Page 1 sur 6

Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 09:53
par Kerrigan
Bonjour à tous !

Ce n'est malheureusement pas la première fois que je viens écrire ici. Le dernier topic date de 2015, et concernait mon histoire avec mon NEXT. Si j'ai décidé de revenir par ici, c'est encore une fois pour consigner mes pensées (relire le topic en lien m'a bien aidée) et avoir un petit peu d'éclairage externe.

En bref, ma relation avec mon NEXT s'est transformée en relation de couple pendant 4 ans et demi :-Blue, malgré tout ce que tout le monde pouvait penser à la base (moi y compris). Nous avons emménagé dans une autre ville depuis 2 ans et demi et avons chacun un boulot. Ça n'a pas été facile tous les jours, mais honnêtement, c'était la plus belle relation que j'ai eue car elle était posée. Pourtant, je peux vous garantir que la totalité des choses décrites dans mon topic initial, en rapport à son caractère tout pourri, n'ont pas vraiment bougées :lol: Mais nous avons réussi à construire quelque chose et à nous aimer, et moi de mon côté j'ai sacrément évolué !

Vous vous doutez bien que si je reviens ici, c'est parce qu'il m'est arrivé un sale truc sur le coin de la gueule : il m'a quittée vendredi dernier. Motifs : il ne m'aime plus et souhaite vivre seul. Problème : je dois supporter une cohabitation forcée jusqu'à ce qu'il parte de chez nous, et je l'aime (honnêtement, je me demande pourquoi assez souvent, et il m'est arrivé plusieurs fois de chercher mes sentiments durant notre relation, mais ils finissaient toujours par revenir car l'affection était toujours présente, elle. Je ne m'en suis jamais inquiétée d'ailleurs.).

Sa dépression diagnostiquée tardivement

Tout cela est assez complexe, donc je vais essayer de dérouler la pelote du mieux que je peux. Je me suis aperçu que dès le début, quelque chose ne tournait pas rond. Son absence de volonté pour tout et n'importe quoi, son manque d'intérêt chronique, sa morosité permanente... Après avoir mouliné pendant des années à lui suggérer d'aller voir un psy pour faire le tri dans ses idées, il a finalement décidé d'y aller une fois en décembre dernier alors qu'il avait l'impression de n'arriver à rien dans sa vie. Le verdict : il est atteint de dépression. A mon humble avis, ça ne date pas d'hier, et il a refusé de retourner consulter pour avoir un suivi. Il m'a donc quittée 2/3 mois après cet entretien.

Ses raisons de partir

Je pourrais vous expliquer en long, en large et en travers ses raisons de me quitter, mais elles sont nombreuses. Du genre à me reprocher de lui ôter tout bonheur parce que je l'ai engueulé alors qu'il avait craché sur une voiture en étant bourré (je vous assure, il m'a ressorti ça vendredi soir...). Du genre à me reprocher d'être indépendante et d'avoir réussi à construire ma vie, et à exercer un métier de passion à présent (je suis freelance et je fais ce que je veux) alors qu'à la base c'était lui qui devait vivre de sa passion (il est enfermé dans un CDI qui ne le satisfait pas depuis un an et n'a jamais bougé son cul pour changer). Du genre à me reprocher d'être trop dépendante de lui. Du genre à me reprocher de ne pas l'avoir FORCE à aller chez un psy en l'amenant par la peau du cul et à me dire que je me comportais comme sa maman en ne faisait que lui suggérer de le faire de temps en temps sans l'obliger ( :roll: ).

En bref, de fil en aiguille, et bizarrement depuis qu'il a été diagnostiqué il y a 3 mois, il a décidé que j'étais la raison de tous ses malheurs chroniques et qu'il ne m'aimait plus, que tous ses signaux d'alarme sont restés lettre morte. Il me considère comme une compagne de vie, presque comme un membre de sa famille, comme une amie. Mais plus comme sa petite copine. Il n'a plus de désir et me traite de frigide parce qu'on faisait l'amour une fois par semaine (moi je voulais bien en avoir plus, mais il était tellement pénible à vivre que ça me bridait un peu personnellement). Il souhaite vivre seul pour s'assumer car il vivait encore chez son père avant d'emménager avec moi. Et probablement qu'il veut se trouver une meuf pour vivre une passion de merde et cesser d'être la coquille vide qu'il est parfois. Oui je l'ai mauvaise.

