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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Fmv
#1306837
Bonjour à toutes et tous
Je vous écris car j’éprouve un grand besoin de parler de ma situation.
J’étais depuis un an avec une fille. Nous avions eu un coup de foudre mutuelle et sortions tous 2 depuis plusieurs mois d’une douloureuse rupture après plusieurs années en ménage.
Après quelques mois de tergiversations, elle et moi avions décidé de nous lancer ensemble. Folie des débuts, la vie en rose, pour moi c’était clair, elle était la femme de ma vie.
Nous ne venions pas vraiment du même milieu pro, j’ai fait pas mal d’études, bossais dans un grand groupe, elle non mais cela ne me posait aucun problème.
Au fur et à mesure de la relation, des différences sont apparues dans nos visions du couple.
Je la mettais au centre de mes préoccupations et voulais construire un foyer avec elle (plus jeune que moi 27 ans), elle n’était pas prête et accordait une place à ses amies que je trouvais démesurée dans certains cas ; je devais laisser ma place assez fréquemment à la venue d’une copine lorsqu’elle voulait dormir chez elle, pas vraiment d’initiative de partager des moments qu’entre nous, en soirée je n’existais pas en présence de ses amies...

Je me suis néanmoins battu, j’ai accepté certaines choses, présenté ma famille, l’ai amenée à Amsterdam, Venise, m’occupais d’elle lorsqu’elle était malade, était toujours là pour l’aider dans ses taches ménagères... bref je me suis donné dans ma relation.
Lorsque mon boulot m’a fait aller moins bien en avril/mai, mon moral a été très affecté. Au bout de 2 semaines elle m’a dit qu’elle ne voulait plus me voir comme ça et qu’elle avait besoin de quelqu’un de fort.
J’ai donc décidé de me prendre en main et de soigner cette anxiété en allant voir un thérapeute , me remettant au sport, organisant des soirées où nous mêlions nos amis et surtout en changeant de travail.

Nos disputes continuaient et elle m’a reproché ma perte de confiance, ma affirmé que parfois elle ne savait pas si cela devait continuer, cela me rendait fou.
Je suis ressorti en tête du process de recrutement pour le job dont je rêvais en juillet, annoncé pour un début septembre. J’ai donc quitté mon poste qui était un cdd renouvelable avant les vacances en pensant que tout allait me sourire dorénavant.
La veille des vacances ma future boîte m’annonçait que mon début dans l’entreprise serait finalement davantage pour le début du mois d’octobre.
Je partais donc en août avec ma copine en me disant qu’on verrait à la rentrée.
Nouveau coup de massue en septembre, le début serait pour Novembre finalement. C’est alors que je commençais à tourner en rond, voir fondre mes économies à payer mon appartement parisien, regretter toutes ses vacances onéreuses et ces cadeaux fait à elle que je payais encore.
Puis je me suis repris. Sport, lecture, loisirs... je ne lâchais rien et me battais, attendant ma promesse d’embauche.
De son côté elle me voyait un peu démoralisé tous les soirs, n’avait plus de libido et me disait que je devais relativiser.
Puis est venue la dernière semaine de septembre, j’ai décidé de l’accompagner dans son problème de libido, la rassurant de mon soutien et du mieux qui allait arriver à moyen terme dans ma vie.
Les choses commençaient à repartir oui il y a eu ce fameux soir, enieme prise de tête en boîte, celle de trop.
Pendant que je fumais une clope elle a fui avec une amie sans me donner de nouvelles de la nuit... et ma écrit le lendemain me demandant de l’espace pour ce WE, qu’elle reviendrait vers moi en début de semaine.

Je suis de suite parti chez mes parents en Gironde, incapable d’affronter cette peur de reperdre celle que j’aime seule. C’est après 48 heures de souffrance qu’elle m’annonce par vidéo interposée que c’était fini et qu’elle n’en pouvait plus, trop de soutien nécessaire, trop de dépendance affective de mon côté, elle n’avait plus de force à donner sur ça.

Cela fait presque 3 semaines et même si je vais mieux, je n’ai toujours pas de promesse d’embauche, j’ai perdu la femme que j’aime qui ne veut plus que l’on se parle. Un hypothétique début de mission est prévu pour la mi novembre mais cela dure depuis des mois et je souffre d’avoir subi un ensemble de mauvaises circonstances.
Plus d’argent, pas de boulot, plus d’amour à partager, j’essaye de passer du temps avec des amis pour avancer mais ma vie s’est écroulée en quelques semaines, et la souffrance de voir celle qu’on aime nous considérer de la sorte est insurmontable. A 30 ans j’ai l’impression d’avoir perdu tout ce que je m’étais donné comme mal à reconstruire...

