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#1307833
Bonjour à toutes et à tous,

Une fois n’est pas coutume : je me trouve actuellement en pleine rupture sentimentale…

Quelle plaie...

C’était une relation de seulement trois mois et nous ne voyions en moyenne qu’une à deux fois par semaine. Pourtant, en dépit de mes expériences passées et de la raison, cette histoire me laisse un goût d’inachevé.

Mon récit est assez long. Je remercie par avance celles et ceux qui auront eu le courage de tout lire.

La rencontre

Au mois de juillet dernier, une amie m’avait demandé de venir l’aider pour son déménagement. Il faut bien reconnaître que son organisation pouvait surprendre : aucun camion de déménagement n’avait été prévu et tous les cartons n’étaient pas encore emballés…

Elle comptait sur l’aide de deux personnes : moi (je me cite en premier mais ce n’est que dans un souci de rhétorique) et une très bonne amie à elle qu’elle connaissait de longue date. Le plan était le suivant : déménager dans la journée tout son appartement à l’aide de nos deux voitures. Je ne vous raconte pas le nombre de trajets…

Je suis arrivé en début d’après-midi sur les lieux, où j’ai retrouvé mon amie et cette jeune femme, vraisemblablement plus âgée que moi, qui portait deux cartons et semblait peu disposée à décrocher un sourire. Elle paraissait plutôt froide et sèche de prime abord mais non moins impliquée dans la mission qui lui avait été confiée : le genre de personne qui donne le sentiment de tout vouloir gérer avec perfectionnisme.

Mon amie a dû s’absenter à cause d’un mauvais concours de circonstances. Résultat : je me suis retrouvé à devoir assurer la besogne avec cette personne que je venais de rencontrer.

Les déménageurs de l’extrême

Je venais d’avoir 36 ans et ma comparse de déménagement était dans sa 43ème année. Outre la différence d’âge et vraisemblablement aussi de caractères, tout pouvait sembler nous opposer : je suis célibataire, sans enfants et désireux d’en avoir un jour, tandis que la jeune femme, divorcée de longue date, a déjà fondé une famille il y a longtemps. Elle est ordonnée ; je ne le suis pas. Je suis plutôt sociable et spontané ; elle est davantage pudique et réservée.
À ce stade-là, il n’était pas question ne serait-ce que de m’interroger sur le fait qu’elle puisse me plaire ou non. Mais à quelques moments de la journée, je me suis surpris à lui trouver du charme, sans pour autant nourrir la moindre ambition de séduction : nous étions bien trop occupés.

Nous avons passé la journée à œuvrer pour la même cause et fatalement, des moments de complicité ont fait leur apparition. C’est son sourire qui m’a interpelé lorsque je l’ai vu pour la première fois à la suite d’une plaisanterie que venais de faire. Il avait ce pouvoir de transformer ce faciès glacial en un visage rayonnant. À ce moment-là, j’ai dû me dire : « Tiens, elle est jolie ».

Le déménagement était presque achevé. Mais il restait un dernier voyage à faire pour lequel une seule voiture était suffisante. J’avais réussi à trouver une place près du nouveau logement de notre amie commune, tandis que la quadragénaire au sourire ravageur était mal garée. Cela m’ennuyait de la laisser faire le dernier voyage seule. Spontanément et avec son sourire, elle m’a dit : « Toi tu as trouvé une place. Ne t’inquiète pas, je m’en charge ».

Et là, quelque chose a dû se passer en moi : c’est à ce moment-là que j’ai dû comprendre qu’elle me plaisait bien. J’étais touché par son initiative qui me paraissait aussi pragmatique que généreuse : voilà une fille qui ne laisse pas un homme la servir ! Je déplore souvent le machisme qui demeure dans notre société encore grandement phallocrate. Cette fille semblait en être exempte et cela me plaisait


La soirée

Après avoir achevé le déménagement, notre amie commune a organisé une soirée dans son nouveau logement. Des invités sont arrivés… mais toujours pas ma quadragénaire qui n’était pas encore revenue de son dernier voyage. Secrètement, j’espérais qu’elle revienne et qu’elle passe la soirée avec nous.

Et… elle est revenue ! Quelle bonne surprise. Je me souviens lui avoir dit : « Oh, mais tu es là ! »

Après quelques verres bien mérités, nous avons pu échanger longuement et nous trouver de nouvelles affinités. C’était une soirée très sympathique. Des groupes se formaient, mais chacun circulait de l’un à l’autre. Jusqu’à la fin, elle et moi étions presque inséparables et ses sourires n’étaient désormais plus aussi rares qu’au début de cette journée.

Je suis parti le dernier. Tandis que j’aidais mon amie, fraichement installée dans sa nouvelle demeure, à ranger et à nettoyer, je lui ai demandé si la belle avait quelqu’un dans sa vie… Et la réponse a été négative. Youpie !

J’étais assez ivre et épuisé mais moralement réjoui. Je n’en ai plus vraiment de souvenirs (j’en confesse ma faute), mais pendant la nuit, j’ai envoyé quelques SMS à la belle quadragénaire et apparemment… cela ne m’a pas desservi, bien au contraire (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).

Le lendemain

Le lendemain matin (à 14h), j’ai découvert un SMS d’elle sur mon téléphone : « Boire un verre cet après-midi serait possible ? » Dans la suite de ce message, elle reprenait également une plaisanterie dont j’avais été à l’initiative. Elle m’avait également lancé une invitation sur un célèbre réseau social.

« Yes ! » me suis-je dit ! Elle est venue chez moi : nous avons bu un verre de rhum, discuté pendant une bonne paire d’heures et nous nous sommes rendus à la plage qui se trouve non loin de mon domicile.

Après une baignade et quelques applications de crème solaire sur son dos, nous avons fini par nous embrasser.

J’étais invité par des amis le soir, alors nous avons dû partir chacun de notre côté. Je me sentais bien, curieux, enthousiasmé, charmé et je me disais : « J’aime bien cette fille ».
L’ennui, c’est qu’elle devait prendre l’avion dès le lendemain pour partir en vacances pendant deux semaines avec une amie à elle. Zut… Que faire ?


Le jour de son départ

Que faire ? Je venais de rencontrer cette jeune femme à un moment de ma vie où je ne m’y attendais pas et elle allait partir. Voulait-elle me revoir après ? Peut-être n’en aurait-elle plus rien à cirer de moi à son retour. Je voulais qu’elle sache que de mon côté, j’avais le désir de la revoir et qu’il ne s’était pas agi d’un simple moment de partage d’affection. Pas de quoi se projeter dans un avenir à deux, mais ce désir de la découvrir m’habitait.

Alors qu’elle était sur le point de s’envoler (elle me tenait au courant par SMS des différentes étapes précédant son voyage), je lui ai envoyé le SMS suivant : « Un type au tempérament désinvolte (mais non moins adorable) est en voiture et a prévu d’atterrir au Terminal 2 l’aéroport (côté parking s’entend). Parviendras-tu à lui accorder quelques instants avant de monter dans le grand oiseau de fer ? ».

Et elle a accepté !

J’avais cueilli deux pauvres fleurs dans mon jardin (les fleuristes étaient fermés) et rédigé un petit mot que j’avais inséré dans une enveloppe : « C’est en compagnie de gens comme toi que les choses que l’on aime deviennent encore meilleures ».

Je me suis rendu sur le parking de l’aéroport où elle m’attendait. Je me suis longtemps demandé comment elle avait réussi à venir me rejoindre sans le dire avec cette amie avec qui elle partait en vacances ; je n’ai su que plus tard qu’elle lui avait immédiatement montré mon SMS, toute réjouie.

Je lui ai donné les fleurs et l’enveloppe. Surprise mais apparemment charmée, elle m’a dit : « Je n’avais pas été habituée à ça ». Nous ressemblions à deux adolescents. Nous nous enlacions, nous embrassions et nous badions. Je l’ai accompagnée jusqu’à la porte d’embarquement puis elle est partie.

Oui, l’on pourrait trouver ça mièvre, mais… J’avais choisi de ne pas brider mon instinct du moment.

Pendant ses vacances à l’étranger

Pendant ces deux semaines, nous avons échangé quotidiennement via la messagerie d’un célèbre réseau social. De mon côté, je suis parti quelques jours voir de la famille et des amis. J’en avais profité pour faire une escale dans un lieu dont elle m’avait parlé et qui la passionnait. Nous nous envoyions des photos et une véritable relation épistolaire s’était développée entre nous. Aucun appel : uniquement des messages. Tantôt en direct, tantôt en différé, nous soignions nos écrits qui, accompagnés de multiples émoticônes, témoignaient d’une tendresse naissante et d’une envie mutuelle de nous retrouver. Ces échanges n’ont cessé pendant ces deux semaines.


Les retrouvailles

Nous nous sommes revus dès le lendemain de son retour. Une brève fenêtre de tir s’offrait à nous car elle devait repartir trois jours après (ses vacances étaient déjà programmées depuis bien longtemps). Le jour de nos retrouvailles, c’est elle qui est venue chez moi le midi. Nous sommes allés manger en bord de mer : c’était la première fois que nous discutions depuis quinze jours.
Après le repas, nous nous sommes retrouvés chez moi ; notre première relation intime était sur le point de s’engager.
C’était beaucoup trop tôt. Bien sûr, de nos jours, cela se pratique, mais dans une telle phase de découverte mutuelle, je persiste à dire que cela est arrivé bien trop vite. Notre relation était jusqu’à lors essentiellement intellectuelle ; nous aurions dû prendre le temps de nous connaître davantage et ainsi faire monter le désir, la tendresse, et cette passion qui semblait être à notre portée.


Je n’étais pas très à l’aise. Elle me plaisait, et j’avais peur de la décevoir. Je me suis mis une pression incroyable. Résultat : j’ai fait l’objet d’une panne monstrueuse.

Dans son attitude, elle semblait offusquée et a refusé que l’on insiste, ce qui m’a bloqué davantage. Dans son discours en revanche, elle s’est montrée indulgente, mais une gêne s’était installée. C’est une fille qui envoie des signaux flous et exprime difficilement ce qu’elle ressent. Lorsque je lui ai dit : « C’est paradoxal, mais c’est parce que tu me plais vraiment beaucoup ». Elle m’a répondu : « Oui, ça s’entend ».

Elle est partie dans la soirée et nous devions nous retrouver le lendemain. Malgré la gêne, la situation ne semblait pas catastrophique pour autant.

Le lendemain soir, je suis allé la chercher chez elle pour que nous allions dîner dans un restaurant où j’avais réservé deux places. La malédiction s’acharnait contre nous : à cause d’une coupure de courant, le restaurant n’a pas pu nous recevoir…

Nous en avons trouvé un autre, puis nous sommes allés boire un verre sur une terrasse en fin de soirée. Pendant cette soirée, j’ai pu découvrir chez elle un côté très sombre et une certaine amertume en direction de la vie et des gens. Elle avait vraisemblablement souffert par le passé, mais plutôt que de vivre en paix avec ses douleurs, une certaine aridité semblait subsister en elle.

C’est très différent de ma manière de fonctionner, mais plutôt que d’être choqué par certaines de ses déclarations, j’ai davantage été touché, attendri et compatissant. Bien que lui témoignant mon désaccord total avec cette façon rancunière de concevoir le monde, je pensais qu’à mon contact, elle pourrait s’adoucir, sans pour autant vouloir la changer. Et à son contact, je pensais pouvoir acquérir un peu plus de discipline, celle-ci me faisant quand même parfois défaut dans tous les domaines de ma vie.

D’une façon ou d’une autre, je pense qu’elle a pu gagner en douceur à cette époque. Lorsque je la complimentais sur son sourire, elle me disait : « Mais tu sais, c’est toi qui le provoques. Habituellement, je souris très peu ».


Nous avons beaucoup échangé ce soir-là. Au moment de la raccompagner chez elle, elle m’a dit timidement : « Bon, je voudrais te proposer quelque chose. Tu sais, cela fait longtemps que je n’ai pas eu de relation. Cela fait des années que je n’ai pas ramené un homme chez moi, mais… si tu le veux bien, il ne se passera rien, mais j’aimerais beaucoup que tu dormes avec moi cette nuit. »

J’ai donc passé la nuit là-bas. Le soir, il ne s’est effectivement rien passé, mais le matin… Nous avons tenté de faire l’amour, mais je me suis retrouvé dans le même état de stress que la veille. Nous sommes parvenus à nous donner du plaisir mutuellement, mais c’était bien insuffisant… Je craignais vraiment qu’elle ne pense que je ne la désirais pas…

Je suis rentré chez moi avec un sentiment très ambivalent. Heureux de la relation, peu fier de mes prouesses sexuelles… Mais ce qui prenait le pas était l’attachement naissant que je ressentais pour cette fille. Elle s’apprêtait à aller passer une semaine dans sa famille. Il fallait que je profite de ce temps pour me détendre et être prêt pour son retour.

Une semaine pour se remettre en forme


Nos relations intellectuelles ne semblaient pas avoir souffert de la médiocrité de mes performances sexuelles.

