Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1295911
Merci Eva pour ton soutien indéfectible et pour tes mots qui touchent toujours juste.

Effectivement, on ne peut pas changer sa famille mais on peut changer la relation qu'on a avec eux. Je m'efforce aussi de travailler sur ça :) Courage à toi, vraiment <3

Ma belle soirée s'annonce compliquée, car mon ex sera peut-être au même bar que nous. Mais il est hors de question que je me prive de cette soirée, que je reste terrée chez moi à pleurer. J'y vais quand même allez. Si ça le dérange il n'a qu'à rester chez lui.

Bisous
Elieza ont aimé ça
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

#1295942
Coucou tout le monde,

Ma soirée s'est super bien passée. Mon ex s'est effectivement pointé avec tous ses potes (qui étaient aussi les miens avant :'( ) et je ne l'ai pas salué, pas regardé, je n'ai même pas eu envie. J'ai salué tous ses copains, on a rigolé un peu, mais j'ai poursuivi ma soirée dans mon coin avec mes amis. Confirmation, mon autre amie sera aussi à cette grosse fête. J'ai donc pris la décision de remonter sur Paris plus tôt que prévu. L'idée d'être chez moi seule à pleurer alors que lui fait la fête me rend folle. Je dois partir. Plusieurs copains étaient contents de me voir, et l'un d'eux a même proposé que je les rejoigne, ce qui me fait penser que tu as sûrement raison Elieza : pas qu'il s'agit d'un malentendu vraiment, mais que la décision de ne pas m'inviter tient surtout à mon ex (car la soirée du nouvel an se passera chez lui), qu'en d'autres circonstances on aurait peut-être pensé à moi. Peu importe maintenant, il faut que j'arrive à lâcher prise sur ce truc à la con.

Un copain un peu fouineur est venu aux nouvelles, me demander si c'était fini fini radical entre nous, j'ai dévié la conversation. Je ne veux pas que d'autres personnes s'en mêlent. Mon ex est d'après lui "au fond du trou". Je n'ai pas répondu, ce n'est plus mon problème.

Il est parti tôt, je suis restée tard. C'est peut-être puéril de penser comme ça mais je m'accroche à tout ce que je peux, et là c'est une mini-victoire.
#1295944
Courage !
Tu fais bien de devie la conversation ! Maintenant moi aussi, je fais cela !
Concentre toi sur toi ! C’est difficile, long mais ça paye ! Lache prise, ça vient avec le temps. Maintenant, cela m’atteint de moins en moins ! Je dis pas que ça me rend un peu triste par moment mais rien de bien méchant !
#1295978
Merci pour vos petits messages :)

Mauvaise nuit hier. Toutes les nuits en fait. La nuit, tout est plus sombre, insurmontable, monstrueux, douloureux. Je tourne et me retourne dans mon lit, le moindre bruit m'hérisse et les pensées me tombent dessus comme des fantômes. Je ne dors plus, plutôt je ne m'endors plus, c'est un cauchemar. Je pleure pour chercher l'apaisement mais ça ne marche pas toujours. Des voix grinçantes me susurrent des choses horribles aux oreilles ; "Bien sûr qu'il ne t'aime plus, il est juste lâche et tu n'en valais pas le coup" "Tu es misérable, tu ne t'aimes pas, comment veux-tu que lui t'aime ?" "Pense à la soirée du Nouvel an, où tout le monde va s'amuser et pas toi... Il y en aura d'autres, et tu ne seras plus jamais invitée !"

C'est un enfer. Ma psychiatre m'a donné des trucs pour dormir, mais l'endormissement vient toujours très tard. Par contre je dors comme une masse, jusqu'à ce qu'on me réveille, vers 12h30, parfois plus. C'est n'importe quoi.

Ca me mine le moral, je redoute le soir, j'ai peur d'aller au lit, tout m'angoisse. Alors qu'en journée, je peux relativiser, me consacrer au présent et parfois même aller bien, quand vient le soir tout s'effondre.

Des conseils pour réussir à apaiser l'angoisse le soir ? (Je précise, je suis interdite de Xanax car trop pris)
#1295982
Hello Janysse ,

J'ai eu moi même d'énormes problèmes de sommeil pendant les 2 mois qui ont suivi la rupture ( qui plus est l'été était caniculaire , et je n'ai pas pu faire de sport pendant les 2 premiers mois à cause d'une très grosse entorse ...trois jours après la rupture :roll: ). Je faisais de terribles crises d'angoisse, avec réveils en larmes, au bout d'une heure de sommeil, où j'avais l'impression d'étouffer .On m'a prescrit des medocs mais je ne les ai finalement pas pris car j'étais dans le brouillard, et je préférais être dans le brouillard pour épuisement chronique ( 4-5 heures de sommeil par nuit pendant 2 mois ) que " chimiquement" .
Bref

Ce qui m'a aidée :
-homéopathie et acupuncture
-ma psychologue cet été m'a initiée à la méditation en pleine conscience
- partir en vacances chez des amis au bout de 2 mois ( changement de lieu , changement d'air , être prise en charge , et le manque de sommeil accumulé font que j'ai recommencé à dormir )
-reprise du sport de façon intensive à la rentrée
- le temps , tout simplement

Bon courage à toi
#1295988
Salut Janysse,

Bon au bout de quasi trois ans ce n'est pas encore terrible je dois en être à 4-5 heures de sommeils par nuit ceci-dit c'est toujours mieux que 1 à 2 heures ou les somnifères avec lesquels je ne fermais pas les yeux.

Ce qui fonctionne un peu pour moi, c'est la musique avant de dormir, de longues discussions avec une amie, comme le suggérais Eva je crois dans un post précédent, l'adoption d'un chat (c'est ce que j'ai fait et moi qui ait des tendances angoissée, ça à eu un effet très apaisant)
Comme le suggère Selma l'homéopathie aussi ou des produits de type Euhpytose peuvent aider.

