 ans surtout après avoir vécu 3 ans à m'occuper de mon papa malade, ne jamais sortir, ne pas être motivée par les études que j'idéalisais, être assenée de mauvaises nouvelles (j'ai déclaré une tumeur qui s'est révélée bégnine dans ses derniers mois de sa vie, je devais faire semblant que tout allait bien pour ne pas l'inquiéter). Même si je ne regrette absolument pas mon comportement, j'étais très frustrée et pleine de colère. J'avais des rêves de voyage plein la tête (que j'ai réalisés en m'expatriant par ex), l'envie de m'accomplir par moi-même.
Qui plus est, lui et moi venions vraiment de deux milieux différents, le mien mettant l'accent sur la réussite matérielle et la carrière - quand j'étais petite par exemple, ma mère me demandait de définir mes amis par parents aux jobs de leurs parents. Plus tard c'était de choisir un garçon avec une bonne situation et un taff utile genre avocat ou banquier, architecte. Quand je lui ai ressorti avec un peu plus de recul et disant que c'était une aberration, elle ne s'en est même pas rendue compte disant que je prenais les choses trop sérieusement. Pourtant "Bizarrement" mes relations les plus longues et profondes ont toujours été avec des garçons simples, qui en étaient aux antipodes - à l'exception du garçon décrit même je suis d'accord Avec vous, je le connaissais trop peu pour le décréter.
Bref, on s'est quittés en très bons termes et j'aurais à vie une gratitude inconditionnelle par rapport à son attitude lors de la mort de mon père et des mois qui ont en suivi - pour le coup je ne suis pas sûre que mon dernier ex aurait eu la même élégance, pourtant plus vieux. On se parle plus car il est marié ce qui implique dans sa foi d'oublier son passé, je suppose en tout cas car il a coupé les ponts en ne répondant plus à mes messages. ça me fait un peu mal mais je comprends.

Pour le coup, voir un psy, me renseigner, lire, être éloignée de ma famille m'a permis de déconstruire ses attentes matérialistes qu'on a pu faire reposer sur moi et pour se concentrer sur des qualités essentielles. Mais force est de constater que l'ancrage est un peu fort et je réagis toujours par biais.
J'ai probablement vue en ce garçon décrit plus haut le St Gras combinaison entre mes fantômes passés du garçon à bonne situation, simplicité et attirance physique - ce qui est pas évident à trouver!
#1330526
Badromance1993 a écrit : 21 déc. 2021, 08:32 Pour le coup, voir un psy, me renseigner, lire, être éloignée de ma famille m'a permis de déconstruire ses attentes matérialistes qu'on a pu faire reposer sur moi et pour se concentrer sur des qualités essentielles. Mais force est de constater que l'ancrage est un peu fort et je réagis toujours par biais.
J'ai probablement vue en ce garçon décrit plus haut le St Gras combinaison entre mes fantômes passés du garçon à bonne situation, simplicité et attirance physique - ce qui est pas évident à trouver!
Il y a donc l'ancrage et les exigences familiales d'une part, et ton éloignement progressif par un cheminement personnel d'autre part. Il y a aussi une prise de conscience de ta part de ces exigences familiales et de tes exigences à toi, même si comme tu le dis tu as encore besoin de temps pour tirer un trait dessus...
D'ailleurs on le voit dans tes choix amoureux: d'abord avec ton ex qui voulait se marier (avec tout ce qui va avec: maison, enfants, chien et compagnie) qui ne te convenait pas, et tu as pris la décision de mettre fin à la relation. Puis cet homme qui avait quelques traits qui correspondait aux exigences familiales avec en plus des traits qui s'en distinguaient. En te lisant j'ai comme l'impression que cet homme représente une sorte de transition dans ta vie, un truc à mi-chemin. Et s'il reste si présent dans ton esprit c'est peut être dû à une idéalisation de ta part, le fait que vous n'avez jamais concrétisé n'aide pas à le désidéaliser. Néanmoins si tu as fait le choix de ne pas concrétiser la relation avec lui c'est peut être que tu sentais intuitivement qu'au fond lui non plus il ne te correspondait pas tant que ça? D'ailleurs à ce sujet il y a quelques pistes: tu disais plus haut que tu as demandé à une tierce personne pour avoir des infos sur lui, c'es peut être que tu te doutais que l'image que tu avais de lui n'était pas en accord avec ce que tu avais en tête?
Bref en lisant ta réponse à Allys mon intuition me dit qu'il a bien dans cette histoire d'une part une idéalisation, un fantasme et un renoncement d'autre part. C'est juste une piste peut etre quil y en a d'autres....
#1330535
Oui totalement - d'ailleurs je suis parfaitement consciente que cet homme a des défauts. Pour le coup, j'ai abordé (brièvement) son sujet à mon psy dans l'espoir de creuser dans cette direction et il m'a dit quelque chose qui me reste dans la tête "si vous l'aviez vraiment voulu vous l'auriez fait".
Ok mais bon si je dois être honnête avec moi-même, j'ai raté beaucoup d'occasions par auto-censure, l'impression de ne pas être au niveau portant le fardeau de mes blessures d'enfant intérieur si vous croyiez à ce concept.

