Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1339561
je comprends, je suis un peu comme toi ( ou je l'étais ) .

Le côté positif c' est que je suis une organisatrice hors pair ( démarches administratives , loisirs , voyages , bar miztvah :lol: ) , le cote négatif c'est la difficulté à lâcher prise, et à admettre que l' autre ne réagisse pas comme on le souhaiterait

J'espère que tu as passé un bon dimanche , au soleil ( lucky you)
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

#1339673
Bonjour le forum,

Envie d'écrire un peu en ce jour de réveillon... pour pouvoir me relire plus tard surement.
Pas d'échange avec mon ex... c'est dur de se sentir effacer de façon aussi brutale.

Je sais bien que de toute façon des échanges seraient trop compliqués et trop douloureux.
Mais j’avoue que j'ai un peu de mal à me sortir de cet état "semi-dépressif"?

Des difficultés de sommeil, la journée ça va mais la nuit je me réveil et compliqué de se rendormir, je cogite, refait tous les matchs, je tourne en boucle. Je sais que plus rien n’est possible et que c’était inévitable cette séparation. Je pense que c’est surtout d’être seul qui me terrifie.
Le physique accuse le coup, je suis obligé de ralentir, j’ai foiré une journée plongée, mes potes me disent qu’il faudrait peut-être que je prenne un truc pour m’aider à dormir, des médocs, aller voir le toubib…

Il y a parfois des moments de grâce, quand des petits bouts de plaisir s’alignent, je m’accroche à ça.

…et puis ce seul message qu’elle m’envoie car on a encore un peu d’admin à régler :
« j’espère que tu vas bien ! blabla paperasse et Passez de bonnes fêtes »… p’tain comment c’est possible ? il y a quelques semaines on vivait ensemble et là elle me demande comment ça va… !? pfiou, le cerveau en ébullition, j’ai pas répondu bien sûr, enfin seulement sur le côté paperasse.

…et là pour la première fois, je me retrouve seul un soir de Noël, oh bien sur j’ai mes gamins qui viennent demain, on va se rattraper mais ça me met un sacré coup au moral.

La famille au téléphone pour prendre des nouvelles « oui ça va » de toute façon j’ai pas le choix, il faut dire que ça va pour pas gâcher la soirée des autres, il faut dire que ça va et assurer pour tout le monde. Assurer pour les mômes qui ont besoin de leur père, assurer auprès de la maman qui ne doit pas s’inquiéter, assurer auprès des parents trop loin pour faire quoique ce soit de toute façon, assurer auprès des potes qui ne veulent pas non plus se polluer avec le relou qui a encore merdé sa relation, assurer au taf pour payer les factures, assurer, assurer toujours assurer… pas le droit de péter les plombs, pas le droit de tout envoyer balader parce qu’il y a toujours « et après ?» …et faut toujours être référent, celui sur qui on compte. Même mon ex n’aurait pas pu prendre son appart’ si j’étais pas sur le bail. Même là j’ai pas pu envoyer balader, lui dire de se démerder. :?
Pourquoi ? parce que j’avais dit que j’aiderais, je ferais ce qu’il faut pour que ça se passe le moins mal et que je m’enferme dans principes à la con, maintenant j’en souffre, j’attendais de la reconnaissance ? j’entretenais un vain espoir ? peut-être beaucoup d’aveuglement surtout…

Bref !! En me relisant je pars dans tous les sens... :x

passez de bonnes fêtes, demain est un autre jour.
#1339674
coucou Cyril,

Bonne idée d' écrire pour se relire , d' ailleurs dans 2 jours , 1 mois , 2 ans , a chaque fois tu constateras que ton état d' esprit a évolué , peu ou prou ( même dans 2 jours )

C'est chaud " les fêtes " et l' amusement obligatoire quand on on n' a pas trop le moral . Mais demain tu seras avec tes loulous et c' est chouette ;)

Aller chez le toubib , pourquoi pas , ne serait ce que pour discuter un peu . Les somnifères perso je n' ai jamais trop fan. J' ai dormi 3-4 heures par nuit pendant tout l' été 2018, on m' en avait prescrit aussi mais j' avais la tête dans le luc toute la journée suivante, donc j' ai fini par me dire que je préférais encore être dans le brouillard par manque de sommeil que dans un état comateux chimique .

