- 08 juil. 2021, 01:20
#1327738
Bonsoir à tous.
J'ai déjà essayé de poster il y a quelques temps mais sans succès, j'espère que ça fonctionnera cette fois ci.
J'ai vraiment besoin de conseils, et de points de vue exterieurs.
Pour situer, j'ai 35 ans, une fille de 15 dont j'ai la garde. Nous sommes super heureux.
Début janvier, je me suis mis à fréquenter cette fille, avec qui on se tournait autour depuis plusieurs semaines/mois, au travail, par messages, sur les réseaux.
Tout est allé assez vite, un véritable coup de foudre.
Plus jeune, 27 ans, elle m'annonce tout de suite qu'elle veut du sérieux, engagement, famille, etc. D'abord sur la réserve, nous nous entendons tellement bien que ça finit vite par me séduire, et je commence à réenvisager l'idée de m'engager, voir d'avoir un autre enfant, alors que j'étais depuis longtemps contre.
Très vite, elle est venue à la maison, et a donc rencontré ma fille. Elles se sont super bien entendues, elles se voyaient même parfois sans moi.
De notre côté, bonheur parfait. Vraiment. Entente, complicité, valeurs, rythme dans la relation, projet, je suis vite sur un nuage.
A 35 ans, je n'avais jamais connu de départ aussi parfait.
En Mars, après deux mois, elle me présente ses parents. Parents avec qui je n'ai pas vraiment accroché, tout en faisant bonne figure (légèrement racistes et caricaturaux). Il faut savoir qu'elle est très proche de ses parents, qu'elle passe voir tous les jours, qu'elle texte en permanence.
Puis, première (et seule) engueulade, au sujet de mon ex. Elle me reproche d'être trop gentil, de ne pas couper les ponts.
Ma séparation étant ma décision, n'ayant aucun regret et sachant que mon ex souffre, je lui répond de ne pas s'inquiéter, qu'il n'y a aucune ambiguïté mais que je ne serai pas plus cruel que nécessaire.
Il nous faudra 2 jours pour passer au dessus, mais sur le coup je fini par penser qu'elle a compris.
Début avril, nous souhaitions partir en amoureux en Italie pour 4 jours. Confinement et frontières fermées obligent, nous avons donc décidé de partir dans plusieurs villes voisines. Ma fille était du voyage.
Le samedi soir, pour la première fois, elle m'évoque ses doutes sur sa capacité à être en couple avec quelqu'un qui a des enfants.
Je suis assez surpris, mais tente bien sur de la rassurer.
Le reste du week end se passe bien, si ce n'est une "colère" de ma fille, classique pour moi, pour un sujet sans importance. Mon amie ayant essayé d'intervenir, et ma fille de lui répondre que ça ne la regardais pas.
Nous rentrons, et je sens la semaine suivante quelque chose de quasiment imperceptible, quelque chose qui cloche.
Nous sommes à peine un peu moins proche. Nous ne nous voyons que rapidement le jour de son anniversaire, et le surlendemain.
Le vendredi (9 avril), je lui demande si nous sommes toujours OK?
Et là, elle me répond "qu'elle n'est pas sur de vouloir/pouvoir".
Difficile à exprimer, mais j'ai senti à ce moment là le monde s'écrouler sous mes pieds. Je ne l'avais pas vu venir (cette sensation).
En bon macho dépendant affectif que je suis, après avoir je pense eu un super comportement avec elle depuis le début, je lui répond froidement de ne surtout pas se forcer, que ça aura été bien le temps que ça à duré.
Silence tout le week-end end de part et d'autre, pour m'écrire le dimanche qu'elle aimerait passer pendant que je ne suis pas là récupérer ses clefs, me rendre les miennes et récupérer ses affaires.
Je lui répond qu'elle peut mais que je trouve son comportement minable.
Suite à çà, silence radio pendant 15 jours, que je vit très mal, et nous finissons par réengager le contact fin avril. Je passe chez elle, et c'est comme avant, voir encore mieux. J'essaie de la rassurer sur ses doutes, je la comprend vraiment.
Nous faisons nuit blanche.
Le lendemain, elle m'écrit pour me dire qu'elle pense à moi et essaies de prendre la meilleure décision.
Nouveau silence de 10 jours, pour m'écrire le 9 mai que finalement, elle m'aime, elle aime ma fille, mais n'a pas les épaules et souhaite continuer seule.
Je ne répond pas, plus, je suis abattu. Vous connaissez tous cette sensation que je n'ai pas besoin de décrire..
Le 29 mai, ma fille me montre quelques postes à elle sur les réseaux. Un peu d'alcool aidant, je lui envoi un mess et lui demande comment ça va. Elle me répond froidement, et je lui répond à mon tour plusieurs critiques ( superficielle, immature, etc), un message cinglant.