Par ailleurs je pense que j'ai aussi fui car je jouais un rôle, une version idéalisée de moi-même, ce que j'aurais pu être mais qui n'était pas moi et que le digital m'aidait à préserver. Et bien que j'ai l'impression qu'il m'ait cramé à 100m, il serait parti une fois terminée la phase naturelle de curiosité et d'idéalisation que l'on connait tous en début de relation.

Le fait qu'il me trotte dans la tête, laisse un goût inachevé, de revanche même si j'aurais bien trop peur de me prendre un vent (ce qui sera le cas à 99% - 1% je mise sur sa curiosité à aller au bout de l'histoire) et surtout j'ai trop d'estime pour lui pour lui foutre en l'air sa vie et faire du mal à sa copine.
Je reste turlupinée et j'aimerais expliquer pourquoi je pense autant à lui après toutes ces années, le peu de temps que nous nous sommes fréquentés. Surtout que j'y pensais quand j'étais en couple et ce à n'importe quel moment de la relation même dans les heureuses phases. Le fait de le croiser de façon si inattendue me laisse croire en des signes de me bouger pour lui parler mais je reste rationnelle.

Je valide ton interprétation Sandstorm mais ce qui est toutefois intéressant, c'est qu'après cette rencontre, j'ai adopté une attitude "frivole" (sans me dévoyer) en faisant qqes rencontrés via cette application de rencontre. Mon attention s'est portée à l'égard de garçons un peu plus jeunes que moi (1/2 ans de moins), comme si leur âge me donnait une impression de les "contrôler" ou de me donner de l'importance en leur apprenant des choses.
Et pourtant vu les causes de ruptures (mensonges, relation pas clair avec son ex/"amies", attitude visant à me cacher malgré des années de relation), ruptures bien souvent dramatiques, je remarque à côté de ce côté professeur, une attitude bonne patte où j'ai accepté beaucoup de choses pour être aimée d'eux.
A l'inverse, j'ai l'impression de ne pas intéresser les hommes plus âgés que moi alors que mon histoire personnelle pourrait plus volontiers me diriger vers ce profil ou je ne me sens pas confortable.