Gos bisous Cyril et oui, demain est un autre jour :bisou:
#1339676
Merci Selma d'avoir prit le temps d'écrire ces quelques lignes!
:bisou: :bisou:
C'est les montagnes russes émotionnelles, et quand le "down" coïncide avec une période soit disant festive, ça fait du mal... et c'est temporaire bien sûr! C'est ce que la raison dit en tout cas. :(
Je vais attendre un peu avant de prendre des médoc. J'ai encore 2 3 trucs à essayer avant, une nouvelle formation, un autre parcours de run, des vacances en métropole...
Merci d'être là en tout cas.
par Archie
#1339678
Salut Cyril,

La période que tu traverses me désole. Je te sentais, calme, posé, réfléchit, en concrétisation de projet, puis patatras.

Juste un petit mot du point de vue extérieur, c'est sans jugement de ma part. Malgré, tout ton investissement dans cette relation qui rend la chute très violente et la tournure des événements, je pense que ta première rupture, je veux dire celle qui t'a amenée ici, avait l'air vachement plus trash. Tu es dans le dure pour l'instant, mais tu t'en es sorti une fois, je n'ai aucun doute que tu y arrivera cette fois ci.

Je me permets également de te glisser un p'tit mot sur les médocs. J'ai vu ma cousine, au lendemain de sa rupture, dans une situation compliquée, suivre un traitement du style. Ca lui a lobotomisé le cerveau et la rendue complètement amorphe pendant de longue semaines avant qu'elle ne décide de s'en sortir d'une autre manière. Je ne dis pas qu'il ne faut pas y avoir recours, si c'est nécessaire, ben c'est nécessaire. Juste, reste toi même dans cette épreuve mais donnes toi le temps. T'es crevé, au bout moralement, mentalement, fais une pause boulot, prends le temps de digérer la pilule. Je sais qu'on veut être fort et faire face dans ces moments compliqués, mais personne ne t'empêche de gueuler, de chialer, de râler un bon coup avant de pouvoir se recentrer. Accorde toi les instants nécessaire pour te mettre au point mort, pour souffler, pour récupérer de l'énergie nécessaire.

Force à toi
#1339688
Salut Archie!
Comment ça va pour toi? n'hésites pas à donner des nouvelles toi aussi de ton coté!

...et sinon en effet, pendant le divorce qui m'a amené ici, il y avait tellement d'aspects pratiques à gérer que je n'avais pas vraiment le temps de me poser, de prendre du recul et comprendre ce qui m'arrive, ce que je ressens... et j'avais pas forcément les "outils" pour ça.
Dans la situation actuelle, j'ai pas grand chose qui me porte, qui m'aide à faire passer le truc plus facilement, j'aimerais presque être énervé mais je suis seulement abattu.
Comme le dit bien Selma, on croit avoir apprit de nos erreurs, on essaye de construire différemment... et ça ne marche pas non plus.

Il y a eu une chouette parenthèse de 24h à Noël avec mes mômes, et j'attend impatiemment 2024 maintenant. Mais même cette position d'attente ne me convient pas. Je sais bien que ça va rien révolutionner. En janvier je voyage avec mes gars. Voir un peu la famille, changer d'air surtout, je mise un peu la-dessus.

Pour les médocs, je vous rejoins Selma et toi, j'ai pas forcément de très bons exemples autour de moi non plus... je temporise et ça serait vraiment en dernier recours.