Pendant une semaine, j’ai cherché à comprendre d’où venait le problème. Seul chez moi, la mécanique était intacte et elle seule animait mes pensées intimes. Pourquoi étais-je alors aussi mauvais en sa présence ? J’ai contacté un sexologue, lu beaucoup d’articles à ce sujet… J’ai fini par comprendre que mon stress pouvait être dû à l’une de mes anciennes relations dans laquelle mon ex compagne avait pu se montrer très exigeante et parfois blessante. Nous les hommes, contrairement à ce que bien des femmes pensent, pouvons être très cérébraux…

Une brève retrouvaille

Après avoir passé une semaine chez sa famille et juste avant de repartir en vacances (avec ses enfants cette fois-ci), ma quadragénaire m’a fait la surprise de venir passer une nuit chez moi. Elle avait tout prévu : le pique-nique, les boissons et tout ce qui peut accompagner une soirée en amoureux sur la plage en plein mois d’août. La soirée a été plutôt jolie. La nuit aussi. Je veux dire par là que ma semaine de réflexion n’avait pas servi à rien… Enfin, nous pouvions commencer une vie sexuelle ! Très maladroit, je parvenais tout de même, du moins je le croyais, à la satisfaire tout en prenant du plaisir également. Notre relation semblait pouvoir commencer à nous offrir des jours heureux.

Deux nouvelles semaines de séparation

Le lendemain matin, elle s’en est allée. Elle devait partir en vacances avec ses enfants.
Nos échanges se sont poursuivis de la même manière que la première fois où nous avions été séparés : messages quotidiens, photos, et des « tu me manques » réguliers. Une complicité semblait naître : nos messages témoignaient progressivement d’une tendresse réciproque qui était en train de naître. Il n’était pas encore question de nous considérer comme un couple, mais inexorablement, nous débutions quelque chose.

Retour et fin des congés

À son retour, alors que ma « virilité » était manifestement revenue nous avons recommencé à nous revoir. C’était chouette. Nous nous parlions de manière très affectueuse et nous semblions heureux de nous revoir.

Un soir, une légère dispute a éclaté. J’étais sorti, et à mon retour, j’ai engagé la conversation sur la messagerie de ce réseau social sur lequel elle était connectée. Là, j’ai senti une froideur plus importante que celle qu’elle manifestait habituellement : « Il faut me laisser tranquille, je suis bien tranquille sur mon lit en train de lire ». Alors que je lui montrais mon mécontentement, tout en respectant sa décision, elle m’a appelé et la conversation s’est poursuivie par téléphone.

En réalité, elle venait de se brouiller avec notre amie commune. Je suppose qu’elle me reprochait d’avoir passé la soirée chez cette fameuse amie… J’ai beau être gentil, j’ai tout de même tenu à lui démontrer que je n’acceptais pas d’être traité injustement : « Lorsque je m’adresse à toi, c’est toujours dans la douceur, alors je te demande d’en faire autant ».

Elle a fini par s’excuser. Elle m’avait déjà affirmé qu’elle pouvait être une « vraie chieuse ». Je venais de m’en apercevoir, mais il n’était pas question de jeter le bébé avec l’eau du bain, alors j’ai naturellement accepté ses excuses. Personne n’est parfait, après tout.

Elle était le plus souvent discrète et pudique, mais plutôt câline et agréable. C’est une fille qui dit avoir souvent été déçue par les hommes, mais ma ma gentillesse l’aurait faite « chavirer ».
Des paroles de cette nature ont continué à faire leur apparition dans son vocabulaire. Un soir, alors que je devais la rejoindre et passer la nuit avec elle, un terrible incendie m’en a empêché. Nous nous téléphonions régulièrement pendant tout mon périple, jusqu’à ce que l’heure tardive de mon éventuelle arrivée nous conduise à renoncer à cette rencontre. Le lendemain, déçue que nous n’ayons pu nous retrouver, elle m’a dit cette phrase : « Ce soir-là, lorsque j’ai su que tu n’allais pas pouvoir venir, j’ai réalisé à quel point je tenais à toi, je l’ai ressenti dans mes entrailles.

Reprise du travail

Nous sommes enseignants tous les deux et le mois de septembre était arrivé. Nous avons continué à nous voir : tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, tantôt en dehors.. Mais lorsque je me rendais chez elle pour y passer là nuit, si son accueil était des plus chaleureux, j’avais toujours l’impression de la déranger le lendemain matin. J’avais déjà pu m’apercevoir de ça pendant les vacances, mais j’avais choisi de l’attribuer à son côté rigide ; en effet, dès le réveil, elle est du style à s’activer et à se livrer à toutes sortes de tâches ménagères.
Il y a un peu plus d’un mois, je me suis rendu chez elle avant de rejoindre des amis à elles qu’elle devait me présenter ce soir-là. Mais avant de partir, alors que je venais d’arriver, elle m’a littéralement sauté dessus ! C’était surprenant. Loin d’être désagréable, mais très étonnant venant d’elle. En rentrant de la soirée, nous nous sommes couchés mais… pas de sexe. Idem le lendemain matin.


Quelques révélations

Une semaine plus tard, je suis retourné dormir chez elle. Elle m’a invité au restaurant ce soir-là et nous avons discuté. Je sentais quelques unes de ses réticences et elle avait compris que je les avais senties. Et là, elle m’a dit quelque chose : « Tu sais, parfois, tu me vois distante quand tu es chez moi. Je ne suis plus habituée à me réveiller auprès d’un homme, mais tu sais, ce n’est pas contre toi. La vie de couple me terrifie, et c’est ce qui pourrait se profiler devant nous. Mais si je devais à nouveau être en couple, ce serait avec quelqu’un comme toi. »
J’étais perplexe. Je constatais ses craintes, mais j’étais honoré par la fin de cette déclaration. Après tout, nous avons tous des craintes. Cependant, lorsque nous sommes rentrés nous coucher… nous nous sommes tout simplement couchés…

Nous nagions en plein paradoxe : tantôt élogieuse à mon endroit, en vertu de la confiance qu’elle affirmait m’accorder, tantôt froide et distante…

The end… ou presque

Dernièrement, j’ai pu constater de manière aléatoire qu’elle tardait à répondre à mes messages. Je ne me suis pas inquiété pour autant, d’autant que ces derniers étaient toujours aussi chaleureux qu’auparavant, mais tout de même…

Les jours qui ont suivi, nos échanges se sont espacés. J’ai bien senti cet éloignement. Il y a deux semaines, nous nous sommes appelés. Alors que nous allions être tous deux en congés, je lui ai proposé que nous nous voyions à cette occasion. Ses congés étaient déjà programmés… sans moi. Famille, amis, mais rien pour nous deux. Elle m’a dit : « Écoute, programme ce que tu vas faire, et en fonction, je m’organiserai pour que l’on puisse se voir ». Hum…

Avant de raccrocher, j’ai formulé un timide : « Tu me manques, j’aimerais être avec toi »… Pas de réponse franche, un simple : « Bisous ».

Ça sentait mauvais.

Trois jours plus tard, j’ai décidé de crever l’abcès. Je lui ai demandé si je pouvais l’appeler et elle a accepté. Je lui ai dit que j’avais bien senti son éloignement et que je voulais savoir où nous en étions de notre relation. Sans paranoïa, je m’étais légitimement demandé si un autre homme n’avait pas fait son apparition dans sa vie. Après tout, cela était absolument probable et ça aurait expliqué cet éloignement progressif :

« Où en sommes-nous ? Je vois bien que tu t’éloignes. Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Oui, tu as bien vu… Cela me travaille depuis plusieurs jours, j’y pense sans arrêt.
- Oui, je me doute, je pense avoir deviné… »

Je pensais qu’elle allait me dire qu’elle avait rencontré quelqu’un. Mais là, j’ai eu droit à une annonce tout-à-fait inattendue :

« En fait, c’est… physiquement, je ne peux plus…
- Physiquement ? Mais quoi… Je ne te plais pas ??? Dis-le-moi, je ne me vexerai pas !

- Non, pas du tout. Tu me plais beaucoup, au contraire. Mon corps m’a envoyé des signaux. C’est sexuellement, je n’y arrive pas. ».


Un véritable choc. J’ai donc pensé que mes médiocres performances des débuts étaient en cause. Je lui en ai fait part et elle m’a répondu :

« Non, au contraire ! Je préférais encore cette époque car tu étais bien plus tendre. Ensuite, il y a des fois où je t’ai trouvé trop brutal.
- Mais… C’est souvent toi qui as été à l’initiative de nos rapports les plus fougueux. La dernière fois, tu te souviens ? C’est toi qui t’es jetée sur moi.
- Oui, mais je faisais ça parce que je croyais que c’était ce que tu voulais. J’ai fait ces choses pour te plaire ».


J’étais consterné. Comment avons-nous pu nous trouver dans une telle incompréhension ? C’est une fille secrète, elle peut avoir tendance à formuler son désir de manière floue. Je m’en suis voulu : la brutalité dans les rapports charnels ne me convient pas non plus ! J’aime la tendresse avant tout, mais je pensais qu’elle exigeait de moi plus de fougue, plus d’initiatives…

Elle est moi avons imaginé des désirs chez l’autre qui n’existaient pas…

La conversation s’est poursuivie. Je lui ai dit :

« Mais alors, en réalité, tout n’est que malentendus et incompréhensions. T’en rends-tu compte ??? Je suis vraiment désolé du mal que j’ai pu te faire contre mon gré… Le simple fait de t’avoir entre mes bras me comble déjà de bonheur ! Tout ce que nous avons vécu, même si c’était court… Moi je pense à toi, tu me manques lorsque tu n’es pas là.
- Mais toi aussi tu me manques. Je pense souvent à toi. Il y a deux jours, je me disais avec tendresse : « Tiens, là il doit être en train de faire ceci et cela avec ses élèves ».
- Je suis consterné par ce que tu viens de me dire. Je n’arrive pas à croire que nous puissions nous perdre à cause d’un malentendu. S’il y avait un autre homme, tu me le dirais ? Je t’assure, je comprendrais…

- Oh non, je n’en ai pas envie. Il va surtout y avoir mon psy. Il faut que je comprenne pourquoi, alors que j’ai la chance de t’avoir, toi qui me corresponds en tous points, je finis par tout gâcher.
- Rien n’est gâché. Au début de notre conversation, j’étais prêt à ce que notre relation se termine, mais à présent, j’ai envie de dire… Ce qui ressemblait à une fin pourrait tout aussi bien avoir posé les bases d’un début plus sain, avec une vraie communication possible »

L’appel a duré plus de deux heures. Quelques pleurs, quelques rires… Et au gré de la conversation, je mesurais à quel point je n’avais pas envie de perdre ces moments de complicité… Je lui ai dit que s’il existait une chance sur des millions pour que cette histoire puisse se poursuivre, nous devions la saisir.

Et la conversation s’est terminée par : « Laisse-moi du temps, je vais réfléchir ».

Le lendemain, je lui ai envoyé une jolie lettre, dans laquelle je lui disais que j’étais prêt à la comprendre et que je trouvais inepte que nous nous perdions à cause d’un tel malentendu… Je lui ai annoncé que je tenais à elle et que j’étais prêt… à l’aimer. Je crois qu’elle était bien écrite, cette lettre… Mais elle n’y a pas répondu. C’était il y a deux semaines.
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« [Son Prénom],


Ma grande, je t’ai connue à un moment de ma vie où je ne cherchais pas spécialement une compagnie régulière. Puis je suis tombé sur toi.


Tu m’as plu. Mû par un élan de désir que j’avais choisi de ne pas réfréner, je suis venu t’adresser ce fameux baiser à l’aéroport le jour de ton départ, avec deux pauvres fleurs presque fanées en guise de cadeau.


La suite, on la connait. Relation épistolaire, retrouvailles, escapades nocturnes, confidences, prudence, pudiques échanges, conversations légères et érudites, maladresses, rires, sourires, tendresse…


À cette période, bien que relativement détaché, je demeurais ouvert à ce que nous vivions et je me surprenais parfois à ressentir pour toi une profonde et parfaite tendresse. Autant s’y abandonner sagement.

Et puis un jour, sans que je ne m’en aperçoive, quelque chose m’avait rattrapé.

J’ai ressenti ce quelque chose au plus profond de mes entrailles et c’est relativement récent. Intrusif et inattendu, illogique et peu compatible avec le style de vie que je menais, il aurait été couard de l’ignorer ou de le fuir. Je me devais de l’assumer.


Une pensée aussi indicible qu’évidente et qui pourrait s’énoncer de la manière suivante s’est logée en moi : « Je pourrais un jour éprouver bien davantage pour cette fille ». Ça s’est très naturellement imposé à moi et rien ne pouvait être aussi clair et limpide. La raison et la volonté avaient dépassé l’instinct : c’était un sentiment ferme et doux à la fois.


Véritablement. Durablement. Aimer le simple fait que tu sois. Aussi sûr que le soleil se lève à l’Est et au mépris des obstacles qui ne deviendraient que bagatelles. Toi, dans ton plus simple habit et avec tout ce que cela implique, sans aucune condition, sans aucun jugement. Passionnément mais assurément, dans les moments heureux comme face à l’adversité. Que de la complicité naisse et perdure la passion charnelle et intellectuelle.


