Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Selmasultane
#1316865
Bonjour Amelia,

et désolée de ce que tu traverses .

J'avais lu ton sujet il y a un mois, je le relis ce matin , et tout y était, tout le monde ( y compris toi ) avait avancé toutes les clefs nécessaires.

A la lumière de ce que tu écris ce matin , je retiens notamment la notion de " co dependance" évoquée par etpourtant. ( que tu avais plus ou moins réfutée je crois )

Tu dis que tu souffres ( et c'est bien naturel ) et très vite tu recommences a l'analyser lui, lui, et lui et ses névroses, allant même jusqu'a porter un regard critique sur ce qui s'est dit lors de sa dernière seance psy ( ce qui à bien des niveaux est s'immiscer de facon totalement inappropriée dans ce qui lui appartient a lui seul.)

Et si , au ieu de l'analyser pendant des pages, tu te consacrais à toi ? ( tu le fais, brievement, parfois, avant de revenir sur lui ). Pourquoi es tu restée dans cette relation dont le seul récit me donne envie de me pendre, franchement. La vie est courte , vraiment , et la passer avec quelqu'un qui vous regarde deux jours sur trois avec autant d'appétit qu'un plat avarié est une bonne facon de la gâcher ( selon moi ) .

bon courage a toi.
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par Ameliaroger91
#1316869
J'ai du mal à ne pas analyser, à ne pas essayer de comprendre. Pourquoi, je ne sais pas... Je l'avoue. Peut-être que ça soulage ma souffrance sur le moment.
J'apporte un regard critique sur sa dernière séance psy, sur ses émotions en effet, mais parce-que j'ai vécu ces va et viens pendant 2 ans et c'est frustrant de voir quelqu'un qu'on aime et avec qui on avait tout pour être heureux tout saboter et tout piétiner.
Je suis restée car j'y croyais.

Je suis tombée sur ce texte que je trouve très juste...
http://www.la-psychologie.com/phobie%20engagement.htm

J'essaye de m'en libérer mais ce n'est pas simple. Je sais bien que de l'extérieur ça peut paraitre ridicule et difficile à comprendre, mais j'ai réellement le sentiment qu'il a tout bousillé, tout saboté par peur. Même si je devrais me contenter de me dire "ce n'est pas mon problème, mon bonheur est ailleurs", cette histoire me laisse un goût amer de gâchis. Comme je le disais plus haut, il n'y a pas que de mauvais moments, il y a aussi un lien et des moments d'une qualité qu'on trouve très rarement.

Après une rupture on a parfois le sentiment qu'on aimera plus jamais comme on a aimé la personne, même si c'est faux et qu'on finit toujours par s'en remettre. Il faut du temps pour oublier. Si "désaimer" et abdiquer était si facile, la plupart des gens passeraient d'une relation à une autre sans problème, les peines de coeur n'existeraient pas...

En tout cas, je vais travailler là-dessus avec ma psy. Me concentrer sur moi, et sur pourquoi j'ai tant de mal à tout balayer et me dire que ce n'était pas le bon, tout simplement. Pourquoi je me concentre tant sur lui. J'ai ma petite idée comme dit sur mon dernier post, mais je vais continuer mon travail.
par Selmasultane
#1316891
Non ce n'est pas ridicule vu de l'extérieur, ne t'en fais pas, peu ou prou , on est tous ici passés par cette étape .Y compris la recherche frénétique de portraits des travers psychologiques de l'autre :) ( la ou tu diagnostiques " phobie de l'engagement " , j'avais doctement et sobrement conclu que mon ex était " passif agressif" , en "dépendance affective " , avec une tendance au gaslighting, dû à sa faille narcissique et quoi qu'il en soit dépourvu d'empathie et incapable d'entretenir des relations affectives - amicales ou amoureuses- durables :lol: bon il y a sans doute un peu de vrai la dedans, mais au final quel intérêt pour moi ? )

Je suis egalement restée dans l'incrédulité plus d'un an après ma rupture , à me dire qu'on avait " tout " sur tous les plans , et que la probabilité était infime de retrouver une telle concordance. ( Tout sauf la volonté de sa part de participer à cette relation en fait , dommage c'est un ingrédient essentiel :) )

Gâchis ou pas , phobie ou pas , frustration ou pas , clairvoyance analytique ou pas, on ne peut JAMAIS contrôler les sentiments et la volonte de l'autre .

Le comprendre et l'accepter permet d'avancer pas mal en termes de relations humaines. ( pas seulement amoureuses, j'ai appris pas mal dans l'histoire en terme de lâcher prise ) .

Tu as bien raison de te recentrer sur toi .

Bonne route ;)
par Ameliaroger91
#1316895
Je suis egalement restée dans l'incrédulité plus d'un an après ma rupture , à me dire qu'on avait " tout " sur tous les plans , et que la probabilité était infime de retrouver une telle concordance. ( Tout sauf la volonté de sa part de participer à cette relation en fait , dommage c'est un ingrédient essentiel :) )
Hahaha, merci, ça m'a fait rire...