Bref après 2 ans de jachère sentimentale où je n'arrive pas à lier de lien, revois les mêmes têtes, j'ai l'impression d'avoir pris du recul sur mes besoins et suis plus lucide sur les éventuelles personnes qui m'approcheraient. Par exemple, je me suis rapprochée au travail d'un garçon très sympa. Si on met le contexte travail, je sais que le doublon des qualités qui scelle notre entente ne fonctionneraient pas en tant que couple ou satisferaient mes besoins de femme où je ressens le besoin de stabilité, de virilité à mes côtés.
#1330536
il m'a dit quelque chose qui me reste dans la tête "si vous l'aviez vraiment voulu vous l'auriez fait".
il y a donc bien l'idée d'un renoncement ou d'une esquive dans cette histoire...
Ok mais bon si je dois être honnête avec moi-même, j'ai raté beaucoup d'occasions par auto-censure, l'impression de ne pas être au niveau portant le fardeau de mes blessures d'enfant intérieur si vous croyiez à ce concept.
les occasions que tu as raté c'était parce que tu ne te sentais pas à la hauteur. et cet homme, appelons le "X" a fait résurgir en toi des blessures de l'enfant intérieur selon certaines approches, ou les blessures narcissique selon certaines autres (on peut multiplier les idées qui reviennent à dire qu'en gros, avec X tu as répété un schème qui t'était familier...).
Mais qu'est ce qui t'a fait croire que tu n'étais pas à sa hauteur justement? n'avais tu pas vu des défauts? tu le dis ci dessus, pour t'empresser à laisser le sujet de coté. On dirait que tu tiens encore à ne pas le faire descendre de son piédestal: est ce que je me trompes?
Par ailleurs je pense que j'ai aussi fui car je jouais un rôle, une version idéalisée de moi-même, ce que j'aurais pu être mais qui n'était pas moi et que le digital m'aidait à préserver. Et bien que j'ai l'impression qu'il m'ait cramé à 100m, il serait parti une fois terminée la phase naturelle de curiosité et d'idéalisation que l'on connait tous en début de relation.
on peut émettre nombre d'hypothèses sur le pourquoi il a agit comme il a agit. Mais on en sait rien.
Par contre ce qui est intéressant de noter c'est comment toi tu essayes de trouver des indices qu'il t'a idéalisé aussi. ça peut être vrai bien sur, mais regarde le jeu de miroir qu'il y a ici "je t'ai idéalisé-tu m'a idéalisé".
Aussi il est intéressant de noter que dans cette rencontre, alors même qu'avant tu parlais de simplicité chez cet homme, rien n'était simple. si tout était simple tu n'aurais très probablement pas ressenti le besoin de renvoyer une image qui ne te correspondait pas, et ce, alors même que tu sentais qu'il t'avait grillé là dessus.
Dès que tu parles un peu de cette histoire, on voit tout de suite des contradictions qui apparaissent, par exemple une soit disant simplicité, alors qu'en fait les choses ne sont pas exactement ainsi.
Peut être, c'st une piste, tu pourrais essayer de parler un peu plus de cette rencontre, te rappeler de détails, d'émotions, d'intuitions que tu as ressenti. en t'exprimant là dessus ça pourrait t'aider à prendre tes distances, te poser les bonnes questions sur cette histoire, et adopter un regard plus "critique", ce qui te permettra de désidéaliser cette histoire et en faire le deuil.
Le fait qu'il me trotte dans la tête, laisse un goût inachevé, de revanche même si j'aurais bien trop peur de me prendre un vent (ce qui sera le cas à 99% - 1% je mise sur sa curiosité à aller au bout de l'histoire) et surtout j'ai trop d'estime pour lui pour lui foutre en l'air sa vie et faire du mal à sa copine.
le goût de l'inachevé on l'a souvent après la fin d'une histoire, mais au bout de 6 ans tu as toujours ce goût d'inachevé, peut être parce que tu n'a toujours pas désidéaliser tout ça.
Tu dis aussi que tu as peur de te prendre un vent. Mais que veux tu exactement? tu dis que tu as trop d'estime pour lui (mais tu le connais à peine, encore cette idéalisation), tu dis que tu va faire mal à sa copine, c'est comme si tu étais certaine ici que cet homme va te choisir toi, plutôt qu'elle alors que deux lignes plus haut tu dis que t'es sûre que tu va te prendre un vent. Tu vois la contradiction? et ensuite (cf quote ci dessous) tu parles de "signes" (du destin?) pour aller lui parler: tu as encore besoin d'idéaliser? de croire à cette histoire? de croire que vous êtes destinés à être ensemble? quelqu'un d'autre, aurait interpréter ces rencontres comme "ça arrive", c'est le hasard.
Je reste turlupinée et j'aimerais expliquer pourquoi je pense autant à lui après toutes ces années, le peu de temps que nous nous sommes fréquentés. Surtout que j'y pensais quand j'étais en couple et ce à n'importe quel moment de la relation même dans les heureuses phases. Le fait de le croiser de façon si inattendue me laisse croire en des signes de me bouger pour lui parler mais je reste rationnelle.