Prêt à t’accueillir telle que tu es et avec tout ton bagage, aussi chargé puisse-t-il être. Toi, chaque parcelle de ta personne et de ton corps. Toi, au sens de cet être humain de chair et d’âme, avec ses failles, ses atouts et sa complexité. Accepter que tu occupes une partie de ma vie sans jamais te contraindre. Bousculer délicatement ton quotidien pour l’égayer. Être attentif à ton bien-être et à l’écoute de tes désirs. Apaiser tes contrariétés dans la discrétion et la pudeur, tout en partageant la candeur de ce bonheur de vivre dont je déborde. »

Ça, c’était le début de la lettre que j’avais commencé à t’écrire avant d’entendre ce que tu avais à m’annoncer et dans laquelle je m’apprêtais à décrire mon renoncement. Mais cet appel est venu bouleverser l’entièreté du regard que je portais à notre relation. Il te sera demandé d’accorder une attention particulière à chaque mot des quelques lignes qui suivent si tu le veux bien.



J’ai entendu tes craintes et j’en prends la pleine mesure.

Mais laisse-moi te dire qu’il serait absurde, inepte, paradoxal et inenvisageable que nous nous perdions pour les raisons que tu es parvenue à m’annoncer avec une rare honnêteté qui m’invite à éprouver une profonde gratitude à ton endroit. Je n’étais pas habitué à ça.

Ce que tu nous as offerts là est bien plus précieux en réalité. La voie a été ouverte à une communication sans complexes qui nous faisait défaut jusqu’à lors et que d’aucuns ne parviennent jamais à pratiquer. Elle est, je le crois, une source inépuisable de complicité et un véritable ciment pour les relations. Je veux croire qu’elle n’arrive pas trop tard.

Il faut bien le reconnaître : cette communication entre nous était loin d’être idéale et celle-ci était bien entravée par la distance temporelle qui séparait chacune de nos rencontres. Si une confiance et une estime réciproques semblaient incontestablement naître, il demeurait une méconnaissance mutuelle de nos désirs respectifs.

Il faut dire que les messages envoyés par votre sévérité apparente, très chère, n’incitent pas vraiment à venir vous bousculer dans votre petit confort, de surcroit lorsque l’on en est rendu à souhaiter vous découvrir et vous connaître davantage. Alors que je souhaitais m’ouvrir à toi, tu paraissais te refermer. Je faisais alors de même et j’étais frustré, en colère contre moi-même de ne pas parvenir à te donner suffisamment confiance en moi.

À cette prudence que tu affichais, je répondais maladroitement par de la réserve et n’osais ainsi aborder certains sujets avec toi par crainte de te braquer, te déranger ou te déplaire. Un insidieux malaise s’était stupidement installé. Stupide car infondé : il était en réalité le reflet d’un miroir qui tentait pourtant de nous montrer que nous étions sur la même longueur d’ondes à bien des égards.

À la suite de nos premiers rendez-vous intimes, lorsque mes corps caverneux avaient décidé de fermer boutique à l’afflux sanguin qui s’était invité, un sentiment épouvantable était venu m’envahir. Je n’étais pas vexé par la médiocrité de mes performances qui n’avaient pas lieu d’être : j’étais terrorisé à l’idée de te perdre à cause de ça. Après tout, une dame d’une telle élégance est en droit d’avoir de hautes exigences en la matière... J’avais peur que tu me juges mais pire encore : j’étais terrifié à l’idée que tu puisses croire que je ne te désirais pas. Horrifié par l’éventualité que tu puisses penser que par le biais du langage corporel ne te soit annoncée une absence de considération de ma part.

Je maudissais le monde moderne qui nous oblige à nous livrer à de tels ébats dès le deuxième rendez-vous, bridant ainsi le fascinant cheminement qui conduit deux êtres à se connaître dans ce qu’ils ont de plus intime. Cela fonctionne peut-être ainsi chez beaucoup de gens, mais pas chez nous, et nous l’ignorions tous deux.

Si tu pouvais savoir tout ce que j’ai entrepris à cette époque afin de ne pas te décevoir… Je suis allé très loin ! Je n’avais jamais été habitué à bénéficier d’une telle indulgence, ni à me trouver face à quelqu’un pour qui prime la tendresse.

Les causes et les conséquences s’entremêlent. Nos expériences passées nous ont donné des idées fausses sur ce que l’on doit être pour l’autre. J’ai toujours pensé qu’une vie sexuelle épanouie ne pouvait qu’être le fruit de la tendresse issue de la complicité entre deux êtres qui apprennent à se connaître et non l’inverse. L’expression « faire l’amour » n’est pas dénuée de sens.
J’étais à des lieues de pouvoir imaginer que de ton côté, un autre scénario s’était dessiné, me prêtant des intentions et attentes qui n’étaient pas les miennes. J’ai stupidement fait exactement la même chose de mon côté.


Pourtant, ma [Son Prénom], si tu savais combien en réalité il me suffit que tu te blottisses dans mes bras pour être le plus heureux des hommes, si par ailleurs je puis avoir accès à la délicieuse sensibilité qui émane de toi. C’est tout ce qui compte pour moi : être avec toi.
Nous avons chacun fantasmé chez l’autre des exigences démesurées qui n’existaient pas, et nous étions prêts à nous travestir pour satisfaire ces attentes chimériques. Tous ça parce que les adultes que nous ne sommes pas vraiment avons été incapables d’exprimer ce que nous ressentions.


Ce que tu m’as dit par téléphone m’a fait mal : c’était un véritable choc pour moi.Je voudrais implorer ton pardon pour l’offense que j’ai pu occasionner chez toi contre mon gré. Je voudrais t’adresser mes plus sincères excuses. Sincères parce que je ne voudrais pas me contenter d’un simple pardon de circonstances qui ne t’apporterait rien et te laisserait exactement dans le même état. Je voudrais réparer de tout mon amour ce qui a pu se briser en toi. J’entreprendrais n’importe quoi pour y parvenir. Je ressens tes douleurs. J’ai mal à ton être.


« Je ne passerai pas mon temps à chercher mes erreurs. La vie est trop brève pour ça. Ça ne peut plus durer (cf : In The Mood for Love) ».

Cela aurait pu devenir une blessure, mais je crois que mon ego a décidé de s’absenter durablement pour laisser place à autre chose. Je préfère de loin en comprendre les leçons qu’il y a à en tirer. En me confiant la réelle nature de ce qui t’avait meurtrie, tu nous as offerts un cadeau inestimable : tu as brisé la glace qui nous empêchait de nous connaître. En mesures-tu la valeur ?

Depuis des mois, je désespérais que tu ne parviennes à te confier. Cela m’attristait, mais je nourrissais l’espoir que tu décides d’ôter cette barrière qui nous empêchait de nous découvrir et de nous accepter mutuellement tels que nous sommes.
Pour la première fois après quelques mois de cette relation épisodique, je parviens enfin à accéder à une partie de ce qu’il y a en toi, et ce que j’ai pu y entrevoir me comble d’affection et de tendresse. Je découvre cette fragilité dont je soupçonnais l’existence mais dont tu t’évertuais à me dissimuler de quoi elle était faite. Elle ne m’effraie point : j’éprouve le désir de l’accueillir, à l’instar de chaque recoin de ta personne que tu daignerais me dévoiler. J’y accorderais la plus grande considération et serais honoré d’en avoir reçu la confidence.


En ce qui me concerne, l’estime que j’avais pour toi et qui était déjà immense n’a fait que s’accroître depuis cet appel.

Je tiens à toi, [Son Prénom]. Je veux me mettre à ta portée. Je veux être ce type, incorrigiblement maladroit, qui sera là, prêt à t’écouter et t’épauler quelles que soient les circonstances, si tu veux bien de moi dans ta vie.

Rien n’est gâché, rien n’est irréparable : crois-le. Il n’y a pas de fatalité. Bien au contraire : ce qui pouvait ressembler à une fin pourrait en réalité avoir enfin placé entre nos mains tous les éléments nécessaires au véritable début d’une belle histoire qui nous faisaient défaut jusqu’à présent.

Parce qu’elle est vraiment jolie, notre histoire. La rencontre est insolite, le début est touchant et mignon, et la suite n’a été que bienveillance, légèreté et connivence intellectuelle.

Écoute cette part de toi, celle qui s’était exprimée le soir de ce fameux incendie qui m’a empêché de te rejoindre. Cette voix qui te dit qu’il est possible de simplement savourer un tel bonheur que je désire plus que tout au monde contribuer à éveiller en toi. Les signaux envoyés par ton corps ne sont que peurs, traumatismes et incompréhensions. Nous pouvons désormais en avoir la certitude. Ne les laisse pas guider ta conduite.

Je n’insisterais pas si je n’étais pas convaincu de mes dires.

Quelles que soient les démarches que tu entreprendras par la suite, je suis prêt à être là. Je veux être là. Sans m’imposer, sans te juger. Juste être là et te soutenir.

Je veux encore pouvoir te faire rire et te raconter mon quotidien tandis que tu me relates le tien. Pouvoir me confier auprès de toi et entendre tes conseils. Je ne veux pas perdre ces moments simples et pourtant si bons : ils me sont désormais très précieux.

S’il existe une chance sur des milliers pour que nous puissions vivre cela, faisons-la tomber à une chance sur des centaines, des dizaines… c’est de la probabilité mathématique, ça devrait te parler… Et saisissons cette chance.


Je tiens tellement à toi, [Son Prénom]. Bien au-delà de ce que tu pourrais envisager. Jamais je n’avais rencontré quelqu’un comme toi. Jamais je n’avais ressenti un sentiment aussi adulte et passionné à la fois. Tu ne le mesures sans doute pas, mais tu m’apportes beaucoup. Ta simple présence suffit à faire en sorte que toutes les choses que j’aime deviennent encore meilleures.

Tu dois entendre qu’il y a un être sur cette Terre un être qui est prêt à t’aimer pour de bon et qu’aucun obstacle ne saurait lui être impossible à surmonter pour t’offrir tout son amour. Ne laisse pas s’envoler une telle opportunité.

Je t’embrasse du fond de mon cœur et avec toute ma tendresse.

James


Depuis lors, nos échanges se sont brutalement stoppés. Plus rien.
Que faire à présent ?

Je n’ai plus grand espoir. Je sais que cette relation est certainement irrattrapable. Mais parfois, un goût d’inachevé vient m’envahir.

Je n’ai pas cessé de vivre. J’envisage de ne plus lui écrire, mais ce « Laisse-moi du temps pour réfléchir » me plonge dans le doute.

Si la seule raison à ce détachement est celle invoquée, alors c’est trop bête puisque tout repose sur un malentendu.

Que feriez-vous à ma place ? A-t-elle vraiment besoin de temps ou bien est-elle seulement incapable d’acter la rupture ?

Je me suis d’ores et déjà détaché de cette histoire, mais j’aimerais au moins pouvoir la clore proprement, faute de pouvoir la poursuivre.

Un sale espoir vient régulièrement m’envahir… Existe-t-il une possibilité, même infime, pour qu’elle soit réellement perdue et que notre histoire puisse avoir un avenir ?


Pensez-vous qu’il serait judicieux que je lui propose que nous nous rencontrions afin de clore dignement cette histoire ?

Je nage en pleine confusion…

Je devrais me détacher. Avec une telle fille, je renoncerais à beaucoup de choses, mais les sentiments...
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

#1307853
Bon,

Heureusement que les forfaits SMS ne sont plus limités, parce que si tes messages sont à l'avenant de ce post , tu serais ruiné.....

Si tu es Marc Lévy, ne tiens pas compte de ce message ( mais par pitié n'utilise plus des formules comme " grand oiseau de fer " pour" avion ". Ça n'est admis que dans qqs tribus indiennes du Nord de l'Amérique ;) )
Mais ceci n'est pas le jury du Goncourt .

Personnellement je lis dans tout ça une très forte incapacité à rentrer en relation avec quelqu'un et tenir compte des besoins de l'autre , de la masturbation intellectuelle assez auto centrée( comme la masturbation, donc ) mais bon je peux me tromper . J'ai eu un ex qui avait des points communs avec ton histoire , et il m'a fallu le même temps pour prendre la fuite.

Désolée d'être brutale.

Pour répondre à tes questions ( bien cachées) , je pense qu'il convient de ne rien faire . Tu as écrit, pas de réponse, si tu y tiens vraiment tu peux demander à la voir , pas sûre que ça te fasse du bien , mais c'est parfois nécessaire

Bon courage
Powercath ont aimé ça
#1307857
Bonjour

On va faire simple et efficace pour éviter de noyer le pescado, il faut convenir que tout ça pour une relation de 3 mois et de X (peu) de rencontre, je n'ose imaginer la prose qui aurait été la tienne si votre histoire avait duré quelques années.

Alors, certes je ne voudrai pas être méchant mais les essais de belles phrases pour impressionner les jeunes demoiselles ingénues, perso, ça me hérisse le pwal .

Quand j'ai quelque chose à dire j'essaie (on rigole pas, je dis j'essaie !!) d'être précis sur les choses et non pas partir pour un roman de hall de gare (oui, oui, celui où, après 5 pages, on commencer à sentir les noeils qui picotent).

Je sais je en suis pas gentil, mais je trouve que tu aurais pu :
Résumer ton histoire pour éviter les circonvolutions inutiles
Utiliser des phrases plus précises (étant enseignant tu devrais trouver cela logique)
Prendre du recul sur votre histoire (je ne parle même pas de la lettre que je trouve extrêmement limite , mais bon)

Alors je ne donne que mon ressenti, certes, je n'ai rien contre toi (ni pour)..