Merci pour ton soutien!
par Janysse
#1339690
Salut Cyril,

Je voulais te répondre depuis quelques jours mais je n'arrivais pas à trouver le temps.
Cyril au soleil a écrit : 24 déc. 2023, 12:13 La famille au téléphone pour prendre des nouvelles « oui ça va » de toute façon j’ai pas le choix, il faut dire que ça va pour pas gâcher la soirée des autres, il faut dire que ça va et assurer pour tout le monde. Assurer pour les mômes qui ont besoin de leur père, assurer auprès de la maman qui ne doit pas s’inquiéter, assurer auprès des parents trop loin pour faire quoique ce soit de toute façon, assurer auprès des potes qui ne veulent pas non plus se polluer avec le relou qui a encore merdé sa relation, assurer au taf pour payer les factures, assurer, assurer toujours assurer… pas le droit de péter les plombs, pas le droit de tout envoyer balader parce qu’il y a toujours « et après ?» …et faut toujours être référent, celui sur qui on compte. Même mon ex n’aurait pas pu prendre son appart’ si j’étais pas sur le bail. Même là j’ai pas pu envoyer balader, lui dire de se démerder. :?
Tu sais, aller bien ce n'est pas "assurer" à tout prix auprès de tout le monde. Quand on garde tout pour soi, qu'on ne s'autorise jamais à aller mal et à demander de l'aide, il y a de fortes chances que cela ronge sur le long terme. J'entends que tu ne veuilles pas être un poids pour les autres, MAIS, plusieurs choses. D'abord, tu peux commencer par prendre conscience du fait que tu portes sur les épaules un ensemble d'obligations et d'injonctions dont toutes ne sont pas à garder, notamment celle qui dit qu'un homme, un mec viril, un vrai, ça chiale pas, ça assure en toutes circonstances, ça ne se laisse pas embarquer par ses émotions pas comme les femmes qui sont un peu fragiles et incapables de se maîtriser (je ne dis pas que c'est ainsi que tu te formules les choses, mais c'est ainsi que la société patriarcale nous l'inculque).

Deuxièmement, si, lorsque tu expliques à ta famille ou à tes amis que ça ne va pas, ces derniers te répondent que tu leur as gâché ou "pollué" la soirée ben change d'amis et prends tes distances avec ta famille hein. Les gens qui t'aiment seront là pour toi quand tu en auras besoin. Jamais aucune de mes amies, lorsqu'elles m'appellent en pleurant ou me parlent de leur mal-être ne gâchent mes soirées ou "polluent" ma vie. Répondre à ses amis, être là, réconforter, c'est le minimum syndical et si ces personnes ne sont pas prêtes à faire cela, pardon mais ce ne sont pas des amis. Après, tes amis n'attendent peut-être que ça, que tu leur parles et qu'ils puissent t'aider, mais tu as décidé tout seul que tu leur gâcherais la vie en parlant de l'épreuve que tu traverses. Le principal obstacle pour le moment c'est toi.

Troisièmement, je ne vois pas pourquoi tu n'expliquerais pas à tes enfants que la situation te rend triste, que tu traverses un moment difficile, que tu as beaucoup d'émotions à vivre, que ça n'a rien à voir avec eux, etc. Assurer, assurer, toujours assurer. Mais du coup tu enseignes à tes gamins qu'on garde ses émotions pour soi, qu'on n'emmerde pas les autres avec ses émotions, que les émotions fortes c'est pas bien.

Concernant les médicaments, perso je connais des tas de personnes que ça a grandement aidé. Je suis un traitement qui me convient depuis 2018 et je vais bien, je ne suis pas lobotomisée et je n'ai pas perdu de points de QI. Je vis bien mieux comme ça. Dans mon entourage, la plupart des personnes qui ont eu recours aux médicaments n'ont eu aucun problème. Le problème c'est qu'en France ils sont souvent prescrits par des généralistes qui n'y connaissent pas grand chose, parce que les gens sont réticents à mettre les pieds chez un.e psychiatre. Si un médicament rend amorphe, apathique, "lobotomise" etc etc c'est que ce n'est pas le bon traitement et il faut en changer. Un traitement qui fonctionne et convient à une personne n'empêche pas de vivre. Je ne dis pas qu'il faut absolument que tu prennes des médicaments, si tu peux faire sans tant mieux. Seulement, cet argument ne tient pas et ne doit pas t'empêcher d'aller chercher l'aide nécessaire si le besoin s'en fait sentir (et du coup privilégie un.e psychiatre plutôt qu'un.e généraliste).

Courage Cyril !
Elieza, etpourtant ont aimé ça
par etpourtant
#1339700
Hello grand !

