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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Cyran62
#1329449
Bonjour je m'appelle mika, j'ai 44 ans, je suis papa d'un petit garçon et je suis bipolaire. Bipolaire stabilisé et suivi depuis 15 ans.
J'ai décidé de vous partager mon histoire et je vais essayer d'etre précis.
Alors j'ai rencontré Delphine il y a 4 ans. Maman de trois enfants, nous avons développé un lien amoureux très fort. De son aveux même, j'ai pénètre le plus intime de son être en devinant comme personne le plus profond de ses blessures.
Événement particulier (dans une période de grand stress) Delphine m'a quittée. Sans un mot, sans une explication suite à une engueulade. Au bout de trois mois, nous nous sommes revu et étions reparti de plus belle...Elle avait justifier la rupture par le fait que je lui donné à voir trop de chose, sans respecter son rythme. "Tu as toujours 3 mois d'avance..."
Il y a un an, nous décidons de vivre ensemble. Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme prévu. Delphine a commencé à enchaîné des problèmes de dos et psychologique. Je suis devenu l'homme a tout faire de la maison d'autant que mes deux beaux fils (18 et 21 ans) ne font strictement rien. (Pas d'etude,pas de travail, rien à la maison..). Ancien éducateur, c'était difficile et j'essayé d'en parler avec elle mais son état de santé n'aidait pas...Par ailleurs, Delphine est une maman permissive qui a de grandes difficultés a poser un cadre ...
Bref, c'est devenu très compliqué à partir de Janvier car la vie ne nous a pas fait de cadeaux.
Et surtout, après test et consultation, Delphine a été diagnostiqué bipolaire....
Et au mois de juin, (ça fera 4 mois demain) après une discussion animée sur ces enfants elle est partie...Sans discussion, en me lançant un simple tu râle tout le temps...
On devait se marier...
Premier mois: elle part vivre chez sa sœur, je la sent mal. J'essaie de l'aider. Par exemple, je lui met de l'argent dans une boîte aux lettres car elle n'a rien....Et je la laisse tranquille. Tous les 4 jours ,elle me recontacte mais exclusivement par SMS. Dès le début, je n'ai eu que des SMS.
Par contre, ce premier mois elle vient récupéré des affaires : je la prend dans mes bras, elle pleure...je peux donc croire que les sentiments sont là.
Un jour, elle vient : mais nous nous étions chamaille et je ne lui ai pas parlé durant 12 jours. Je lui pose la question : est ce que je te manque. Réponse : oui. Veut tu qu'on retrouve du dialogue ? Oui.
Je laisse passé deux jours et je la recontacte d'un simple " ça va ?". Elle devient très agressive et toujours par texto engueulade mais sévère....L'un comme l'autre on se dit des horreurs. Mais elle me dit aussi des choses complètement ahurissante du style "ce n'est pas parce que tu ne te soigne pas que je ne dois pas le faire.. " sachant que je suis suivi par médecin, psychiatre et psychologue alors qu'elle refuse le psychologue j'hallucine.
Petite apparte: Delphine a été battue par sa mère, et le père de ses enfants étaient violent. Elle s'est beaucoup confié à moi....au point de dire que je suis là seule personne a la connaître vraiment.
Néanmoins lors de cette dispute elle sous entend qu'elle est malade parce que j'ai joué au psy avec elle....
Devant la complexité du truc je met en place un SR...qui ne produit aucun effet.
Et je me fais accompagné par ma psy qui évoque de nombreux jeux psychologique entre nous et notamment un effet miroir....
J'ai brisé le SR pour des choses courantes (courrier...). Elle répondait à peine sauf la semaine dernière où un semblant de dialogue (très minime) semblait s'installer.
Je lui ai expliqué que le gosthing faisait très mal et que j'avais besoin de discuter avec elle.
Elle a fini par accepter mais j'ai bien senti son peu d'envie...
Après travail avec la psy, il apparaît que je me suis laissé entraîner dans une sorte de dépendance. A trop être présent, elle semble me considéré comme acquis.
De fait, j'ai décidé de lui faire une courte lettre, où je lui dit que je la considère comme la femme de ma vie mais que j'accepte la rupture.
Que je l'aimerais toujours mais que je ne pouvais pas aller contre ses décisions surtout sans dialogue. Et je lui laisse la porte ouverte tout en lui démontrant que j'avance...
Honnêtement cette lettre est très touchante et j'ai le sentiment d'y avoir inversé les rôles puisque je lui laisse le choix en essayant d'avancer ...elle a eu cette lettre il y a trois jours et aujourd'hui je n'en attend rien...
J'essaie de lui laisser de l'espace, je suis retourné en SR mais je me fais peu d'illusions.
Le plus difficile, c'est l'absence de dialogue mais je commence à penser qu'elle a besoin de faire son chemin sans moi... Elle a beaucoup morflée.
Bien sûr, je culpabilise, je me retourne le cerveau : je lui ai sans doute mis trop de pression inconsciemment et j'ai aussi oublié que j'existais....Je mettais tout sur le compte de sa maladie...
Il faut savoir que j'ai tout affronté seul durant 6 mois (enfants, COVID grave de sa mère, son état quand elle fut sous morphine) et elle même reconnaissait tout ce que j'avais fait...
Et résultat: elle part sans même une discussion.
Vous imaginez ma sensation d'injustice....
Aujourd'hui, je ne sais plus rien: elle se surprotégé....Donc SR.
Petite anecdote : sur son Facebook elle se met "célibataire" alors qu'elle avait indiqué "séparée". Je lui fais remarquer. Pas de réponse. Deux jours après elle remet séparée...
On dirait qu'un jeu s'est installé.
Alors voilà, je l'aime. Mais je me met en SR en espérant qu'elle réagisse. Mais je n'y crois pas.
Et j'essaie pour ma part d'avancer mais je suis comme bloqué.
A ma connaissance, elle n'a personne.
Donc pour moi, les aléas de la vie, l'annonce de sa bipolarité, le problème de ces enfants incroyablement écouté et qui n'ont aucune envie de faire quoique ce soit ce qui génère des frictions avec moi ont amené à cette situation.
Et je ne sais plus quoi en penser....
Je suis défaitiste sur son retour au vue du manque de dialogue et semble t'il d'envie... mais en même temps je me sens mal sans elle...
Alors SR mais sans espoir....
Et surtout ces questions : m'a t'elle aimé ? M'aime t'elle encore ?
Bref, c'est dur....Vos analyses sont les bienvenus...
Et je me questionne. Peut elle encore revenir?