Pour finir, je suis assez d'accord sur le fait que maintenant que tu as écris, ben bonsoir Clara ! il n'y a rien à ajouter (sinon cela risque de devenir l'équivalent émotionnel de l'Encyclopédia Universalis)

Désolé de mes propos mais je tenais au moins à être franc!

Bon courage à toi !
#1307863
Bonsoir,

J'ai lu l'intégralité de ton message - en prenant mon temps - sauf la partie cachée que je n'ai pas réussi à ouvrir.
Ce n'est pas bien, grave.
(Finalement, j'ai réussi à la lire en éditant ton message, ta lettre est bien trop longue... Il faut aller davantage à l'essentiel pour que le message passe. Il est prouvé que les mails ne doivent en général pas dépasser quelques lignes car au bout de trois l'interlocuteur commence à bailler... Pour une lettre c'est pareil.
Cela me rappelle Mister Big dans Sex and the City, son droit-au-but "excuse-moi, j'ai merdé" valait toutes les lettres qu'il aurait pu pondre).

Déjà, je te sens très ému par cette rencontre qui semble avoir été très importante pour toi. Quand on dit que les inconscients se parlent, ton histoire en est certainement un très bon exemple.

Je ne te connais pas, et encore moins cette femme, mais il semble qu'il y ait eu finalement peu de réels moments d'authenticité dans votre relation, un peu comme si, chacun de votre côté, vous la rêviez, la fantasmiez, au lieu de l'ancrer dans la réalité.
J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, sûrement même, que n'osiez pas vraiment toucher l'autre du bout du doigt de peur qu'il ne s'échappe. C'est vraiment le premier sentiment qui me vient à la lecture de ton histoire, quelque chose qui n'était pas vraiment palpable ni réel. C'est peut-être l'écrit qui donne cette dimension, aussi.
James-Ford a écrit : 06 nov. 2019, 18:05 Je n’ai pas cessé de vivre. J’envisage de ne plus lui écrire, mais ce « Laisse-moi du temps pour réfléchir » me plonge dans le doute.
Quel doute? (je précise que c'est une vraie question)

Tu lui as écrit, elle ne t'a pas répondu. C'est une réponse en soi (du moins une partie).

Elle te demande du temps, laisse-lui du temps. Elle te répondra peut-être demain ou peut-être jamais. Ce qui est sûr est que ce n'est pas la peine de relancer, ça ne fera pas avancer les choses.

James-Ford a écrit : Si la seule raison à ce détachement est celle invoquée, alors c’est trop bête puisque tout repose sur un malentendu.
Oui ... et non

Tu n'écoutes pas ses besoins en disant "c'est trop bête" car pour elle, c'est loin de l'être, bête.
Elle semble aux prises avec d'autres choses qui te dépassent et la dépassent peut-être aussi.

James-Ford a écrit : Que feriez-vous à ma place ? A-t-elle vraiment besoin de temps ou bien est-elle seulement incapable d’acter la rupture ?
Je ne sais pas, les deux solutions sont aussi plausibles l'une que l'autre.

James-Ford a écrit : Je me suis d’ores et déjà détaché de cette histoire, mais j’aimerais au moins pouvoir la clore proprement, faute de pouvoir la poursuivre.

Un sale espoir vient régulièrement m’envahir… Existe-t-il une possibilité, même infime, pour qu’elle soit réellement perdue et que notre histoire puisse avoir un avenir ?

Tu te contredis quelque peu, là!

Qu'est-ce que cela veut dire "clore proprement" une histoire?
Une rupture n'est pas belle ou propre; ça fait souvent souffrir au moins une des deux personnes. Il n'y a jamais de dernière conversation.

Et puis, perso, je trouve que vous vous êtes quittés "proprement", pas de tromperie, pas de nom d'oiseau balancé, pas de trahison.

Si tu veux la revoir, tente. Mais tout dépend ce que tu attends de cette rencontre. Et prépare-toi aussi à un refus ou même une absence de retour de sa part.
Et je persiste, je pense qu'il n'y a pas d'autre façon de clore cette relation que la façon dont ça s'est fait.
Certes, en te disant qu'elle réfléchit elle laisse une porte ouverte et perdure alors chez toi cet espoir, mais son temps de réflexion est peut-être indéfini.
#1307864
Bonsoir,
J ai fini par lire l intégralité de ton message.
Pour la part, la lettre est bien trop longue, trop ampoulée, trop, trop, trop...cs donne une impression de fausseté, enfin de truc pas bien sincère.
Cette tentative de la convaincre (car c est bien de cela dont il s agit) contraste selon moi avec ton positionnement d homme respectueux et à l ecoute.
Mais bon. C est fait.
Comme déjà dit, une non réponse est une réponse en soi, je ne vois pas l intérêt de la relancer, si elle s as quelque chose à ajouter elle sait ou te trouver.
Dernière question: tu éludes assez vite le fait qu elle s des enfants et toi non.
Est ce quelque chose à laquelle tu es prêt à renoncer totalement si jamais votre histoire devait reprendre?
#1307919
Bonjour à tout le monde et merci pour vos réponses.

Elles ne sont ni brutales ni dure : elles sont franches et je vous en remercie.
Si tu es Marc Lévy, ne tiens pas compte de ce message ( mais par pitié n'utilise plus des formules comme " grand oiseau de fer " pour" avion ". Ça n'est admis que dans qqs tribus indiennes du Nord de l'Amérique ;) )
Mais ceci n'est pas le jury du Goncourt .
C'est vrai, Selmasultane. Mes écrits peuvent paraître trop lettrés. Il faut savoir que notre relation était ainsi. Elle était sensible à mes mots et je l'étais aux siens. Vu de l'extérieur, ça pourrait effectivement ressembler à une correspondance à la Voltaire qui pourrait friser le ridicule...

Dans les faits, il y avait aussi beaucoup de légèreté dans nos échanges. De l'humour, du second degré et de l'irrévérence.
Bonjour

On va faire simple et efficace pour éviter de noyer le pescado, il faut convenir que tout ça pour une relation de 3 mois et de X (peu) de rencontre, je n'ose imaginer la prose qui aurait été la tienne si votre histoire avait duré quelques années.

Alors, certes je ne voudrai pas être méchant mais les essais de belles phrases pour impressionner les jeunes demoiselles ingénues, perso, ça me hérisse le pwal .

Quand j'ai quelque chose à dire j'essaie (on rigole pas, je dis j'essaie !!) d'être précis sur les choses et non pas partir pour un roman de hall de gare (oui, oui, celui où, après 5 pages, on commencer à sentir les noeils qui picotent).

Je sais je en suis pas gentil, mais je trouve que tu aurais pu :
Résumer ton histoire pour éviter les circonvolutions inutiles
Utiliser des phrases plus précises (étant enseignant tu devrais trouver cela logique)
Prendre du recul sur votre histoire (je ne parle même pas de la lettre que je trouve extrêmement limite , mais bon)

Alors je ne donne que mon ressenti, certes, je n'ai rien contre toi (ni pour)..

Pour finir, je suis assez d'accord sur le fait que maintenant que tu as écris, ben bonsoir Clara ! il n'y a rien à ajouter (sinon cela risque de devenir l'équivalent émotionnel de l'Encyclopédia Universalis)

Désolé de mes propos mais je tenais au moins à être franc!

Bon courage à toi !
Ne t'excuse pas, Kakauet ! Ton message est réaliste.

Pour ce qui est de l'impressionner par de la prose, comme je le disais plus haut, nos échanges (écrits) appartenaient à ce registre. Cela faisait partie intégrante de notre histoire et elle n'a jamais eu à douter de la sincérité de mes dires.

La longueur de mes écrits traduit simplement le bouleversement dans lequel je me trouve.

C'est vrai, ce n'est qu'une relation de trois mois, et je me surprends à ressentir cela alors que j'ai passé l'âge des fixettes depuis bien longtemps. Je me trouve parfois grotesque ; habituellement, je reste détaché pendant assez longtemps dans une histoire amoureuse, tout en laissant les sentiments prendre tout doucement leur place et sans pour autant négliger ma compagne.

Pour exemple, il y a un peu moins d'un an, j'ai vécu une relation qui a eu sensiblement la même durée. Une jolie histoire également : beaucoup de bienveillance mutuelle, de la complicité, de longs échanges... La jeune femme m'avait très vite déclaré ses sentiments. Je restais mesuré, mais j'avais choisi de vivre cette histoire. Au bout de quelques mois, idem : distance incompréhensible, excuses pour ne pas se voir. J'ai crevé l'abcès et rebelote : "Laisse-moi du temps pour réfléchir". Trois jour plus tard, je lui ai annoncé que je ne souhaitais plus attendre et j'ai mis fin à l'histoire. J'ai été triste, mais je m'en suis remis relativement vite et je n'avais pas ce fameux goût d'inachevé.

Il semble que je provoque ce genre de comportement puisque je suis le dénominateur commun à chaque fois. Cela fait deux fois que ça m'arrive : il est temps d'en comprendre les raisons. Pourtant, je suis plutôt constant dans mes attitudes. Facile à vivre, drôle et à l'écoute, mais il demeure quelque chose qu'il m'appartient d'élucider...

Je pense que j'attire des filles qui ont besoin d'être "sauvées". Cela leur convient un temps, puis elles se lassent. Avec ma quadragénaire, c'était insoupçonnable au départ...

Ne t'inquiète pas, je sais être concis avec mes élèves : ne dit-on pas que les cordonniers sont les plus mal chaussés ? ;)
Carrie007 a écrit : 07 nov. 2019, 18:19 Bonsoir,

J'ai lu l'intégralité de ton message - en prenant mon temps - sauf la partie cachée que je n'ai pas réussi à ouvrir.
Ce n'est pas bien, grave.
(Finalement, j'ai réussi à la lire en éditant ton message, ta lettre est bien trop longue... Il faut aller davantage à l'essentiel pour que le message passe. Il est prouvé que les mails ne doivent en général pas dépasser quelques lignes car au bout de trois l'interlocuteur commence à bailler... Pour une lettre c'est pareil.
Cela me rappelle Mister Big dans Sex and the City, son droit-au-but "excuse-moi, j'ai merdé" valait toutes les lettres qu'il aurait pu pondre).

Déjà, je te sens très ému par cette rencontre qui semble avoir été très importante pour toi. Quand on dit que les inconscients se parlent, ton histoire en est certainement un très bon exemple.

Je ne te connais pas, et encore moins cette femme, mais il semble qu'il y ait eu finalement peu de réels moments d'authenticité dans votre relation, un peu comme si, chacun de votre côté, vous la rêviez, la fantasmiez, au lieu de l'ancrer dans la réalité.
J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, sûrement même, que n'osiez pas vraiment toucher l'autre du bout du doigt de peur qu'il ne s'échappe. C'est vraiment le premier sentiment qui me vient à la lecture de ton histoire, quelque chose qui n'était pas vraiment palpable ni réel. C'est peut-être l'écrit qui donne cette dimension, aussi.
James-Ford a écrit : 06 nov. 2019, 18:05 Je n’ai pas cessé de vivre. J’envisage de ne plus lui écrire, mais ce « Laisse-moi du temps pour réfléchir » me plonge dans le doute.
Quel doute? (je précise que c'est une vraie question)

Tu lui as écrit, elle ne t'a pas répondu. C'est une réponse en soi (du moins une partie).

Elle te demande du temps, laisse-lui du temps. Elle te répondra peut-être demain ou peut-être jamais. Ce qui est sûr est que ce n'est pas la peine de relancer, ça ne fera pas avancer les choses.

James-Ford a écrit : Si la seule raison à ce détachement est celle invoquée, alors c’est trop bête puisque tout repose sur un malentendu.
Oui ... et non

Tu n'écoutes pas ses besoins en disant "c'est trop bête" car pour elle, c'est loin de l'être, bête.
Elle semble aux prises avec d'autres choses qui te dépassent et la dépassent peut-être aussi.

James-Ford a écrit : Que feriez-vous à ma place ? A-t-elle vraiment besoin de temps ou bien est-elle seulement incapable d’acter la rupture ?
Je ne sais pas, les deux solutions sont aussi plausibles l'une que l'autre.

James-Ford a écrit : Je me suis d’ores et déjà détaché de cette histoire, mais j’aimerais au moins pouvoir la clore proprement, faute de pouvoir la poursuivre.

Un sale espoir vient régulièrement m’envahir… Existe-t-il une possibilité, même infime, pour qu’elle soit réellement perdue et que notre histoire puisse avoir un avenir ?

Tu te contredis quelque peu, là!

Qu'est-ce que cela veut dire "clore proprement" une histoire?
Une rupture n'est pas belle ou propre; ça fait souvent souffrir au moins une des deux personnes. Il n'y a jamais de dernière conversation.

Et puis, perso, je trouve que vous vous êtes quittés "proprement", pas de tromperie, pas de nom d'oiseau balancé, pas de trahison.

Si tu veux la revoir, tente. Mais tout dépend ce que tu attends de cette rencontre. Et prépare-toi aussi à un refus ou même une absence de retour de sa part.
Et je persiste, je pense qu'il n'y a pas d'autre façon de clore cette relation que la façon dont ça s'est fait.
Certes, en te disant qu'elle réfléchit elle laisse une porte ouverte et perdure alors chez toi cet espoir, mais son temps de réflexion est peut-être indéfini.
Bonjour Carrie, et merci pour cette réponse détaillée. ;)

Ému, c'est le moins que l'on puisse dire... Je suis littéralement dévasté, aussi absurde et démesuré que cela puisse paraître !