Si certains ont déjà vécu des situations similaires, cela me ferait du bien de partager avec vous.

Merci d’avoir pris le temps de me lire
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#1306841
Bonsoir,
Je suis désolée de ce que tu traverses.
Néanmoins, et ce que je vais te dire risque de ne pas te plaire, mais dans une relation, il faut faire des compromis. Il faut travailler pour que la relation fonctionne.
Et là de ce que je lis (de ce que tu racontes hein), et bien elle n'était pas investie, en tous cas pas autant que toi.
Et je la trouve un peu gonflée de te remettre tout ça sur le dos.
Même si dans un couple c'est 50/50, là clairement pour moi, et au regard de ce que tu racontes, elle n'était juste pas "a fond".
Et un tel déséquilibre ne peut pas donner une relation saine, sereine, et durable.
#1306842
C’est effectivement la conclusion que j’essaye de me faire. Mais tellement dur à accepter...
Elle a un moment voulu s’engager avec moi puis a reculé dés l’apparition de mes problèmes. Je pense que nous n’en étions pas au même niveau, au même moment mais aujourd’hui je n’ai pas pu m’expliquer réellement en face avec elle et j’ai l’impression que cela est un poids que porte réellement.
On a toujours l’impression qu’on ne retrouvera jamais personne dans ces moments là...
#1306843
Bonjour FMV,

Il faut de ce genre de relation pour se rendre compte que parfois l'on donne beaucoup trop. Tu donnes 80 %, et tu ne récoltes que 20 %. Et au final, tu as tout tenté pour sauver la relation, aucune culpabilité à avoir. Tu as tout fais, ça n'a pas marché, tant pis...Ce n'était pas la femme de ta vie, c'est tout.

Et oui, forcément tu retrouveras quelqu'un et cette fois ci ... qui s'investira au même niveau que toi.

Bon courage.
#1306850
Bonjour,

Je suis de l'avis d'Elieza, elle n'était pas à fond et il semble qu'il y avait un décalage entre ce que tu ressentais et ce qu'elle ressentait.
Fmv a écrit : Folie des débuts, la vie en rose, pour moi c’était clair, elle était la femme de ma vie.
Et pour elle?

Même si le concept "homme/femme de ma vie" ne veut pas dire grand chose, lorsqu'on sort avec quelqu'un qu'on aime, on pense ça à un moment ou à un autre.

Fmv a écrit :Je la mettais au centre de mes préoccupations et voulais construire un foyer avec elle (plus jeune que moi 27 ans), elle n’était pas prête et accordait une place à ses amies que je trouvais démesurée dans certains cas ; je devais laisser ma place assez fréquemment à la venue d’une copine lorsqu’elle voulait dormir chez elle, pas vraiment d’initiative de partager des moments qu’entre nous, en soirée je n’existais pas en présence de ses amies...
Donc, en fait, elle suivait si tu proposais quelque chose mais ne prenait de son côté aucune initiative. Et à choisir entre une soirée avec toi ou avec ses copines, elle choisissait systématiquement ses copines.

Une de mes meilleures amies a vécu une rupture très très douloureuse il y a une dizaine d'années (et j'étais aux premières loges). Lorsqu'elle a rencontré son nouveau chéri, elle lui a dit que ses amies, qui avaient été là pour elle lorsqu'elle en avait besoin, étaient très importantes pour elle et qu'elle ne voulait pas sacrifier ces moments passées avec nous pour son couple. Néanmoins, elle a su trouver un juste milieu et laisser une grande place à son nouvel amoureux, parce qu'elle l'aimait. Tu vois ce que je veux dire?

Fmv a écrit :Je me suis néanmoins battu,
On ne peut pas se battre seul ou contre des moulins à vents.
Fmv a écrit : était toujours là pour l’aider dans ses taches ménagères...
:lol: , là j'avoue que tu me fais rire. Elle doit te remercier pour ça?

Sinon, toi tu t'es donné à fond, tu t'es investi, mais elle?