Courage à toi, dis toi que les petites voix que tu entends dans ta tête ne sont en aucun cas le reflet de la réalité mais simplement un jeu de l'esprit qui consiste à se torturer soi même.
#1296032
Bonjour à tou.t.es
Selmasultane a écrit : 28 déc. 2018, 11:19 J'ai eu moi même d'énormes problèmes de sommeil pendant les 2 mois qui ont suivi la rupture ( qui plus est l'été était caniculaire , et je n'ai pas pu faire de sport pendant les 2 premiers mois à cause d'une très grosse entorse ...trois jours après la rupture :roll: ).
Ca c'est le corps qui parle l'entorse ! Une de mes (nombreuses haha) psy m'a expliqué que le corps savait bien mieux que nous, rationnellement et consciemment, ce qui se passait dans nos têtes et coeurs !

Homéopathie je sais que ça ne marchera pas sur moi. Ca repose pour beaucoup sur ce qu'on appelle l'efficacité symbolique (la même que pour les placebo, qui est réelle hein), or de base j'y crois pas pour un sou donc bon. Idem euphytose j'ai pris pas mal à un moment, mais je suis un traitement assez costaud donc l'Euphytose à côté... Cependant en parlant d'acupuncture tu as pointé quelque chose, aussi j'ai commencé des séances d'hypnose maison pour m'apaiser et m'endormir : ra-di-cal. Je me sens mieux après, et ma façon de penser change imperceptiblement, c'est un grand soulagement.
Sebastien1979 a écrit : 28 déc. 2018, 11:49 Bon au bout de quasi trois ans ce n'est pas encore terrible je dois en être à 4-5 heures de sommeils par nuit ceci-dit c'est toujours mieux que 1 à 2 heures ou les somnifères avec lesquels je ne fermais pas les yeux.
Au bout de trois ans tu ne dors que 4 à 5 heures par nuit ??? Je ne connais pas ton histoire, aussi excuse-moi d'avance si je te parais indélicate mais, as-tu consulté pour ça ? Un.e généraliste, un .e spécialiste du sommeil, un.e psy-, un.e hypnothérapeute, un.e sophrologue... ? C'est assez anormal (sauf si c'est ton rythme habituel)...

De mini bonnes nouvelles quand même : je me suis endormie rapidement hier. Je suis toujours dans le brouillard car je prends des trucs pour dormir quand même, mais je ne me suis pas retournée pendant 2h, c'est une mini-victoire ! J'ai aussi fini par parler du Nouvel an (oui j'en suis encore là haha) à mon amie, on en a longuement discuté, et cela m'a apaisée. J'ai appris que mon ex aurait bien voulu m'inviter. J'ai compris que j'avais envie d'y aller pour ne pas être le vilain petit canard (coucou Eva), mais que c'était la pire idée de l'année. Je vous épargne les détails mais je me sens un petit peu plus apaisée : on ne m'a pas oubliée, ou volontairement écartée. Personne n'a osé en fait, parce que la fête est chez lui.

J'ai commencé à écrire sur mon ex : toutes les choses, concrètes, qui m'ont rendue triste, ce que je veux pour être heureuse, ce que je refuse. C'est hyper dur parce que je réalise que même si je sais, rationnellement, froidement, qu'il n'est pas pour moi et qu'on ne se fait pas du bien, je n'ai pas encore accepté. Mais d'écrire toutes ces choses qu'il a faites ou pas faites justement, et qui m'ont rendue malheureuse, m'aide à comprendre cet état de fait : ce garçon, en l'état, n'est PAS bon pour moi, pour personne même sûrement. A moins d'un vrai travail, de changements très importants, il ne le sera jamais, du moins pour moi. Donc on avance, on avance quoi qu'il en coûte.

Je dis que je l'aime, mais je ne sais plus en fait. Ca dépend de l'humeur, des jours, de la douleur.

Je m'efforce à chaque instant de profiter du moment présent, c'est une discipline de fer, c'est parfois impossible à tenir. Je vis complètement au jour le jour. Je prends ce qui vient heure après heure.

Ma famille et mes amis (sauf mon père of course) me soutiennent beaucoup. C'est un vrai soulagement.

J'ai relu quelques uns de mes posts sur ce fil, il y a quelques années. Je me suis lue écrivant qu'on s'en remet, qu'on s'en sort, plus grand et plus fort, et que ça vaut le coup, toujours. Je pense très fort à cette Janysse un peu plus jeune, un peu moins abîmée peut-être, et pourtant sacrément cabossée déjà, qui écrit que la vie est belle, que la vie peut être belle et que la seule possibilité de la beauté de la vie doit être une raison de vouloir la vivre. C'est cette petite Janysse à la croisée des chemins, rugissante de vie et pleine d'espoir pour l'avenir qui me guide désormais.

Belle journée à toutes et à tous, et courage, courage, courage : la vie peut être belle ;)
#1296084
Coucou

Je suis rentrée chez moi. Le départ a été difficile, mais je suis contente d'être à la maison, dans mon petit nid.
Ce soir la soirée fatidique haha ! Je me sens complètement détachée du monde, complètement ailleurs. Je fume cigarettes sur cigarettes en pensant à ma relation. Le monde autour ressemble à un décor.

J'ai commencé à lire des livres qui traitent de la dépendance affective. Je me reconnais enfin dedans. Je dis enfin, car on me l'a déjà dit, ici-même d'ailleurs, mais quelque chose en moi n'enregistrait pas, ne captait pas, refusait - le déni. Ca m'effraie un peu, car j'ai peur de ne jamais m'en sortir, d'être toujours cette petite fille qu'on n'a pas su aimer, qui cherchera toujours à être protégée par tous. Je comprends un peu mieux ce que tu m'écrivais Eva : mon besoin d'être rassurée est incommensurable, insatiable, impossible à satisfaire. Une fois la période de fusion terminée, je bascule dans la peur. Je veux tout, tout de suite ; rassure-moi, dis-moi que tu m'aimes, tu m'aimes dis ? et qu'est-ce que tu aimes chez moi ? et tu m'aimes hein ? Intenable sur la durée. Et je reconnais ce schéma dans au moins trois de mes relations : mon ex de 2015, mon ex-meilleure amie, et mon dernier ex en date. Ca fait beaucoup quand même.

Je ne suis pas sûre de savoir quoi faire du "triangle dramatique Bourreau - Sauveur - Victime". Je me reconnais un peu dans ce trio, mais surtout dans ma relation à un de mes parents, c'est beaucoup moins clair avec mes ex.