Le background

Oh bien sûr, nous avions eu des discussions houleuses qui m'ont secouée durant ces 4 ans. Plusieurs fois j'ai eu l'impression que notre couple était mis sur la sellette et ça ne m'a pas facilité les choses pour communiquer correctement, car il était incapable de me parler de problèmes sans menacer directement notre couple ou son amour pour moi. Il m'a reproché plusieurs fois notre manque de complicité, chose à laquelle j'ai essayé de répondre en proposant plein de sorties différentes pour enrayer la routine, qui étaient à chaque fois refusées en bloc (pas envie / fatigué / veux pas voir des gens que je connais pas). Même mes invitations à jouer à un jeu de société avec lui, par exemple, restaient lettre morte. Quand je voulais discuter avec lui avant de nous coucher, il m'évinçait (pas maintenant, je veux dormir). Il me reprochait aussi de ne pas le soutenir correctement, alors que je faisais déjà tout ce que je pouvais pour l'inciter à aller consulter, à en parler à sa famille. J'étais là quand il était démoralisé. J'étais là même après qu'il pique une colère qui sort de nulle part :(

Je dois avouer que son manque chronique d'intérêt, doublé d'une propension incroyable à être désagréable, méchant (des insultes parfois même), voire même nazi, ne m'a pas aidée à chercher à construire une relation solide (le voulait-il d'ailleurs ?). La MOINDRE chose que je faisais qui ne lui plaisait pas était sujette à dire que je lui manquais de respect. Par exemple, il m'a engueulée car lors d'une soirée apéro chez nous, j'ai utilisé un peu de son rhum de Cuba pour me faire un Cuba Libre, moi qui ne boit jamais d'alcool et mon conjoint qui me reprochait de ne jamais pouvoir partager un verre avec moi. Il a dit que je lui manquais de respect car je gaspillais un bon produit...

J'ai fini par marcher sur des œufs, rester dans mon coin et à continuer à vivre ma vie, malgré tout. Je restais là, mais en sous-marin, offrant mon soutien quand je le pouvais, mais me protégeant de son marasme perpétuel et de ses accès de colère et de doute, tel un trou noir qui menaçait de m'engloutir, en espérant qu'il se fasse suivre (un jour !) pour traiter sa dépression et son caractère insupportable. Et qu'il se rende compte que j'étais pas sa GO (comme cela a été évoqué dans le post initial il y a 4 ans). J'ai beaucoup souffert de son comportement autoritaire, inflexible, et j'ai plusieurs fois souhaité ne pas être condamnée à vivre cela jusqu'à la fin de ma vie lorsque j'étais à bout.

Bon vous vous doutez bien que certaines choses se passaient bien aussi hein :) en l'espace de 4 ans, nous avons voyagé 7 fois, nous avons noué de belles amitiés, ensemble, nous avons eux deux appartements, nous avons adopté une minette (MON CHAT, je la GARDE), nous nous sommes soutenus pendant des moments difficiles, nous avons ris et pleuré ensemble... Nous sommes fiers mutuellement l'un de l'autre pour nos prouesses au boulot, nous avons passé des heures à disserter sur tout et n'importe quoi, nous ne pouvions nous empêcher de nous toucher (jusqu'à il y a quelques semaines où il s'est renfermé sur lui-même)...

Et maintenant ?

Bon j'ai loupé pas mal de choses dans ce récit déjà trop long. Mais en gros, j'ai énormément changé depuis 4 ans, et suis épanouie, heureuse de mon taff, j'ai réussi à me faire des amis qui sont hyper présents pour moi. J'ai l'impression d'avoir la tête solide, d'être paisible et non plus dans le drama quotidien. J'ai beaucoup mûri et je suis plutôt contente de moi pour ce coup là. Au moins, je peux être fière de moi et me regarder en face : mon univers ne s'écroule pas en entier.

Le gros problème est que j'ai décidé de garder l'appartement (dans lequel je travaille chaque jour), et je dois cohabiter avec lui. C'est très difficile, car je l'aime encore. Il s'est montré particulièrement méchant avec moi depuis la rupture et j'ai du mettre le hola en lui disant que s'il voulait que ça se passe bien, il avait intérêt à changer de comportement illico presto.

Depuis, il me propose de regarder des séries sur Netflix le soir, s'intéresse à ma vie et s'énerve quand je lui demande si ça le regarde avec qui je sors le soir, caresse mon chat pile à l'endroit où ma main est posée dessus, passe une plombe au lit à admirer le Kindle que je lui ai offert à Noël en disant à quel point c'est un chouette cadeau, me montre des vidéos sur 9gag. Bref, je suis perdue. J'sais pas quoi faire.

De mon côté j'ai pris le parti de ne plus le contacter (je n'en ai pas vraiment envie en fait, j'ai trop mal de son comportement avant et post rupture), de rester courtoise et sympa mais sans plus. Il me manque terriblement mais je sais que je peux rien y faire et j'ai à cœur d'être fière de moi quand je regarderai, des mois en arrière, comment j'ai su faire face avec courage à cette situation. Je n'ai fais aucun interdit depuis la rupture et je tâche de mettre autant de distance que possible, de me faire jolie, de sortir, d'avancer, et de ne pas m'occuper de ce qu'il fait.