Depuis le 29 mai, je suis donc en silence radio après cette belle sortie de route.
Très, très difficilement, j'ai quand même taché de prendre soin de moi, j'ai beaucoup courru, perdu 17 kilos depuis la rupture, beaucoup sorti et beaucoup voyagé.
J'ai vécu beaucoup de séparations, j'ai déjà morflé mais je n'aurais jamais imaginé souffrir pour une relation de 3 mois tout pile.
Puis il y a hier. Je discute avec une collègue que nous avons en commun, et elle me lance que je ferai mieux de définitivement l'oublier, de vraiment tourner la page.
Et je décide de lui ré écrire. Je lui dit que je n'ai pas fait la paix avec tout çà et que j'aimerai la voir et discuter.
Elle me répond dans la minute qu'elle ne veut pas me voir après mon dernier message (...) et que pour elle le sujet est clos. Je sens quand même un peu de rancoeur dans son message.
Je lui répond qu'elle peut facilement comprendre que j'ai écrit ce message sous le coup de la tristesse, qu'on valait je pense beaucoup mieux que ça, que c'est dommage mais que je n'insiste pas. Il y a une primate joke des deux côtés à la fin de l'échange.
Ce matin, en me connectant, elle m'écrit directement, spontanément via le chat du travail, et me dit comme si de rien était, comme si elle ne m'avait pas remballé hier, que je serai amené à la croiser souvent car elle va venir bosser là où je travaille.
J'ai seulement répondu merci pour l'information.
Je ne sais pas quoi penser de ce dernier échange. Pourquoi elle m'a écrit, pourquoi me dire ça?
De mon côté, je sais que cette fille a pour l'instant des défaut, accro à Insta, sous la forte influence de ses parents ( son père ne veut pas qu'elle soit avec qq qui a déjà 1 enfant), immature et matérialiste, un peu princesse. Mais ce sont des défaut que je me voyait l'aider à corriger/améliorer avec le temps..
Je ne sais pas quoi faire... alors oui, le classique "vit pour toi, si elle doit revenir elle reviendra". Mais n'est ce pas un moyen déguisé de revenir justement ? Ou pas.
Merci à tous ceux qui auront pris le temps de lire ce long message et ceux qui pourront m'aider à y voir plus clair
J'ai déjà essayé de poster il y a quelques temps mais sans succès, j'espère que ça fonctionnera cette fois ci.
J'ai vraiment besoin de conseils, et de points de vue exterieurs.
Pour situer, j'ai 35 ans, une fille de 15 dont j'ai la garde. Nous sommes super heureux.
Début janvier, je me suis mis à fréquenter cette fille, avec qui on se tournait autour depuis plusieurs semaines/mois, au travail, par messages, sur les réseaux.
Tout est allé assez vite, un véritable coup de foudre.
Plus jeune, 27 ans, elle m'annonce tout de suite qu'elle veut du sérieux, engagement, famille, etc. D'abord sur la réserve, nous nous entendons tellement bien que ça finit vite par me séduire, et je commence à réenvisager l'idée de m'engager, voir d'avoir un autre enfant, alors que j'étais depuis longtemps contre.
Très vite, elle est venue à la maison, et a donc rencontré ma fille. Elles se sont super bien entendues, elles se voyaient même parfois sans moi.
De notre côté, bonheur parfait. Vraiment. Entente, complicité, valeurs, rythme dans la relation, projet, je suis vite sur un nuage.
A 35 ans, je n'avais jamais connu de départ aussi parfait.
En Mars, après deux mois, elle me présente ses parents. Parents avec qui je n'ai pas vraiment accroché, tout en faisant bonne figure (légèrement racistes et caricaturaux). Il faut savoir qu'elle est très proche de ses parents, qu'elle passe voir tous les jours, qu'elle texte en permanence.
Puis, première (et seule) engueulade, au sujet de mon ex. Elle me reproche d'être trop gentil, de ne pas couper les ponts.
Ma séparation étant ma décision, n'ayant aucun regret et sachant que mon ex souffre, je lui répond de ne pas s'inquiéter, qu'il n'y a aucune ambiguïté mais que je ne serai pas plus cruel que nécessaire.
Il nous faudra 2 jours pour passer au dessus, mais sur le coup je fini par penser qu'elle a compris.
Début avril, nous souhaitions partir en amoureux en Italie pour 4 jours. Confinement et frontières fermées obligent, nous avons donc décidé de partir dans plusieurs villes voisines. Ma fille était du voyage.
