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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Lea90
#1308684
Salut à tous... après presque une semaine de silence, j’ai eu quelques nouvelles infos et je sais désormais que j’ai affaire à un homme qui est particulièrement phobique de l’engagement. Il semblerait que depuis que l’on s’est séparés, il vive complètement dans un monde de bisounours (il fait des centaines de gâteaux, aménage sa maison) tout en disant qu’il a la sensation d’avoir « échappé à un danger ».

Il semblerait que son impression ait été d’avoir été submergé par ses émotions dans sa relation avec moi et que ça lui ait fait très peur. Il ne revient pas sur ses sentiments, au contraire, il dit être soulagé parce qu’il avait la sensation de vivre au « milieu d’une tornade ».

C’est troublant. J’ai pleuré une heure chez ma psy qui m’explique que ça arrive, qu’il y a des gens comme ça et que je ne dois pas remettre en cause ma manière d’aimer. On était compatibles, en phase sur beaucoup de choses (et ça il me le disait souvent, qu’il n’avait jamais cru ça possible), vivre ensemble c’etait naturel. Mais quand moi je voyais ça comme une belle histoire, lui se croyait dans un grand huit, perturbé par la place que je prenais dans sa vie...

Ca m’a beaucoup blessée, d’apprendre qu’il me voit comme un danger. Simplement parce qu’il ne gère pas ses émotions. Je me suis réveillée en larmes, désespérée par ce gâchis.

Et lui qui dit que c’etait « Trop ». « Trop intense », « trop prenant », il montait « trop haut » quand il était avec moi et il descendait « trop bas » quand il doutait. Du coup il est frénétique, comme un rescapé, et moi je pleure sous xanax.

Je sais qu’il travaille cette phobie de l’engagement chez sa psy, mais pour l’instant il en est à se demander s’il ne vaut pas mieux éviter de s’engager tout court. Puisque lorsqu’il aime, il demande tout, mais il a peur de donner. Il sait que ce n’est pas sain... et c’est bien pour ça qu’il m’a quittée, par peur de moi, peur de me faire mal.

Il a dit que même être amis... c’est impossible, que même là je serais trop dangereuse pour lui. Vous imaginez ? Dangereuse. Alors que je n’ai jamais rien demandé d’autre que de la sincérité, une relation honnête et entière.

Mais il parait que c’est irrationnel, que c’est la peur d’etre détruit par l’autre. Il m’avait dit quelques jours avant de me quitter « et qu’est-ce qui se passera si tu pars ? »... alors il a pris les devants.

Je sais que pour l’instant il s’est lancé corps et âme dans le monde des bisounours, avec ses decos de noël disproportionnées installées directement après m’avoir quittée, ses centaines de gâteaux (pourquoi faire ?) et ses commandes de jouets, d’activités pour les enfants, vu de l’exterieur et le connaissant ça explosera en miettes dans peu de temps.

Mais moi... bin déjà ça me rassure sûrement un peu de ne pas m’être trompée, même si ça change rien. Je me demande juste si les gens peuvent avancer (il m’a tellement dit que moi j'étais L’amour, le vrai, et que simplement c’était Ingérable, épuisant a gérer pour lui toutes ces émotions, ce vertige, cette joie disproportionnée et les doutes qui suivent parfois) ou si les hommes qui ont les épaules / l’envie d’etre Vraiment amoureux existent encore...
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par Lea90
#1309051
Salut à tous... je parle toute seule mais ça ne fait pas de mal...

Comme ma tension est trop basse, après un mois à ne pas réussir à dormir, j’ai craqué au travail et mon médecin m’a arrêtée 10 jours (et encore, elle voulait m’arreter 3 semaines !). Elle dit que je ne peux pas remonter la pente sans dormir, mais elle m’a trouvée « en bonne voie »...

J’ai décidé de bloquer mon ex sur mon portable et les réseaux sociaux, du moins pour le moment, parce que je sens que je n’avancerai pas si j’ai le moindre contact avec lui. C’est trop douloureux et vain... Depuis, ça va un petit peu mieux. Disons que j’ai dissocié ma peine d’une potentielle « réponse » de sa part, je SAIS qu’il ne peut rien pour moi.