Comment as-tu fait pour faire ton deuil et "accepter" ? Pour lâcher prise, comme tu dis
par Selmasultane
#1316906
Bonjour Amelia,

Cela a été tres long en fait, plus d'un an et évidement pas linéaire.
Aujourd'hui nous avons rompu depuis presque 2 ans et je crois pouvoir dire que le deuil est total ( ouf ).
Pour résumer, dans les premiers mois " j'ai fait un silence radio " . Disons que je ne prenais jamais l'initiative du contact mais que je répondais toujours favorablement à ses messages , et à sa volonté de contact . Bref je faisais comme si de rien n'était, je l'ecoutais même se plaindre de sa vie, sa solitude et evoquer avec une jalousie non dissimulée mes loisirs et mon cercle amical ( le comble quand même ) . Et évidemment je l'analysais beaucoup, et évidemment je continuais à m'oublier moi ( j avais déjà passé une bonne partie de la relation à tenter de le rendre heureux , c'est pourquoi ton récit me fait frémir sur certains points . Quand tu écris que ton ex retournait les situations et minimisait les émotions de l'autre , ça réveille un souvenir très vivace ). Bref , tout en ayant peu de contacts, je restais un peu sous emprise, et dans l'espoir de son retour.

Et puis au bout de 6-7 mois , il m'a annoncé avoir rencontré quelqu'un ( d'un air assez satisfait de lui , empathie toujours :roll: ). Un vrai coup de poignard, mais un vrai déclic aussi. J'ai coupé les ponts et tout bloqué , fuit quand je le croisais.

Du coup n'ayant plus matière à ressasser sur lui , j'ai pu prendre du recul . A la fois comprendre pourquoi j'avais mis autant dans cette relation , et souffert autant de sa fin, et pour autant comprendre que contrairement à ce qu'il m'avait affirmé, je n'étais pas coupable d'avoir gâché cette relation . CA m'a permis de le desidealiser aussi , oui on s'entendait merveilleusement sur beaucoup de plans, mais cette tendance à se présenter toujours en victime qu'il avait ( avec moi comme avec celles qui m'ont précédée hein ), cette lâcheté matinée de méchanceté,le ouin ouin permanent ce n'est quand même pas super sexy. Je me suis demandée si j'aimerais vraiment recommencer une relation avec lui , m'epuiser à en être l'animatrice, avec en prime cette fois ci la crainte permanente que quelque chose ne lui ait pas plu ( comme il ne disait jamais clairement ce qu'il voulait). J'ai compris que ce serait un enfer ( et avec le recul, que ça n'avait pas d'ailleurs été très confortable pour moi sur la fin de la relation ) . La vie est trop courte pour faire ça . J'ai plus de 40 ans , j'ai une fille, un boulot qui me plaît et je gagne très bien ma vie, et pas " besoin" d'être en couple au point d'endosser un costume d'infirmière psy et me pourrir la vie.

Bref, j'ai compris que la façon dont il avait mis fin à cette relation était son problème à lui , et pas le mien . ( En dépit de ses affirmations brutales à la rupture - 2 ans après j'avoue que je suis stupéfaite de la docilité avec laquelle j'ai admis que tout était de ma faute , le procédé était pourtant extrêmement grossier ) . Quand je suis arrivée à ce stade, ça a été un grand soulagement .C'est aussi un vrai soulagement d'admettre qu'on ne peut contrôler les sentiments et la volonté de l'autre .
J'ai vu une psy au début, et j ai pas mal réfléchi aux techniques de méditation aussi. Sans pratiquer régulièrement, le fait de regarder ses émotions sans les juger , d'être dans le moment présent est d'une grande aide.

Parallèlement je me suis construit une vie à moi. Quand j'étais avec lui , je venais de me séparer du père de ma fille, d'emmenager dans cette région ( que je connais mais que j avais quittée pendant 10 ans ) , et de démarrer un nouveau boulot . il était donc tout pour moi : ami, amant, collegue, amoureux, pote de loisirs, conjoint , beau père pour ma fille . ( je pense d'ailleurs que cette dépendance lui convenait, même s'il s'en plaignait aussi , il avait fortement contribué à la mettre en place . c'est pourquoi l'échange sur la co dépendance ci dessus me semble particulièrement intéressant ) . Avec difficulté au début ( car tout me le rappelait ) , mais avec énormément de plaisir et de jubilation progressivement, je me suis construit ( ou reconstruit) un cercle amical et professionnel , des loisirs , des voyages .
Aujourd'hui j'ai le sentiment d'être exactement où je dois être, et si je pense encore fréquemment à lui , la douleur, la colère et le chagrin ont disparu . Nous avons à présent quelques échanges sporadiques et superficiels , sans que je ressente d'intérêt ou de curiosité particuliers pour sa vie.

Désolée de la longueur du récit ;)
Mais en ce qui me concerne , le lâcher prise n'est pas venu en un jour , car il supposait une reconstruction de longue haleine .( J'ai passé toute une vie à être dans le contrôle, réussite des études, progression professionnelle, puis vie de famille où je " portais " tout )

Tu es jeune encore, et tu as les débuts de clefs pour éviter de réitérer une relation comme celle ci , et t'epanouir dans une relation saine et simple , avec quelqu'un de fiable et d'heureux de vivre ( comme le disent certaines intervenantes ici, c'est en effet les seules choses qu'on peut attendre d'un conjoint )