C'était long. Merci de m'avoir lu!!
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par Allys
#1329451
Bonjour Mika,

Je fais un petit résumé de ton histoire

- Vous étiez ensemble depuis 4 ans.
- Vous tentiez l’aventure d’une famille recomposée sous le même toit (avec 4 enfants dont deux adolescents avec qui tu avais des tensions liées à la façon dont ils ont été éduqués.
-Vous en êtes à votre deuxième séparation.
La première elle t’as ghosté suite à une banale engueulade et laissé sans aucune nouvelles pendant 3 mois, vous avez tout de même repris votre relation ensuite.
La seconde (il y a 4 mois), où là non plus elle n’a pas développé des trésors de communication, préférant la fuite, là encore à la suite d’une dispute même si dans ce cas vous êtes restés plus ou moins en contact.
- Elle a été diagnostiquée comme ayant un trouble bipolaire (ce que tu as aussi, mais toi tu es suivi et stabilisé).
- Après lui avoir envoyé ce que l’on appelle ici une « lettre magique »(à laquelle elle n’a pas répondu), tu es en silence radio, (enfin pas tout à fait puisque tu la stalke sur FB)

Si je ne me suis pas trompée dans ce résumé, je suis désolée de te dire cela aussi abruptement, mais « ça craint du boudin » (expression ringarde certes, mais dont la rime donne un effet comique).

Tu sais, de ce que je comprends, vos difficultés de couple sont loin de simples désaccords pouvant se résorber par une simple discussion ou des efforts communs. Elles mettent en avant de grosses incompatibilités entre vous rendant une vie de couple presque impossible (tu parles de mariage alors que votre couple semblait rencontrer de profondes dissensions, qui ne se seraient malheureusement pas résolues par une bague passée au doigt)

Ton ex semble avoir de gros problèmes de communication. Par exemple, le fait de te ghoster (même si elle en a le droit), montre un manque de confiance en elle, une peur d’affronter la réalité, une immaturité affective, et une impulsivité (tout cela peut être dût d’ailleurs au trouble bipolaire, et évidement à ses schémas dysfonctionnels). Fuir semble être sa façon de résoudre les problèmes, et il n’y a aucune raison que ça change.

