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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Tasha
#1329433
Bonsoir à tous,
Je vous lis depuis déjà quelques temps et je viens vous faire part de ma petite histoire. Jai la trentaine, mon ex approche des 40. Relation de 2 ans et demi. On vivait ensemble depuis 1 an.

Alors, Monsieur et moi-même nous connaissons depuis très longtemps. Plus de 15 ans. Ce n'était pas un ami mais plutôt une connaissance et je ne sais par quel miracle nous avons réussit à nous suivre depuis tant d'années car nous ne nous sommes jamais revus depuis une petite aventure lors de notre première rencontre. Nous habitons à 500km l'un de l'autre.

Bref, fin 2018 je me sépare de quelqu'un avec qui j'étais restée un peu plus de 4 ans, on venait d'acheter une maison, donc il fallait la revendre et ça a été un merdier sans nom parce que cet ex m'a vraiment mené la vie très très dure pendant toute la phase de vente de la maison, donc jusqu'à l'été 2019.
Début 2019, je papote avec cette connaissance donc et nous nous rapprochons, virtuellement. On ne se dit pas qu'on l'on va former un couple mais on projette de se voir. Ce qui finit par arriver. Les moments que l'on passe ensemble sont excellents. Monsieur me confie qu'il est resté 8 ans célibataire, suite à une relation de 6 ans qui s'est mal terminée : il a de gros problèmes d'anxiété, a tendance a se poser énormément de questions sur l'avenir, a l'obsession de trouver SA femme idéale car sa plus grande peur est de faire un enfant et de se séparer de l'autre parent. Il avait rompu avec son ex, avait regretté puis avait essayé de la reconquérir, une fois reconquise, il été revenu sur sa décision 6 mois plus tard, et l'avait encore regretté mais cette fois c'était mort. Durant ses 8 années de célibat, il enchaine ceci dit les conquêtes, les plans culs, vraiment beaucoup. Ce qui ne me dérange pas outre mesure, chacun son passif, je m'en cogne. Notre histoire poursuit son cours, on se voit toutes les deux semaines grand max, on part en vacances ensemble, on On s'entend hyper bien, on a les mêmes valeurs, même projet d'avenir, on a les mêmes goûts, lors de rares accrochages nous privilégions le dialogue, chacun cherche à écouter et comprendre le point de vue de l'autre, on se projette, on parle d'avenir. C'est la relation rêvée. Cela dure quelques mois comme ça dans la douceur, puis viennent les premiers doutes de sa part. Toujours pour des arguments pétés (je dis pétés car à ce moment-là il faut qu'il trouve, LE truc qui cloche) Je parviens à le rassurer, sans forcer, la relation se poursuit. Nous projetons que je le rejoigne dans sa région avec mon enfant courant 2020, voir 2021

Mars 2020, nous nous confinons ensemble avec mon enfant chez lui. Première erreur de ma part. Il vit seul depuis 8 ans et a des habitudes de vieux garçon. Le premier mois se passe à la perfection, on cuisine, on fait des jeux, des videos, on se câline, on kiffe pouvoir être tous ensemble si longtemps. Puis je dois re-travailler en télétravail avec des horaires de merde (5h-9h) puis ensuite m'occuper de l'école pour mon enfant, etc. Il joue à des jeux jusque tard dans la nuit, se lève vers 13h le midi, ne dit bonjour à personne, se renferme. On s'agace. Le deuxième mois on ne partage plus grand chose, ça devient difficile et on s'accroche pas mal. Je découvre quelqu'un d'un peu égoïste. Un peu control freak sur les bords, et avec une tendance agressive parfois. Ça m'a tilté mais j'ai mis ça sur le compte du confinement et la situation exceptionnelle pas évidente pour tous les trois.