Fmv a écrit :Lorsque mon boulot m’a fait aller moins bien en avril/mai, mon moral a été très affecté. Au bout de 2 semaines elle m’a dit qu’elle ne voulait plus me voir comme ça et qu’elle avait besoin de quelqu’un de fort.
Quand on aime quelqu'un, on est là dans les bons comme les mauvais moments. Tu allais te retrouver au chômage, c'est normal que ça t'affecte. J'ai l'impression qu'elle aimait bien quand tu lui faisais des cadeaux ou l'emmenais en voyage mais pour le reste...
Fmv a écrit :De son côté elle me voyait un peu démoralisé tous les soirs, n’avait plus de libido et me disait que je devais relativiser.
J'adore ce genre de phrase... Tu dirais à un mec à qui on a amputé un bras, "allez, relativise, on aurait pu te couper les deux"???

Certes, il y a plus grave que la perte d'un boulot mais cela peut-être angoissant.
Et c'est elle en prime qui perd sa libido?

Fmv a écrit :Pendant que je fumais une clope elle a fui avec une amie sans me donner de nouvelles de la nuit... et ma écrit le lendemain me demandant de l’espace pour ce WE, qu’elle reviendrait vers moi en début de semaine.
Tu trouves ce comportement digne d'une adulte de 27 ans?

Fmv a écrit : qu’elle n’en pouvait plus, trop de soutien nécessaire, trop de dépendance affective de mon côté, elle n’avait plus de force à donner sur ça.
Pourrais-tu développer davantage? Car nous n'avons que ta version des faits et en ne lisant que celle-ci, on se dit qu'elle ressemble surtout à une princesse capricieuse...

Qu'entend-elle par "trop de soutien", "trop de dépendance affective",etc?
#1306853
Bonjour Carrie
Et pour elle?

Même si le concept "homme/femme de ma vie" ne veut pas dire grand chose, lorsqu'on sort avec quelqu'un qu'on aime, on pense ça à un moment ou à un autre.
On parlait de mariage, de possibilités pour la première fois chez elle d’envisager un enfant, elle était moins prête que moi j’en suis conscient mais ouverte sur le sujet.
Donc, en fait, elle suivait si tu proposais quelque chose mais ne prenait de son côté aucune initiative. Et à choisir entre une soirée avec toi ou avec ses copines, elle choisissait systématiquement ses copines.

Une de mes meilleures amies a vécu une rupture très très douloureuse il y a une dizaine d'années (et j'étais aux premières loges). Lorsqu'elle a rencontré son nouveau chéri, elle lui a dit que ses amies, qui avaient été là pour elle lorsqu'elle en avait besoin, étaient très importantes pour elle et qu'elle ne voulait pas sacrifier ces moments passées avec nous pour son couple. Néanmoins, elle a su trouver un juste milieu et laisser une grande place à son nouvel amoureux, parce qu'elle l'aimait. Tu vois ce que je veux dire?
Oui et c’était son discours de ne pas vouloir sacrifier ses amis pour son couple. Ça ne m’a pas dérangé jusqu’à certaines limites.
Par exemple, nos anniversaire tombaient presque en même temps donc nous avions tout organisé ensemble.
La boîte oú nous passions la soirée n’était pas du goût de ses ami.e.s, elle est venue me voir pour me demander si elle pouvait partir au karaoké voisin avec eux en plein milieu de la soirée. Un peu fort de café je trouve... mais c’est un exemple parmi tant d’autres et elle m’a dans les dernières semaines affirmé qu’elle aimait cet aspect de sa vie oú elle n’avait pas de compte à rendre... sans compter l’omniprésence de la copine à la vie compliqué, malheureuse en amour et qui avait et je pense a toujours une forte emprise sur elle.
La différence dans la situation que tu décris est à mon sens que je suis toujours passé après et qu’il n’y a jamais vraiment eu de juste milieu.
Pourrais-tu développer davantage? Car nous n'avons que ta version des faits et en ne lisant que celle-ci, on se dit qu'elle ressemble surtout à une princesse capricieuse...