Et moi je sais que je dois juste « digérer », c’est vachement dur. Parce que partout ici je lis « ça me fait réfléchir sur moi » etc, mais moi ça n’a rien changé en fait... il modifiait pas mes plans, et j’ai été très sincère, très fidèle à moi-même dans cette affaire. Pourtant j’ai pris le temps pour faire le point, mais en vrai je pense que je n’ai jamais été si sûre de moi qu’avec lui. Du coup j’essaye juste d’encaisser la « perte » en fait. Et c’est trop long !!

Du coup j’ai lancé un genre de « plan d’attaque », ou disons que je me suis mis des deadlines. Le plus important là c’est de dormir, donc je prends mon arrêt pour dormir le plus possible et me remettre sur pieds, puis progressivement reprendre le travail et le sport. Si j’arrive au moins à revenir au stade où j’étais avant lui, ça serait pas mal...

Si vous avez des suggestions pour que ça avance plus vite... C’est insupportable d’être dans cet état... ça fait un mois quand même.

En espérant vous lire !
par Selmasultane
#1309058
Bonjour Leah,

Déjà tu as fait un grand pas en te coupant des infos sur lui ( je ne sais pas où tu avais péché l'info sur ses décos de Noël et sur sa pâtisserie, mais ce n'est vraiment pas le genre de choses qui t'aidera avancer , ça entretient juste le fait que tu sois en boucle sur lui lui , lui- ce qui est normal au début- au lieu de penser à toi, toi, toi ) .

Sinon je ne doute pas que tu aies été sincère à toi, et à lui ; et pour autant je trouve qu''il y a toujours à apprendre sur soi : pourquoi ça te fait si mal , ne l'aurais tu pas vu comme le moyen de sortir de ta vie qui de ton propre aveu, ne te convient pas trop, as tu besoin de quelU'un pour te sortir de là , comme un sauveur ( je pense que non, car tu dis que tu fais les démarches pour que ça change ). Tu avais eu des warnings 1u début, plusieurs ruptures même, pourquoi tu as choisi de les ignorer ?bref, ce sont de vraies questions, mais pour toi, des pistes en fait.

Par ailleurs il n'y a pas de recette miracle pour avancer vite et ce n'est pas forcément un objectif à atteindre comme des quotas de vente , deadline etc... Un mois ce n'est rien , vraiment rien, surtout quand on fondait beaucoup d'espoirs dans une relations . Perso ça m'a pris plus d'un an pour faire le deuil ( de deux relations certes, l'une ayant succédé immédiatement à l'autre ) , et j'en apprends encore aujourd'hui sur ce que je veux .

En revanche je trouve que le sport, le travail , ce sont des buts assez salvateur souvent.
Mais laisse toi le temps d'être mal, tu n'es pas un robot.

Bon courage
par Lea90
#1309059
Bonsoir Selmasultane, merci pour ta réponse.
Les infos je les ai eues au début par ma meilleure amie (qui est aussi la sienne), il a fallu quelques temps pour réussir à rééquilibrer nos relations. Maintenant je lui parle toujours autant à elle, mais je n’ai plus d’infos sur lui. J’en demande pas et elle ne m’en donne pas. Je sais même pas s’ils communiquent toujours autant, et d’ailleurs je m’en fiche (et ÇA c’est une victoire).

Ça me fait très mal parce que ça allait... il m’a vraiment quittée du jour au lendemain, en me donnant des raisons que je ne comprendrais sûrement jamais. J’ai lâché l’idée de comprendre, mais l’impression qui subsiste est assez dure à encaisser pour moi : on peut donc partir du jour au lendemain, alors que ça allait (pour moi en tout cas) et j’ai RIEN vu venir. Honnêtement j’ai eu pas mal d’histoires d’amour, et ça, j’avais jamais eu.