Elle avait des réserves et de la pudeur. Comme tu le soulignes, nous avons probablement vécu certains moments de la relation de notre côté. Ce n'est pas faute d'avoir été à l'écoute...

Elle a pourtant réussi à se confier à plusieurs reprises ce qui, d'après notre amie commune, est exceptionnel venant d'elle. Elle ne fait pas confiance aux hommes (c'est le genre à dire "Tous des pourris"). J'ai pourtant pu avoir accès à quelques recoins les plus intimes de sa personne.

À plusieurs reprises et dans plusieurs domaines, elle me disait : "Là, je me surprends avec toi. Je ne fais jamais ça".

Je pense qu'elle se sentait en confiance, mais elle fonctionnait un peu comme une machine avec un moteur qui pousse en avant et un autre qui tire vers l'arrière...
Quel doute? (je précise que c'est une vraie question)
Ce que j'appelle doute pourrait aussi bien être nommé espoir, faux-espoir, porte de sortie ou bien encore interrogations...

Je sais que tout est certainement irrémédiablement fichu et que sa non réponse annonce une fin qu'il m'est douloureux d'accepter. Elle n'a pas répondu, ne serait-ce que pour me dire un "NON" définitif et ne m'a pas supprimé de ses "amis" sur le célèbre réseau social. Malgré la raison, j'ai une tendance à toujours espérer et cela transparait dans tous les domaines de ma vie : lorsqu'un proche est mourant, à l'occasion d'un examen foiré... bref, pour tout. J'ai appris à renoncer à certaines choses, mais parfois, cette vieille tendance me rattrape. Cela correspond à l'adage : "L'espoir fait vivre", je suppose.

Cela a son avantage dans certains cas ; dans d'autres, c'est dévastateur et je m'en rends compte.
Tu n'écoutes pas ses besoins en disant "c'est trop bête" car pour elle, c'est loin de l'être, bête.
Elle semble aux prises avec d'autres choses qui te dépassent et la dépassent peut-être aussi.
Tu as très certainement raison. Et ce qui m'attriste le plus, c'est que cela puisse nous avoir séparés. Je voudrais pouvoir écouter ses besoins, véritablement, sans pour autant me charger totalement de ses douleurs, mais juste être là.

"C'est trop bête" est une manière de dire que ces raisons invoquées me semblent surmontables. Je suis triste qu'elle ne soit pas parvenue à ressentir (plus que simplement savoir) qu'avec moi, c'est sans danger...

Pour résumer : je déplore que de telles raisons aient pu nous priver d'une éventuelle belle histoire, simple et véritablement dans l'accueil de l'autre. Mais je ne suis pas dans sa tête.
Tu te contredis quelque peu, là!

Qu'est-ce que cela veut dire "clore proprement" une histoire?
Une rupture n'est pas belle ou propre; ça fait souvent souffrir au moins une des deux personnes. Il n'y a jamais de dernière conversation.
Oh oui ! La contradiction et l'ambivalence sont mes plats quotidiens, en ce moment ! Je suis en pleine position schizophrénique ! D'une part je continue à vivre comme avant : je sors, je vois du monde, je travaille, je pratique les mêmes activités qu'auparavant en considérant que cette histoire est finie, et d'autre part, ce sale regret m'envahit.

Comme si une part de moi me disait : "Tu passes à côté d'un truc énorme, il y a certainement quelque chose à faire".

Proprement, cela voudrait dire en "live" et pas par un appel qui pouvait laisser penser que ce n'était pas fini car il nous avait enfin permis de nous comprendre, ce dernier étant suivi d'un silence de trois semaines (cela fait trois semaines aujourd'hui).

Je ne voudrais pas juger sa conduite. Elle a ses raisons. Mais ce silence fait mal. Elle-même, au début de cette dernière conversation téléphonique disait : "J'aurais aimé que ça ne se passe pas par téléphone".

Une rupture n'est jamais agréable, ni idéale, bien évidemment. Mais je crois qu'il y a des manières de préserver l'autre. Là, on pourrait s'imaginer qu'elle me garde sous la main ou bien qu'elle soit tout simplement en train de fuir pour éviter la culpabilité liée au fait d'avoir fait souffrir ce "mec gentil, qui lui correspond et dont elle a senti au fond de ses entrailles qu'elle tenait à lui".

J'ai déjà quitté des filles qui étaient tombées amoureuses. Cela n'avait pas été réciproque et pour certaines, je n'aurais pas dû faire durer la relation. Je ne leur avais jamais rien fait espérer intentionnellement par le biais de jolies paroles (telles que celles que m'adressait ma quadragénaire), mais la durée avait pu leur donner de faux espoirs et je n'en suis pas très heureux.

Je suis loin d'être parfait, mais il était inconcevable pour moi de les laisser dans l'incompréhension. Pour l'une d'entre elles, je lui avais proposé que nous nous retrouvions un après-midi. Je lui avais dit que je ne reviendrais pas sur ma décision, mais que je prendrais tout le temps nécessaire pour répondre à toutes ses questions avec sincérité. C'est ce que nous avions fait et je crois que ça avait été une bonne chose pour elle et moi.

Je crois que dans de tels moments, même si ce n'est pas simple, on se doit de préserver l'autre.

Vraiment merci pour tes réponses.
Bonsoir,
J ai fini par lire l intégralité de ton message.
Pour la part, la lettre est bien trop longue, trop ampoulée, trop, trop, trop...cs donne une impression de fausseté, enfin de truc pas bien sincère.
Cette tentative de la convaincre (car c est bien de cela dont il s agit) contraste selon moi avec ton positionnement d homme respectueux et à l ecoute.
Mais bon. C est fait.
Comme déjà dit, une non réponse est une réponse en soi, je ne vois pas l intérêt de la relancer, si elle s as quelque chose à ajouter elle sait ou te trouver.
Dernière question: tu éludes assez vite le fait qu elle s des enfants et toi non.
Est ce quelque chose à laquelle tu es prêt à renoncer totalement si jamais votre histoire devait reprendre?
Bonjour Elieza,

Ouiiiiiii ! Elle est trop longue, je le sais ! Je l'ai écrite le lendemain de ce fameux dernier appel, sans le moindre recul ! Et pourtant, presque trois semaines après, même si la raison m'interpelle, je pense et ressens chaque mot de ce que j'y ai écrit.

Tout est sincère, tout est authentique : ma volonté d'être auprès d'elle, la considération et la tendresse que j'éprouve à son endroit... Tout.

La convaincre... Sans m'imposer, mais tout de même un petit peu... Je ne me le permettrais pas si elle ne m'avait pas dit qu'elle savait que j'étais : "un homme qui lui correspond", avec lequel elle serait en couple si un tel mode de vie ne lui faisait pas peur.

Je ne pense pas qu'elle doute de ma sincérité. Toutes mes attitudes envers elles sont cohérentes avec mes paroles. Elle le sait, et dans nos derniers échanges, elle me l'a répété.

Pour ce qui est de la question d'avoir des enfants, il est vrai que j'en parle peu. Et il est vrai que c'est un souhait qui m'habite depuis longtemps.

En réalité, je n'ai pas voulu aborder ce problème éventuel dans le sens que l'on pourrait imaginer. Des amis me disaient : "Tu te mets avec une fille qui a sept ans de plus que toi et qui a déjà deux enfants ? Tu n'en veux pas ?"

Sais-tu ce que je leur répondais ? Je leur disais : "C’est vrai, cela peut poser problème un jour. Mais que dois-je faire ? La quitter pour ce prétexte ? On ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Je peux tout aussi bien la quitter pour cette raison et dans dix ans, me rendre compte que j’ai perdu l’amour de ma vie sans pour autant avoir eu l’occasion de connaître la paternité".

Pour résumer, à aucun moment je n'ai voulu conditionner ma relation avec elle en fonction de sa situation familiale.

Par ailleurs, rien n'était écrit à l'avance. Plusieurs options étaient à notre portée : elle aurait pu en avoir encore un avec moi (de nos jours c'est possible), j'aurais pu finir par y renoncer, ou bien effectivement la quitter pour cette raison.

Je crois au fond que si la relation avait perduré, si cette connivence intellectuelle avait pu aboutir à cette histoire jolie et douce dont nous rêvions, j'aurais pu renoncer à avoir des enfants. Dans tous les cas, cela n'aurait jamais été un obstacle.

Voilà, je vous remercie du fond du cœur pour vos réponses, le temps que vous m'avez consacré alors que rien ne vous y obligeait, et pour votre écoute. Vous m'aidez beaucoup.

Navré pour ce nouveau pavé indigeste ; je ne suis encore pas parvenu à faire court.

Je traverse un moment difficile qui peut sembler totalement hors de propos.

Je suis encore relativement jeune, je puis rencontrer des femmes bien plus jeunes, bien plus jolies et sans enfants, et, sans être Brad Pit, je suis encore loin d'être sur la touche.

Mais voilà, quelque chose de puissant m'empêche de me délier de cette fille.

Ultimement, je n'ai pas besoin d'avoir une relation : j'en ai simplement l'envie.

Je ne parviens pas à éradiquer cette terrible impression que nous avions quelque chose à vivre.

Je voudrais lui écrire un message. Quelque chose de simple, un coucou. Quelque chose qui pourrait lui faire du bien. Cette brutale rupture de contact est si dure à supporter...

Comment pourrais-je m'y prendre ?
#1307921
Bonjour,

J'ai lu ton histoire mais n'ai pas eu le courage de lire la lettre au vu de la longueur, et surtout parce qu'elle commence par "Ma grande". C'est tout à fait personnel, mais j'ai trouvé ça hypra gênant et paternaliste.

Il risque d'y avoir un peu de psychologie de comptoir mais bon, tant pis j'y vais quand même.

Dans ta réponse, tu écris :
James-Ford a écrit :Je pense que j'attire des filles qui ont besoin d'être "sauvées". Cela leur convient un temps, puis elles se lassent. Avec ma quadragénaire, c'était insoupçonnable au départ...
Pour moi ça va avec "ma grande". Si tu n'attires que des filles qui veulent être sauvées (des "victimes" donc), c'est parce que tu te poses en sauveur (je me permets de te renvoyer au triangle de Karpman pour les détails). Une personne qui ne se sent pas "victime" n'ira pas vers quelqu'un qui joue aux sauveurs. C'est ce que dit Carrie lorsqu'elle écrit que
Carrie007 a écrit :les inconscients se parlent.
Le triangle de Karpman est dynamique, ce qui signifie que les agents peuvent occuper l'une ou l'autre place successivement (la troisième est celle du Bourreau). Un "sauveur" est quelqu'un qui imagine se sauver lui-même en sauvant les autres.

Je rejoins aussi l'avis de Selma qui souligne la chose suivante :
Selmasultane a écrit :Personnellement je lis dans tout ça une très forte incapacité à rentrer en relation avec quelqu'un et tenir compte des besoins de l'autre , de la masturbation intellectuelle assez auto centrée( comme la masturbation, donc ) mais bon je peux me tromper
(coucou Selma, je réponds très vite à ton dernier message sur mon post désolée désolée !!)

J'ai l'impression quand même que cette histoire de malentendu sexuel fait ressortir un point essentiel de votre relation : vous n'étiez pas sur la même longueur d'ondes. Alors oui, il y a l'entente intellectuelle, bien sûr, mais ça ne suffit pas. Je ne dis pas non plus que le sexe fait tout hein, loin de là. Et même si l'entente sexuelle croît à mesure que les partenaires apprennent à se connaître, la mésentente semblait là dès le début chez vous. Entre autres choses.

Je suis désordonnée mais je voudrais aussi relever le fait que dès le début, le LENDEMAIN de votre rencontre, tu t'inquiètes du fait qu'elle parte 2 semaines en vacances, et oh mon dieu voudra-t-elle de moi après ? Tu dramatises même en écrivant ;
James-Ford a écrit :Je venais de rencontrer cette jeune femme à un moment de ma vie où je ne m’y attendais pas et elle allait partir.
ÇA VA, elle partait deux semaines en vacances, dans un contexte de congés estivaux, pas 8 mois vivre à l'autre bout du monde...

Je pourrais continuer un moment comme ça, mais venons-en à ce que j'en conclus, de ma fenêtre à moi : je vois une histoire d'été qui vous a fait vibrer tous deux le temps que ça a duré (les correspondances, avoir quelqu'un à qui penser, etc), mais a été construite sur un fantasme mutuel (de nouveau je rejoins Carrie), et donc assez peu dans l'attention des besoins et désirs de l'autre. Le retour au travail, la rentrée des classes, tout ça a pu faire s'évaporer la légèreté estivale et mettre chacun face à la réalité de l'affaire.

Pour moi, le fait qu'elle évoque sa thérapie et sa difficulté à se voir en couple, montrent qu'elle n'est pas disponible pour une relation, mais je peux me tromper.

Dernière chose après je m'arrête (mais le matériau de base était fort riche !), le fait de vouloir des enfants ou pas EST quelque chose à prendre en compte. On ne se lance pas éperdument dans une relation avec quelqu'un qui refuse catégoriquement d'avoir des enfants si nous on se rêve parent depuis toujours. Il me semble.