Le samedi soir, pour la première fois, elle m'évoque ses doutes sur sa capacité à être en couple avec quelqu'un qui a des enfants.
Je suis assez surpris, mais tente bien sur de la rassurer.
Le reste du week end se passe bien, si ce n'est une "colère" de ma fille, classique pour moi, pour un sujet sans importance. Mon amie ayant essayé d'intervenir, et ma fille de lui répondre que ça ne la regardais pas.
Nous rentrons, et je sens la semaine suivante quelque chose de quasiment imperceptible, quelque chose qui cloche.
Nous sommes à peine un peu moins proche. Nous ne nous voyons que rapidement le jour de son anniversaire, et le surlendemain.
Le vendredi (9 avril), je lui demande si nous sommes toujours OK?
Et là, elle me répond "qu'elle n'est pas sur de vouloir/pouvoir".
Difficile à exprimer, mais j'ai senti à ce moment là le monde s'écrouler sous mes pieds. Je ne l'avais pas vu venir (cette sensation).
En bon macho dépendant affectif que je suis, après avoir je pense eu un super comportement avec elle depuis le début, je lui répond froidement de ne surtout pas se forcer, que ça aura été bien le temps que ça à duré.
Silence tout le week-end end de part et d'autre, pour m'écrire le dimanche qu'elle aimerait passer pendant que je ne suis pas là récupérer ses clefs, me rendre les miennes et récupérer ses affaires.
Je lui répond qu'elle peut mais que je trouve son comportement minable.
Suite à çà, silence radio pendant 15 jours, que je vit très mal, et nous finissons par réengager le contact fin avril. Je passe chez elle, et c'est comme avant, voir encore mieux. J'essaie de la rassurer sur ses doutes, je la comprend vraiment.
Nous faisons nuit blanche.
Le lendemain, elle m'écrit pour me dire qu'elle pense à moi et essaies de prendre la meilleure décision.
Nouveau silence de 10 jours, pour m'écrire le 9 mai que finalement, elle m'aime, elle aime ma fille, mais n'a pas les épaules et souhaite continuer seule.
Je ne répond pas, plus, je suis abattu. Vous connaissez tous cette sensation que je n'ai pas besoin de décrire..
Le 29 mai, ma fille me montre quelques postes à elle sur les réseaux. Un peu d'alcool aidant, je lui envoi un mess et lui demande comment ça va. Elle me répond froidement, et je lui répond à mon tour plusieurs critiques ( superficielle, immature, etc), un message cinglant.
Depuis le 29 mai, je suis donc en silence radio après cette belle sortie de route.
Très, très difficilement, j'ai quand même taché de prendre soin de moi, j'ai beaucoup courru, perdu 17 kilos depuis la rupture, beaucoup sorti et beaucoup voyagé.
J'ai vécu beaucoup de séparations, j'ai déjà morflé mais je n'aurais jamais imaginé souffrir pour une relation de 3 mois tout pile.
Puis il y a hier. Je discute avec une collègue que nous avons en commun, et elle me lance que je ferai mieux de définitivement l'oublier, de vraiment tourner la page.
Et je décide de lui ré écrire. Je lui dit que je n'ai pas fait la paix avec tout çà et que j'aimerai la voir et discuter.
Elle me répond dans la minute qu'elle ne veut pas me voir après mon dernier message (...) et que pour elle le sujet est clos. Je sens quand même un peu de rancoeur dans son message.
Je lui répond qu'elle peut facilement comprendre que j'ai écrit ce message sous le coup de la tristesse, qu'on valait je pense beaucoup mieux que ça, que c'est dommage mais que je n'insiste pas. Il y a une primate joke des deux côtés à la fin de l'échange.
Ce matin, en me connectant, elle m'écrit directement, spontanément via le chat du travail, et me dit comme si de rien était, comme si elle ne m'avait pas remballé hier, que je serai amené à la croiser souvent car elle va venir bosser là où je travaille.
J'ai seulement répondu merci pour l'information.
Je ne sais pas quoi penser de ce dernier échange. Pourquoi elle m'a écrit, pourquoi me dire ça?
De mon côté, je sais que cette fille a pour l'instant des défaut, accro à Insta, sous la forte influence de ses parents ( son père ne veut pas qu'elle soit avec qq qui a déjà 1 enfant), immature et matérialiste, un peu princesse. Mais ce sont des défaut que je me voyait l'aider à corriger/améliorer avec le temps..
Je ne sais pas quoi faire... alors oui, le classique "vit pour toi, si elle doit revenir elle reviendra". Mais n'est ce pas un moyen déguisé de revenir justement ? Ou pas.
Merci à tous ceux qui auront pris le temps de lire ce long message et ceux qui pourront m'aider à y voir plus clair