Dans tous les cas j'avance. Je VEUX sortir de ma dépendance affective, je ne veux pas continuer à être malheureuse pendant les 50 prochaines années de ma vie, sinon autant en finir tout de suite. Et, si mon tort a été d'être en perpétuelle demande, en insécurité, en sollicitations constantes, mon ex a été un peu nul (non, complètement pourri) à partir du moment où il a abandonné toute bienveillance dans notre communication. C'est pourtant lui qui m'a appris à communiquer, à dire ce que je pensais sans avoir peur de l'autre. Jusqu'à ce que moi, angoissée dépendante, j'exprime "mon ressenti" et qu'il me réponde que je "pars dans les tours", que j'"interprète". Car à aucun moment je ne le mettais en cause en lui disant "Tu es comme ci comme ça tu me fais du mal" mais bien "Quand tu fais ci ou ça, je me sens mal/comme ci". Et depuis plusieurs mois sa réponse était, constamment "Tu pars dans les tours" "Tu interprètes". Si c'est pas un refus de dialoguer ça ! Alors quand je revenais à l'assaut, en essayant de m'affirmer, lui disant que "Quand tu me réponds ça, j'ai l'impression que tu décrédibilises mon ressenti/que tu ne me prends pas au sérieux/que mon sentiment n'est pas légitime", j'avais droit aux yeux au ciel, et à un soupir. Ultra violent. Tu m'étonnes que j'étais malheureuse. J'étais bien trop en demande, et lui m'a carrément délaissée.

Donc, c'est mon no go absolu : l'absence de bienveillance. Mes ressentis te paraissent peut-être bizarres, ou injustifiés, ou déformés, ou délirants, ou pathologiques, et il se peut qu'ils le soient car je suis dépressive et anxieuse et guidée par des schémas de merde, mais au moment où je les ressens ils existent, ils sont légitimes, ils ont droit de cité. Quoiqu'ils soient pour toi, ils ne méritent pas qu'on lève les yeux au ciel et qu'on soupire lourdement. Et il s'étonnait que je pleure tout le temps ! Mais quel crétin bon dieu. Je suis hyper fragile, mais il n'a rien fait pour arranger les choses. Pas disponible oui. Pas prêt mouais. Pas compatible ok. Pas foutu de faire preuve d'empathie, pas foutu de grandir aussi.

Il y a plein d'autres choses qui n'allaient pas - comme le fait qu'il ne répondait jamais à mes (trop nombreux certes) messages, qu'il ne m'appelait pas quand il disait qu'il allait le faire, puis trouvait des excuses bidon ("désolé je rentre de la campagne" wtf ?), qu'il critiquait assez souvent mon apparence physique ("tu es mieux sans lunettes/les cheveux détachés" "je vais te relooker un jour" "tu devrais mettre plus de couleurs") alors que 1/ je suis sublime comme je suis, 2/ je ne lui ai rien demandé et 3/ je ne me serais jamais permise, je ne lui faisais que des compliments, merde, qu'il organisait des petites soirées ou qu'il sortait avec NOS potes mais sans m'en parler ou alors après coup, ou alors sans prendre en compte mon emploi du temps, qu'il me taxait des clopes tout le temps, tout le temps, TOUT LE TEMPS parce qu'il était fauché sauf que moi aussi (c'est ma faute, j'aurais dû dire non/stop... mais quand je le faisais il me faisait la gueule, l'impasse...), j'en passe et des meilleures - il y a plein d'autres choses qui n'allaient pas donc, mais le plus douloureux je crois, c'était cette absence de bienveillance soudaine, cette écoute qu'il me refusait, cette empathie qu'il se refusait à avoir (il me l'a dit un jour "je ne peux pas avoir autant d'empathie pour quelqu'un sinon je me pends"), ces baisers qu'il me refusait le matin au réveil, le soir au coucher.

Je ne peux pas revenir avec ce mec, c'est impossible. La seule option (le fameux "si et seulement si") serait que 1/ j'avance beaucoup beaucoup sur le chemin de l'autonomie affective ET 2/il avance beaucoup beaucoup sur le chemin de la remise en question et de la bienveillance (dont il sait faire preuve, mais qu'il avait complètement lâchée ces dernières semaines ; d'ailleurs la nuit de la pause, il était hyper bienveillant - lors de notre dernière rencontre, plus du tout, dur même). Or je ne pense pas que ces deux conditions soient réunies de sitôt - jamais peut-être. Conclusion : je ne veux pas de ce mec-là. Je veux l'oublier et avancer.
Sebastien1979, Jo_French ont aimé ça
#1296094
Chère Janysse,

Que ta force et que tes résolutions demeurent !
Voilà mes vœux à l’aube de ce nouvel an.

Je n’ai pas le temps, mais quelques mots cependant. Je me suis découverte dépendante affective il y a quelques années dans une lecture qui m’avait marquée « Ces femmes qui aiment trop » de Robin Norwood.

À la fin de l’ouvrage, j’ai découvert des réunions pour dépendants affectifs dans plusieurs villes. Des réunions anonymes et gratuites comme pour les alcooliques ou tout autre dépendance.

J’avais repéré une réunion à une trentaine de kilomètres de chez moi. Je ne pouvais pas me permettre cette route à ce moment-là et, je l’avoue, j’avais honte de moi. De fait, je n’étais ni une femme battue, ni même mariée. Ma dépendance n’était rien comparée aux témoignages que j’avais découverts dans le livre. Je me trouvais bête, « inférieure » à toutes celles (et ceux) qui subissaient bien plus de « dommages » que moi.

Avec du recul, je regrette de ne pas avoir franchi le pas. Je n’en ressens plus le besoin aujourd’hui, mais je pense que cette pratique est absolument salutaire et je m’autorise à y participer si un jour j’en ressens le besoin.

Pour ce qui est de la guérison, je pense qu’en fait on vit avec nos névroses. On va mieux avec le temps, on se libère de plusieurs patterns, mais je pense que l’essentiel est de vraiment apprendre à les identifier et à vivre au mieux avec nous car ils font partie de nous.