Pour ce qui est de ton problème pratique, à part réfléchir à ce que les intervenant.e.s t'ont écrit ici et ne pas écrire à cette dame, pas grand chose à faire... Néanmoins tu as bien repéré un schéma chez toi, et c'est par là que je commencerais à ta place.

Bon courage !

(Bisous à toutes et tous au passage :bisou: )
#1307923
Oui, Elieza, tu as raison...

Mais me faire du bien, j'y parviendrai toujours. ;)

Je fais du sport, je danse, je fais de la plongée, j'écris, je dessine, je joue de la musique, je vois mes amis...

Ma vie est complète en matière de satisfactions.

Elle me manque tellement, tu sais. Elle, vraiment elle. Arf, je me sens grotesque...

J'ai envie de lui envoyer un petit message... Je sais que c'est idiot et elle n'y répondra peut-être jamais...

Mais c'est plus fort que moi. Ce silence va à l'encontre de ce que je ressens...
#1307927
Janysse a écrit : 09 nov. 2019, 12:41 Bonjour,

J'ai lu ton histoire mais n'ai pas eu le courage de lire la lettre au vu de la longueur, et surtout parce qu'elle commence par "Ma grande". C'est tout à fait personnel, mais j'ai trouvé ça hypra gênant et paternaliste.

Il risque d'y avoir un peu de psychologie de comptoir mais bon, tant pis j'y vais quand même.

Dans ta réponse, tu écris :
James-Ford a écrit :Je pense que j'attire des filles qui ont besoin d'être "sauvées". Cela leur convient un temps, puis elles se lassent. Avec ma quadragénaire, c'était insoupçonnable au départ...
Pour moi ça va avec "ma grande". Si tu n'attires que des filles qui veulent être sauvées (des "victimes" donc), c'est parce que tu te poses en sauveur (je me permets de te renvoyer au triangle de Karpman pour les détails). Une personne qui ne se sent pas "victime" n'ira pas vers quelqu'un qui joue aux sauveurs. C'est ce que dit Carrie lorsqu'elle écrit que
Carrie007 a écrit :les inconscients se parlent.
Le triangle de Karpman est dynamique, ce qui signifie que les agents peuvent occuper l'une ou l'autre place successivement (la troisième est celle du Bourreau). Un "sauveur" est quelqu'un qui imagine se sauver lui-même en sauvant les autres.

Je rejoins aussi l'avis de Selma qui souligne la chose suivante :
Selmasultane a écrit :Personnellement je lis dans tout ça une très forte incapacité à rentrer en relation avec quelqu'un et tenir compte des besoins de l'autre , de la masturbation intellectuelle assez auto centrée( comme la masturbation, donc ) mais bon je peux me tromper
(coucou Selma, je réponds très vite à ton dernier message sur mon post désolée désolée !!)

J'ai l'impression quand même que cette histoire de malentendu sexuel fait ressortir un point essentiel de votre relation : vous n'étiez pas sur la même longueur d'ondes. Alors oui, il y a l'entente intellectuelle, bien sûr, mais ça ne suffit pas. Je ne dis pas non plus que le sexe fait tout hein, loin de là. Et même si l'entente sexuelle croît à mesure que les partenaires apprennent à se connaître, la mésentente semblait là dès le début chez vous. Entre autres choses.

Je suis désordonnée mais je voudrais aussi relever le fait que dès le début, le LENDEMAIN de votre rencontre, tu t'inquiètes du fait qu'elle parte 2 semaines en vacances, et oh mon dieu voudra-t-elle de moi après ? Tu dramatises même en écrivant ;
James-Ford a écrit :Je venais de rencontrer cette jeune femme à un moment de ma vie où je ne m’y attendais pas et elle allait partir.
ÇA VA, elle partait deux semaines en vacances, dans un contexte de congés estivaux, pas 8 mois vivre à l'autre bout du monde...

Je pourrais continuer un moment comme ça, mais venons-en à ce que j'en conclus, de ma fenêtre à moi : je vois une histoire d'été qui vous a fait vibrer tous deux le temps que ça a duré (les correspondances, avoir quelqu'un à qui penser, etc), mais a été construite sur un fantasme mutuel (de nouveau je rejoins Carrie), et donc assez peu dans l'attention des besoins et désirs de l'autre. Le retour au travail, la rentrée des classes, tout ça a pu faire s'évaporer la légèreté estivale et mettre chacun face à la réalité de l'affaire.

Pour moi, le fait qu'elle évoque sa thérapie et sa difficulté à se voir en couple, montrent qu'elle n'est pas disponible pour une relation, mais je peux me tromper.

Dernière chose après je m'arrête (mais le matériau de base était fort riche !), le fait de vouloir des enfants ou pas EST quelque chose à prendre en compte. On ne se lance pas éperdument dans une relation avec quelqu'un qui refuse catégoriquement d'avoir des enfants si nous on se rêve parent depuis toujours. Il me semble.

Pour ce qui est de ton problème pratique, à part réfléchir à ce que les intervenant.e.s t'ont écrit ici et ne pas écrire à cette dame, pas grand chose à faire... Néanmoins tu as bien repéré un schéma chez toi, et c'est par là que je commencerais à ta place.

Bon courage !

(Bisous à toutes et tous au passage :bisou: )
Merci pour ta réponse, Janysse.

Oh, le "Ma grande", c'était quelque chose que je lui disais. Cela peut sembler infantilisant, c'est peut-être ce qu'elle a pensé. Je ne le voyais pas comme ça : c'était dit avec un brin de second degré.

Cette histoire de "sauveur" est quelque chose qui m'a rattrapé malgré moi. Plus jeune, j'étais effectivement à la recherche de ce genre de situation sans en avoir conscience. J'étais dans une forme de "devoir".

Avec les années, j'ai eu l'occasion de réfléchir à ce sujet. Celui que je cherchais à sauver, c'était effectivement moi. Je travaillais dans le social, j'effectuais mes stages auprès de populations en situation de handicap, animé par un désir de sauver le monde dont je n'étais pas conscient.

J'ai fini par comprendre quelles étaient mes blessures. Sans aucune surprise : ça date de l'enfance.

À l'occasion de précédentes rupture, j'ai pu en apprendre sur moi-même et ces tendances. Cela demeure imparfait, mais j'ai pu faire de nombreux progrès.

Je ne cherche plus à "être aimé à tout prix". Je traite de manière égale les reproches et les louanges, considérant que les deux ne reposent que sur des appréciations subjectives. Je n'en suis plus dépendant : j'essaie surtout de les comprendre.

Avec elle, je n'avais aucune ambition d'être un sauveur. Je la percevais comme une femme indépendante, fiable et qui ne cherche pas à être couvée ou protégée. En la connaissant davantage, j'ai pu découvrir son désir de tendresse, qui dépareillait avec cette rigidité qu'elle pouvait afficher.

C'était probablement un fantasme, mais je pensais qu'une relation saine pouvait se profiler : on se voit une à deux fois par semaine, on ne dépend pas l'un de l'autre et on se fait du bien, tout simplement.

Tu as sans doute raison : il s'agissait sans doute d'une amourette de vacances. Nous avons elle et moi pris ce qui était bon à prendre...
Et même si l'entente sexuelle croît à mesure que les partenaires apprennent à se connaître, la mésentente semblait là dès le début chez vous. Entre autres choses.
C'est fort probable, Janysse. Elle fonctionne un peu comme une machine à deux vitesses : tantôt elle faisait un pas en avant, tantôt un autre en arrière.

Je sais bien qu'elle est complexe et je le suis aussi. Cette mésentente me semblait surmontable. Je voulais croire que deux adultes pouvaient se retrouver pour partager, au delà de tout ce qui pouvait les séparer...

Elle communiquait parfois assez mal ses désirs, mais je puis t'assurer que j'y étais attentif. Maladroitement sans doute, mais je l'étais.
Je suis désordonnée mais je voudrais aussi relever le fait que dès le début, le LENDEMAIN de votre rencontre, tu t'inquiètes du fait qu'elle parte 2 semaines en vacances, et oh mon dieu voudra-t-elle de moi après ?
C'est vrai que ça peut sembler incroyable. Je me suis retrouvé dans une situation qui m'a surpris le premier, genre : "Waouh, elle me plait mais... je fais quoi, je fais quoi ???"

Je m'inquiétais, mais à cette époque, je m'attendait à ce que tout se termine très vite. Cette attirance que j'ai eue pour elle m'a littéralement emporté. Je ressentais à ce moment-là de la curiosité, de l'affection, la possibilité de vivre un truc chouette...

En fait, je vis très mal ce silence. Il m'est difficile de ne plus l'avoir du tout dans ma vie. Nous échangions quotidiennement, nous ne vivions pas ensemble... Je souffre du fait que nous devenions soudainement deux inconnus.

C'est terrible pour moi...

Je déplore qu'il soit si difficile pour deux personnes de s'accorder. Ça me semble pourtant si simple...
#1307929
Bonjour James,
La convaincre... Sans m'imposer, mais tout de même un petit peu
L’amour ne (re) nait pas parce que l’on a convaincu quelqu’un qu’il devait nous aimer. Pas plus parce qu’on lui a démontré par A+B que l’on est celui ou celle qui lui faut, ni parce que l’on a su trouver des mots et des arguments pertinents.
N’en déplaise à ton amour de la rhétorique, si les beaux discours suffisaient à séduire une demoiselle à l’époque de l’amour courtois, il n’en est plus de même aujourd’hui.
Je ne me le permettrais pas si elle ne m'avait pas dit qu'elle savait que j'étais : "un homme qui lui correspond", avec lequel elle serait en couple si un tel mode de vie ne lui faisait pas peur
En fait elle n’a pas tout à fait dit ça…
Dans ton premier post tu as écrit qu’elle t’avait expliqué :
La vie de couple me terrifie (…) si je devais à nouveau être en couple, ce serait avec quelqu’un comme toi. »
Ce n’est pas la même chose, ce qui ne peut pas échapper à un amoureux des mots comme toi.
« J’ai peur d’être en couple, mais si cette peur s’envolait, j’aimerais quelqu’un comme toi », ne veux pas dire la même chose que « J’ai peur d’être en couple, mais si cette peur s’envolait, j’aimerais être avec toi, car tu me correspond ».
Si tu lui correspondait, elle ne t’aurais pas quitté au bout de 3 mois.
Pour résumer, à aucun moment je n'ai voulu conditionner ma relation avec elle en fonction de sa situation familiale
Et c’est un tort à mon avis. Je crois que l’amour n’existe pas en dehors de toute réalité, comme une chose éthérée au dessus du reste, qui flotterait et ferait fit des contraintes quotidiennes, des dissensions, et des désaccords, qui suffirait à nourrir le futur et nous laisserait des choix infinis dans nos décisions.
Au contraire l’amour se loge dans le quotidien, le concret, les projets. Dès lors la situation familiale est importante. La présence de deux enfants par exemple contraint votre relation, tout comme celle du père de ces enfants, le choix du mode de garde. De la même façon les habitudes des uns et des autres, vos boulots respectifs, tout cela a une influence sur la relation. Ajoutons également, les envies, les désirs, les valeurs et les peurs. Un couple ne vit pas d’amour et d’eau fraiche, il vit d’amour, d’ajustements et de chaussettes sales (Et c’est quelqu’un qui a été mariée 15 ans qui te le dit).
Faire semblant que toutes ces contraintes n’existent pas et/ou n’ont aucune influence sur votre relation n’est à mon avis pas la solution.
Je crois au fond que si la relation avait perduré, si cette connivence intellectuelle avait pu aboutir à cette histoire jolie et douce dont nous rêvions
Non cette histoire jolie et douce dont TU rêvais. Tu sais peut être que cette femme elle voulait une histoire moins intellectuelle, plus physique. Elle voulait peut être d’une histoire jolie, douce, mais avec plus de sexe, et moins de romantisme.
Je ne parviens pas à éradiquer cette terrible impression que nous avions quelque chose à vivre.
Parce que cette histoire n’est pas finie pour TOI, même si dans les faits elle l’est. J’ai pu remarquer que c’est une impression quasi systématique chez les largués dans les histoires courtes. C’est parce que le film que tu t’es monté en « 3D son surround » dans ta tête n’a pas pu être déroulé jusqu’au bout. Dès lors ton cerveau cherche une Happy end a mettre à cette histoire, pour qu’elle colle au scénario que tu as imaginé.
Je voudrais lui écrire un message. Quelque chose de simple, un coucou. Quelque chose qui pourrait lui faire du bien. Cette brutale rupture de contact est si dure à supporter. Comment pourrais-je m'y prendre ? (…)J'ai envie de lui envoyer un petit message... Je sais que c'est idiot et elle n'y répondra peut-être jamais...
Qu’attends tu de ce message ? Tu veux être ami avec elle ? Et si elle ne répondait pas, tu lui en enverrai un autre ?

Courage à toi.

[Edit]
En fait, je vis très mal ce silence. Il m'est difficile de ne plus l'avoir du tout dans ma vie. Nous échangions quotidiennement, nous ne vivions pas ensemble... Je souffre du fait que nous devenions soudainement deux inconnus. C'est terrible pour moi...
Oui mais la on parle d'une histoire de 3 mois James...
Tu as sans doute avancé psychologiquement, et fait un travail sur toi, mais là, la dépendance et belle et bien là, même si tu semble ne pas vouloir te l'avouer à toi même.
Tu le vois que c'est disproportionné ce besoin de ne pas couper les ponts au regard du temps de la relation et de ce que vous avez partagé?
#1307932
Bonjour Allys, et merci pour ton message.