plutot que de te décider d'agir, ne serait il pas plus judicieux de prendre le temps de la réflexion. essayer de prendre de la distance (cf plus haut: creuser dans cette histoire), le faire descendre de son piédestal, surtout que tout ça sabote tes histoires d'amour.

Je valide ton interprétation Sandstorm mais ce qui est toutefois intéressant, c'est qu'après cette rencontre, j'ai adopté une attitude "frivole" (sans me dévoyer) en faisant qqes rencontrés via cette application de rencontre. Mon attention s'est portée à l'égard de garçons un peu plus jeunes que moi (1/2 ans de moins), comme si leur âge me donnait une impression de les "contrôler" ou de me donner de l'importance en leur apprenant des choses.

après avoir était en couple en suivant les exigences de ta famille, tu as rencontré cet homme qui était différent sur certains points (ou en tout cas c'est la projection que tu as fait). et ensuite, nouvelle évolution tu as voulu avoir des relations pas sérieuses, et de surcroit tu avais besoin de les controler. as tu eu l'impression dans ta relation avec le premier garçon et ensuite avec "x" que tu avais peu de controle sur les choses? ou que tu avais peu d'importance ?
Et pourtant vu les causes de ruptures (mensonges, relation pas clair avec son ex/"amies", attitude visant à me cacher malgré des années de relation), ruptures bien souvent dramatiques, je remarque à côté de ce côté professeur, une attitude bonne patte où j'ai accepté beaucoup de choses pour être aimée d'eux.
de qui tu parles ici? de "X"?
encore une piste intéressante: tu dis avoir besoin de te sentir professeur, d'être importante, d'enseigner puis tu dis que t'avais une attitude bonne patte. pour être aimée d'eux. Mais comme le sujet principal ici c'est X, as tu eu l'impression qu'il t'a rejeté? que tu n'a pas été acceptée?
A l'inverse, j'ai l'impression de ne pas intéresser les hommes plus âgés que moi alors que mon histoire personnelle pourrait plus volontiers me diriger vers ce profil ou je ne me sens pas confortable.
je comprends pas trop ce que tu veux dire ici: tu dis que tu "devrais" te diriger vers des hommes plus agées, (mais pourquoi?) mais qu'en même temps tu sens que tu ne serais pas confortable.
Bref après 2 ans de jachère sentimentale où je n'arrive pas à lier de lien, revois les mêmes têtes, j'ai l'impression d'avoir pris du recul sur mes besoins et suis plus lucide sur les éventuelles personnes qui m'approcheraient. Par exemple, je me suis rapprochée au travail d'un garçon très sympa. Si on met le contexte travail, je sais que le doublon des qualités qui scelle notre entente ne fonctionneraient pas en tant que couple ou satisferaient mes besoins de femme où je ressens le besoin de stabilité, de virilité à mes côtés.
tu n'arrives donc pas à lier de lien.
mais pourquoi donc des personnes qui t'approcheraient? pourquoi tu te mets en position passive, d'être choisi par quelqu'un et ne pas choisir toi ton compagnon?

voilà quelques réflexions.
n'hésite pas à me faire un retour ;)
#1330537
Wow merci de prendre le temps Sandstorm.
Tes remarques sont très pertinentes et je suis un peu désolée de te perdre entre le fameux X VS les histoires que j'ai pu avoir après cette rencontre.