« L’enfer, c’est les autres », ne l’oublie pas. C’est très dur de se défaire de certains automatismes. Je fais de petites erreurs pour ma part après 3-4 ans de prise de conscience de cette dépendance, mais il nous faut être également bienveillantes envers nous car nous sommes les personnes les plus importantes de notre vie. Par exemple, pour noël et pour chaque fête, j’offre un ou plusieurs cadeaux à mon copain. Je cherche longtemps l’idée en voulant lui faire plaisir et je lui ai offert des choses que je n’ai jamais dépensé pour moi. Il m’est beaucoup plus simple d’acheter pour les autres que pour moi. Et bien j’ai décrété, du moins je vais essayer, de m’offrir un manteau tout doux que je trouve magnifique, durant les soldes. L’exemple est incongru, mais c’est pour te dire qu’après la prise de conscience de certains travers (ce n’est pas normal que je place le plaisir des autres avant le mien) vient tout doucement l’évolution: je vais tenter de faire en sorte de me faire plaisir également.

On souhaite beaucoup de choses aujourd’hui. Pardon si je te blesse car j’imagine que tu es blasée. Donc pardon d’avance. Je te souhaite de tout mon cœur de faire de meilleurs choix pour toi à l’avenir. Au moindre écart, au moindre soupçon, au moindre malaise en toi ou toute frustration, dis-toi que ton cœur et ton esprit savent mieux que quiconque ce qu’il y a de mieux pour toi. Donc si ton inconscient te guide vers une personne qui paraît indifférente de prime abord (elle ne répond pas à tes messages, elle ne te dit pas bonjour, etc, tout ce que tu as listé sur ton ex, et ce, pour quelque raison que ce soit), tourne les talons. De grâce, ne te retourne pas.

On ne change pas. On n’aime pas au début. L’amour, ça prend du temps. Mais de se voir refuser un bonjour, un baiser, c’est juste impoli, malsain, et cela témoigne d’un problème.

Tu crois que tu es indigne d’être aimée. Du moins, ton inconscient le croit. Mais tu sais pourtant que tu es belle, intelligente, sensible. Alors rassemble toutes tes forces et tout ton amour pour la vie et pour la petite fille qui est en toi, pour t’offrir des personnes de ton entourage qui soient bienveillantes et positives pour toi. Des personnes prêtes à t’accueillir dans l’amitié et l’amour que tu mérites.

« On ne naît pas femme. On le devient »
Tu le sais bien. Devenir femme passe par l’indépendance. Tu fais des études pour aspirer à une vie indépendante financièrement et pour faire ce qui te plaît. C’est très bien. Il te reste à acquérir l’indépendance affective pour devenir une femme. Il y a encore trop de cette petite fille en toi. Elle est en moi également et je suppose qu’elle sera toujours là. Mais devenir une femme indépendante en tous points, c’est faire en sorte que cette petite fille ne prenne pas le dessus. La rassurer, s’entourer de bonnes personnes, et à chaque repérage de travers chez les autres, modifier ta conduite car on ne peut agir que sur soi.

Je ne peux pas me relire, je suis désolée.
Je voudrais ajouter d’autres éléments, mais je n’ai pas le temps. Je suis peut-être à côté de la plaque, mais tout cela pour te dire en tout cas que j’ai pensé et que je pense à toi.
lyreca, miu ont aimé ça
#1296144
Bonjour à toutes et à tous,

Bonne année les amis :)

Ma soirée s'est bien passée, dans la douceur, le calme et l'amitié. Mon amie a fait beaucoup pour moi. Ca m'a énormément touchée et puis, il y avait quand même ce petit pincement quelque part, toujours là mais impossible à définir : en fait je me suis sentie un peu coupable de tous ses efforts, de n'avoir rien fait, de m'être échouée chez elle. Mais c'est complètement absurde ! Et je réalise que souvent, quand quelqu'un fait quelque chose pour moi, pour ME faire plaisir, je me dis que WOUAHOU mais je mérite pas tout ça wouah ! C'est ahurissant. Si je faisais plaisir à quelqu'un, je trouverais ça dingue qu'il se dise ça. Quoique... Je lis le monde beaucoup en fonction de la question de "mérite" (questionnement qui a déjà donné lieu à une conversation ici).

Mais bref, la nouvelle année est là, j'ai survécu. Merci pour vos messages, Sebastien et Eva. Je poursuis mes lectures sur la dépendance affective, je m'y reconnais totalement, de plus en plus. Je réalise que je suis en colère : en colère contre mes parents de m'avoir faite telle que je suis. C'est de leur faute si je suis complètement timbrée, dépendante de la moindre attention, et triste, triste à en mourir. J'essaie de relire mes expériences passées avec ce prisme, et beaucoup de choses prennent du sens désormais. Le groupe de musique que j'ai rejoint il y a 3 ans maintenant : j'aime la musique, je suis née dedans, j'ai toujours vécu avec, mais ce que je cherchais avec eux, c'était "une famille", "ne plus jamais être seule", "combler le vide" (c'est ce que j'écris dans mon journal intime de l'époque). Je me rends compte en relisant mes journaux depuis plusieurs années, que je parle tout le temps du vide, du vide qui me dévore, qui m'obsède, de cette impression d'être creuse, jamais pleine, toujours triste. Je crois que c'est une prise de conscience salutaire mais elle me rend aussi très triste ; est-ce que je m'en sortirai un jour ? Vais-je continuer à gâcher mes relations amoureuses ?

Aussi, je pense beaucoup à mon ex. Il me manque. Je me sens très triste d'avoir reproduit strictement le même schéma qu'avec mon ex précédent, et mon ex-meilleure amie. Je ne vois pas être en couple avec lui aujourd'hui, je suis dans un tel état... Mais je n'arrive pas à être honnête avec moi-même, alors j'accepte l'idée que pour l'heure, j'ai encore de l'espoir. Je ne fais pas de ces pensées ma priorité, mais je ne peux pas me battre contre elles pour autant, je n'en ai pas l'énergie. Je les laisse passer. (J'essaie) Tu as raison Eva, me refuser un baiser le matin... Quelque chose cloche, ce n'est pas normal, le problème vient de son côté. Je ne peux pas agir dessus. Je ne peux agir que sur moi.

Mon traitement m'assomme. Je dors plus de 10-11h par nuit, les réveils sont très difficiles (plus d'une heure avant d'émerger) et le sommeil pas très reposant. J'ai arrêté les somnifères donc ça ne peut être que le traitement. Ca m'inquiète, ça m'angoisse. Je panique pour rien, tout le temps, c'est vrai, mais j'ai peur de redevenir complètement apathique comme l'an dernier, si cet état se prolonge, je ne serai pas capable de poursuivre mes activités normalement. J'attends de voir mais je ne suis pas tranquille.