Je sais, je sais... je m'accroche à un truc qui ne vaut pas toute cette énergie que j'y consacre... Je me fais du mal, stupidement. Je veux voir la réalité mais un sale brouillard me donne l'illusion qu'il y a quelque chose à faire...

J'ai besoin de m'y confronter, c'est terrible...
L’amour ne (re) nait pas parce que l’on a convaincu quelqu’un qu’il devait nous aimer. Pas plus parce qu’on lui a démontré par A+B que l’on est celui ou celle qui lui faut, ni parce que l’on a su trouver des mots et des arguments pertinents.
N’en déplaise à ton amour de la rhétorique, si les beaux discours suffisaient à séduire une demoiselle à l’époque de l’amour courtois, il n’en est plus de même aujourd’hui.
Tu es tellement dans le vrai. Les mots ont un poids, et je t'assure que les miens reflètent ce que je ressens, mais il est inutile et peu souhaitable de chercher à appliquer une formule mathématique pour provoquer "l'Amour"... Ce n'est d'ailleurs pas ce que je veux...

Les écrits semblaient la toucher. Elle lit beaucoup. Par désespoir, j'utilise la seule chose qui puisse me donner l'illusion de pouvoir aller chercher en elle ce que j'y aimais tant... L'illusion...

Les beaux discours, il y en a eu beaucoup, c'est vrai. Mais chacun était sincère et souvent, ils étaient accompagné d'un second degré dont nous nous accommodions tous les deux. Avec le sourire, elle prenait souvent de grands airs, et j'ajoutais souvent un désinvolte "Oh, franchement, elle en jette, cette phrase", après avoir formulé une succession de paroles soignées.

C'est difficile à décrire, mais c'était une sorte de jeu entre nous.
En fait elle n’a pas tout à fait dit ça…
Dans ton premier post tu as écrit qu’elle t’avait expliqué :

La vie de couple me terrifie (…) si je devais à nouveau être en couple, ce serait avec quelqu’un comme toi. »
Alors si, lors de notre dernière conversation téléphonique (quelques jours après ces phrases que tu évoques), alors que je lui demandais si elle avait ressenti de la mésestime pour elle-même, elle m'a dit pratiquement mot pour mot : "Oui. Et je vais retourner voir mon psy parce que pour une fois, j'avais rencontré un homme qui me correspond et je gâche tout."

"Un homme qui me correspond" et "Tu me corresponds" sont des formulations qu'elle a dites.

La différence se situe certainement entre ce qu'elle ressent et ce qu'elle déclare. Elle se méfie des hommes, alors elle déclare vouloir "un homme comme moi" qui l'a faite "chavirer par sa gentillesse". Mais comme il ne s'agit que d'une façade, il y a dissonance entre ce qu'elle croit être bon pour elle et ce qu'elle désire vraiment. Et ça, c'est sans doute lié à son histoire et aux barrières qu'elle se met, mais là, on s'avance sur un territoire inconnu.
Et c’est un tort à mon avis. Je crois que l’amour n’existe pas en dehors de toute réalité, comme une chose éthérée au dessus du reste, qui flotterait et ferait fit des contraintes quotidiennes, des dissensions, et des désaccords, qui suffirait à nourrir le futur et nous laisserait des choix infinis dans nos décisions.
Au contraire l’amour se loge dans le quotidien, le concret, les projets. Dès lors la situation familiale est importante. La présence de deux enfants par exemple contraint votre relation, tout comme celle du père de ces enfants, le choix du mode de garde. De la même façon les habitudes des uns et des autres, vos boulots respectifs, tout cela a une influence sur la relation. Ajoutons également, les envies, les désirs, les valeurs et les peurs. Un couple ne vit pas d’amour et d’eau fraiche, il vit d’amour, d’ajustements et de chaussettes sales (Et c’est quelqu’un qui a été mariée 15 ans qui te le dit).
Faire semblant que toutes ces contraintes n’existent pas et/ou n’ont aucune influence sur votre relation n’est à mon avis pas la solution.
Je dois sans doute idéaliser certains aspects d'une relation, je le confesse... Je sais que ces paramètres entrent en ligne de compte. Je puis voir que ça peut poser des problèmes sur le long terme.

Pour tout te dire, il m'est déjà arrivé d'avoir de courtes histoires avec des femmes plus âgées qui avaient des enfants... Et je réalisais la difficulté que cela pourrait occasionner. Dans ces relations, je n'étais généralement pas très investi (je suis navré si ça choque) et ces relations étaient d'emblée vouées à l'échec, je le savais.

Avec ma quadragénaire, même si j'ai eu un coup de cœur, je me suis lancé dans cette histoire dans cette même optique. Je me disais que ça ne durerait pas, considérant sa situation familiale comme étant trop opposée à la vie que je souhaitais conduire.

Pourtant, au fil des mois, j'ai été rattrapé par ce que je ressentais pour elle (peut-être naïvement), au point de me dire : "Mais non, cela n'est plus un obstacle pour moi".

C'était la première fois que ça m'arrivait. Le fait d'avoir dépassé cette embûche me confortait aussi dans l'intensité de ce sentiment que j'avais pour elle.

Tu as raison, la réalité est là, et nous devons en tenir compte. Mais je persiste à dire que ce n'était pas un obstacle insurmontable. Le seul véritable obstacle est l'amour qu'elle n'a pas eu pour moi...
Non cette histoire jolie et douce dont TU rêvais. Tu sais peut être que cette femme elle voulait une histoire moins intellectuelle, plus physique. Elle voulait peut être d’une histoire jolie, douce, mais avec plus de sexe, et moins de romantisme.
Oui, c'est dur à entendre, mais je suis obligé d'admettre que tu as raison... Le côté intellectuel lui plaisait. Le romantisme, c'est juste de la déco...

Pour ce qui est du sexe, elle était quand même paradoxale. Elle a peut-être simplement voulu "un plan cul" avec un type avec lequel elle pouvait aussi échanger et se sentir respectée à la fois.

Par ailleurs, j'aime aussi beaucoup le sexe... J'ai déjà pu être ce bon amant... Il me fallait un peu de temps.

J'ai été très mauvais à ce niveau-là. Mais elle était paradoxale : tantôt demandeuse, tantôt absolument fermée.

Comment peut-on comprendre ce qu'elle m'a dit ? Nos débuts ont été chaotiques (mon stress, le sien, etc) mais elle m'a dit par la suite qu'elle avait préféré cette époque car j'étais "plus tendre" ?

Tout ça pour me trouver "brutal" par la suite, alors qu'elle-même initiait des rapports plus intenses, avec des paroles qui n'incitaient pas à la tendresse. Je ne pense pourtant pas que nous ayons eu des pratiques extravagantes...

Il y a vraiment quelque chose d'incompréhensible et j'aimerais parvenir à le comprendre pour ma vie future...

Je m'en veux. J'aurais voulu être ce bon amant et être davantage à l'écoute de ses désirs. Quelle poisse, vraiment.
Parce que cette histoire n’est pas finie pour TOI, même si dans les faits elle l’est. J’ai pu remarquer que c’est une impression quasi systématique chez les largués dans les histoires courtes. C’est parce que le film que tu t’es monté en « 3D son surround » dans ta tête n’a pas pu être déroulé jusqu’au bout. Dès lors ton cerveau cherche une Happy end a mettre à cette histoire, pour qu’elle colle au scénario que tu as imaginé.
Je me raccroche à ses quelques paroles qui peuvent donner l'impression de laisser un mince espoir comme à une bouée, j'en ai conscience... Il me faut du temps pour l'admettre...

J'aurais tellement l'envie de pouvoir trouver un moyen de la séduire à nouveau, comme à nos débuts, que j'en perds la raison. C'est terrible, Allys. Je vois la réalité, je souffre, et je ferme les yeux...

J'ai tellement envie de croire que c'est possible que je m'illusionne...

Mais dans ce cas, pourquoi ne m'a-t-elle jamais dit clairement "C'est fini" ? Pourquoi laisse-t-elle peser ce silence ? Je lui ai envoyé ma lettre dès le lendemain de notre conversation. La lire n'a dû que confirmer son absence totale d'envie de poursuivre la relation. Pourquoi ne pas m'avoir envoyé un simple message pour me dire de ne rien espérer ? C'est ça qui est terrible à vivre.

Je ne peux pas la juger ou commencer à invoquer la lâcheté pour expliquer son comportement. Je sais bien qu'il n'est pas simple de quitter. Il n'y a pas de méthode idéale, ni de protocole particulier. Mais tout de même...
Qu’attends tu de ce message ? Tu veux être ami avec elle ? Et si elle ne répondait pas, tu lui en enverrai un autre ?

Courage à toi.
Non, bien sûr que non. Une amitié avec elle, ce n'est pas ce que j'envisage, bien sûr. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une amie en commun. Nous serons probablement conduits à nous revoir. Lorsque mon chagrin sera passé, que j'aurai accepté, j'aimerais que notre brève histoire ne génère pas un malaise lorsque nous nous trouverons dans une même soirée, par exemple.

Je ne veux pas obliger notre amie à choisir entre elle et moi quand elle lance une invitation.

C'est pour ça que j'aimerais une fin plus digne, je sais que ça peut vous sembler absurde. Une fin claire, qui me permettrait de passer plus facilement à autre chose. Et à terme, oui, une amitié pourrait exister. J'ai déjà fait ça par le passé : l'une de mes ex est devenue une amie. Et lorsque nous sommes invités quelque part, il n'y a aucun malaise.

Ce que je voudrais trouver, ce serait un moyen d'atterrir "en douceur", de me réveiller délicatement après ce doux rêve...

Et il n'y en a pas. Je ne suis pas masochiste, et pourtant, c'est comme si j'avais besoin d'avoir mal une bonne fois pour toutes afin de me réveiller.
Oui mais la on parle d'une histoire de 3 mois James...
Tu as sans doute avancé psychologiquement, et fait un travail sur toi, mais là, la dépendance et belle et bien là, même si tu semble ne pas vouloir te l'avouer à toi même.
Tu le vois que c'est disproportionné ce besoin de ne pas couper les ponts au regard du temps de la relation et de ce que vous avez partagé?
Je m'en aperçois. C'est ce qui me bouleverse et c'est aussi ce qui me permettra de rebondir.

Trois mois, c'est peu, je le sais. Et c'est tout autant incompréhensible pour moi que ça ne l'est pour toi. Je verrais un ami dans cette situation, je lui ferais part du même étonnement.

Il y a bel et bien cette dépendance. Je la constate. Elle est très différente de ce qu'elle pouvait être lorsque j'étais plus jeune, mais elle est là.

Je m'accroche à ce rêve, à mes représentations d'une jolie histoire entre deux êtres que tout pouvait opposer mais qui, je le pensais, pouvaient quand même s'aimer comme deux adultes peuvent s'aimer.

Cette tendance à toujours espérer est en partie liée à un optimisme que j'entretiens toujours, parce que cela me permet dans bien des cas de vivre heureux et d'avancer. Et là, je dois renoncer, aller à l'encontre de ma nature et ça fait mal.

C'est très dur, Alyss. Je dois paraître grotesque, mais qu'il s'agisse d'amitié, d'amour, de famille... je suis toujours très triste lorsque le contact est brutalement coupé. Le temps permet de s'y faire, mais c'est toujours très douloureux au début.

Et en amour, c'est souvent radical, car ça peut survenir comme ça, sans dispute, sans fâcherie...

Dans quelques mois, je finirai sans doute par rire de tout ça...
#1307934
James,

Je prendrais le temps de te répondre plus précisément, mais je voulais te dire que non tu n'es pas grotesque!
Tu sais tous ici, on en a bavé et tous ici, nous avons été, à notre façon, pathétiques, aveuglés, stupides, dans le déni, entêtés, des serpillères ou des paillassons et moi la première... (et c'est une femme qui a servi de bouche trou à un mec pendant 5 ans parce qu'elle ne voulait pas entendre que c'était fini qui te le dit :F ).

Alors ne t'inquiète pas.

:bisou:
#1307937
Allys a écrit : 09 nov. 2019, 19:12 James,

Je prendrais le temps de te répondre plus précisément, mais je voulais te dire que non tu n'es pas grotesque!
Tu sais tous ici, on en a bavé et tous ici, nous avons été, à notre façon, pathétiques, aveuglés, stupides, dans le déni, entêtés, des serpillères ou des paillassons et moi la première... (et c'est une femme qui a servi de bouche trou à un mec pendant 5 ans parce qu'elle ne voulait pas entendre que c'était fini qui te le dit :F ).

Alors ne t'inquiète pas.

:bisou:
Oui, d'autant que ce sentiment est passager... ;)

J'en suis à ma quatrième déception : je commence à connaître la musique...

Tu sais ce qui me navre le plus, dans tout ça ? C'est l'aspect "formule magique" que l'on confère à l'amour. Un jour on aime, le lendemain on n'aime plus et c'est irréversible.

Je ne sais pas s'il existe une dichotomie hommes/femmes là-dedans.

Les deux sexes, nous recherchons la même chose. Nous faisons les mêmes constats. Nous basculons tous dans cette folie à un moment de notre vie.