Contrairement à ma précédente rupture, je continue à être impatiente pour des choses qui sont prévues dans les prochains mois (c'est vraiment hyper nouveau pour moi, c'est le baromètre qui m'indique que j'ai vraiment grandi). Je sais pertinemment que rien n'est possible en l'état : d'une part il a juré mordicus ne pas regretter sa décision de partir, qu'il ne retombera pas amoureux de moi. D'autre part, même s'il m'aimait et se rendait compte qu'il avait fait une connerie, je peux rien faire pour lui tant qu'il se soigne pas. Je suis pas sa psy ni sa mère, à son grand désarroi (et au mien). Je sais pas si c'est sa dépression qui parle ou si c'est vraiment moi qui ai déclenché son mal-être :( il a toujours eu des épisodes existentiels chelous, même avant d'être avec moi...

Voilà, je vous remercie de m'avoir lu.

Mes principaux questionnements portent sur la manière de bien gérer la cohabitation jusqu'à ce qu'il parte, sur la manière dont je peux moi-même m'améliorer (car j'ai été très mauvaise en communication et en séduction pour raviver la flamme, je me suis laissée emportée dans la routine et dans le développement de mon boulot et de mes passions), et je dois absolument tuer dans l’œuf cette envie que j'ai qu'il revienne vers moi, car je ne suis pas certaine que le jeu en vaudrait la chandelle. Si quelqu'un a déjà eu affaire à un ex atteint de dépression, son éclairage m'aiderait fortement aussi.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 11:36
par SarahBrns
Bonjour à toi !

Je suis désolée pour ce qu'il t'arrive. Mais je trouve que tu gères bien la situation, d'après ce que tu décris ici.
J'aimerais d'abord te dire que tu n'as pas à te sentir coupable de son mal-être. Il te met tout sur le dos car il ne doit pas avoir envie de les affronter (preuve en est, il refuse de faire une thérapie), c'est beaucoup plus facile de déporter les choses sur une cause extérieure. Et tu as raison, tu ne peux strictement rien faire pour lui, malgré tout l'amour que tu lui portes... Peut-être que te voir éclore et t'épanouir dans ton boulot ne l'a pas aidé (j'ai cru comprendre que ça aussi, il te l'a reproché) mais encore une fois, c'est à lui de prendre ses responsabilités, tu as le droit d'être heureuse dans ta vie professionnelle.

Concernant la cohabitation, je pense qu'il serait bien d'établir des règles. Comme dans une colocation. Je sais que c'est dur d'en arriver là mais je ne vois que cette solution. Surtout si tu n'as pas envie d'éviter l'appartement jusqu'à ce qu'il s'en aille (ce n'est jamais agréable de se forcer à ne pas être chez soi quand on en a un).
Concernant l'envie de reconquête... Tu sais que ça n'en vaudrait pas la peine sans travail de sa part. C'est lui qui t'a quittée. Ce serait à lui de revenir si le cœur lui en dit et surtout pas à toi de te plier en quatre...

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 12:00
par Kerrigan
Bonjour Sarah,

merci pour ta réponse :)
Effectivement, il semble avoir une dent contre mon évolution professionnelle. Il ne souhaitait pas du tout que je lui parle de ce que j'avais fais dans ma journée, c'est dire... Mais comme tu le dis, il pouvait se prendre en charge également. Plusieurs fois j'ai évoqué le fait que j'étais prête à le soutenir s'il demandait une rupture conventionnelle, je lui ai transmis des offres d'emploi et ai même envisagé de le suivre n'importe où en France s'il trouvait un boulot convenable et épanouissant (on a même une fois cherché des apparts en Bretagne).

Malheureusement, j'ai chié dans la colle sur ce point. J'étais tellement malheureuse dans mon ancien boulot (burn-out) que je disais souvent que je voulais retourner vivre en Alsace, alors que lui non. Et durant quelques mois, j'ai été reloue, à critiquer Lyon, à toujours faire la comparaison avec l'Alsace (pas tous les jours mais régulièrement).

Au final je suis partie de ce travail et j'ai fini par aimer la vie que je mène ici, cela fait depuis un an (depuis mon lancement d'activité) que je n'ai plus mis le sujet sur le tapis. Mais il m'en a voulu, il a même fini par penser que c'était une bonne idée d'y retourner un jour (nous y avons nos familles respectives, et il trouve que Lyon est trop grande et trop polluée). Au final, cette période malheureuse et mes envies de revenir vivre en Alsace l'on conduit à penser que je lui imposais mes choix. J'ai évolué, maintenant je n'ai plus envie d'y retourner et lui non plus, mais le mal est fait.