Je ne suis pas non plus très cohérente dans ce que je raconte, mais je poursuis ma catharsis. C'est super dur, je me sens très seule, abrutie, paralysée par l'angoisse. Mais je vais me forcer aujourd'hui à faire toutes ces choses. J'avais un papier à rendre pour mon école pour le 30. Je ne l'ai pas fait. MOI Janysse, je n'ai pas rendu un papier que j'avais à rendre. Il y a bien un truc qui ne va pas... L'an dernier, lors de ma dépression, j'étais dans le même état, mais il y avait mon ex. Il prenait soin de moi, m'entourait d'amour, me cajolait. Rendait la vie plus belle, plus joyeuse. Aujourd'hui je suis seule pour affronter ça. Ou plutôt je CROIS que je suis seule. Mais c'est très certainement une chance à ne pas gâcher.

Je vous embrasse
miu ont aimé ça
#1296187
Bonjour Janysse

Je ne te souhaiterai pas une bonne année, car à mon avis elle ne sera peut être pas "bonne" au sens où on l'entend, pas bonne au sens amour gloire et beauté, et surtout la santé ! Pardon je me moque un peu,
Mais je te souhaite une année qui sois pour toi une renaissance. Le début d'une nouvelle ère! une libération, que l'aiglon Janysse puisse enfin prendre son envol.

Je te lis depuis longtemps, je suis intervenus quelques fois, j'ai lu les interventions d'Eva et aussi de Selma, Miu etc... ces derniers temps.

Comme je n'avais pas vraiment le temps de te répondre j'ai trouvé préférable de ne pas intervenir d'autant que Eva, avec toute sa précaution et sa délicatesse me paraissait faire bien mieux que moi et mon côté bulldozer ce qu'il y avait à faire.

Et puis parfois j'ai un peu trop tendance à mettre sous le nez des gens le caca qu'ils ne veulent pas voir... non vraiment Eva et Sultane faisait très très bien les choses...

Alors j'ai remballée ma diplomatie d'éléphant amateur de porcelaine chinoise et je lisais... mordant mes doigts pour ne pas sauter sur le clavier...

Et puis comme j'ai un peu de temps je viens mettre mes jolies bottes dans le plat!

Je reviendrai peut être à l'occasion sur ton avant dernier message, celui où tu laisses transparaître ta colère contre ton ex. Parce que certes il m'a l'air d'être un fieffé c..... (le coup des bisous par exemple) mais je crois surtout que vous avez tous les deux, deux névroses qui se parlent... donc j'y reviendrai

Je vais déjà répondre à ton dernier message.
Janysse a écrit : 02 janv. 2019, 12:57 en fait je me suis sentie un peu coupable de tous ses efforts, de n'avoir rien fait, de m'être échouée chez elle. Mais c'est complètement absurde ! Et je réalise que souvent, quand quelqu'un fait quelque chose pour moi, pour ME faire plaisir, je me dis que WOUAHOU mais je mérite pas tout ça wouah !
Je peux me tromper mais n'es tu pas certaine que pourtant s'il ne faisait pas tout cela tu ne te demanderais pas au contraire s'il t'aime suffisamment?
Parce que ton histoire d'ex meilleure amie me laisse penser qu'au contraire tu pourrais penser que on en donne rien si on ne donne pas tout, et que même si tu penses ne pas le mériter, si on t'aime on te le doit.
C'est ahurissant. Si je faisais plaisir à quelqu'un, je trouverais ça dingue qu'il se dise ça. Quoique... Je lis le monde beaucoup en fonction de la question de "mérite" (questionnement qui a déjà donné lieu à une conversation ici).
Et en contrepartie n'en attends tu pas un retour sur investissement? Bien évidement tu ne le penseras jamais comme ça, mais ne te dis tu jamais je vais tout faire comme cela on m'aimera en retour...? et n'es tu pas déçue quand ceux à qui tu as "tout" donné te refuse un peu d'amour ou d'attention ou un service ?

Je poursuis mes lectures sur la dépendance affective, je m'y reconnais totalement, de plus en plus.


c'est bien, identifier ton problème est déjà une façon d'y faire face, les médicaments vont t'aider à apaiser la douleur afin de pouvoir creuser là où cela fait mal.
Je réalise que je suis en colère : en colère contre mes parents de m'avoir faite telle que je suis. C'est de leur faute si je suis complètement timbrée, dépendante de la moindre attention, et triste, triste à en mourir.
C'est bien la colère, c'est sain, après comme tu n'as de prise que sur toi, ne passes pas trop de temps à les haïr (et je sais ce dont je parle) ça dévore une énergie qu'il vaut mieux consacrer à soi même.
Je me rends compte en relisant mes journaux depuis plusieurs années, que je parle tout le temps du vide, du vide qui me dévore, qui m'obsède, de cette impression d'être creuse, jamais pleine, toujours triste. Je crois que c'est une prise de conscience salutaire mais elle me rend aussi très triste ; est-ce que je m'en sortirai un jour ? Vais-je continuer à gâcher mes relations amoureuses ?


Ce que tu décris est normal, tu cherches à remplir le manque d'amour, ce que tu n'a pas reçu enfant, tu cherches à réparer la petite fille à la combler mais tu vas forcément vers ce que tu connais donc des relations qui vont être elles dans le refus de te satisfaire. tu cherches ton bourreau et comme parfois les personnes ne vont pas te donner ce que tu veux à savoir te maltraiter, tu vas être de plus en plus exigeante afin de les lasser et ceci afin de te rassurer... dans les deux cas tu gagnes :
Ils te donnent plus ... ah chouette ils m'aiment ... si j'exigeais encore plus d'amour afin de voir s'il m'aime vraiment vraiment vraiment, si j'exigeais ce que je sais être sa limite?
Ils t'envoient paître tout est normal il / elle m'abandonne c'est normal je ne le mérite pas d'ailleurs papa / maman avait raison je ne suis pas aimable.