Qu'il s'agisse de relations longues ou courtes (et je puis en parler car j'ai vécu les deux), la même chose peut se produire.

J'ai connu des femmes qui étaient accros à des mecs ignobles, et des mecs (comme moi), raides dingues de filles au delà de la raison.

Tu vois, je me suis posé une question. J'ai inversé ma situation en la comparant à ce que j'avais pu ressentir par rapport à des filles que j'avais quittées.

Je me suis posé la question suivante : "Qu'auraient-elles pu faire pour me reconquérir ?"

En fait, il n'y a aucune logique. Tout peut dépendre des circonstances et pas toujours des personnes.

Certaines auraient juste eu à me faire une déclaration convaincante, d'autres n'auraient rien pu faire.

Avec ma quadragénaire, ce sont les circonstances qui nous ont rapprochés. Ce qui nous a éloignés relève autant de la personne que des circonstances.

Pour en revenir à ce qui me navre, c'est que lorsque je ressens quelque chose pour une femme, rien ne peut le faire disparaître totalement. Cela peut faiblir, mais cela peut aussi revenir.

Alors que chez d'autres, tout peut monter très haut et redescendre aussi vite...
#1309410
Bonjour à toutes et à tous.

Bon, alors je voudrais vous résumer les dernières nouvelles.

Le 11 novembre dernier, j'ai repris contact avec elle. Je lui ai envoyé un message très court. Elle y a répondu deux jours plus tard.

J'ai également attendu quelques jours avant de lui répondre (je ne me suis plus connecté à ma messagerie, ce qu'elle pouvait voir).

Dans le même message, je lui expliquais que j'allais plutôt bien et je lui souhaitais son anniversaire... Oui, j'ai attendu ce jour-là. Et dans ce même message, je lui disais que j'aurais aimé le lui souhaiter de vive voix. Je lui ai donc proposé un rendez-vous...

Et elle a accepté. Elle m'a proposé de nous voir après le 2 décembre : il s'agissait de la date de mon inspection (qui s'est très bien passée).

Je lui avais proposé le mercredi 4 ainsi que le lieu... Onze jours se sont écoulés sans réponse de sa part.

Elle a volontairement attendu le 2 au matin pour m'envoyer un très gentil message dans lequel elle me souhaitait bon courage et où elle me rappelait qu'elle ne doutait pas de mes compétences ni de mon engagement auprès des élèves. Puis, elle m'a proposé de nous voir mardi prochain en fin de journée.

Je ne lui ai pas encore répondu : un certain bal de réponses tardives s'est installé. Je vais le faire aujourd'hui.

Donc voilà, mardi en fin de la journée, sauf annulation, je la vois. J'ignore encore quel attitude je pourrais adopter. Je ne sais pas non plus dans quel état d'esprit elle est.

C'est une situation très nouvelle pour moi. Jamais je n'avais revu une ex qui m'avait quitté et qui avait compté...

Je vais probablement me montrer détaché, mais pas trop non plus. Il y a de fortes chances pour que la relation ne reparte pas, mais s'il y en avait une...

Quels conseils pourriez-vous me donner pour ce rendez-vous ? Je vous remercie par avance pour vos réponses.
#1309674
J'ai eu un rendez-vous avec mon ex. Un second est prévu. Et après ?

Bonsoir à toutes et à tous,

(Comme il me l'a été demandé, je poste ce message à la suite du sujet d'origine. Il s'agit donc d'une copie du message publié en premier lieu dans la rubrique "Reconquête" qui me semblait plus appropriée).

Comme l'indique le titre de ce sujet, j'ai eu mardi (il y a deux jours) un rendez-vous avec mon ex.

Les circonstances de la rencontre, de la relation et de la rupture sont relatées dans le (très) long message qui introduit le sujet que vous pouvez consulter ici :

viewtopic.php?t=66944

En résumé : rencontre cet été. Elle 42 ans (43 à présent), moi 36. Moments chouettes, une relation qui semble avancer... puis un éloignement. Raisons invoquées par la dame : une mésentente sexuelle. La conversation de rupture s'est terminée par : "Laisse-moi du temps je vais réfléchir".

Première erreur : le lendemain de l'appel téléphonique où elle a jeté cette bombe, je lui ai envoyé une très (trop) longue lettre que j'ai postée dans le lien ci-dessus.

S'en est suivi un silence radio de trois semaines.

Après ce délai, je l'ai recontactée sur la messagerie d'un célèbre réseau social. Nous avons échangé quelques brefs messages espacés de plusieurs jours (je désertais ma messagerie), je lui ai souhaité son anniversaire et lui ai demandé si cela lui plairait que l'on se voie.

Elle a accepté.

Elle m'a proposé de nous voir après le 2 décembre : date de mon inspection (je suis enseignant) dont elle s'était souvenue, afin que ça soit "plus agréable".
J'ai proposé une date. Elle a mis onze jours a répondre et m'a contacté le matin de mon inspection pour me souhaiter bon courage, me complimenter sur ma façon d'exercer le métier, et me proposer une autre date et un autre lieu : mardi 10 dans la ville où nous travaillons tous les deux.

Le rendez-vous a donc bien eu lieu.

Bilan : ni positif, ni négatif.

Je suis arrivé en avance, comme prévu. Je lui ai envoyé un SMS pour lui dire que j'étais là. Je m'étais installé sur une terrasse.

J'étais bien installé avec mon bouquin, des lunettes de repos, ma nouvelle coupe de cheveux, mes nouvelles fringues...

Puis elle est arrivée... et ne m'a pas fait la bise (ce que je redoutais).

Elle n'était pas désagréable mais gênée et moi aussi... au début.

Nous avons parlé de tout et de rien. Des rires timides, des anecdotes... On n'a reparlé que des choses agréables du passé et une complicité est revenue.

Elle m'a posé plusieurs questions sur ce que je faisais de ma vie, mes projets, mon inspection, etc. Je n'ai eu que des réponses positives et bien réelles à lui donner, sans surjouer :

- L'inspection s'est passée admirablement bien.
- Programmation d'un voyage en Afrique l'été prochain.
- Projet d'écriture d'un nouveau bouquin que j'ai repris pendant les dernières vacances.
- Danse (bachata) tous les mercredis soirs.
- Sport régulièrement.
- Beaucoup de sorties avec des amis (dont notre amie commune avec laquelle elle s'est récemment réconciliée sans que ça ne soit l'amour fou).
- Je lui ai dit que j'allais probablement m'acheter un smartphone (j'ai toujours un vieux téléphone). Et elle m'a dit : "Ce jour-là, tu m'envoies une photo !"
- Programmation d'un voyage avec mon club de plongée.
- Recherche d'une maison à acheter.

Et concernant les apparences, le package complet était là : nouvelle coupe de cheveux (j'avais des cheveux longs la dernière fois qu'elle m'avait vu), barbe taillée très courte, chaussures neuves, veste neuve, écharpe neuve, nouveau parfum et un bouquin entre les mains lorsqu'elle est arrivée et de petites lunettes de repos que j'ai enlevées en rangeant mon livre...

Puis, elle m'a dit que sa vie actuelle se résumait au boulot (elle est dans un nouvel établissement), ses enfants, et quelques soirées avec ses amis où, à l'instar de l'émission "Un dîner Presque Parfait", chacune prépare un plat et donne une note aux autres. Elle m'a dit qu'elle considérait sa vie comme "vide". Toujours les mêmes complaintes et ruminations...

Ce week-end, elle est tombée sur une conversation entre ses enfants et leur père... et ces derniers se moquaient ouvertement d'elle. Elle s'est sentie déçue, blessée... Chez elle, c'est la guerre.

Elle dit n'avoir le temps de rien. Elle ne trouve même pas le moment de s'occuper d'elle (se faire les ongles, etc...).

Je lui ai dit : "Oh, tu sais, il y a plein de choses dont on peut se libérer !"

Pour Noël, elle part quand même à Dubaï... avec ses parents. Elle m'a dit : "Plutôt que se retrouver comme trois cons, autant voyager".

Pour le jour de l'an, c'est également vide. Elle doit se tenir disponible pour ses enfants et ne pourra donc rien faire.

Alors qu'il était temps de partir, je lui ai parlé de la lettre en lui disant que je n'aurais jamais dû lui envoyer ça. Je lui ai dit : " C'était le canadair que j'envoyais pour éteindre l'incendie, mais je n'aurais pas dû. C'était bien trop culpabilisant et envahissant, même si je pensais chaque mot que j'y ai écrit."

Elle m'a répondu : "Ne t'inquiète pas, je ne me suis pas sentie culpabilisée. Pour écrire une lettre pareille... quatre pages ! Moi il me faudrait des mois !" Je lui ai dit que ça ne m'avait pris que quelques heures et que je ne savais pas faire court.

Elle m'a dit : "Oui, mais ça, c'est toi". Avec un sourire.

J'ai répondu : "Oui, surtout que j'y disais les mêmes choses que je t'avais dites la veille par téléphone.

Elle a répondu : "Oui, c'était... un compte rendu". En souriant.

La conversation était agréable. Comme lorsque nous étions ensemble. Avant la fin, je lui ai dit : "Ça m'a fait plaisir de te revoir". Et elle m'a répondu : "Moi aussi".

Je l'ai ensuite raccompagnée jusqu'à son bus et je lui ai donné le cadeau que j'avais acheté pour son anniversaire : deux livres.

Je lui ai dit : "Ah, mais non ! Tu l'ouvriras chez toi !"

Mais elle a voulu l'ouvrir immédiatement.

Il y avait un livre qui correspond à sa passion : l'architecture. C'est un livre écrit par la femme de son architecte préféré que j'avais trouvé pour pas trop cher en visitant récemment par hasard (avec nos amis communs) l'une des cités qu'il a construite.

Le second livre, c'est mon livre préféré. Elle était touchée, elle s'était souvenue de ce bouquin dont je lui avais parlé. Et elle n'a pas vu le petit mot que j'ai glissé dedans :

"Ce livre peut faire du bien. Joyeux anniversaire en retard.
James"

Elle était touchée, mais ne m'a pas fait de bise, ni pour me remercier, ni pour me dire au revoir.

Le bus affichait : "Départ dans trois minutes". Nous sommes restés devant jusqu'au départ.

Je lui ai dit en partant : "On se revoit bientôt". Et elle m'a répondu : "Oui, on se fait ça après les vacances ?"

Je lui ai répété : "Ça m'a fait plaisir de te revoir. Je pense parfois à toi."

Gênée, elle m'a répondu : "Moi en ce moment, je ne pense à rien du tout..."

Bon...

En partant, j'étais mitigé.

Ni elle ni moi n'avons mis de point final. Ni amis, ni amants. Nous sommes des exs.

Je pensais regretter de ne pas lui avoir posé toutes les questions que je voulais et ne pas lui avoir demandé de me dire clairement si notre histoire était finie.

Mais à la réflexion, je me suis senti plutôt satisfait de ne pas l'avoir suppliée. Je pense être resté digne, agréable et positif.

Dans mon cas, j'avais deux choix :

1) Brutalement lui demander des réponses qu'elle m'aurait difficilement données pour tout clore et ne pas laisser la moindre ouverture.
- Avantage : plus d'autre choix que de passer à autre chose.
- Inconvénient : on se montre vulnérable et attaché à la relation. Problématique si l'on doit revoir la personne dans un cercle d'amis.

2) La jouer cool, détaché, agréable et serein (ce que j'ai fait) sans fermer la porte brutalement.
- Avantage : on garde la face.
- Inconvénient : on prend le risque de compliquer le travail de deuil.

Le soir, je lui ai envoyé ce message :


Ça m’a fait très plaisir de te voir ce soir.
Envoie-moi des photos de Dubaï.
On se voit après les vacances.
Bisou
James

Et maintenant ?

Elle n'a évidemment pas répondu à ce message.

Elle a accepté que l'on se voie en janvier.

Quels sont vos avis ? Que dois-je faire pour programmer ce nouveau rendez-vous ? S'il a lieu, que puis-je lui dire ?

Ce premier rendez-vous m'a aidé à me détacher mais... inévitablement, je pense encore à elle. Je suis tellement bien lorsqu'elle est là...

C'est une fille craintive, un petit oiseau apeuré qui prend de grands airs et qui exprime peu ce qu'elle ressent. Le jour de cet appel chaotique qui a annoncé la fin, elle m'avait dit : "Je vais maintenant aller voir mon psy pour lui expliquer que pour une fois que j'ai rencontré un homme qui me correspond, je gâche tout".

La vie de couple la terrifie ; elle me l'avait dit vers les derniers temps de notre relation : "Je sens que c'est ce qui se profile devant nous. Mais si je devais être en couple, ce serait avec quelqu'un comme toi".

Je pensais lui écrire pour Noël et/ou pour le jour de l'an, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée.
#1309675
James, en quoi une nouvelle coupe de cheveux, une nouvelle écharpe, un nouveau parfum seraient selon toi un atout?...
Le problème n est pas toi ce que tu es, c est vos attentes, différentes. En quoi une coupe de cheveux va t elle changer ça?

Et comme dit précédemment, (par rapport a ta lettre et qui s applique maintenant au récit de votre rendez vous) tu manques de sobriété, de justesse, de vrai. Pour quelqu’un qui revendique une relation vraie, ça sonne faux...malheureusement...