Par ailleurs comme toi j’ai eu plusieurs ruptures coup sur coup. Y’a 2 ans et demi, avec le père de mon fils avec qui j’ai vécu 7 ans. J’ai craqué sur la fin de notre histoire parce qu’il ne s’occupait ni de moi, de notre fils, ni de la maison. Grosse dépression apparemment, mais quand j’ai dis que je risquais de partir, il m’a montré la porte. Il m’a « remplacée » dans les 2 semaines par une folle qui a fini par lui taper dessus tout en me reprochant d’avoir brisé sa famille (alors qu’il m’a poussée vers la sortie). Lui, je me suis battue 4 ans. Mais VRAIMENT j’ai tout donné. Et bon il va mieux, il semble mieux dans sa peau, il s’occupe enfin de son fils et il m’a même remerciée (!) de lui avoir mis ce « coup ». Il a une copine et il est content. Tant mieux hein, mais ça m’a pas franchement mise bien. Dans la foulée j’ai rencontré un type incroyable mais il n’a pas voulu qu’on se mette ensemble. J’ai encaissé durement, mais soit, j’ai avancé. C’était triste mais clair et cohérent.

Puis y’a eu lui, j’y suis allée désabusée. J’ai été sa maîtresse, puis son amie. Mais je suis partie pour me protéger. Il est revenu au bout d’un mois, célibataire et persuadé qu’il ne pouvait pas, je cite « passer à côté » de moi. Même si c’etait « Trop tôt ». Et c’est ce qu’il m’a servi comme raison, quand il m’a quittée. Et vraiment je crois que c’était Cohérent à l’instant T de tenter le coup. Ça aurait été absurde de ne pas y aller, et vu comment ça se passait entre nous, j’ai vraiment pas mis longtemps à y croire. Juste parce que c’était facile en fait. Avant ça ne l’avait jamais été avec lui, mais là vraiment... non j’ai beau chercher... non, c’était « évident ». Et lui-même le disait, une semaine avant de partir. Faut peut-être juste accepter que les gens sont instables hein, mais j’ai pris un coup de pelle. Gigantesque. Avec par dessus le marché la sensation que les gens ne se « battent » pas... parce que bon, ça fait 3 mecs en 2 ans et demi, et c’est des mecs diamétralement opposés. Mais genre RIEN à voir.

Et oui je me voyais bien vivre avec lui, deux jours avant de partir il me parlait de cet été au bord de sa piscine et du prochain week-end chez lui. Vraiment je crois que je le vis un peu comme un accident de la route (en plus troublant même, parce que pourtant j’ai perdu des (très) proches, c’est ULTRA violent mais ça fait pas perdre foi en l’humanité à ce point).

Mais oui j’ai entièrement coupé parce que je vois pas bien ce qu’il pourrait m’apporter de plus que de la douleur... D’autant que par contre je me doute qu’un jour il va retenter une approche mais trop tard.

Cela dit je pense que tu as raison pour le temps, c’est juste que mon ego vit mal d’etre affaiblie, je vis mon nouvel arrêt de travail comme une honte. Vous avez tous raison, quelque soit sa raison il ne mérite pas que j’en sois malade et POURTANT j’en suis malade. Ça me rend dingue d’etre dans cet état. J’ai des milliards de trucs à faire et je suis handicapée par la tristesse et l’incompréhension et en plus j’ai peur d’en sortir aigrie.