En Mai 2019, je rentre chez moi pour reprendre le travail en présentiel, un peu échaudée, il me fait refait le coup des doutes, et j'en ai aussi pour le coup. Je décide de mettre un terme à notre histoire. Finalement, on discute, et décidons de reprendre notre relation quelques semaines plus tard.
Toujours en mai 2019, j'apprend d'une sombre manière que le père de mon enfant, de qui je suis séparée depuis 2011, demande la garde exclusive. Personne ne m'a parlé de ce projet auparavant. J'ai élevé mon enfant pendant 10 ans, j'en ai chié, j'ai galéré, j'ai bâti une relation solide avec lui, nous sommes très très complices, cette demande ne m'a jamais été formulée de près ou de loin. Je tombe de haut, j'ai peur. Je prend un avocat dans le stress. L'audience qui initialement devait avoir lieu en juin est reportée en janvier 2021. L'été se passe, on part en vacances. Après maintes discussions avec mon enfant qui est devenu littéralement odieux avec moi, il m'apprend qu'il a vraiment très envie de vivre avec son père, à notre retour de vacances je finis par donner mon accord à son père pour qu'il puisse aller vivre avec lui. Je suis anéantie mais je me dis que mon enfant ne m'appartient pas, que je ne peux pas l'empêcher de faire cette expérience. J'accuse le coup, je pleure énormément. On est le 23 ou 24 août. Puis je pète un câble : Je décide de tout virer, je quitte mon poste, j'envoie mon préavis, me pacs avec mon copain (uniquement dans le but de faire une démission pour rapprochement de conjoint et pouvoir toucher mon chômage le temps de retrouver du boulot.) Et décide de le rejoindre dans sa région. Je me rend compte à quel point ça a été violent.
Tout se fait hyper rapidement, le 25 septembre 2020, je prend la route avec toutes mes affaires et le rejoins dans notre appartement (nous cherchions déjà activement depuis l'été). Nous avons trouver cet appartement dans un quartier qu'on adore tous les deux. Mais à peine sur la route, je suis déjà en colère. Et je vais trimballer cette colère pendant 1 an. Je ne dis rien, je donne le change, parfois je pleure car mon enfant me manque mais j'essaie de rester forte. Je suis de nature optimiste, je sais que mon enfant est bien traité. Mais je ne trouve plus ma place. Je erre. Je ne cherche pas de travail, je veux me laisser le temps de souffler, de profiter. Et là, nous sommes à nouveau confinés. Le sol s'effondre sous mes pieds. Je me sens coincée, sans perspectives. Je me renferme sur moi-même, ne parle qu'à très peu de monde. J'ai l'impression que personne au monde ne peut comprendre ma douleur. J'ai l'impression d'être une merde intégrale. J'ai eu mon enfant 20 ans et dans un quotidien où il n'existe pas, je suis perdue. Les rapports entre moi et mon copain s'enveniment. Au départ et pendant plusieurs mois, on passe notre vie à se disputer. Pour des conneries toujours. On est dans la contradictions, plus personne ne cherche à écouter ni à comprendre. Inconsciemment je lui en veux de ne pas se rendre compte que je perd pieds, de ne pas me ménager. Je voudrais qu'il me serre tout fort contre lui, me dise qu'il est avec moi et qu'on sera fort ensemble, que ça va aller et qu'il comprend ma peine. Mais ça ne se passe pas exactement comme ça. Les mois sont pénibles, mais on passe quand même de bons moments. Au printemps 2021, alors que la vie reprend son cours, et qu'il avait repris une activité physique assez soutenue, il se blesse gravement à la jambe et ne peut plus bouger sans béquilles ni faire de sport. Je suis au petits soins. J'anticipe ses demandes. Je fais très attention. Je l'écoute se plaindre et le rassure. Il est pourtant absolument horrible avec moi, les trajets en voiture que je fais quotidiennement pour l'emmener à ses rendez-vous sont un calvaire pour moi. On dirait que je conduis avec un moniteur d'auto-ecole antipathique et complètement fou. Je prend sur moi mais je pleure souvent. Et chaque fois que j'ai besoin de son soutien c'est un mur que je trouve. Encore une fois, je met ça sur le compte de la frustration, je comprend.
Mais intérieurement, j'ai la haine contre lui. Je le trouve d'un égoïsme et d'une agressivité sans nom. Je trouve qu'il cherche la petite bête, sans arrêt. Je regrette sa bienveillance d'autre fois. Je me demande ce qui ne va pas. On a beaucoup parlé, après avoir faillit se quitter. Puis les choses sont rentrées dans l'ordre cet été. On est pas mal partis, j'ai retrouvé l'homme de qui j'étais tombée amoureuse, serein, bienveillant, au petit soins, qui me laisse exister. De mon côté, j'ai l'impression d'aller mieux. D'accepter d'e^tre loin de mon enfant et d'accepter son choix. Mes rapport avec le petit sont redevenus ce qu'ils étaient, doux, cools et complices. Je suis heureuse. A ce moment-là je me dis que le plus dur est derrière nous et qu'on va enfin pouvoir kiffer.
Puis en septembre 2021, il a une déception pro. Et ça recommence. Je m'en prend plein la gueule pour pas un rond, je suis désespérée. Jusqu'à ce que j'ai vraiment VRAIMENT besoin de son attention et qu'encore une fois il me tape une crise énorme pour un service que je lui avait demandé. Il s'excuse platement après une discussion de 45 minutes. Juste après cette crise j'apprend la naissance du demi-frère de mon enfant (de son père et sa belle-mère), puis la grossesse de ma petite soeur, coup sur coup. J'essaie de lui parler, de lui dire mon mal-être que je ne peux plus supporter son ambivalence, ses chaud-froids, un jour ça va, l'autre plus du tout. Un jour on fait des projets, le lendemain ils n'existent plus. Que je ne sais plus sur quel pied danser, je pense sincèrement ne plus vouloir de cette relation bancale qui n'avance plus. J'ai très envie d'être enceinte moi aussi, mais je suis en couple avec quelqu'un qui a l'air de ne pas beaucoup tenir à moi et ça me rend terriblement triste, parce qu'avec ce que je considère alors être la perte de mon enfant, une idée m'obsède : refaire un enfant pour faire mieux ( je sais, c'est n'importe quoi mais n'oublions pas que j'ai disjoncté depuis septembre dernier) Je lui dis que je ne peux pas continuer comme ça avec lui, que j'ai trop de peine et ne suis plus du tout sereine.
Sa réponse : "Mais peut-être que si je suis comme ça avec toi c'est parce que j'en ai marre en fait ? Peut être que c'est parce que je veux arrêter. Je ne me vois nul part avec toi. Je ne veux pas d'enfants avec toi. Je ne me projète plus."
Très bien, on est tous les deux d'accords. On fait chambre à part. Le lendemain pour me dire bonjour il m'attrape dans ses bras et m'embrasse tendrement dans le cou. Pas de réponses de ma part mais je me dis qu'il se fout clairement de ma gueule. Je sature de ses allés-retours, le soir même je lui demande de s'en aller. Qu'on va arrêter ce petit jeu. Je lui demande d'aller chez sa mère pour 1 mois. Il accepte, il pleure dans mes bras J'espère à ce moment-là, qu'il se ressaisisse, qu'il prenne ce temps pour se recentrer. J'espère retrouver ce gars gentil que je croyais fait pour moi. A peine un jour après son départ, il m'envoie "je pense à toi, tu me manques déjà, repose-toi". A nouveau je me dis qu'il me souffle le chaud et le froid. On a quelques conversations au téléphone, il admet avoir des réactions super cheloues, qu'il est trop agressif, il admet qu'il a sans doute un problème d'attachement, qu'il a pris rdv avec un psy pour en parler et y voir plus clair. Qu'avoir passé 24h / 24h ensemble ça n'a pas aidé.