Parce que Janysse tu veux à la fois réparer cette petite fille, mais elle elle ne veut pas que papa ou maman ait eut tort de l'abandonner de la rejeter et s'il l'a fait c'est forcement de sa faute... donc tu cherches malgré toi à être confirmé que tu ne vaut pas un clou car il est bien trop douloureux à la petite fille de se dire que ses parents sont des sales c....
Aussi, je pense beaucoup à mon ex. Il me manque. Je me sens très triste d'avoir reproduit strictement le même schéma qu'avec mon ex précédent, et mon ex-meilleure amie. Je ne vois pas être en couple avec lui aujourd'hui, je suis dans un tel état...
Et tu le reproduiras encore et encore et encore, tant que tu demanderas à l'autre de te remplir d'amour, de te réparer de l'amour non reçu enfant... Il faut que tu fasses le deuil de l'amour que tu n'as pas reçu... et c'est un foutu travail!
tu sais personne dans ta vie d'adulte ne t'aimera inconditionnellement donc ne cherche pas les limites de l'amour que les gens te donne car tu les trouveras toujours.
Mais je n'arrive pas à être honnête avec moi-même, alors j'accepte l'idée que pour l'heure, j'ai encore de l'espoir. Je ne fais pas de ces pensées ma priorité, mais je ne peux pas me battre contre elles pour autant, je n'en ai pas l'énergie. Je les laisse passer. (J'essaie) Tu as raison Eva, me refuser un baiser le matin...
Chaque chose en son temps tu verras bien quand tu seras prête, il n'y a pas le feu au lac hein...
Quelque chose cloche, ce n'est pas normal, le problème vient de son côté. Je ne peux pas agir dessus. Je ne peux agir que sur moi.
oui cela cloche de son côté, mais comme je te l'ai dis ton inconscient a probablement le don de te faire t'intéresser aux personnes qui vont pouvoir te rejeter... ton inconscient va te faire rechercher une personne dont la névrose va confirmer la tienne plutôt que de te faire choisir qq1 dont la personnalité pourra être en empathie avec toi.
Mon traitement m'assomme. Je dors plus de 10-11h par nuit, les réveils sont très difficiles (plus d'une heure avant d'émerger) et le sommeil pas très reposant. J'ai arrêté les somnifères donc ça ne peut être que le traitement. Ca m'inquiète, ça m'angoisse. Je panique pour rien, tout le temps, c'est vrai, mais j'ai peur de redevenir complètement apathique comme l'an dernier, si cet état se prolonge, je ne serai pas capable de poursuivre mes activités normalement. J'attends de voir mais je ne suis pas tranquille.
appelle ton psy qu'il ajuste le traitement.
L'an dernier, lors de ma dépression, j'étais dans le même état, mais il y avait mon ex. Il prenait soin de moi, m'entourait d'amour, me cajolait. Rendait la vie plus belle, plus joyeuse. Aujourd'hui je suis seule pour affronter ça. Ou plutôt je CROIS que je suis seule. Mais c'est très certainement une chance à ne pas gâcher.
l'autre ne rend pas la vie plus belle, la vie est belle ou pas mais elle est et c'est la tienne, tu ne peux pas demander à l'autre de te soigner, ce n'est pas son rôle et à terme c'est le meilleur moyen de le lasser, parce que jouer les infirmières c'est usant. Donc oui c'est une immense chance que tu as de faire ce travail sur toi là maintenant sans petit copain pansement.

Allez Courage Janysse
Carrie007 ont aimé ça
#1296219
Bonjour,

Je plussoie à 100% le dernier message d'Albane.

Janysse, on ne se connaît pas mais je ressens une sorte d'affection pour toi; en fait, tu me fais penser à moi quand j'avais ton âge. Et pour tout, ce n'est pas nécessairement un compliment ;) .

Je sais que chacun doit faire ses expériences mais j'aimerais te faire gagner un peu de temps. Et je vais te dire deux-trois choses qui, si elles m'avaient été dites plus tôt, m'auraient permis de comprendre certaines choses plus vite.

Tu es encore et toujours dans le "qu'est-ce que je vaux". Et si tu essayais plutôt le "qu'est-ce que je veux"? ;)
Te regarder encore et toujours dans le regard des autres ne t'aide pas à avancer dans ta vie, au contraire, ça te paralyse et te fait faire du sur place, voire te fait reculer.

Tu es tellement repliée sur toi-même à te regarder le nombril que tu oublies que les autres autour de toi ont également leurs propres névroses à gérer.
Je vais te donner un exemple de visualisation que mon psy m'avait donné il y a quelques années. Imagine que tu es serveuse et que tu portes un plateau sur lequel se trouvent plusieurs verres en équilibre. Si tu regardes le plateau sans regarder où tu vas, tu risques fort de faire tomber les verres; alors que si tu tiens le plateau d'une main plus assurée, en regardant l'endroit où tu dois aller, tu as davantage de chance d'arriver à destination sans encombre. Tu risques de faire tomber un peu d'eau, voire de manquer de trébucher, mais dans l'ensemble, tu t'en sortiras bien.

Je comprends complètement ce que tu ressens quand tu dis que tu te sens creuse, vide, sans consistance, un peu comme si tu étais un leurre ou un imposteur, etc... Mais une fois qu'on a dit ça, tu fais quoi?
Tu pleures?
Tu chouines?
Tu te dis que la vie est tellement injuste?

Oui, tu peux faire ça. Ou alors décider de te donner un coup de pied aux fesses pour essayer d'avancer, avec ce que tu es, toi. Je ne dis pas que c'est facile, je ne dis pas que tu n'auras pas de rechute dans tes travers, mais il n'y a que toi qui puisses décider de te le donner, ce coup de pied.

Tu ne vis pas, Janysse, tu attends que les autres vivent à ta place, t'apportent de l'amour, des signes, de la considération. Tant que tu en seras là, tu n'avanceras pas et tu ne rencontreras pas quelqu'un qui te convienne.

Ton amoureux, comme tes amis, ne sont pas là pour te porter. Et oui, à moins d'être maso, porter quelqu'un finit par lasser, même si on aime fort cette personne. Tu es encore une toute petite fille, bien mature sur certains aspects (je te soupçonne même d'être très intelligente - je t'ai dit que tu me faisais penser à moi :D ) mais totalement immature dans les relations aux autres et à toi-même d'ailleurs. Connais-toi toi-même signifie avant tout de savoir quelle place tu tiens dans l'Univers, le tien en premier lieu.