Comme les copaines, tranquille, on respire, on lââââââche ! Tu fais comme tu peux, du mieux que tu peux, et surtout tu ne dois strictement rien à personne.
Alors oui ben si tu fais la tronche, tu fais la tronche, tes parents, tes amis connaissent ta situation, et tu n'as pas à te sentir obligé de faire bonne figure. Un pote ou un frangin qui fait semblant d'aller bien, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Et si il fait semblant d'aller bien, c'est que ça va pas trop et qu'il ne l'exprime pas. Alors en tant que pote je ne vais pas forcément lui tirer les vers du nez parce que certainement qu'il n'a pas trop le mood à parler, mais je lui signifie simplement "je suis là, mec".
Et c'est pas parce que tu leur dis "ben ça va pas, c'est dur", que tu vas gâcher la soirée. Au contraire tu te sentiras un peu mieux ne n'avoir pas fait semblant. Parce qu'en tant que potes ils sont là pour te soutenir, et ils te soutiendront.
Mais je prend pas ça pour de la pitié, non, c'est de l'empathie. La pitié c'est destructeur, l'empathie c'est tout l'inverse. Crache le morceau, lâche tes émotions, et laisse toi un peu porter par les évènements.
Oui on a tendance à se faire violence, à se contraindre à organiser ça et ça de manière à se faire croire qu'on maîtrise le merdier mais dans la caboche c'est juste la pression qui monte... Pas facile de lâcher, mais petit bout par petit bout essaie.
Quand tu sens que tu es dans le contrôle, fais toi la remarque: j'essaie de contrôler quoi là ? ce que l'autre pourrait penser ? ben tiens non, je lâche, ce qu'il pense c'est dans sa tête, pas dans la mienne... Je contrôle mes larmes ? ben non tiens hop, je les lâche, et je les regarde couler et elles me font du bien...

Voili voilà, on est là mec :)
Elieza ont aimé ça
#1339717
Bonjour Janysse, Etpourtant!

C'est marrant parce que ce que tu dis raisonne pas mal et me rappel une lointaine discussion avec mon ex, le sujet était bien sur la communication, le partage des émotions avec l'entourage.
...et il a fallut que j'essais de comprendre d'où vient mon fonctionnement, pourquoi j'ai tant de mal à m'ouvrir. Je passe mon enfance heureuse et le milieu dans lequel j'ai grandit, sans grands traumatismes...
...et j'en viens directement à mon entourage.
Sur ce forum, beaucoup des intervenants on fait un chemin, de l'introspection, de l'écoute de soi et je dois bien constater que la plupart des personnes que je cotois ne sont pas à l'aise avec tout ça. Ne savent pas comment réagir aux émotions des autres. Moi le premier surement! Du coup quand j'essais de parler un peu, ça fini toujours par "oui mais sinon maintenant ça va...?" "va prendre l'air, bouge toi ça te fera du bien..." "tu en trouveras une moins chiante...". C'est pas un manque d'empathie, mais c'est pas forcément ce qu'on veut entendre à certain moment...
...et pareillement, pour ceux qui comprennent les moments de moins bien, bah faut pas que ça dure trop longtemps. 1 semaine ou 2 et puis ça roule normalement "bah c'était juste une nana..."
C'est comme ça qu'ils fonctionnent, c'est peut-être aussi pour ça qu'on s'entend.

Mes mômes j'ai expliqué, car ils sont impactés, et il faut que je gère cet aspect aussi. Bien sur j'ai partagé mes émotions avec eux, j'invite à la discussion, à l'ouverture, à me dire ce qu'ils ressentent... mais j'ai l'impression parfois de retourner le couteau dans la plaie... un peu pareil, "être triste c'est normal mais faut pas que ça dur", surtout des mômes , ça switch vite normalement.

...et oui je suis dans le contrôle, surtout aujourd'hui, je suis passé en Mairie pour acter la dissolution du pacs :cry: juste de la paperasse il parait. :(
J'ai envoyé le récépissé à mon ex, très formellement. Une réponse sur le même registre.
Et j'aurais aimer plus bien sur, j'avais déjà anticipé 1000 dialogues possible... je sais que c'est mieux comme ça finalement.

Merci pour vos interventions!
#1339718
coucou Cyril,

Une étape nouvelle franchie avec la dissolution du Pacs, j' imagine que symboliquement c' est difficile :(

Janysse a mis le doigt sur quelque chose de très juste avec cette injonction à la virilité ( ha le super héros que j'évoquais il y a quelques semaines ;) ) .