Pour la cohabitation, actuellement il a proposé qu'on dorme dans le même lit, donc c'est chacun dans son coin, avec le chat au milieu. Mais je pense qu'à terme je vais devoir migrer sur le canapé pour indiquer clairement une séparation, car c'est douloureux de le voir à côté de moi sans pouvoir le toucher, et je trouve ça assez "facile" pour lui. C'est pénible car s'il ne m'aime pas, pourquoi continue-t-il à me demander ce que j'ai mangé, à dormir nu à côté de moi, à péter sous la couette en riant et en me regardant en s'attendant à ce que je ris aussi, ou à vouloir m'accompagner quand je lui dis que je suis crevée et que je dois aller dormir bien plus tôt que d'habitude ?

C'est incompréhensible :(

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 13:38
par SarahBrns
Tu as bien raison, tu vas devoir prendre les devants durant votre cohabitation car apparemment, Monsieur prend la décision de te quitter mais seulement si c'est à sa sauce (cf. "il a proposé qu'on dorme dans le même lit" ???). De ce que je lis, j'ai l'impression que son comportement a un peu changé depuis la séparation ? Il recherche une certaine complicité on dirait ? Qu'est-ce qui a changé dans votre relation EN SOI depuis la séparation (hormis plus d'intimité et une petite distance) ? Parce que dormir nu à côté de quelqu'un avec qui on n'est plus en couple... Bon. Je veux bien que vous êtes restés ensemble 4 ans et demi mais il faut acter certaines choses au bout d'un moment.

J'ai l'impression que ce n'est pas un bon communicant non plus, pourquoi tu ne lui demandes pas pourquoi il agit comme ça avec toi ?

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 13:59
par Kerrigan
Hello de nouveau 😁

Alors ce qui a changé depuis la rupture, c'est que je l'ignore et je fais mes trucs. J'ai déconnecté les messageries type hangout (car il me disait après la rupture que ça lui faisait tjs un truc de voir que je lui avais écrit sur sa messagerie de boulot), pas de sms (sauf avant hier car mon chat a fait une crise d'épilepsie et comme par enchantement il m'a rappelée direct derrière tout paniqué), je réponds à ses sollicitations mais c'est pas vraiment par envie (même si les vidéos qu'il me passent me font rire). Honnêtement, je suis perplexe qu'il me demande des trucs ou cherche à échanger.

Lui aussi est un mauvais communicant et j'ose pas lui demander pourquoi, car je sais que la réponse va pas me plaire (friendzone, habitude...). Ça me rendrait pas service et il risque de repartir en mode méchant, et j'ai pas envie de cohabiter avec un ennemi qui veut ma peau non plus. J'ai peur par contre qu'il s'imagine que je suis sa pote. J'peux pas m'empêcher d'espérer aussi qu'il s'agisse d'une crise dépressive et qu'il revienne sur Terre à un moment.

Bon je dois être maso aussi car ça me plait qu'il cherche encore un espèce de contact. Suis encore en plein sevrage donc c'est normal... Mais faut que je le secoue car quand il me dit qu'il me quitte, il annonce que rien que d'imaginer vivre encore ici au bout d'une semaine c'est trop, or il fait pas grand chose pour trouver un appart.

J'aurai plutôt pris ça comme une grande colère temporaire s'il avait pas dit qu'il savait depuis 3 semaines que ça devait se finir entre nous.

3 semaines c'est long quand même pour faire son jugement...

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 15:37
par Kerrigan
Bon panique à bord,

mon ex vient de m'envoyer un SMS me proposant d'aller voir un film au cinéma samedi prochain. Le truc qui sort de nulle part.

:evil: Excusez-moi j'en perds mon latin.

Personnellement je suis assez partisane de refuser car je ne suis pas un moulin : on rentre pas comme on veut dans ma vie pour en sortir quand on veut !

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 20 mars 2019, 16:27
par SarahBrns
Pour répondre à ton tout dernier message, tu as tout à fait raison. J'imagine que tu n'as pas envie d'être amie avec lui donc tu n'as pas vraiment de raison d'aller au cinéma avec lui.

Ensuite tu as aussi raison de te préserver concernant une discussion sur ses agissements si tu sais comment cela va se finir... Surtout que tu souhaites une cohabitation" sereine" si je puis dire... Par contre je ne suis pas trop pour "la crise dépressive"... Enfin si il ne sait pas faire la part des choses et que c'est à toi et votre couple de trinquer, bon. C'est plus que limite quand même. Et pour ce qui est de la recherche d'appartement, j'ai presque envie de te dire que c'est comme le reste (son travail), il ne se démène pas plus que ça pour changer de position.