Et puis ses enfants. Recomposer une famille avec des enfants ce n’est pas facile, car ce sont deux systèmes de valeurs, d’habitudes, et de pratiques éducatives qui se rencontrent. Chaque parent a une histoire personnelle avec chacun de ses enfants qui a engendrée certains choix éducatifs (qui sont sans doute incompréhensibles pour les autres). Que ce soit de traiter ses enfants comme des petits rois (parce que soi même on a été traité comme un moins que rien), ou au contraire de vouloir leur « apprendre la vie », parce qu’on a été trop couvés, ou encore de reproduire ce que l’on a vécu, que cela nous ai fait souffrir ou non, chacun fait en fonction de ce qui lui semble important de transmettre.
Sauf que visiblement ça ne te conviens pas. Mais ses enfants, ils sont là, ils sont comme ça, et tu n’as pas le pouvoir de les changer. Toi-même sans doute, tu n’élèves pas ton enfant de façon parfaite, et peut-être même que cette façon (qui te semble a toi correcte)heurte ton ex, mais qu’elle ne te le dit pas (la communication n’est pas sont genre penses y)

Et toi ? Syndrome du sauveur ? (c’est courant chez les personnes qui choisissent une carrière sociale), besoin de te sentir indispensable pour cette femme ? Alors c’est sûr pour toi tu as le beau rôle, tu es celui qui a tout affronté seul pendant 6 mois (alors que bon en fait c’est juste la normalité dans un couple que l’autre prenne le relais quand l'un deux est souffrant et que ça ne mérite pas une médaille), celui qui l’aide, celui qui est toujours là pour elle et qui aujourd’hui ressent une profonde injustice (de ne pas être récompensé de tout ce qu’il a fait). La réalité, c’est que sous cette gentillesse, tu l’infantilise énormément, jusqu'à finalement lui dire ce qu’elle a le droit de mettre sur son profil FB après la séparation… tu semble avoir toi aussi des choses à régler, et je ne peux que me réjouir que tu suives une psychothérapie.

Mais on ne change pas. L’amour ne fait pas changer, l’amour ne résoud pas tout, et même une psychothérapie bien conduite n’empêche pas la survenue de schémas dysfonctionnels.
Donc quand bien même vous vous remettriez ensemble demain, ou dans 3 mois, que ces problèmes ne seraient pas résolus. Les même causes ayant les même effets, il est probable que vous retourneriez au même point a plus ou moins long terme.

Alors la seule solution aujourd’hui à mon (humble avis), c’est de rester en SR (donc arrêter de la surveiller sur FB également), de ne plus écrire, de bloquer ses appels, et d’essayer d’avancer dans ta vie. parce que tu parles d'un jeu qu'elle mets en place, mais elle ne peux pas jouer, si tu ne joue pas avec elle...
N'oublie pas que tu n'as de pouvoir que sur toi-même.