Je ne suis pas certaine que ce soit lié a des évènements précis de l' enfance , mais plutôt à un climat général, surtout vis à vis des garçons je pense ( bon pour ma part j' ai été élevée par une mère qui méprisait ceux de notre entourage qui " se laissaient aller " , ceci explique cela bien sûr :mrgreen: )

" Les gens " pensent bien faire en coupant court aux confidences de mal être , j' imagine qu' ils pensent que c' est entretenir l' autre dans son chagrin que de prêter une oreille neutre et disponible . Et puis ça crée le malaise un peu sans doute aussi ( alors qu' une bonne story de reconstruction instagrammable a posteriori c' est plus sympa :D et ça fait disparaître toute notion de longueur de temps , ce qui est précisément difficile dans une rupture douloureuse , cette impression de marasme interminable )

C' est les grandes vacances de l' été austral je crois ? Il me semble avoir lu que vous voyagiez en janvier , je ne sais pas si c' est la métropole ou ailleurs, mais c' est un chouette projet

Courage :bisou:
#1339748
Hello Selma,

Oui en effet, une étape nécessaire et pas marrante... mon ex à toujours considéré ça comme juste une paperasse... bon... à priori il faudrait que j'adopte au moins ce point de vue :? on a pas dut lire les mêmes articles, bref.

...et tu me remets sur les rails tout en finesse en évoquant les vacances... ;)
Oui il y a 5 semaines de congés, garde alternée, les mômes sont avec la maman sur la première moitié... ce qui ajoute un peu à mon désarroi du moment, c'est long plusieurs semaines solo après plusieurs années à 6 ou 2 ou 4...

Et c'est là que je me fais "peur" :lol: Je récupère mes mômes le 2... et tout est calé, le moindre trajet, transit, navette... je fais un saut en métropole en famille, et j'aime bien vadrouiller avec mes gars, cette année ce sera l'Espagne, Guggenheim notamment...

Bon on s'en fout, mais c'est surtout que je me rend compte de ce besoin de contrôle que tu évoquais, si les choses ne se passent pas comme je veux, bah j'ai du mal, l'impro c'est compliqué pour moi... et je peux comprendre que ça puisse peser à l'entourage...

Etpourtant le dis et redis, il faut que je lâche, dans la situation actuelle, et d'une manière générale... c'est très contre-nature pour moi et je suis pas sur d'en être capable.

...et oui Etpourtant tu as raison aussi sur les potes et amis... aujourd'hui quelques mots sur la dissolution du pacs à un pote et la réponse: "ouai, dur, il faut du temps". "burger ce midi?"... et puis c'est tout, et c'est tout ce qu'il me fallait en fait... juste ne pas rester tout seul aujourd'hui, un gars qui prend un peu de temps. C'était cool.

Bon réveillon le forum!! :bisou: :bisou:
#1339749
coucou Cyril,

Oui le long tunnel de solitude de vacances j' ai connu ( plusieurs semaines de vacances d' été pour ma fille avec son père juste après the famous rupture ). Bon le 2,c'est bientôt ;)

Sinon y a pas a se flageller d' être un bon GO hein :mrgreen: ( et je ne dis pas ça parce que pour nos vacances au Costa Rica dans un mois , tous les hôtels , avion, parkings, résa voiture , esta de transit us, itinéraires voiture sont réservés / validés . Sauf une nuit et un taxi dis donc , youhou le lâcher prise :lol: )

Pays " basque du sud " donc :-Party . J' avais beaucoup aimé le Guggenheim. Je pense que ça va te faire un changement d' air et un sas salutaires.

Bon week end reveillonesque à tous :-King
#1340008
Bonjour le forum,

Bon, j’ai pas forcément envi d’écrire mais je pense qu’il le faut. Faut que je remette en ordre mes pensées et que je laisse une trace de ces moments même si c’est douloureux à chaque fois.

J’ai vraiment du mal en ce moment. A tous point de vue. J’ai changé de taf il y a quelques mois. Clairement en dehors de ma « zone de confort » pour utiliser les expressions actuelles.
Et je galère.
Je stress, j’angoisse, je m’interroge, je rame… et je me dis que c’est une erreur, que tous le monde se trompe et que j’ai pas les compétences en fait, que c’est juste une mascarade, que j’arrive à donner le change en surface mais qu’au fond je suis paumé, que je ne sais même pas ou je vais… mon encadrement est rassurant mais rien n’y fait. Je panique. Je me sens comme un imposteur finalement.

Au début de ce taf, j’étais avec mon ex, parfois me soutenait et parfois prenait le ton de l’humour : « c’est normal à ton Age, on percute moins vite », « t’es mauvais, t’es mauvais ! lol, mdr etc etc… et finalement tout ça ressort après cette séparation à l’issue de laquelle j’ai compris que tout était biaisé, un peu faux et jamais vraiment franc. Du coup ces remarques prennent un sens beaucoup plus 1er degrés.