J'ai quand même l'impression qu'il ne sait pas du tout ce qu'il veut, ce jeune homme. Mais ça encore, ce n'est plus ton problème. C'est à lui de se gérer. Et je sais ce que c'est que de vouloir franchir des montagnes pour que la situation change, s'améliore mais savoir pertinemment que si l'autre en face n'a pas envie, on ne peut rien faire de plus que de penser à soi et seulement à soi.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 21 mars 2019, 07:34
par Kerrigan
J'ai passé la soirée avec un ami qui est son collègue.

Un rapprochement s'est opéré avec une fille de son boullt célibataire depuis peu.

VOILÀ le fin mot de l'histoire.

Je suus brisée... Et bourrée.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 21 mars 2019, 08:35
par Jo_French
Kerrigan a écrit :J'ai passé la soirée avec un ami qui est son collègue.

Un rapprochement s'est opéré avec une fille de son boullt célibataire depuis peu.

VOILÀ le fin mot de l'histoire.

Je suus brisée... Et bourrée.
Cela explique un peu mieux son comportement mais quoi qu'il en soit, le travail de fond n'est pas réalisé et il doit toujours travailler sur lui. Si tu as moyen de quitter l'appartement, histoire de te préserver / couper les ponts. Fais le.

En tout cas, courage.. Je suis passé par ces mêmes étapes, pas du tout évidentes.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 25 mars 2019, 10:07
par Kerrigan
Bonjour à tous,

si je reviens ici, c'est parce que je me sens au fond du trou, malgré tous les efforts que j'ai fais pour rationaliser les choses.

J'ai provoqué une discussion jeudi dernier, le soir, car j'avais pas mal de choses sur le cœur et je ne comprenais pas son comportement avec moi. Il en est advenu que vraiment, il n'est plus amoureux de moi. Il a envie de faire sa vie, sans moi.

Voilà, j'en suis encore au stade où je ne comprends pas comment on peut cesser d'aimer quelqu'un comme ça. C'est hyper cliché, je sais. Il y a eu des hauts et des bas, et j'ai l'impression d'avoir tout fait de travers pour casser la routine et ranimer ses sentiments. je me rends compte avec le recul que je m'y suis prise de la mauvaise manière : au lieu de lui proposer de sortir, j'aurai pu faire ci ou ça.

Mais rien de ce que je n'aurais fait n'aurais changé sa dépression (que j'ai déclenchée ? Je ne sais toujours pas)), ni son caractère autoritaire, asocial, anxieux, colérique.

Mes deux parents ont attendu la fin de la relation pour me rapporter certaines paroles que mon ex a eues qui leur a fait mal (le pire étant que pour certaines j'étais à côté, et étant habituée à son caractère négatif je n'ai rien relevé).

Lorsque nous avons déménagé de l'Alsace pour Lyon, mon père nous avait fait un beau buffet d'au revoir. Mon ex m'a dit devant eux lors de cette journée "Tu verras, je pourrais t'emmener voir ma famille dans le sud, tu verras que l'accueil n'est pas le même qu'ici".

A Noël dernier, mon père et sa femme se sont défoncés pour nous créer une belle chambre cozy, avec une jolie fausse cheminée qui fait chauffage. Mon ex a dit à mon père "il aurait fallut mettre la cheminée plus en hauteur pour qu'on la voit depuis le lit".

Bref, je ne sais pas pourquoi je vous dit tout ça. C'est stupide. Je suis stupide. J'ai toujours été amoureuse dans ma vie et je ne sais pas fonctionner sans amour. Je pense que c'est pour ça que je me suis accrochée autant, en fermant les yeux, à quelqu'un qui foncièrement végétait dans son coin et ne m'a jamais rendue fière. Il ne m'a jamais fait ressentir que j'étais quelqu'un qu'il admirait.

Depuis ce matin, j'appelle tous les psychiatres que je peux pour pouvoir être suivie... je suis perdue et j'ai peur, terriblement peur pour la suite. Je n'arrive pas à accepter que l'amour n'est plus au RDV, que je vais devoir me débrouiller seule, et je m'en veux terriblement d'avoir pris pour acquis son amour.

Pardon, c'est vraiment dur depuis quelques jours.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 25 mars 2019, 10:33
par SarahBrns
Je ne crois pas que tu aies pris son amour pour acquis. Pas à travers ce que je suis en train de lire. Vraiment pas. Je crois surtout que tu étais (es) amoureuse donc tu étais trop aveuglée pour voir les mauvais côtés. Et tu ne dois pas t'aimer assez pour te rendre compte que tu méritais bien mieux... Tu as raison de faire les démarches nécessaires pour entamer une thérapie, surtout si tu es terrifiée de réapprendre malgré toi à vivre pour toi seulement. N'étais-tu pas malheureuse vers la fin de votre histoire ? Tu n'as pas à porter l'entièreté de la responsabilité de la rupture, il n'avait vraiment, vrrraiment pas l'air facile à vivre. Et je sais que je n'ai que ta version de l'histoire mais je ne crois pas que tu aies fait quelque chose de rédhibitoire pour que votre histoire prenne fin.

