Alors petite mise à jour et hors sujet !
Il y a quelques semaines, je me suis prise la tête avec mon père avec qui les contacts téléphoniques sont rares et les entrevues, encore plus rares...
Histoire de divorce mal vécu quand j'avais 5 ans, de remise en ménage rapidos avec une vraie mégère avec qui il est toujours.
La prise de tête d'il y a quelques semaines (je lui ai pris la tête à vrai dire, chose que je ne pensais jamais être capable de faire à son égard) : il me parlait de ses deux autres gosses : 19 et 23 ans, et leurs vies instables. Mais que mon père comprenait car la vie c'est pas facile, blablabla.
J'ai fulminé... Si vous saviez comment moi on m'avait fait chier de mon enfance à ma vie de jeune adulte en ne me comprenant pas, en rabaissant mes opinions, en refaçonnant ma réalité...
Je n'ai pas pu résister de lui faire remarquer. Et lui ai dit que je ne souhaitais plus avoir de contact avec eux. Qu'il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre dans ce vide familial et que j'en avais marre de n'être là que pour soulager sa conscience de savoir que je vais au moins bien par téléphone tous les quelques mois.
Que je n'arrive pas à avancer dans ma vie relationnelle à cause des fantômes du passé, les leur particulièrement.
Il n'a pas compris. J'ai tenté de lui expliquer. Il me coupait la parole. J'ai fini par lui dire que je raccrochais car je devenais fébrile pour lui tenir cette conversation.
Mon père me rappelle hier... alors que je lui avais dit que je ne voulais plus de contact... Dans le doute, je le rappelle cet aprem.
Au départ, il botte en touche et me demande "ça va le confinement ?" La blague... je laisse sciemment un blanc... Rien.
Et là je lui demande pour quelles raisons me contactait-il alors que je lui avais dit que je ne voulais plus de contact ?
Il ne comprend pas. Je lui dis que je peux tenter de lui expliquer. Je commence à dire une phrase comme quoi je souffre de ce vide familial. Il me coupe la parole. Une fois, deux fois.
Je finis par lui dire que notre conversation ne sera jamais constructive s'il me coupe la parole.
Toutes mes paroles me sont retournées avec "oui mais toi tu..." "moi j'ai des excuses à avoir été comme j'ai été". Bref, lui faut le comprendre, et pas moi...
J'avais l'impression d'avoir affaire un gamin qui me disait "non c'est toi qui est méchante" avec un argumentaire plus que douteux...
Bref, un mur. J'ai mis fin à la conversation de façon unilatérale en lui disant que je n'allais pas gâcher tout le travail accompli pour une discussion stérile et lui souhaitait une bonne continuation.
J'étais fière de moi... sincèrement... si vous saviez ce que ça fait du bien de dire enfin un truc comme "ferme ta gueule je parle" de façon polie depuis toutes ces années où j'ai été brimée... !
J'ai ensuite téléphoné à ma soeur pour en parler. Et j'ai fait un eurêka ! Mon père a toujours eu tendance à nous foutre dans des cases... LES CASES !
Vous voyez les fameuses CASES ! Je n'arrivais pas à identifier l'origine de ce problème de cases dans mes relations. Mais tout m'est apparu plus clair.
Et cette façon de nous brimer jusqu'à nos opinions... Si sa femme et lui avaient pu brimer nos pensées, ils l'auraient fait sans hésiter...
PUNAISE... désolée pour lui mais WAOUH, ça fait du bien de "tuer le père" et en vrai, j'ai vraiment tenté de rester classe, sans l'accuser (du style "je sais qu'on a tous nos casseroles et nos expériences malheureuses mais justement vu que tu ne comprends pas, je te donne mes éléments pour que peut-être tu comprennes [ou pas])... Mais il a une propension à ramener tout à lui
Voilà, c'était mon hors sujet...