Courage à toi
par Cyran62
#1329457
Bonjour et tout d'abord merci pour ta réponse qui va complètement dans le sens de ma réflexion.
Néanmoins quelques nuances sont à apporter.
Notre mariage était prévu il y a un an et demi dans une période où tout aller bien entre nous.
Ce n'est jamais évident de schématiser une histoire mais nous étions très proche.
Je n'ai bien sûr pas oublié ce qu'elle m'a apporté.
Quand je parle de jeu ce n'est pas moi qui le dit c'est ma psy qui détecte des jeux psychologiques inconscient entre nous.
Nous avions d'ailleurs compris elle et moi tout ce qui nous liait notamment vis à vis de l'enfance. Par ailleurs, nous avancions ensemble, dans le même sens car nos discussions très intense nous nourrissait. Elle voulait du changement dans sa vie et le fait de conscientiser nos comportements nous liaient et nous mettions en oeuvre des changements.
On ne se rencontre pas par hasard et bien sûr j'ai le syndrome du sauveur et j'y travaille. Tout comme elle trouvait en moi un homme capable de la soutenir...
Néanmoins, là où tout s'écroule c'est dès qu'elle tombe malade...Je ne lui reproche rien car il est évident que l'on soutien son conjoint lorsqu'il ne va pas bien.
Le problème c'est que lorsqu'elle tombe malade je l'ai chérie comme une princesse, acceptant tout... Comment aurais je pu lui reprocher d'être malade, de ne pas accepter le diagnostic moi qui l'avait vécu ? Mais c'est à ce moment que je deviens une sorte d'objet.
Il faut savoir (et son psy lui a confirmé) qu'elle est en état mixte au moment de son départ.
Et là, je la soutien encore. Financièrement et autrement encore.... Et là, je sais qu'elle a paradoxalement pensé que je ne souffrais pas de son départ alors que je voulais la préserver.
C'est là où fini par se mettre en place l'évitement, le gosthing qui fait si mal....Car je pensais que quoiqu'il se passait entre nous, nous serions a même de nous parler...
Or à ce jour, je n'ai que des suppositions, de théories...
Pour la lettre, je n'en attendais rien. C'était pour me libérer car la non communication est absolument horrible pour moi.
Même si c'est fini, je pense que nous aurions pu nous le dire. Il faut savoir qu'elle ne m'a jamais dit je ne t'aime plus, c'est fini ou autre...Tout est en suspens.
Sans lui reprocher quoique ce soit, elle prend en moi ce qui l'arrange pour me rejeter et remettre tout en cause quand ça ne lui convient plus.
Bien sûr, je l'ai infantilisé inconsciemment. Mais elle se place aussi dans une posture d'enfant.
Le plus impressionnant, c'est l'émergence de cette colère et de cette haine au moment où elle est diagnostiqué. Je me suis senti comme un punching-ball, un defouloir.
Aujourd'hui, je me sens comme une boulette de papier qu'on a mis à la corbeille du jour au lendemain....et ça c'est dur.
Alors pour la communication ce n'est effectivement pas son fort et elle porte de nombreux masques, ce qu'elle avoue elle même.Elle dit de moi que je suis là seule personne a la connaître vraiment...Il semble que c'est aujourd'hui ce qui l'a dérange le plus.
Pour les enfants, elle dit elle même son impossibilité à faire et s'enferme dans de grandes contradictions. Sincèrement, j'ai fais pour ces enfants et elle disait peu de temps avant son départ a quel point je lui apporté.
De fait, je suis secoué et j'ai tendance à dire que la femme que j'ai connu n'existe plus.
Je n'arrive même plus à croire qu'elle m'ait aimé... D'où ma souffrance.
Mais je sais aussi qu'elle n'a pas été épargné depuis des mois donc j'arrive à comprendre son comportement.
Mais je n'arrive pas à accepter qu'on puisse se quitter sans discuter. Et crois moi, elle sait à quel point le silence est une arme...
Pour Facebook, oui effectivement elle pouvait faire ce qu'elle veut mais c'était suite à un échange de messages la veille...Il était évident (et la psy me l'a confirmé) que c'était une volonté de me blesser...Et bêtement, j'ai plongé. On sent d'ailleurs une volonté de me démontrer, et mes proches le confirme quand ils l'ont au téléphone, que je suis "soumis"...
C'est pour ça que j'ai écris cette lettre d'adieu où je lui laisse un espace de discussion. Car au fond, je n'en attend rien....
J'essaie de me détacher, de me retrouver pour passer à autre chose car je sens bien que nous sommes entré dans une forme de toxicité.
Mais pour le moment, elle hante mes pensées, elle me manque...
Et je n'ai aucune idée de ce que je représente à ses yeux.
Pour aller dans ton sens, ma psy m'a demandé de remettre le "je" au sein de ma vie et de comprendre que je mérite de recevoir autant que je donne.
Alors j'essaie mais le gosthing ne m'aide pas.
Car comme souvent chez les bipolaires je suis HPI donc j'ai un besoin intense de réponse à mes questions. Or cette fois, je n'en aurais pas.
D'où la nécessité de lâcher prise et ça pour le moment je ne suis pas armé.
Bref, je garde les difficultés de la vie, sa maladie qu'elle n'accepte pas, nos problèmes de communication, mon côté sauveur, son côté enfant comme explications.
Et raisonne en moi les mots de la psy qui évoque une forme de parfaite correspondance dans nos blessures...ce que je vais développer avec elle pour ne plus revivre les même désillusions.
Maintenant, j'essaie de penser à moi car même si elle revenait vers moi, les problèmes seraient insolubles...
Maintenant, il faut digérer. Ça fait déjà 4 mois aujourd'hui même....ça fait seulement 4 mois.
Mais le temps fera son oeuvre même si je suis bien fracassé et que j'alterne tous les états.
Merci pour ta si intéressante réponse et pardon si je suis un peu dispersé...
Mais j'avoue: pas une discussion, pas un appel, juste quelque SMS, ça touche à mes limites...
C'est la deuxième fois, a moi d'en conclure ce que je n'arrive pas à admettre aujourd'hui...
par sandstorm
#1329459
bonsoir