Qu'entend-elle par "trop de soutien", "trop de dépendance affective",etc?
Étant dans une situation compliquée, j’attendais avec impatience les fins de journée pour la revoir et passer du temps avec elle.
A Paris comme partout et lorsque l’on est au chômage, il n’est pas rare de pouvoir passer une journée sans presque parler à personne et cette solitude devait se lire sur mon visage. Les angoisses du chômage longue durée montant, je n’arrivais pas vraiment à faire façade et oui j’avais besoin qu’elle me montre son amour chose qu’elle avait plus de mal à exprimer que moi.
J’ai mes torts certainement, voulu aller trop vite peut être... nos disputes devenaient chaotique car je voulais comprendre (au sujet de ses baisses d’envie je ne comprenais pas et avais besoin d’en parler, sa non volonté exprimée de s’investir), quand elle se renfermait cela me mettait en colère et nous étions à chaque fois proche de l’implosion, chose qui arrive lorsque l’un veut se taire dormir et l’autre discuter...
Je lui ai proposé que l’on parle à une tiers personne, un spécialiste du couple pour qu’elle ou moi essayent de mieux comprendre l’autre, et ce qui n’allait pas mais elle ne voulait pas car elle mettait déjà de l’énergie pour suivre une thérapie afin de se remettre de son ancienne relation...

En écrivant je me rends compte que c’était un bourbier sans fin et compliqué, mais quand on aime on est aveugle. Puis je voulais croire qu’on pouvait passer à travers de tout ça mais peut être étais-je le seul...

Aujourd’hui je suis Triste car c’est un grand gâchis. On passe notre temps à affirmer que les hommes ont tendance à ne pas vouloir s’investir ou s’engager et j’ai donc l’impression d’être la minorité invisible qui n’a pas eu de chances.
#1306910
Bonjour Fmv,
On parlait de mariage, de possibilités pour la première fois chez elle d’envisager un enfant, elle était moins prête que moi j’en suis conscient mais ouverte sur le sujet.
Parler de ses positions et de ses envies en terme de mariage et d'enfant au début d'une relation est très commun, et n'indique en aucun cas que l’on souhaite une relation pérenne avec la personne avec qui on en parle. C'est une façon de sonder et de se positionner face aux désirs de l’autre.

L'envie d'engagement ne peut se juger sur les paroles, elle se juge sur les actes. Vous aviez fixé une date pour un éventuel mariage? D'un moment ou cesser vos méthodes de contraception afin d'avoir un enfant?
Oui et c’était son discours de ne pas vouloir sacrifier ses amis pour son couple. Ça ne m’a pas dérangé jusqu’à certaines limites
Ça ne t'as pas dérangé, ou bien ça t'a dérangé, mais tu as tout de même accepté pour ne pas la perdre et en voyant que tu la perdais quand même, ça s'est mis à te déranger fortement?
La différence dans la situation que tu décris est à mon sens que je suis toujours passé après et qu’il n’y a jamais vraiment eu de juste milieu.
Et malgré ce manque de juste de milieu, tu l'a toléré, pourquoi? Pourquoi accepter d’être la cinquième roue du carrosse ? Tu ne mérite pas mieux que ça ?
Étant dans une situation compliquée, j’attendais avec impatience les fins de journée pour la revoir et passer du temps avec elle
Certes tu étais au chômage, certes tu te sentais seul la journée, mais, elle n'est pas un animal de compagnie... Un conjoint n'est pas la pour remplir le vide de notre existence. Elle n'avait sans doutes pas besoin de toi, alors que toi tu avais besoin d'elle.
quand elle se renfermait cela me mettait en colère et nous étions à chaque fois proche de l’implosion, chose qui arrive lorsque l’un veut se taire dormir et l’autre discuter...
Le manque de communication est la plaie des couples. D'un autre coté que voulais-tu qu'elle te dise, tu attendais d'elle qu'elle te donne des choses, qu'elle ne voulait pas te donner. On ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer, même en l'empêchant de dormir et en lui parlant toute la nuit...
Puis je voulais croire qu’on pouvait passer à travers de tout ça mais peut être étais-je le seul...
Sans doutes...
Une relation se construit à deux, on ne peut la construire tout seul dans son coin, et espérer que l'autre finira, devant l'ampleur de la construction, à adhérer à notre vision des choses...
On passe notre temps à affirmer que les hommes ont tendance à ne pas vouloir s’investir ou s’engager et j’ai donc l’impression d’être la minorité invisible qui n’a pas eu de chances.
Non, il n'y a pas d'un côté une majorité d’homme rustres et indélicats qui ne veulent pas s'engager, et de l'autre une minorité de gentils garçons parfait qui veulent s'engager. Tout comme il n’y a pas d’un coté les gentilles filles qui veulent s’engager (et se font avoir) et de l’autre les profiteuses qui ne font que s’amuser (des gentils garçons généralement).
Trouver un homme qui accepte de nous épouser n’est plus nécessaire dans notre pays pour assurer notre subsistance, et éviter le déshonneur de notre famille, depuis une centaine d’années… Dès lors le fait que tu souhaites t’engager dans une relation sérieuse, n’est pas une qualité, mais un choix personnel. Tu ne peux reprocher aux femmes que tu rencontre de ne pas faire les même choix que toi, au prétexte que tu ferais parti des « gentils garçons ».
Il y a des rencontres qui aboutissent, et d'autres qui n'aboutissent pas. Il y a des personnes qui ne sont pas matures, n'ont pas envie de s'investir dans un couple, et des personnes dont le projet de vie est de se marier et de fonder une famille. D'autres encore qui ne savent pas trop, et qui n'ont pas envie de faire les choses parce que c'est le bon moment pour le faire, mais parce qu'ils/elles auront rencontré la bonne personne pour le faire.
La probabilité au milieu de tout ça de rencontrer quelqu’un, qui veut la même chose que nous, qui nous plait, avec qui on se sent bien, n’est pas si forte (sinon il n’y aurait pas de sites de rencontre).
Courage à toi.
#1306923
Bonjour Allys