Effectivement, peu importe le sujet (pro, perso), je suis une personne dans la contradiction :par exemple je rêve de stabilité mais dès que se pointe une contrariété, je deviens impulsive et rêveuse (et également anxieuse).
Dans mes relations plus particulièrement, ce sera typiquement l'envie d'être sécurisée/portée mais en même temps vouloir jouer la maman/professeur pensant que c'est en ayant ce positionnement qu'un homme me trouverait utile à sa vie > et c'est là où je trouve que ta remarque sur la passivité est intéressante (et mon manque d'estime de moi alarmant).
Je t'avouerai que cette ambivalence perturbe le contour de MES réelles envies et besoins et que j'ai du mal à placer le curseur.

Ma relation avec X c'est finalement l'exception de ma vie amoureuse car comme on ne peut pas vraiment bâtir un couple sur la durée en étant quelqu'un d'autre. Par son parcours, sa vie, grandement liée à son capital social j'en suis consciente, je ressentais une sorte d'infériorité - non recherchée de son côté car les éléments qu'il avait pu mettre en avant dans nos conversations étaient divulgués de façon purement factuelle.
Par l'idéalisation que je me faisais de lui (car le peu de temps passé ensemble ne m'a pas permis de voir ses mauvais côtés et comme je l'ai précisé la vie fait que nous avons des gens en commun qui m'ont assuré a posteriori que c'était vraiment un chic type - la réflexion de ce garçon également rencontré sur Tinder n'était que pure jalousie), j'ai décidé inconsciemment de prendre le pouvoir de la relation et le ghoster en vue de m'épargner une blessure narcissique. Même si ça m'a fait vraiment mal et que je mourrais d'envie de le recontacter.
Si ça se trouve, il n'en aurait rien été et sa présence aurait pu m'aider à reconnaitre des qualités que je me tais à enfouir car j'ai grandi dans un environnement toxique, avec de hautes exigences sans droit à l'erreur (même aujourd'hui) et sans cesse comparée.
La vérité c'est qu'après 6 ans et quand même quelques histoires qui auraient pu me faire revoir ma copie, j'ai senti une telle admiration pour mon partenaire, cette sensation de papillons dans le ventre que j'ai pu ressentir avec lui. Je pense que c'est en partie pour ça c'est à cette piste que je m'accroche actuellement.

Pour la petite phrase sur les personnes plus âgées, j'évoquais simplement le fait d'aller vers des personnes avec un peu de maturité même si parfois celle-ci ne dépend pas de l'âge.
#1330538
par exemple je rêve de stabilité mais dès que se pointe une contrariété, je deviens impulsive et rêveuse (et également anxieuse).
la rêverie c'est une façon de fuire la contrariété, pour éviter l'anxieté qui revient quand même à galop,...
Dans mes relations plus particulièrement, ce sera typiquement l'envie d'être sécurisée/portée mais en même temps vouloir jouer la maman/professeur pensant que c'est en ayant ce positionnement qu'un homme me trouverait utile à sa vie > et c'est là où je trouve que ta remarque sur la passivité est intéressante (et mon manque d'estime de moi alarmant).
pourquoi avoir besoin de te sentir utile dans sa vie? tu peux ne pas être utile et être aimée non?
Ma relation avec X c'est finalement l'exception de ma vie amoureuse car comme on ne peut pas vraiment bâtir un couple sur la durée en étant quelqu'un d'autre. Par son parcours, sa vie, grandement liée à son capital social j'en suis consciente, je ressentais une sorte d'infériorité - non recherchée de son côté car les éléments qu'il avait pu mettre en avant dans nos conversations étaient divulgués de façon purement factuelle.
pourquoi avoir choisi une personne avec ce capital social (qui te fait ressentir inférieure)? pour te rassurer sur tes blessures (une personne "intéressante" au capital élevé ne va pas vouloir de toi, qui n'est pas "intéressante" et "utile")?
la réflexion de ce garçon également rencontré sur Tinder n'était que pure jalousie),
peut être
mais cet homme n'est pas parfait parce qu'il donne bonne impression à son entourage... attention, ce qui brille n'est pas de l'or...
j'ai décidé inconsciemment de prendre le pouvoir de la relation et le ghoster en vue de m'épargner une blessure narcissique. Même si ça m'a fait vraiment mal et que je mourrais d'envie de le recontacter.
t'as donc choisi de l'esquiver, parce que tu pensais être blessée, mais pourquoi? qu'est ce qui te faisais penser que tu serais blessée?
Si ça se trouve, il n'en aurait rien été et sa présence aurait pu m'aider à reconnaitre des qualités que je me tais à enfouir car j'ai grandi dans un environnement toxique, avec de hautes exigences sans droit à l'erreur (même aujourd'hui) et sans cesse comparée.
ça explique beaucoup de chose oui.
La vérité c'est qu'après 6 ans et quand même quelques histoires qui auraient pu me faire revoir ma copie, j'ai senti une telle admiration pour mon partenaire, cette sensation de papillons dans le ventre que j'ai pu ressentir avec lui. Je pense que c'est en partie pour ça c'est à cette piste que je m'accroche actuellement.
oui les papillons au ventre. mais après 6 ans tu gagnerais plus à comprendre pourquoi tu as esquivé cette histoire de peur d'être blessée...
Pour la petite phrase sur les personnes plus âgées, j'évoquais simplement le fait d'aller vers des personnes avec un peu de maturité même si parfois celle-ci ne dépend pas de l'âge.
pense tu que les gens plus jeunes sont moins exigeants avec toi?
#1330539
Encore une fois merci :)