Et ça m’a complètement bouffé ma confiance en moi, je pensais pouvoir utiliser la recette à base de running, plongée et activité avec les mômes mais j’y arrive pas.

Pire, hier, après plusieurs centaines de plongées dans toutes les conditions, j’ai subi une panique. Avec la profondeur et les effets physiologiques au-delà de 30m, toutes les émotions sont exacerbées. J’ai toujours géré sans aucuns problèmes, même pendant mon divorce avec les histoires de garde, maison, avocats… mais là j’ai frôlé l’incident, y’avais rien de particulier dans la plongée mais c’est clairement mon état psychologique qui est en cause… ça me met une grande claque et je lui en veux bien sur, sans aucune objectivité, de m’avoir mis dans cet état. D’avoir fait autant de dégâts, et je m’en veux bien sur d’avoir laisser faire.

Je rame encore plus maintenant dans les relations aux autres, amicales, et professionnelles aussi. Après quelques interactions, j’ai qu’une envie c’est de me planquer dans un coin, d’être seul.

Voilà c’est pas folichon tout ça. Et je me dis que tiens : après les vacances ça ira mieux, après ce déplacement ça ira mieux, après après après… et je repousse tout, je procrastine sur quasiment tous les sujets. J’essais de sortir de ce cercle mais j’ai un peu de mal.
par Janysse
#1340009
Salut Cyril,

Je suis désolée de lire que tu es dans le dur, en même temps la rupture est récente donc ce n'est pas étonnant. Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de consulter en psychiatrie pour trouver un peu d'aide ? Tu me sembles en avoir besoin vu le niveau d'anxiété dans lequel tu te trouves. Qu'en penses-tu ?
Cyril au soleil ont aimé ça
par Selmasultane
#1340010
Coucou Cyril,

désolée de tout ça.
Comment se sont passées tes vacances en métropole, as tu pu en profiter un peu quand même ?

Sinon, pas trop sympas les remarques de ton ex, au premier comme au huitième degré , mais bref

Pour le taf, ce sentiment d'imposture que tu ressens est très ...féminin ( disons que les femmes ont tendance à ne pas se sentir à la hauteur , tandis que les hommes vont facilement appliquer le "fake it until you make it" - voire ne vont jamais "make it" et continuer à "fake it " avec joie :mrgreen: )

Devant cette angoisse profonde et généralisée ,il ne me semblerait pas superflu de consulter ;tu ne l'as jamais fait, je crois, même au moment de ton divorce; comme tu le dis , j'ai la sensation qu'à ce moment là tu as surmonté ton mal être en étant dans l'action, mais que cette fois tu ne vas pas pouvoir faire l'économie d'une petite introspection accompagnée .

gros bisous et courage :bisou: (ça aussi, ça passera)
Janysse, Cyril au soleil ont aimé ça
Avatar du membre
par miu
#1340029
Coucou Cyril, et les copines aussi ;)

Courage à toi pour les moments durs comme ceux là. La remontée de pente est très raide. Mais on n'a pas de choix d'en passer par là pour aller en avance.

Si t'as envie de sortir un peu du cercle d'amis pour ne pas "leur faire entendre les refrains", bah, fais - toi un weekend ou un petit voyage tout seul (même pas avec tes mômes :mrgreen: ) pour te retrouver toi-même pendant un moment 8-)


Perso j'ai voyagé seule souvent quand j'étais au fond de trou de cul de ma déprime après la séparation il y a des années. Et le voyage seul était pas très top au début, puis c'était très sympathique en faisant plein de nouveaux amis amies sympa.

Pourquoi pas hein :P


En tout cas, courage à toi, et ne te reproche pas trop. C'est comme ça, on est humain et on a des moments de burn out, de faiblesse. Mais quand on a vraiment envie d'aller de l'avant, on s'en sortira! Lentement mais surement :twisted:


Belle après midi à toi et aux ami.e.s qui passent par ici.


Gros bisous fabuleux d'Aix tranquilou ;)
#1340031
Merci beaucoup pour vos messages.