Je suis sûre qu'il t'a rendue service. Mais tu t'en rendras compte dans quelques temps seulement :)

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 25 mars 2019, 10:56
par Kerrigan
Bonjour Sarah,

si, d'un côté j'étais un peu malheureuse, surtout du fait qu'il ne voulait pas entendre parler de mon boulot ou que chaque échange verbal devenait tendu. Néanmoins je m'en accommodais. J'étais vraiment bien dans ma peau jusqu'à il y a deux semaines.

Pour te dire, je suis même partie seule en Slovénie début mars et j'ai profité de chaque instant, même s'il me manquait : j'ai fais ma vie. Depuis un an, je fais ma vie de mon côté car il n'y a pas de répondant en face. Comme tu l'as dit, c'est quelqu'un de très difficile à vivre.

Mais là, alors que la seule chose qui change c'est qu'il n'y a plus personne à la maison, je ne suis plus capable de rien. Même travailler est extrêmement difficile, alors que je suis freelance et si le boulot n'est pas fait je n'aurai pas de quoi payer mon appart, et mon petit chat et moi risquons de nous retrouver dans une sacré merde.

Je me sens pas assez solide pour retenter de tomber amoureuse de quelqu'un. Et je ne me sens pas assez solide pour vivre seule, sans amour. On est dans un cercle sans fin et je ne sais pas comment je vais réussir à l'enrayer...

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 08:05
par Kerrigan
Quelqu'un pour m'apporter un éclairage sur le retour des ex dans ce genre de situation ?

Ou juste pour un peu de soutien moral ? :bisou:

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 08:21
par A31
J'ai rapidement parcouru ton histoire et j'ai l'impression que ce mec te fais du mal et que tu es dans son filet. Je te conseille d'en sortir...

De mon expérience le retour des ex n'est pas une bonne nouvelle. La dernière fois mon ex est réapparue en me disant qu'elle m'aime, qu'elle voulait qu'on fasse notre vie ensemble, etc. Ça a duré un temps mais elle a fini par se re-barrer...

Dans ces situations on agi comme avec une drogue: on recherche une récompense au court terme mais ça nous maintient juste dans quelque chose de malsain.

C'est bidon mais: il faut te respecter, ne pas accepter que quelqu'un fasse ce qu'il veut avec toi. Tu as le droit d'être en colère et de l'envoyer chier.

Je sais que c'est dur mais on surestime souvent l'intensité et la durée de ce deuil. Comme un sevrage, chaque jour ce sera un peu plus facile. Il y a des montagnes russes mais de manière générale, tu as déjà fait le plus dur.

Ce qui me fait du bien moi c'est de me divertir un maximum, parler avec des gens, aller boire un verre, voir sa famille et rire un maximum :)

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 09:05
par Jo_French
Kerrigan a écrit : 26 mars 2019, 08:05 Quelqu'un pour m'apporter un éclairage sur le retour des ex dans ce genre de situation ?

Ou juste pour un peu de soutien moral ? :bisou:
Il faut absolument pas partir du principe qu'il y aura un retour de l'ex. En soit, toutes les histoires sont différentes, tu auras des retours à moyen ou long terme mais généralement pas pour les bonnes raisons. Questions d'égo etc...

Si je prends mon cas, mon ex n'est jamais revenue vers moi (et tant mieux), j'ai su clairement lui dire dès notre rupture qu'il n'y aura plus jamais aucune relation entre nous deux (amicale ou amoureuse), que je ne souhaitais plus avoir de ses nouvelles.
Kerrigan a écrit :Bref, je ne sais pas pourquoi je vous dit tout ça. C'est stupide. Je suis stupide. J'ai toujours été amoureuse dans ma vie et je ne sais pas fonctionner sans amour. Je pense que c'est pour ça que je me suis accrochée autant, en fermant les yeux, à quelqu'un qui foncièrement végétait dans son coin et ne m'a jamais rendue fière. Il ne m'a jamais fait ressentir que j'étais quelqu'un qu'il admirait.

Depuis ce matin, j'appelle tous les psychiatres que je peux pour pouvoir être suivie... je suis perdue et j'ai peur, terriblement peur pour la suite. Je n'arrive pas à accepter que l'amour n'est plus au RDV, que je vais devoir me débrouiller seule, et je m'en veux terriblement d'avoir pris pour acquis son amour.