Concernant les plus jeunes, oui j'ai cette impression peut-être que je cherche dans leur regard, l'adoubement que je ne me porte pas moi-même. Pour le coup en 6 ans, ce complexe d'infériorité m'a poussé à toujours vouloir le meilleur et je pense avoir tout fait pour rattraper mes échecs du début (ce qui ne me rendra pas ce que j'ai pu perdre). Pour autant, quand on me complimente aujourd'hui, j'ai toujours l'impression de voir la nana perdue d'autrefois.

Je pense qu'à ce moment j'avais honte de ma vie.

Pour moi l'amour (que j'ai reçu) a toujours été conditionnel - à une bonne attitude, à la réalisation d'un service, à une bonne note etc. C'est d'ailleurs pourquoi la relation avec ma mère s'est considérablement dégradée dès lors que j'ai pris un peu d'indépendance (sortir, avoir un petit ami, faire quelques gentils mensonges à tel point qu'aujourd'hui je suis une vraie mamie) a fortiori, rater le début des mes études fut un drame. Donc oui pour moi j'ai toujours vu l'amour sous un angle transactionnel. Ce sont des mécanismes que j'ai répliqués dans mes relations.

Je pense qu'au moment où j'ai rencontré X, j'étais encore endeuillée, perdue j'avais du mal à savoir qui j'étais et à m'imposer pensant que ma situation personnelle - nouvelle pour moi - serait un no go pour lui. Qui plus est, il m'avait annoncé qu'il s'installait aux Etats-Unis à la fin de ses études pour quelques années. Je savais que je ne pourrais pas le rejoindre (je recommençais tout juste un cycle d'études et je n'avais non plus les moyens de faire mes études là bas) - même si je t'avoue avoir cherché comment faire.