Ça me fait beaucoup de bien de vous lire et même simplement d'écrire... puis je me relis et j'ai juste envie de me booster,enfiler mes pompes et courir... à la relecture, je ne me reconnais plus... 😖

Janysse, Selma: je suis pas fermé à voir un psy. J'ai regardé les dispo par chez moi et le plus rapide était celui que fréquentait mon ex... ça m'a bien démotivé du coup j'avoue. Faut que je creuse un peu le truc, je retarde au maximum bien sûr, faut pas se mentir...
Les vacances j'étais un peu en autopilote, sans vraiment être pleinement dedans, en faisant les choses parcequ'il faut... cela dit le guggenheim c'est vraiment top... et les ptit resto après aussi d'ailleurs :mrgreen:

Miu! Merci pour ton message, c'est vrai que de voyager seul ça permet de remettre les choses en perspective, je suis en déplacement pour quelques jours, c'est pour du pro mais les interactions font du bien en effet, on sort du quotidien, de l'environnement habituel.

Bon, 2 3 trucs positifs qui me tombe dessus et ça va mieux... un peu chiant de se sentir aller d'un extrême à l'autre quand même ...

...et puisque que tu es de passage ici Miu, je me permettrais aussi de vous envoyez des bisous fabuleux! De l'île Maurice en l'occurrence😊
Merci encore
par Selmasultane
#1340039
Salut Cyril ,

Comment ça va aujourd'hui?.

J' également consulté les mêmes psys que mon ex mari ( un an plus tard). Isn' t ironic? :D
De toutes façons, comme tu le dis toi même, tu n' as pas trop envie d' avoir recours à ça.
Parfois balayer toute la poussière sous le tapis ( ou avoir conscience qu' elle est là) , c' est utile, mais chacun son truc , évidemment.

Biz et bonne semaine à tous !
#1340040
Bonjour Selma,

« Comment je vais »… c’est une bonne question… que j’évite de me poser en fait.
Mais en tout cas je te remercie de prendre des nouvelles ! :bisou:

Oui les psy tout ça c’est pas forcément mon truc en effet. J’ai déjà l’impression d’être profondément remis en cause dans mes fonctionnements. Et je sais pas si j’ai envi d’aller plus loin là-dedans. :?

J’ai envie de retrouver mes certitudes, mes idées préconçues, valeurs et autres habitudes tellement rigides et chiantes mais grâce auxquelles je vois la lumière tous les jours, j’avance et je construis une petite vie sans grandes ambitions mais satisfaisantes au quotidien. J’en suis un peu loin.

Comme dit plus haut je suis plein de doutes, de questionnements, le cerveau en ébullition et pour le moment je suis plutôt dans le besoin d’éteindre tout ça. En faisant trop de tout, je travaille trop, je cours trop vite et mal, je bois surement trop aussi. Peut-être une pointe d'autodestruction aussi? :?: Je fais des rencontres totalement insatisfaisantes, sans aucunes envies de creuser plus loin. Je me défausse systématiquement pour le moment.

J’avance à l’objectif, à marche forcée : les plongées du we, les vacances en Mars avec les mômes, d’habitude j’ai le plaisir de préparer tout ça, je cherche les bons spots, les gîtes… là je suis plutôt dans l’idée de bouger parce qu’il le faut sans vraiment regarder le paysage. Un peu comme la vision tunnel quand on roule beaucoup trop vite. En plus terne.

Voilà, y’a de très chouettes moments quand même. Seul ou avec mes gamins… mais malgré tout ça me donne l’impression de tout vivre à moitié pour le moment.

Ah oui à défaut de thérapie, mes « bons amis » m’ont préinscrit à un marathon… :mrgreen: va falloir que je me penche sérieusement sur la préparation :F

La Biz!
Archie ont aimé ça
par Selmasultane
#1340041
Hello Cyril !

whatever works je dirais ! ( psy ou marathon, selon ton envie, ou pas )

Avancer à l'objectif, j'ai fait ça à marche forcée toute ma vie, jusqu'à cet écroulement perso d'il y a (bientôt) 6 ans à l'occasion de cette rupture ,où il s'est avéré vital de faire un pas de côté ;) :-Old

A la fois je te trouve très lucide sur toi même, sans auto complaisance ni déni.

Bon c'est quand et où ton marathon ? (étape avant la diagonale des fous ? :wallb: ) .
Toute mon admiration :-Clap , j'ai beau courir 10 km tous les dimanches, autant un semi ça me semble jouable, autant les 42 km au secours :cry: :shock:

biz
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