Pardon, c'est vraiment dur depuis quelques jours.
Sans faire le psychologue de comptoir, en lisant ce discours, j'ai la sensation que l'intervention d'un tiers (psy etc..) te fera un grand bien. Quand tu dis toujours amoureuse dans ma vie, ma question c'est : Pourquoi n'es-tu pas amoureuse de toi ? En te respectant etc.. Parce qu'au vu de tes retours, ce n'était clairement pas la joie avec cet homme et tu t'es mise des oeillères.

Si tu en as l'occasion, prends du temps pour toi en allant te balader au Parc de la tête d'or, au parc de Miribel, sur les quais.. Vas y seule, prendre l'air et essayer de penser à autre chose ;)

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 13:18
par Kakahuet
Bonjour,
Personnellement il y a des choses qui m'interpellent un peu...
Kerrigan a écrit : Mais rien de ce que je n'aurais fait n'aurais changé sa dépression (que j'ai déclenchée ? Je ne sais toujours pas)), ni son caractère autoritaire, asocial, anxieux, colérique.
Comme pour moi, les termes sont relativement antinomiques je ne sais pas si vraiment on peut parler de dépression dans ce genre de cas.
Kerrigan a écrit : Mon ex m'a dit devant eux lors de cette journée "Tu verras, je pourrais t'emmener voir ma famille dans le sud, tu verras que l'accueil n'est pas le même qu'ici".
Moi , j’appellerai ça de la méchanceté gratuite ou de la connerie pure et simple... m'a pas l'air de voler bien haut cet oiseau ....
Kerrigan a écrit :Mon ex a dit à mon père "il aurait fallut mettre la cheminée plus en hauteur pour qu'on la voit depuis le lit".
idem puissance 10
Kerrigan a écrit : J'ai toujours été amoureuse dans ma vie et je ne sais pas fonctionner sans amour.
Ben je crois que tu regardes les choses vraiment sous le mauvais angle....

Je pense que c'est pour ça que je me suis accrochée autant, en fermant les yeux, à quelqu'un qui foncièrement végétait dans son coin et ne m'a jamais rendue fière. Il ne m'a jamais fait ressentir que j'étais quelqu'un qu'il admirait.
Kerrigan a écrit : Je n'arrive pas à accepter que l'amour n'est plus au RDV, que je vais devoir me débrouiller seule,
Et paradoxalement, je pense réellement que c'est ce qui pourrait te faire le plus de bien...
Tu y gagneras l'estime de toi, et crois moi cela n'a pas de prix !

Courage à toi !

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 14:44
par Kerrigan
Bonjour et merci A31, Jo_French et Kakahuet.

Pour revenir sur ce que Kakahuet a dit, il a été diagnostiqué dépressif par un psychiatre. Honnêtement je ne connais pas bien cette maladie. Je ne sais pas si elle peut se déclencher chez quelqu'un qui est déjà de base autoritaire et tout ce que j'ai pu évoquer ci-dessus.

Ce qui me mine affreusement c'est qu'il m'a signalé plein de fois notre manque de complicité et que ses sentiments pour moi ont fini par mourir. J'ai vraiment l'impression d'avoir raté quelque chose. Ces derniers mois, je n'avais plus envie, j'étais fatiguée de son comportement, j'ai continué à vivre ma vie de mon côté.

Je relis les premiers sms qu'on s'envoyaient, dans les 1ers mois, et j'étais capable de camper sur mes positions. J'expliquai beaucoup ce que je ressentais, lui aussi. On a finit par perdre notre communication au fil des années. Depuis un an, il me dit qu'il n'est pas heureux dans notre couple, pour se raviser ensuite.

Et j'ai pas su réagir lorsqu'il en était encore temps. Et je ne sais même pas ce que j'aurai dû faire de plus. J'ai l'impression que j'ai jamais été en position de lui donner tout ce qu'il voulait.

Même le sexe... c'est affreux. Ça s'est toujours très bien passé mais il m'a mise la pression parce qu'on en avait qu'une fois par semaine. De mon côté j'ai extrêmement mal réagis quand j'ai appris qu'il regardais du porn alors que j'étais das la pièce d'à côté. Je suis rarement autant sortie de mes gonds que ce jour là. Je me sentais nulle, pas à la hauteur. Et qu'il fasse ça sous notre propre toit alors que j'étais là était difficile à supporter pour moi.