L'explication je pense l'avoir, l'acceptation du rendez-vous manqué beaucoup moins. J'en viens à me dire qu'un vent me ferait du bien et me permettrait de mettre un point final à tout ça car c'est la porte ouverte aux interprétations.
#1330540
Concernant les plus jeunes, oui j'ai cette impression peut-être que je cherche dans leur regard, l'adoubement que je ne me porte pas moi-même. Pour le coup en 6 ans, ce complexe d'infériorité m'a poussé à toujours vouloir le meilleur et je pense avoir tout fait pour rattraper mes échecs du début (ce qui ne me rendra pas ce que j'ai pu perdre). Pour autant, quand on me complimente aujourd'hui, j'ai toujours l'impression de voir la nana perdue d'autrefois.
on voit bien comment tu répliques des mécanismes (pour reprendre tes propres termes) dans tes relations amoureuses: tu essayes de "rattraper des échecs" alors qu'il n'y a pas vraiment d'échecs, c'est ta vision des choses, influencée par cet amour conditionnel que tu as reçu.
Je pense qu'au moment où j'ai rencontré X, j'étais encore endeuillée, perdue j'avais du mal à savoir qui j'étais et à m'imposer pensant que ma situation personnelle - nouvelle pour moi - serait un no go pour lui. Qui plus est, il m'avait annoncé qu'il s'installait aux Etats-Unis à la fin de ses études pour quelques années. Je savais que je ne pourrais pas le rejoindre (je recommençais tout juste un cycle d'études et je n'avais non plus les moyens de faire mes études là bas) - même si je t'avoue avoir cherché comment faire.
peut être que ta situation perso aurait été un no go pour lui, ça peut être vrai mais ça peut être juste tes propres projections. si c'était le cas alors c'était plutot lui qui te méritait pas. on ne choisit pas un compagnon uniquement sur la base d'une situation qui de surcroit est difficile...
L'explication je pense l'avoir, l'acceptation du rendez-vous manqué beaucoup moins. J'en viens à me dire qu'un vent me ferait du bien et me permettrait de mettre un point final à tout ça car c'est la porte ouverte aux interprétations.
si tu penses qu'un vent te ferais du bien alors peut être qu'il faut agir, aller à sa rencontre, se confronter à la réalité;
mais avant de le faire assures toi que c'est bien d'un vent que tu as besoin, enfin bref réflechie bien sur le pourquoi tu as besoin d'une dernière discussion/rencontre/confrontation avec lui pour aller de l'avant.
à mon avis, mais bien sur ça reste mon avis, et je peux me tromper, la réponse tu ne la trouvera pas chez lui, tu ne dépends pas de lui pour avancer (meme si c'est l'impression que tu as actuellement), la réponse se trouve en toi.

tiens nous au courant en tout cas ;)
#1330542
Merci Sandstorm, tu es restée jusqu'au bout !! ;)
Pour le coup ton avis, je le veux bien (même si ok je comprends je dois avoir ma propre perception) > qu'entends-tu par "la réponse tu l'as en toi" > de ta fenêtre, devrais-je rester seule, me forcer un peu à sociabiliser tous en tenant respectant les limites que j'ai pu identifier ? J'ai peur de rester en boucle là dessus pendant encore des années et si cela ne m'a pas posé de problème au début pour ressortir, j'ai l'impression d'être bloquée dans des sables mouvants depuis une bonne année.
Merci beaucoup !
#1330543
Badromance1993 a écrit : 22 déc. 2021, 16:38 Merci Sandstorm, tu es restée jusqu'au bout !! ;)
Pour le coup ton avis, je le veux bien (même si ok je comprends je dois avoir ma propre perception) > qu'entends-tu par "la réponse tu l'as en toi" > de ta fenêtre, devrais-je rester seule, me forcer un peu à sociabiliser tous en tenant respectant les limites que j'ai pu identifier ? J'ai peur de rester en boucle là dessus pendant encore des années et si cela ne m'a pas posé de problème au début pour ressortir, j'ai l'impression d'être bloquée dans des sables mouvants depuis une bonne année.
Merci beaucoup !
si tu restes scotchée sur cette histoire c'est qu'au délà de l'attirance physique qui était selon toi très présente, cette histoire a alimenté quelque chose en toi. c'est en ce sens que j'entends "la réponse tu l'as en toi": en effet cet homme ne pourra pas te donner des réponses qui te concernent toi, ton mode de fonctionnement, tes projections, tes désirs, tes besoins, tes peurs.
Mais pour le faire il faut te plonger de nouveau dans l'histoire, par exemple ça t'aidera d'écrire ça sur un papier, te rappeler de tous les détails, et essayer d'avoir un regard objectif dessus.

cette démarche qui est faite pour tirer un trait définitif sur cette histoire avec X, n'empeche pas parallèlement à sociabiliser, rencontrer des gens etc ou bien rester seule. ça c'est à toi de le décider en fonction de ton propre ressenti qui peut varier aussi en fonction des moments. bref écoutes toi! ;)