Je ne souhaite pas te blesser, Janysse, mais si mon message te pique un peu c'est que j'ai atteint mon objectif.

Il te faut surtout et avant tout un peu de courage.
Albane06 ont aimé ça
#1296222
Bonjour Albane et Carrie,

Vous lire et vous savoir ici me réconforte. Ce que vous m'écrivez m'apparaît de plus en plus clair, de plus en plus juste. J'en prends véritablement conscience. Mais très sincèrement, vos mots si justes, et les lectures que j'ai en ce moment, tout cela me désespère encore plus, car j'ai encore plus l'impression d'être complètement cramée, d'avoir vraiment quelque chose qui cloche, d'avoir tout gâché avec mon ex. Et surtout, surtout je ne sais pas comment agir. Je veux agir, je ne pense qu'à ça, mais je ne vois pas quoi faire concrètement.

J'ai passé la soirée d'hier avec les musiciens de notre ancien groupe. Je me suis sentie minable dans mon propre regard, timide, peureuse, nulle. C'était la première fois que je voyais aussi clairement le peu d'estime que j'ai pour moi.

Mais maintenant, je fais quoi ? Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ce que je veux, je n'ai pas la moindre idée d'où je vais. Je n'ai pas touché à mes recherches depuis plus de deux semaines, j'ai peur que tout ça soit aussi un "mensonge" que je me raconte. Je n'ai pas la moindre idée de par où commencer. Je prends du temps pour moi, et j'essaie de me questionner sur ce qui me fait plaisir, ce qui me fait envie : rien, rien du tout. Je n'ai rien fait depuis des mois, des années peut-être, rien d'autres que regarder des séries, boire de l'alcool, m'abîmer dans le travail et dévorer des yeux mon amoureux. Je ne sais pas ce que je suis. J'ai l'impression de m'être bougée pendant 25 ans mais là je craque c'est trop, je n'ai plus de courage. Je ne suis qu'une petite fille perdue qu'on n'a pas su aimer, qui préfèrerait disparaître.
#1296228
Coucou Carrie,

Et bonjour à toi Janysse

Tout d'abord, n'oublie pas que en plus de tes soucis de dépendances affective et de personnalité abandonnique, tu es en dépression, c'est ton medecin qui te le dit hein pas moi ou madame michu. Donc c'est normal de ne pas être bien, de ne pas faire grand chose et de te sentir dépassée par les événements. Les cachets vont t'aider à stabiliser ton humeur, à arriver à te bouger un peu plus. Mais toi aussi tu peux aider les cachets.

Apprendre à vivre avec ses névroses c'est le travail d'une vie. Tu dois toi extirper de toi les modes de fonctionnement qui te mettent dans la dependance affective et apprendre à les repérer, ceci afin que lorsque tu les vois pointer leur bout de nez, hop tu les passes à la trappe, admettre aussi que les autres ne fonctionnent pas comme toi et ne pas leur en tenir rigueur.
Janysse a écrit : 04 janv. 2019, 12:11 tout cela me désespère encore plus, car j'ai encore plus l'impression d'être complètement cramée, d'avoir vraiment quelque chose qui cloche, d'avoir tout gâché avec mon ex. Et surtout, surtout je ne sais pas comment agir. Je veux agir, je ne pense qu'à ça, mais je ne vois pas quoi faire concrètement.
Non tu n'es pas cramée, oui tu as comme tu dis qqch qui cloche.... comme nous tous, cela s'appelle une névrose. :D
Et non tu n'as pas tout gâché avec ton ex, votre fin de l'histoire était déjà écrite dans ses prémices. Tu as cherché qq1 de peu empahique incapable de te donner ce que tu voulais et lui a trouvé qq1 à sauver puis à écraser pour se réparer lui même.
J'ai passé la soirée d'hier avec les musiciens de notre ancien groupe. Je me suis sentie minable dans mon propre regard, timide, peureuse, nulle. C'était la première fois que je voyais aussi clairement le peu d'estime que j'ai pour moi.
je ne sais pas ce qu'en pense ton psy, mais moi je trouve ça plutôt positif... tu te vois comme tu es ( comme tu penses etre hein... moi je ne pense pas que tu sois minable ) et ne cherches pas le regard de l'autre pour te rassurer.
Mais maintenant, je fais quoi ? Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ce que je veux, je n'ai pas la moindre idée d'où je vais.
C'est tout le but de l'analyse de permettre de le découvrir.
Je n'ai pas touché à mes recherches depuis plus de deux semaines, j'ai peur que tout ça soit aussi un "mensonge" que je me raconte.
quelles sont les raisons qui t'ont fait choisir ce sujet de recherches? As tu encore envie d'approfondir ce sujet ou au contraire tu voudrais en choisir un autre si tu pouvais.
Je n'ai pas la moindre idée de par où commencer. Je prends du temps pour moi, et j'essaie de me questionner sur ce qui me fait plaisir, ce qui me fait envie : rien, rien du tout.
Probablement parce que tu ne faisais pas les choses pour toi mais pour les autres.
Je n'ai rien fait depuis des mois, des années peut-être, rien d'autres que regarder des séries, boire de l'alcool, m'abîmer dans le travail et dévorer des yeux mon amoureux. Je ne sais pas ce que je suis.
apprends à te découvrir, laisse toi le temps de savoir ce qui te plait.
J'ai l'impression de m'être bougée pendant 25 ans mais là je craque c'est trop, je n'ai plus de courage.
N'oublies pas que tu es malade en ce moment et que c'est donc normal de ne pas avoir trop de courage... et si tu craques c'est parce que tout ce mouvement depuis 25 ans tu ne le fais pas pour toi mais pour les autres... laisse toi le temps de savoir si tes études, ton sujet de recherches, tes projets sont les tiens ou ce que tu penses que les autres attendent de toi. Par ex ton sujet est ce ton choix personnel ou celui sur lequel ton directeur de thèse voulait que tu travailles.
Je ne suis qu'une petite fille perdue qu'on n'a pas su aimer
c'est vrai, et si tu l'aimais toi cette petite fille?
qui préfèrerait disparaître.
donne lui de l'amour elle retrouvera le goût de vivre
Sebastien1979 ont aimé ça
#1296308
Bonjour Albane, merci pour ton message.
Albane06 a écrit : 04 janv. 2019, 13:02
J'ai passé la soirée d'hier avec les musiciens de notre ancien groupe. Je me suis sentie minable dans mon propre regard, timide, peureuse, nulle. C'était la première fois que je voyais aussi clairement le peu d'estime que j'ai pour moi.
je ne sais pas ce qu'en pense ton psy, mais moi je trouve ça plutôt positif... tu te vois comme tu es ( comme tu penses etre hein... moi je ne pense pas que tu sois minable ) et ne cherches pas le regard de l'autre pour te rassurer.
Depuis 2-3 jours, le regard de l'autre ne me rassure absolument plus. J'ai vu des copines, et on a eu beau me répéter que j'étais brillante et super et que j'allais m'en sortir, je n'y crois plus une seule seconde.
Je n'ai pas touché à mes recherches depuis plus de deux semaines, j'ai peur que tout ça soit aussi un "mensonge" que je me raconte.
quelles sont les raisons qui t'ont fait choisir ce sujet de recherches? As tu encore envie d'approfondir ce sujet ou au contraire tu voudrais en choisir un autre si tu pouvais.
C'est mon directeur qui m'a poussée dans cette direction. J'ai trouvé ça intéressant, ça m'intéresse toujours, mais je suis perdue là. Je n'ai plus envie de rien faire, de me remettre à lire, à écrire, à passer mes journées seule à la bibli, c'est au-dessus de mes forces, tout me dégoûte. En même temps je ne peux PAS abandonner, c'est impossible, il faut que j'arrive jusqu'au bout, que je rende mon mémoire cette année (j'ai déjà dû prolonger d'une année pour cause de dépression l'an dernier...). Pour la suite je ne sais pas. Tout est flou.
Je n'ai pas la moindre idée de par où commencer. Je prends du temps pour moi, et j'essaie de me questionner sur ce qui me fait plaisir, ce qui me fait envie : rien, rien du tout.
Probablement parce que tu ne faisais pas les choses pour toi mais pour les autres.
Oui c'est vrai je m'en rends compte maintenant.
Je n'ai rien fait depuis des mois, des années peut-être, rien d'autres que regarder des séries, boire de l'alcool, m'abîmer dans le travail et dévorer des yeux mon amoureux. Je ne sais pas ce que je suis.
apprends à te découvrir, laisse toi le temps de savoir ce qui te plait.
Mais comment ? Dès que je suis seule je me retrouve de nouveau à tourner en rond. Je suis allée au yoga ce matin, un truc que j'adore faire, que j'ai toujours fait seule et pour moi. A peine arrivée chez moi j'étais en larmes. Aujourd'hui c'est la galette des rois, je ne l'ai jamais fêtée avec des amis. Je réalise qu'en perdant mon ex je perds ce groupe d'amis qui fêtent la galette des rois. C'est débile, mais j'ai 25 ans, je suis parisienne depuis plusieurs années, et je n'ai pas ou plutôt plus de groupe d'amis, car tous mes amis sont partis vivre ailleurs. J'ai plein de copines, des amies proches aussi, mais dispatchées ici et là. Ca peut paraître dingue de se préoccuper de ça maintenant, mais ça me fait énormément souffrir.