Il m'a dit en me quittant qu'il avait besoin de sexe... qu'il en avait marre de devoir faire des efforts pour pouvoir faire l'amour avec moi, que des fois il voulait juste baiser sans se soucier de faire des efforts... Putain je m'en veux tellement de pas avoir cherché plus de sexe avec lui... on s'est enlisé dans une relation tranquille et mes demandes de voir un conseiller conjugal / sexologue sont restes lettre morte... J'ai vraiment l'impression d'être une grosse merde.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 15:04
par Elieza
Kerrigan a écrit : 26 mars 2019, 14:44

Même le sexe... c'est affreux. Ça s'est toujours très bien passé mais il m'a mise la pression parce qu'on en avait qu'une fois par semaine. De mon côté j'ai extrêmement mal réagis quand j'ai appris qu'il regardais du porn alors que j'étais das la pièce d'à côté. Je suis rarement autant sortie de mes gonds que ce jour là. Je me sentais nulle, pas à la hauteur. Et qu'il fasse ça sous notre propre toit alors que j'étais là était difficile à supporter pour moi.

Il m'a dit en me quittant qu'il avait besoin de sexe... qu'il en avait marre de devoir faire des efforts pour pouvoir faire l'amour avec moi, que des fois il voulait juste baiser sans se soucier de faire des efforts... Putain je m'en veux tellement de pas avoir cherché plus de sexe avec lui... on s'est enlisé dans une relation tranquille et mes demandes de voir un conseiller conjugal / sexologue sont restes lettre morte... J'ai vraiment l'impression d'être une grosse merde.
Pardon Kerrigan, mais c'est un c*****d ton ex.
Le sexe, c'est un moment d'échange et de partage, si un des deux se force c'est la catastrophe assurée.
Par ailleurs, la vie sexuelle n'est pas linéaire...parfois c'est souvent, parfois non, on a pas toujours envie, et c'est OK. Un couple c'est ça aussi: pourvoir communiquer sereinement sans se mettre la pression et sans faire passer l'autre pour un coincé ou un obsédé.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 15:17
par Kerrigan
Merci beaucoup Elizea :D

Oui en effet j'étais dans une phase où j'avais pas spécialement envie de beaucoup, car il était complètement amorphe et pas heureux. Pas très bandant. Mais je lui ai toujours dit que j'aimerais avoir plus aussi, mais qu'en me traitant de frigide il m'avait bien bloquée à ce niveau. De son côté, il a mal pris le fait que je réagisse mal en découvrant qu'il regardait du porn alors que j'étais à la maison. Il a cru que je lui interdisais les plaisirs solitaires alors que j'ai jamais dis ça :o ! J'étais juste pas à l'aise de savoir qu'il prenait son pied en fantasmant sur d'autres alors que j'étais à côté de lui...

Je connais plein de couples qui rêveraient de faire l'amour 1 fois par semaine après 4 ans et demi... Mais il a toujours fait une fixette sur le sexe. A croire que c'est son moteur. C'est le sexe qui le rassure.

Et quand j'essayais de le chauffer, en parlant après coup de ce qu'on avait fait pour mieux le cerner, il refusait la discussion. Ça le gênait horriblement que je lui rappelle ce qu'on avait fait au lit.

J'ai fini par m'isoler et ne plus ressentir de besoin sexuel... sauf une fois par semaine, ma foi. Alors que c'était bien plus au début (normal). J'ai voulu l'entraîner dans quelques fantasmes, sans grand succès (faire l'amour dans une tente... oué, même ça, c'était chaud. Parce qu'il y avait d'autres campeurs alors forcément, ça le gênait trop...).

J'ai l'impression d'être un monstre et que j'aurai dû me forcer pour garder mon ex, et que si je l'ai pas fait c'est parce que j'ai pas été à l'écoute de ses besoins... :cry:

Désolée je chouine pas mal en ce moment. J'espère que ça me passera.

Re: Rupture après 4 ans : cohabitation forcée et dépression

Posté : 26 mars 2019, 15:59
par SarahBrns
Tu as le droit de chouiner, ça permet d'ouvrir les yeux et d'avancer ! Et ça te permet surtout de faire la part des choses et de ce que je vois Kerrigan, ton ex est vraiment con. Et de lire ce que tu as écrit sur la partie sexuelle de votre couple... Tu m'étonnes que tu étais bloquée (et non frigide comme il a dû adorer le dire) ... Vous n'étiez jamais sur la même longueur d'ondes, tu communiquais, il était fermé, puis il se "laissait aller", tu n'avais pas envie d'aller vers lui (ça se comprend), il râlait de ton manque d'investissement... Jamais content !

Et non, tu as bien fait de ne pas te forcer car ça t'aurait brider pour longtemps... Je ne me suis jamais forcée, mon ex me l'a reproché mais à aucun moment je n'ai regretté mes décisions et mes réserves quand j'étais avec lui. C'est du cause à effet, en permanence. Et c'est pareil pour toi, la situation (du moins sexuelle) a été du cause à effet, tu as répondu de telle façon parce qu'il a agi de telle façon. Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas transiger car sinon on se perd...