C’est pour ça que j’osais moins parler ici, en fait. Pas que je veuille être agressive ou me voiler la face. Mais je suis en colère beaucoup contre moi-même, de pas encaisser, de pas accepter, d’être triste. Et parfois encore je m’effondre juste parce qu’il me manque, et j’ai honte de ça. Je m’épanche sur le passé’, je deviens négative... alors que j’ai jamais été comme ça.
par Elieza
#1309060
Lea90 a écrit : 01 déc. 2019, 19:01
C’est pour ça que j’osais moins parler ici, en fait. Pas que je veuille être agressive ou me voiler la face. Mais je suis en colère beaucoup contre moi-même, de pas encaisser, de pas accepter, d’être triste. Et parfois encore je m’effondre juste parce qu’il me manque, et j’ai honte de ça. Je m’épanche sur le passé’, je deviens négative... alors que j’ai jamais été comme ça.
Hello Léa, y a pas de honte à avoir.
Pour moi le forum a été une catharsis et c est bien de poser ses émotions, fussent elles négatives.
Courage, autorise toi à être mal et en colère, on combat le mal par le mal, aussi.
En mathématiques, moins par moins égal plus ;)
par Lea90
#1309061
Merci Elieza, oui j’ai lu ton histoire et j’ai bien vu que toi aussi t’en as chié. Incompatibilité irréconciliable, ça c’est clair. Moi j’avoue je vais me trainer le boulet de l’incompréhension pendant un moment (et c’est un peu un comble pour quelqu’un qui fait de la recherche en philo).
A l’instant mon fils vient de m’expliquer (entre la soupe et les pâtes, on parlait absolument pas de ça) qu’un jour il voudrait que j’ai un gentil amoureux. Un beau, mais surtout un gentil. Quand j’ai demandé comment on sait, il m’a dit qu’il faut essayer comme ça : « tu lui demandes de te faire un café. Si jamais il te répond qu’il le fera après ses projets, alors tu t’en vas. » (il a 5 ans et c’est le truc le plus sensé que j’ai entendu ces 4 dernières semaines)
par Lea90
#1309063
Oui Elieza, et ce qui est dingue c’est qu’il ne connaît pas les « raisons » de ma rupture (il l’aimait beaucoup en plus), mais il est tombé pile. Je lui dis de ne rien changer, il est bien plus sensé que beaucoup d’adultes...
par Lea90
#1309064
Et puis je sais pas mais les gens me fatiguent. Y’a un de mes premiers mecs qui m’a quittée pour les « mêmes » non raisons y’a 15 ans et qui est resté (longtemps après) un « ami ». Sauf que LÀ je lui ai dis que j’etais triste et les raisons, il a pas mis 3 semaines à me faire du rentre-dedans (et je me suis rendue compte qu’il me fait le coup à chaque fois).

Après le père de mon fils, il m’a expliqué qu’il avait « toujours été fou de moi », très bien mais fallait pas me quitter y’a 15 ans... et bon c’est un peu facile de me balancer ça à chaque rupture. Du coup je l’ai ghosté, déjà que ça fait bien longtemps que je sais qu’il est parfaitement instable, là je l’ai trouvé particulièrement gonflé de se pointer aussi tôt... indécent en fait.

Ce soir je suis... fatiguée par les hommes... fatiguée.

PS : comme quoi je me mens un peu quand je dis qu’on m’avait jamais quittée du jour au lendemain, mais pour celui là j’avais 18 ans et nous avions moins « vécu ensemble » (six mois de relation à distance). Et oui il est revenu, la première fois après ma rupture d’avec le suivant (3 ans après donc), puis éternellement après chaque mec, infatigable et fatiguant. Entre temps lui, il en a quitté’ un paquet parce qu’il préférait leur servir un café plutôt 3 ans après qu’on leur ait demandé, m’enfin c’est sûrement une autre histoire.
par Lea90
#1309072
Bonjour à tous,

J’aimerais savoir une chose. Peut-être que vous pouvez m’éclairer sur quelque chose en particulier (j’ai bien l’intention d’en parler à ma psy vendredi d’ailleurs...).

Je m’interroge... parce qu’en y pensant ce matin, j’ai conscience qu’on me quitte toujours pour la raison pour laquelle on a voulu être avec moi (et force est de constater que c’est souvent moi qui me fait quitter).

Paraît que c’est toujours comme ça.

La raison : mon problème avec la domination. Je suis indépendante, capable de vivre seule. Et en effet je ne supporte pas du tout qu’on essaye de de me dominer. Pour autant je ne suis pas dominatrice non plus... je précise.

Cette discussion est souvent revenue avec les hommes avec lesquels j’ai eu des histoires d’amour, chacun d’eux en fait. Ils m’ont tous dit que c’etait ÇA qu’ils trouvaient merveilleux : avec moi, pas de dépendance. Mon ex m’a répété 100 fois qu’il n’aurait jamais osé être avec moi « avant », parce que ça fait peur il parait, parce que selon lui « on peut prendre la porte du jour au lendemain » (je me suis pas méfiée parce qu’il disait que c’etait « Avant », je suis pas dominée mais ça m’empêche pas d’être naïve). Et j’en ai passé des heures et des heures à dire que c’est pas parce que je suis indépendante que je ne suis pas fiable. Je ne vois pas le rapport en fait.