Nous n’avions pas fixé de date et étions d’accord sur l’idée de stabiliser nos situations professionnelles avant tout.
On était en accord sur ses sujets qui ne provoquaient pas de discorde.
L’émoi provoqué par la rupture empêche parfois de prendre assez de recul pour analyser la situation, les sentiments forts, toujours présents, également... Je dis cela car ton analyse est réaliste et claire.

Lorsque tu parles des efforts relatifs à ses amies, si, certaines situations m’ont parfois dérangé au début mais je m’étais adapté, cela faisait partie de la part d’effort à consentir pour s’adapter à l’autre.
Mais effectivement nombre de situations lors des dernières semaines m’ont fait me sentir de trop, et j’ai commencé à questionner la pertinence de ma relation, des efforts avaient été fait des deux côtés qui donnaient des résultats, mais au fond de moi je savais que la situation était difficilement tenable.
Je ne la voyais pas pour combler un vide, j’avais mes amis également assez souvent, je faisais beaucoup de sport, occupais mes journées... je n’ai pas été fataliste sur la situation. Simplement je la sentais de plus en plus désinvestie du fait de mes difficultés à passer le cap de l’anxiété du à la situation professionnelle qui me rendait anxieux, anxiété qu’elle n’acceptait pas vraiment.
J’avais besoin d’un soutien de ma moitié c’est tout.

C’est très dur de ne pas réussir à comprendre ce qui ne fonctionne plus et de devoir s’avouer impuissant face à ça.
Et aujourd’hui c’est encore plus difficile dans certains moments de garder ce silence radio sur une rupture qui pouvait certes être prévisible mais qui a été d’une telle brutalité.
J’ai l’impression d’avoir parfois le besoin de m’expliquer avec elle afin de faire le deuil et à d’autres moments la logique que tu émets dans ton dernier message, qu’une rencontre aboutira un jour prend le dessus.
Mais la blessure est vive et vraiment douloureuse pour l’instant.
#1307578
Bonjour à tous
Cela fait maintenant 5 semaines que je me suis séparé, 5 semaines difficiles avec des moments de mieux mais beaucoup de bas.

Une bonne nouvelle est venue éclaircir mon paysage car je commence mon nouveau travail le 13/11 sur Paris.
En attendant je suis toujours dans ma famille à Bordeaux et malgré cette bonne nouvelle la souffrance est toujours vive.
J’ai voulu reprendre contact avec mon ex, afin d’avoir de pouvoir avancer, de s’expliquer, elle ne désire pas qu’on se voit et cela me déchire le cœur.
J’ai l’impression de ne pas avancer et de ne pas voir la lumière au bout du tunnel, pire encore, je n’arrive même pas à être vraiment en colère contre elle.

Les journées sont très longues et je ne fais que penser à elle, partager mon ressenti me soulage quelque peu et échanger avec des personnes traversant ou ayant traversé la même chose me ferait du bien. J’espère ne pas spammer le forum en réalimentant mon topic mais j’essaye de trouver du réconfort par tous les moyens.

Son ignorance et le fait qu’elle ne veuille pas donner de nouvelles sont des choses réellement douloureuses.
Si quelqu’un aurait des idées ou techniques permettent de ne pas y penser continuellement, je suis preneur car c’est en train de me mettre plus bas que terre.

Bonne journée à vous
#1307586
Hello fmv
Un gros FELICITATIONS à toi pour ce nouveau boulot !! Est ce qu'il te plaît ?
Je suis ton fil depuis qq temps car rupture + chômage pour moi aussi.