N'oublies pas que tu es malade en ce moment et que c'est donc normal de ne pas avoir trop de courage... et si tu craques c'est parce que tout ce mouvement depuis 25 ans tu ne le fais pas pour toi mais pour les autres... laisse toi le temps de savoir si tes études, ton sujet de recherches, tes projets sont les tiens ou ce que tu penses que les autres attendent de toi. Par ex ton sujet est ce ton choix personnel ou celui sur lequel ton directeur de thèse voulait que tu travailles.


Je me suis posée la question en te lisant il y a deux jours. Depuis c'est le bordel, le vide intersidéral, tout se bouscule, tout, le trop plein et le vide. J'ai toujours recherché le toujours plus, toujours mieux, le prestige, ce que j'appelle ambition et qui n'est que la peur de l'échec. Mais aujourd'hui je me sens tellement mal, ça n'a plus aucun sens de continuer là-dedans, si ?
Je ne suis qu'une petite fille perdue qu'on n'a pas su aimer
c'est vrai, et si tu l'aimais toi cette petite fille?
qui préfèrerait disparaître.
donne lui de l'amour elle retrouvera le goût de vivre
Oui, mais concrètement, je fais quoi ? Je commence à comprendre qu'il faut que je m'aime, mais je ne sais pas faire ? Concrètement j'agis comment ? Depuis plusieurs jours mon état s'aggrave, il faut que j'appelle ma psy lundi parce que j'ai tout le temps des idées noires, pire qu'avant de commencer mon traitement. Je ne sais pas ce qui appartient à la dépression, au traitement qui ne marche pas, ou à la rupture que je traverse. Toujours est-il qu'il y a deux jours j'ai appelé ma maman en pleurant, en la suppliant de faire quelque chose pour que la douleur cesse. J'ai dû appeler une amie qui a débarqué illico, parce que je lorgnais la balustrade de mon balcon. Je me fais peur, j'ai envie de mourir en fait. Je ne supporte plus la douleur et la solitude, j'ai peur de ne pas y arriver. Je me remue mais rien ne marche.
#1296314
Bonjour Janysse,

Je ne crois pas être intervenue sur ton poste mais sache que je te lis depuis le début et que je comprends ta peine.

Souvent je me reconnais dans tes écrits. Je ne pense pas être de bons conseils mais tu dois être vraiment moins dure avec toi même car t'es une personne formidable. Je t'envoie plein de courage !!!

Pour le mémoire je suis passée par là l'année passée et je sais comme c'est dur. Essaie de le faire un peu de chez toi ? Moi ça m'a aidé de pas me forcer à sortir quand j'avais pas envie.. Et autorise toi les pauses nécessaires. Parfois je travaillais à peine une heure dessus tellement j'y arrivais pas.

T'es vraiment une belle personne et j'espère qu'un jour tu te vois comme je te vois.. Un modèle ! Parce que je te trouve si forte dans tes épreuves !

Courage

Belle journee

S.
Sebastien1979 ont aimé ça
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