Mon ex m’a quittée précisément au moment où j’ai dis que je le trouvais trop distant et qu’il fallait que ça change. Alors c’est sûrement pas la seule’ raison, en tout cas j’en sais rien et c’est même plus la question... mais moi j’ai vraiment la sensation qu’il y a quelque chose qui est très mal interprété. Aimer pour moi peut induire des rapports de force, mais à la fin je sais que je suis capable d’en survivre (mais chacun d’ailleurs...).

Alors voilà, je les attire comme des mouches les mecs qui veulent une femme indépendante, et qui me quittent notamment parce que je n’en « cède » pas. Mes amis s’étonnent que j’ai accepté aussi vite (mais j’accepte toujours aussi vite, j’ai jamais supplié personne, ça m’empêche pas d’etre Malade d’amour, en arrêt et sous xanax, je vois pas le rapport...) et ça m’interroge sur ce point particulier. En effet j’ai accepté qu’il me quitte, mais dans mon esprit c’est parce qu’il sait ce qu’il fait, parce que je lui fais confiance là dessus. J’ai accepté tout de suite parce que je ne vois pas quelle relation pourrait ressortir d’une supplication, parce que je SAIS d’avance que je suis incapable de me reconstruire sur une histoire où forcément il sera toujours en position de force et capable de repartir du jour au lendemain. Pour moi ce sont deux choses entièrement différentes, l’amour et la domination. Je finis toujours seule après avoir demandé‘ un changement « parce qu’avec toi c’est tout ou rien » (cette phrase je l’ai entendue par pas moins de 5 de mes exs !!), et ça me laisse la sensation que nos histoires se sont toujours achevées parce que la situation était entièrement bloquée de ce point de vue. Comme une mauvaise analyse de leur part... j’ai jamais claqué la porte en demandant un changement, j’ai toujours essayé d’ouvrir le dialogue. Et c’est systématique : ils se barrent en disant que sinon je les aurais quitté. Alors que... bin c’etait vraiment pas au programme. Je comprends pas.

J’aimerais vos avis, c’est quoi le rapport entre amour et domination pour vous ? Est-ce que certains ont la sensation de parvenir à une histoire stable où la domination n’entre pas en jeu ?
par Kakahuet
#1309075
Bonjour

Pourquoi parles-tu de domination ? je ne pense pas que ce soit le mot idoine, si ?

Etre indépendante, c'est une bonne chose, malgré tout je crois que (dans ton cas mais je me trompe peut-être) cela souligne une ligne de vie assez "rigide" (je suis sûrement aiguillé par ce que tu écris , par exemple : "qui me quittent notamment parce que je n’en « cède » pas."

Je ne sais pas si je suis très clair mais c'est mon ressenti par rapport à ce que tu nous écris.

Autre exemple : "Je finis toujours seule après avoir demandé‘ un changement « parce qu’avec toi c’est tout ou rien »"

Tout dépend du curseur que tu as, quels changements tu demandes (on ne change pas réellement) et pourquoi tu les demandes.

Peut-être es-tu tout simplement trop exigeante ?
Des fois il vaut mieux baisser le curseur plutôt que de s’entêter à vouloir toujours plus (mais bon ce n'est que mon avis)

Pour caricaturer très grossièrement, j'avais une amie (très jolie au demeurant) qui ne jurait que par les mecs grands/bruns/yeux verts/baraqués/intelligents etc...
Ben elle n'a jamais été heureuse de sa vie (paix à son âme) n'ayant jamais voulu déroger à ce principe...

mais suis peut-être à côté de la plaque :)
par Lea90
#1309315
Bonsoir à tous,

Je sais pas ce qu’il m’a pris aujourd’hui mais je lui ai envoyé un message, lui disant que je l’avais débloqué et que j’étais triste qu’il ne vienne pas à l’anniversaire de notre amie samedi, même si je comprenais.

Réponse laconique (Je m’attendais à rien de mieux) suivi d’un reproche sur le fait de l’avoir bloqué. J’ai répondu que c'était pas contre lui mais pour moi et qu’après tout ça n’avait pas particulièrement d’importance (pas comme si on allait papoter). Puis j’ai demandé si on pouvait parler au téléphone à un moment, pour avoir des réponses / explications. Apparemment je suis « tombée » le soir où il réglait ses comptes avec son ex femme. Autant dire qu’il a pas répondu / appelé.