Les jours qui suivent, je m'effondre avec une rare puissance. Je suis au bout du rouleau, épuisée. J'ai un sentiment d'échec de ouf, j'ai envie de mourir, je n'accepte pas tout ce merdier qui m'est arrivé en l'espace d'un an. Je me demande pourquoi je tombe encore sur ce genre de type. Je me sens nulle. J'ai le sentiment d'avoir fait tout ça pour rien et d'avoir perdu mon temps. Je suis seule, sans mon enfant, sans lui, dans notre appart, dans une ville où je ne connais absolument personne. Je prend la décision d'aller voir quelqu'un pour m'aider à sortir de là.

Je l'ai au téléphone puis on s'est revus 3 fois en deux semaines. Il prend soin de moi. A chaque rencontre on se câline. Je déjeune avec sa mère un midi et passe l'après-midi avec elle, elle a de la peine pour moi. A plusieurs reprises, je me convainc que je ne veux plus d'histoire avec lui, que sa ronde infernale ne fera que se répéter. Puis j'espère. Je ne sais plus où j'en suis. Il me dit qu'on a besoin de temps pour s'occuper de nous chacun de notre côté; qu'il faut qu'on voit nos psys...(je suis d'accord avec ça) qu'il doute mais qu'il ne veut pas prendre une décision trop rapidement, de peur de se tromper... mais j'y vois encore un espoir. Et l'espoir c'est l'attente et je ne VEUX PLUS attendre. Alors je force hier soir, en lui disant que me passer la pommade sera pire, que je n'ai pas envie d'espérer que par miracle tout rentre dans l'ordre alors que lui serait entrain de tourner la page en douceur. Il me répond alors qu'il ne reviendra pas. J'accepte, ça me soulage de savoir que tout ça est terminé. On se quitte en se disant qu'on respecte profondément ce qu'on a vécu, on n'est dégoutés tous les deux. On se quitte dans l'amour, comme on s'était trouvés.