les jeux psychologiques dont la psy parle sont des jeux psychologiques de pouvoir n'est ce pas?
par Cyran62
#1329461
Pour l'instant, je n'en sais rien. Il est clair que nous nous sommes bien trouvé de part nos blessures psychologique, que nous nous nourrissons l'un, l'autre mais pour le reste c'est l'objet de la prochaine séance....Pour moi, oui, il s'agit certainement de jeux de pouvoir, j'imagine...
par Cyran62
#1329462
Quoiqu'il en soit, ce que je trouve très difficile c'est d'être passé si rapidement de quelqu'un qui compte a quelqu'un qui n'existe pas.
Colère ? Souffrance ? Besoin d'espace ?...etc.
La non communication alors que nous étions si proche me détruit et je ne cesse de me demander si elle m'a vraiment aimé...
Je n'arrive pas à comprendre ce besoin de se cacher derrière des SMS puis derrière l'indifférence totale...
Ces ex pourtant violent on eu le droit à une rupture discutée, pas moi. Je lui ai amené du romantisme, des surprises dans sa vie et elle même disait a quel point cela l'avait touché. Un exemple qui m'a marqué : je lui fait un jour un plan romantique : bougies, pétale de rose...Elle s'est écroulé en pleurs.
Et aujourd'hui, elle aurait tout oublié ? Mon cerveau a du mal à le comprendre...Alors, je la respecte en espérant qu'au moins un jour on se parle amicalement. Mais j'ai l'impression d'être traité comme un homme qui l'aurait trompé ou violenté.
Je me sens enchaîné car plus j'essaie de comprendre,plus elle m'ignore, plus elle me manque et plus je l'aime...
Donc SR mais avant tout pour moi ....mais franchement c'est dur, très dur.
J'ai le sentiment que l'on a pas était au bout de l'histoire.
J'ai lu sur le site qu'à un moment le meilleur ressurgit et que le manque s'installe. A priori, ça ne marche pas dans mon cas.
Petite précision : nous nous sommes retrouvés sur un malentendu il y a deux ans. Alors que je pensais l'histoire terminé, en discutant, je lui ai dit que j'avais rencontré quelqu'un. Sans pensé à mal car il s'agissait d'amitié. Cette personne venait chez moi ce weekend là et del m'a fait les plus belles déclarations d'amour qui soit. Après un silence total de plus de trois mois....Alors oui, j'ai conscience que l'on avait rien règlé à l'époque pris dans un tourbillon amoureux....Mais aujourd'hui, c'est très dur de retomber. Je ne la reconnais pas et je n'arrive pas à avancer.
Peut être faut il du temps pour qu'au moins un minimum de dialogue s'installe...mais en attendant c'est particulièrement dur.
En tout cas, elle n'es pas plus heureuse (et ça ne me réjouis pas) car elle vit chez sa sœur à 6 dans un appartement 4 chambres. Elle doit gérer les problèmes financiers et surtout sa maladie. Car (a moins que je sois contagieux) sa maladie est réelle avec des phases dépressives intenses... Parfois, je me demande d'ailleurs si tout ce bordel en sa vie n'explique pas le fait que je ne sois en rien une priorité....
Bref vous le voyez, je m'epanche, je me torture, je fatigue.... beaucoup de souffrance pour moi et merci à toute de votre gentillesse...
par Nila-
#1336361
Bonjour à tous,