Alors d’un coup je me suis vue de l’extérieur, pathétique seconde dame qui se lamente d’un mec qui s’en contre-fout. Et j’ai honte.
par Lea90
#1309316
Kakahuet a écrit : 02 déc. 2019, 11:35 Bonjour

Pourquoi parles-tu de domination ? je ne pense pas que ce soit le mot idoine, si ?

Etre indépendante, c'est une bonne chose, malgré tout je crois que (dans ton cas mais je me trompe peut-être) cela souligne une ligne de vie assez "rigide" (je suis sûrement aiguillé par ce que tu écris , par exemple : "qui me quittent notamment parce que je n’en « cède » pas."

Je ne sais pas si je suis très clair mais c'est mon ressenti par rapport à ce que tu nous écris.

Autre exemple : "Je finis toujours seule après avoir demandé‘ un changement « parce qu’avec toi c’est tout ou rien »"

Tout dépend du curseur que tu as, quels changements tu demandes (on ne change pas réellement) et pourquoi tu les demandes.

Peut-être es-tu tout simplement trop exigeante ?
Des fois il vaut mieux baisser le curseur plutôt que de s’entêter à vouloir toujours plus (mais bon ce n'est que mon avis)

Pour caricaturer très grossièrement, j'avais une amie (très jolie au demeurant) qui ne jurait que par les mecs grands/bruns/yeux verts/baraqués/intelligents etc...
Ben elle n'a jamais été heureuse de sa vie (paix à son âme) n'ayant jamais voulu déroger à ce principe...

mais suis peut-être à côté de la plaque :)
Purée j’ai pas vu ta réponse, je suis complètement à la masse !
Pour te répondre, je crois qu’au contraire mes curseurs sont un peu bas... celui-là typiquement, physiquement pas mon type DU TOUT, intellectuellement différent aussi, par contre vas savoir, je trouvais que ça roulait tout seul dans la joie et la bonne humeur. Mais apparemment je me suis mis un tronc de chêne dans l’oeil.
par Lea90
#1309317
Non là le changement que je demandais, c’était de repasser à un appel par semaine, de garder le lien quand on se voyait pas (parce qu’on se voyait que 4/5 jours tous les 15 jours au maximum). C’était pas démesuré je crois... mais visiblement il voulait me garder dans une sorte de bulle hors temps, hors espace et BIEN déconnectée de sa vie. Pour ça que je dis « éternelle seconde dame », je crois que là, il était plus marié avec une maîtresse, mais célibataire avec toujours une maîtresse. Et moi j’y ai cru, comme une grosse débile.
par Lea90
#1309318
Je continue à parler toute seule (Pardon), mais faut admettre que je le SAIS depuis un an et demi, mais j’ai jamais compris pourquoi je suis une sorte d’eternelle Seconde dame, même là, même quand la conjoncture est bonne. Avouons ça explique tout. Pas envie que « le frisson » prenne trop de place dans la vie quotidienne, c'est juste un truc d’homme marié qui s’ennuie. Je vais probablement être remplacée par des circuits de voiture de course ou des sauts en parachute, voilà tout.