Je suis encore pleine de questions, sur le pourquoi ça s'est passé comme ça. Je sais, j'ai reconnu être entrain de faire une dépression depuis 1 an, sans vouloir me l'avouer. Que tout ça a été trop brutal à gérer, le départ de mon enfant et cette nouvelle vie que j'ai finalement idéalisée puis rejetée. Je lui en veux de m'avoir traitée comme ça. Je ne sais pas qui est le vrai lui. Je ne sais pas si ce sont les circonstances merdiques de notre emménagement qui ont tout fait foirer ou si se sont nos caractères qui se sont révélés. Je ne sais plus qui je suis. Je vais essayer de me retrouver et me reconstruire tout doucement. Je vois une psy comme je le disais. Je ne lui en veut même pas et je sais qu'il ne m'en veut pas non plus. La route va être longue. Et si je pense ne plus vouloir entendre parler de couple et encore moins de vie commune pour un très long moment, j'espère au fond de mon coeur que notre histoire aura un avenir meilleur un jour. Je suis désemparée.

Merci à ceux qui auront le courage de lire cet énorme pavé et qui voudront bien prendre la peine d'échanger avec moi. J'ai juste besoin de partager, je me sens vraiment très seule et j'ai très très très honte d'en parler à mes ami(e)s. J'ai l'impression de vivre une véritable mascarade.
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par Selmasultane
#1329442
Bonjour Tasha,

et désolée de ce que tu traverses.

déjà il n'y a aucune honte à avoir , il ne s'agit pas d'une mascarade mais d'une crise existentielle telle que nous en traversons tous , tôt ou tard ou plus ou moins.

Or toi tu viens de traverser en moins de trois ans un nombre de situations stressantes très important : rupture, vente de maison , déménagement, perte de la garde de ton fils, perte d'emploi, re déménagement, re rupture ...euh un seul de ces évènements est considéré comme un facteur de stress majeur, alors autant ...pas étonnant que tu sois perdue. Sois douce avec toi même, il est complètement normal compte tenu de cette succession que tu ne te sentes pas au top.

Tu ne sembles pas obnubilée par le fait de le récupérer , et c'est tant mieux ( car la reconstruction elle doit se situer ailleurs selon moi ) . Prends les choses une par une , petit à petit : déjà taf et lieu de vie . tu as des pistes , si j'ai bien compris il a quitté temporairement les lieux mais tu comptes rester dans cet appart ou pas ?
Ensuite où en es tu de la garde de ton fils ? ça lui va à lui et ça lui va à toi si tu n'as pas la garde exclusive ? Tu le vois un week end sur deux et la moitié des vacances scolaires ?

bref, à mon sens il y a des choses beaucoup plus fondamentales à aborder que le pourquoi du comment de votre rupture ;)

L'espoir et la colère résiduels , c'est pour autant tout à fait normal après une rupture .

bon courage
par Tasha
#1329444
Bonsoir,
Par rapport au taff, non je n'ai pas de pistes, j'ai raté un long processus d'entretien juste avant notre rupture et j'avoue ne pas avoir trouvé la force de relancé mes recherches ensuite. Et pour tout dire je ne sais même pas si je reste là où je suis ou si je retourne dans ma région d'origine. Tout est un peu confus j'ai peur de faire à nouveau les mauvais choix.
Il a quitté temporairement les lieux, m'a demandé si je pouvais aller chez ma mère à 500km et c'est hors de question, d'autant plus que mon enfant vient pour les deux semaines des vacances scolaires. Je le vois un weekend par mois et pendant les vacances. Il est heureux chez son père, là-bas au moins c'est stable. (Une des raisons pour lesquelles j'ai honte d'ailleurs, qu'avec moi et bien malgré moi ce soit si instable depuis 3 ans).
Je ne compte pas rester dans cet appart, le loyer est hyper cher et de toutes façons je ne m'y suis jamais sentie bien.
J'ai du taff là pour remonter la pente.
Non, je ne veux pas le récupérer, je le hais sincèrement de n'avoir fait que de me rajouter des problèmes supplémentaires. Je suis persuadée qu'il a un très mauvais fond et que si je le laissais revenir, il me ferait sa crise d'anxiété et de doutes tous les quatre matins. Du coup je suis entrain de démolir littéralement mon image, pour que jamais l'idée de revenir ne lui vienne à l'esprit. Je suis amoureuse d'une chimère et je serais bien trop faible pour y renoncer s'il me faisait encore des promesses.

Merci pour ta réponse.
par Selmasultane
#1329448
Autant que faire se peut , essaie de ne pas consumer ton énergie à :
- le haïr
- détruire ton image auprès de lui ( ? )
(Qui sont deux façons de te centrer sur lui et non sur ta vie à toi )
- avoir honte par rapport à ton fils
( le passé est le passé , et comme tu le dis il est heureux )

Oui'le chemin sera long et difficile mais pas du tout insurmontable ;)