Les journées sont longues aussi, surtout en sachant que lui (qui a repris les études) est en train de s'éclater, et moi seule à ruminer chez mes parents dans le sud.
Je te conseille de te focaliser sur ta future nouvelle vie à Paris.
Tu as encore des potes là bas ? Tu avais rendu ton appartement ? Essaie peut être de t'inscrire à de nouvelles activités là bas, de t'acheter qq nouvelles tenues pour ton nouveau boulot, de te préparer à ce dernier (regarder des articles sur ton métier sur internet tout ça, pour te "remettre dans le bain").
Elle est là ta lumière au bout du tunnel, tu ne sais pas ce que te réserve ce nouveau travail et ce retour à Paris, peut être de nouvelles rencontres (pas forcément amoureuses) qui te changeront les idées et te remonteront le moral !

Elle est tjs à Paris elle ?

Courage à toi
Agathe
#1307593
Hello,
Tout d abord bravo pour ton job c est déjà un grand pas.
Une petite technique pour éviter de mouliner non stop: tu t autorisés des plages horaires pour penser à elle (ex: de 10h à 11h30), et progressivement tu réduis. Et tu te forces à respecter ces horaires. Tu vas voir au bout de quelques temps ça sera déjà plus facile.
Courage!
#1307597
Bonjour Agathe

Merci c’est gentil, mon travail devrait me plaire, si moins je l’espère. Tu as des pistes en cours de ton côté ?
Oui j’ai encore des potes, quasiment tous en couple donc dans l’immédiat ça met un peu le seum mais bon je ne suis pas seul autour de moi.
J’ai gardé mon appartement que j’ai avec mon colloc, je pense changer dès que je peux (une fois la période d’essai validée).
J’ai demandé à mon colloc de virer tout ce qui était relatif à ma relation et de le planquer quelque part, elle, est venue récupérer ses affaires il y a 2 semaines donc j’ai réduit au maximum la pénibilité de cette étape.
Malheureusement elle est sur Paris oui, du moins en banlieue proche, on ne fréquente ni les mêmes personnes, ni le même quartier donc les probabilités de se recroiser ne sont pas grandes mais bon, le monde est petit parfois.

J’espère que tu vis cette étape le mieux possible de ton côté.

Franck
#1307602
Oh oui, c est compliqué. Mais il faut vraiment se forcer un peu au début, sinon ça peut virer s l obsession et c est encore pire.
Quand tu vas commencer ton nouveau boulot, ça seras aussi plus simple car tu vas devoir te concentrer sur ça hein 😉...parce qu être célibataire c est une chose, pas besoin d être célibataire ET chômeur ( un peu d humour pour dédramatiser ;) )
#1307756
Bonjour à toutes et tous

Après plusieurs semaines à encaisser le choc chez mes parents, je remonte chez moi à Paris à partir de demain.
Je n’y suis pas retourné depuis l’épisode de ma rupture, et bien que je recommence mon nouveau travail la semaine prochaine, j’éprouve une grande anxiété face à ce retour.

Mon ex ne veut ni me parler, ni me voir, ni échanger avec moi, elle m’a affirmé qu’elle était mieux depuis notre séparation, n’ayant plus de compte à rendre à personne.
Nous n’avons jamais pu discuter de cette situation face à face et cela me pèse énormément.
J’ai donc souvent une idée folle qui me traverse la tête, celle d’aller la croiser inopinément pour la confronter même si au fond de moi je sais que cela pourrait être bien pire...

Même si ici dans ma famille, les journées sont longues, les soirs passent mieux et je me sens mieux au moment d’aller dormir. Mais le réveil est toujours une étape difficile.

Redormir dans mon lit, reprendre le métro, ne plus aller chez elle ni l’attendre chez moi sont des étapes qui me font peur, surtout en étant loin de ma famille.
J’ai déjà prévu de voir des gens le Jeudi, Vendredi et Samedi, de m’occuper en allant au sport, ce genre de chose mais l’anxiété face à la situation me glace le sang.
Certes je ne suis pas aussi mal qu’à mes débuts et j’arrive déjà à réavoir une vie sociale, mais cette boule au ventre ne disparaît pas continuellement.

Pour résumer l’idée du retour me tétanise quelque peu et j’ai peur de ne pas réussir à faire face, je me sens très fragile au fond de moi et complétement désarmé face à cette situation ....