Mon ex m'a quittée en Mai 2021 et pendant longtemps j'ai continué à être disponible.
Puis, suite a un de ces messages où elle m'indiquait qu'elle ne voulait pas se remettre avec moi,je lui ai envoyé un dernier message plutôt gentil qui lui disait au revoir et lui souhaiter le meilleur.Puid j'ai entamé un SR. Pendant ce SR, je me suis retrouvé, je vais en salle des sports, je lis énormément etc..etc.
Pourtant l'envie de me remettre avec elle ne m'a jamais quitté même si cette envie ne me fait plus souffrir... Le 15 Décembre (6 mois après mon SR)nous nous sommes croisées dans un magasin et mon ex n'a pû cacher son trouble et son envie de me parler.
J'étais sur la réserve puis je lui ai proposé un café.
Je ne sais pas si c'est l'émotion mais j'ai quasi tout oublié de notre discussion ormi ce qui suit.
Alors qu'elle est très orgueilleuse, elle m'a avouée avoir souffert de mon dernier message et avoir eu envie de nombreuses fois de m'appeler.
Elle m'a enfin donné ce qui pour elle a conduit a notre rupture : malade et en dépression j'étais trop présent et trop à l'écoute. J'aurais dû plus la secouer (ce sont ces mots...).
Elle m'a signalé être fermée à toutes rencontres.
Je l'ai blessée quand je lui ai dit que je n'avais plus son numéro (mais il est dans un carnet ça évite les messages intempestifs)
Et enfin, elle m'a dit que sa fille lui avait souligné tout le bien que je lui avait apporté.
J'ai quand a moi joué la carte de la franchise pour le peu que je me souvienne et j'ai été incapable d'embrayer sur certains sujets comme sa mère, son fils etc...qui ont leur part dans notre séparation.
Quoiqu'il en soit, quand nous sommes sortis,nous nous sommes pris dans les bras et nous sommes dit "on s'appelle".
Plusieurs jours après, je l'ai croisé en voiture et j'ai eu le droit à un énorme signe de la main (pas juste un coucou).
Donc a priori, je peux pensé que cette rencontre était plutôt positive. Je crois que ces aveux montre aussi un manque...
Mais voilà depuis : pas de nouvelles.
Alors d'une ça me perturbe...et de deux je m'agace. Alors que le silence radio m'avait permis un temps soit peu de me retrouver et de prendre du recul, j'ai l'impression d'être a nouveau paumé.
Son silence m'étonne et me met mal à l'aise.
Du coup, je me suis remis en SR. Je ne lui enverrai pas de messages car c'est elle qui m'a quitté, pas l'inverse...
Que pensez vous de cette situation ? Que pensez vous de son silence ? Ais je raison de me remettre en SR ?
J'espère que vous pourrez m'aidez...😁
Hello,
elle m'a avouée avoir souffert de mon dernier message
Pauvre chou..
Et toi ? N'as-tu pas souffert de sa décision de quitter la relation ? De son silence ?

j'étais trop présent et trop à l'écoute. J'aurais dû plus la secouer (ce sont ces mots...).
"Trop présent, trop à l'écoute" ; "T'aurais du ceci, t'aurais du cela".. et elle, elle n'aurait pas pu juste t'en parler avant de quitter la relation ?

Je l'ai blessée quand je lui ai dit que je n'avais plus son numéro
Again.. pauvre chou.

je peux pensé que cette rencontre était plutôt positive
Je suis désolée mais ... de ma fenêtre à moi, elle n'était pas positive.
TU lui as fait du mal, TU l'as blessée, TU aurais du ceci, TU aurais du cela. Et toi là dedans ? Honnêtement j'ai pas l'impression qu'elle s'est remise en question dans tout ça.

nous sommes dit "on s'appelle".
Ah oui, tous les 2 comme ça ? En même temps ?

Alors que le silence radio m'avait permis un temps soit peu de me retrouver et de prendre du recul, j'ai l'impression d'être a nouveau paumé.
C'est parce que tu n'as pas assez pris de recul.. je cite :
Pourtant l'envie de me remettre avec elle ne m'a jamais quitté même si cette envie ne me fait plus souffrir
Je pense qu'à cause de cette envie, tu ne t'en es pas réellement "détaché".


Par ailleurs, il me semble que ce n'est pas la première fois qu'elle te laisse dans ce Silence.
Tu sais.. tu n'es pas obligé de le subir une nouvelle fois.