Pathétique d’être cette femme là, et d’y croire, en plus. C’est précisément la Kakauete qu’il y a ce jeu de « pouvoir », ces hommes là je les attire comme des mouches. Toujours le même discours « celle là elle est solide et solitaire, pas le genre à tomber amoureuse ou espérer ». Raté. À bosser chez la psy !
par Lea90
#1309320
Oui Elieza je sais. Depuis mes 16 ans, t'imagines... je pense pas pouvoir empêcher ça, par contre je dois trouver comment ne plus me laisser avoir ! Parce que là on parle d’un truc qui m’est quand même arrivé pas moins de... allez, six fois. A chaque fois ils m’ont dit « si les choses étaient différentes... » et à chaque fois j’ai encaissé. Mais LÀ... il n’était plus marié... et donc oui, c’est vrai qu’il était sincère, c’est vrai qu’il jouait pas, mais simplement dans CET espace temps restreint. Au quotidien il me voit comme « trop ». Trop quoi ? On sait pas.
par Lea90
#1309321
C’est triste à dire mais au final, quelque soit la raison, je finis jetée par des garçons faibles, qui préfèrent une vie « confortable » et qui me voient vraiment comme une tornade. Lui il disait ça, que j’étais trop « une tornade », pour les autres j’étais un vrai « bonbon à la menthe ». La grosse blague c’est qu’ils ont tous fini par m’en vouloir (alors de quoi, gros mystère). Là apparemment c’est d’avoir osé le bloquer alors qu’il m’avait quitté. Et alors j’ai beau en parler avec ma psy, impossible de mettre le doigt sur ce que je « dégage ». A part mes mecs (mes boulets), tout le monde me défini toujours comme « posée, réfléchie, patiente et rassurante » (OUI j’ai mené une enquête). Le SEUL truc que j’impose aux mecs (c’est le même qu’a mes amis...) : sincérité et pas de mensonge. Ce qui n’a d’ailleurs jamais voulu dire « tout me raconter » mais juste pas me mentir. Mon ex là, ÇA précisément ça l’angoissait. Il avait tellement peur de me mentir qu’il me disait TOUT. J’ai carrément fait une liste de tout ce qu’il n'était PAS obligé de me raconter (« j’ai maté la secrétaire etc »). Et à chaque « dérapage » (selon des critères que j’ai absolument jamais défini, soyons clairs) il « m’avouait » des trucs en hallucinant que je ne le quitte pas sur le champs ou que je comprenne (pour moi, mater des gens, ça n’a jamais été un souci...). Il s’est foutu une pression d’enfer hein, et là dessus j’ai rien réussi à faire. Je comprends pas comment ils m’évaluent et ce que je dégage, mais je préférerais attirer les mecs solides et sincères que ce genre de petit bonhomme tout faible...
par Elieza
#1309322
Je ne sais pas...je parle de moi, là, mais jusqu'à il y a 3/4 ans, j'étais tout le temps avec des mecs (bon, on parle de 3 histoires depuis mes 18 ans dont une de 10 ans et une de 5) super machos, super "durs", super "rude boy"...qui adoraient tous mon coté "qui ne se laisse pas faire", avec du caractère, qui leur tenait tête...jusqu'au moment où il se barraient, un pour une super plus jeune (donc plus manipulable ou moins chiante), l'autre pour une voilée de sa confession donc docile...

Et après ma dernière rupture, bah je sais pas...j'ai "donné" sa chance a quelqu'un que je n'aurais a priori jamais regardé. Gentil, doux, pas bad boy pour un sou...et ca marche...
par Lea90
#1309323
Ah mais moi j’en rêve, d’un gentil... le problème c’est que quand je vérifie en arrière, c’est pas facile de voir le truc arriver ! J’ai pas de « type » moi. Dans mes histoires y’a de tous les genres et tous les horizons. Cela dit le seul qui m’ait pas dragué de lui-même c’est le père de mon fils (avec qui je suis quand même restée 7 ans). Mais les autres... bin c’est eux qui viennent, qui me font céder même. Des fois de manière très malhonnête d’ailleurs (y’en a qui disent qu’ils sont mariés que bien après). Et mon ex là, déjà je pensais vraiment pas tomber amoureuse, mais surtout c’est LUI qui est venu me supplier une fois séparé de sa femme... t’imagines pas comme j’ai cru aux miracles. Genre ENFIN c’est mon tour ! Bin il a pas mis longtemps à me recaler dans la case « maîtresse »...

Non mais je crois que le problème majeur c’est que comme ça m’ait arrivé trop souvent (6 fois, mais j’ai pas cédé à chaque fois, par contre à chaque fois ça m’a bien ruinée), a force j’ai l’impression que j’aurais rien d’autre. Limite là je regrette d’avoir demandé’ plus, parce qu’au moins j’avais des câlins et je m'éclatais tous les 15 jours et pendant les vacances. Je sais bien que j’aurais de toute façon été évincée plus tard pour une « officielle » ou que je serai restée maîtresse à vie. Je sais. Mais j’avoue je désespère...
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