-Sandrine- a écrit :Et bien… quelle entrée dans la trentaine… ^^ vivement la quarantaine pour encore plus de Sagesse… ^^Je ne sais pas si c'est de la sagesse, je suis lucide sur le fait que mon moral n'est pas toujours très stable. Je profite de ce moment d'accalmie et de paix qui dure en espérant me souvenir à la prochaine tempête que ça aura existé.
-Sandrine- a écrit :Pour tes chevilles tu pourras faire des exos de renforcement - à voir avec ton kiné un peu plus tard… j’avais eu un accident en 2012 et la cheville avait pris… je me sentais toujours au bord de tomber lorsque je marchais un peu rapidement ou que je tentais courir encore quelques mois après… puis c’est doucement passé… Quand je faisais du kickboxing en 2018 le coach nous avait expliqué l’importance des mouvements d’échauffements pour les articulations : cou, poignets, chevilles… à voir si ça peut te servir avant de reprendre l’escalade…J'ai repris l'escalade il y a deux mois et quelques déjà, je fais du renforcement avec le kiné. Il y en a pour un moment encore mais apparemment c'est normal. Et du coup je passe effectivement beaucoup de temps à m'échauffer pour éviter de me blesser ailleurs !
-Sandrine- a écrit : Concernant ce plus tard que tu pourrais vivre sans compagnon, ni enfants, sans vie de famille en somme, et bien peut-être que tu pourrais - lorsque ces pensées surviennent et si elles te sont douloureuses - te ramener systématiquement dans le présent en te disant Et tout de suite de quoi ai-je besoin, de quoi ai-je envie, qu’est-ce qui me fait du bien ?Oui j'y pense parfois. Et tu as raison, me ramener dans le présent est une très jolie façon de ne pas me laisser emporter par ces pensées.
Comme tu l’as lu ici, il y a des femmes - le plus souvent de ce que j’ai lu - qui après avoir bien galéré en amour ont trouvé leur compagnon et fondé une famille… je pense à Lili notamment, revenue récemment nous raconter que tout allait bien pour elle à présent… peut-être que ce n’est pas un hasard si certaines choses ne se réalisent pas à un moment donné de nos vies…
-Sandrine- a écrit :« Tu vois, c’est encore possible » je ne sais pas si je le saisi comme tu l’entends, mais à chaque fois que j’ai fait une rencontre amoureuse je n’étais, justement, pas dans les dispositions d’une rencontre amoureuse… pas de préservatifs en poche et encore moins une alliance ^^ je n’avais pas l’état d’esprit à ça… tout simplement… Tu sais, Janysse, tu vas peut-être vivre célibataire encore quelques temps, ou avoir quelques histoires qui vont s’achever de façon triste, et un jour, un soir, tu vas discuter avec quelqu’un sans aucunes arrières pensées et… six mois plus tard tu seras en plein histoire d’amour avec un homme qui te convient et enceinte…"Tu vois c'est encore possible" de ressentir quelque chose pour quelqu'un, même si c'est minuscule et éphémère. Je me suis blindée et je refuse qu'on m'approche depuis l'histoire d'escalade boy, je me sens fragile à l'extrême à cet endroit-là et je suis terrorisée à l'idée de souffrir de nouveau. J'ai laissé approcher ce garçon parce que le contexte garantissait plus ou moins l'impossibilité de poursuivre dans le temps. Et j'ai choisi de partir parce que j'ai peur de mes réactions, je ne voulais pas me retrouver à penser à ce gars pendant des jours et des semaines après avoir passé une nuit avec lui. Je suis allée à ce festival avec des capotes en poche (parce qu'il vaut mieux en avoir que ne pas en avoir) et parce que j'avais envie de tendresse et de sexe. Je me suis rétractée parce que j'ai peur.
-Sandrine- a écrit :P. S : il y a un sujet dont j’aimerais parler avec toi, si tu as du temps dans tes vacances allongées, dis le moi et j’ouvre ma boite à MPBien sûr, écris-moi quand tu veux
-Sandrine ✿⊱╮ a écrit :Je trouve ça très sage de ta part que tu anticipes tes réactions et que tu agisses en conséquence… c’est très intelligent… c’est te préserver, c’est faire attention à toi… c’est un peu ce que m’avait dit une forumeuse à propos de ma méfiance qui me voulait sans doute du bien… cette peur, Janysse, elle te veut du bien… je le crois, moi… elle t’évite de faire une fixette sur un gars que tu ne connais pas et de ne pas vivre un énième chagrin d’amour à la suite d’une relation impossible… et donc de te concentrer sur ta thèse, sur toi, ton bien être… c’est pour ça qu’elle est là ta peur, Janysse… Elle ne dit rien de toi, sur toi, profondément… elle est là, à un moment de ta vie, juste un moment… et elle n’empêche pas la Sagesse, l’intelligence, le bon sens, la maturité…Oui, j'ai fini par le comprendre hier en conduisant sur la route du retour chez moi. Et tu le dis de façon très claire. Je suis la spécialiste des fixettes sur des gars que je connais à peine et ce week-end j'ai pris la décision de ne pas revivre ça. J'ai plein d'ami·e·s qui peuvent vivre des histoires d'une nuit et passer à autre chose dans la minute, ou coucher avec un ami et puis rester amis. J'en suis tout bonnement incapable. Je me suis protégée en ne restant pas, et c'est nouveau et j'en suis très fière. Je suis très fière d'avoir écouté mon gut feeling, mon instinct premier qui me disait de partir plutôt que de rester pour un peu de tendresse charnelle aux conséquences calamiteuses. Je manque de tendresse physique et émotionnelle mais je ne me sens pas prête à vivre quelque chose avec quelqu'un. J'ai eu trop mal, je cherche encore mon ex dans les silhouettes que je croise. Oui voilà je ne suis pas prête.
-Sandrine ✿⊱╮ a écrit :J’espère que tu verras un jour que ton dernier amoureux n’était pas le bon mec pour aucune femme… tout simplement parce qu’il n’avait pas réglé son passif amoureux… on entre pas dans une relation si on a pas réglé ça, ça me semble le minimum syndical à avoir à faire, avant… il faut être disponible pour une relation et si on a toujours son ex.e en tête, c’est difficile de l’être… pour moi, tu n’es pas le soucis… pour moi, tu restes avec des hommes qui ne te conviennent pas… sans doute parce que tu « aimerais vivre une relation de couple »Oui. J'ai relu des choses qu'il m'avait dites au tout début de notre relation, que j'avais écrites quelque part. Il me disait clairement qu'il n'était pas sûr d'être prêt, qu'il ne voulait pas me faire de mal, etc etc. Dès le mois d'août 2021, un mois après notre rencontre j'avais peur d'être un pansement. J'y suis allée quand même. Parce que la vie est courte non ? Et qu'un coup de coeur comme ça est si rare. Je ne peux pas dire que je regrette mais alors quoi ? Au nom de "la vie est courte" il faudrait s'abîmer encore et encore dans des relations qui me traumatisent un peu plus à chaque fois ? Il me disait qu'il m'aimait, j'y croyais très fort. Alors quoi ? On ne peut donc avoir confiance en rien ? Un je t'aime n'a-t-il aucune valeur ? Tu as bien résumé la chose. Je suis terrorisée.
-Sandrine ✿⊱╮ a écrit :Pourtant tu le vois autour de toi, ici, dans ta vie, des gens restent avec d’autres alors que ça ne vas pas… il n’y a rien d’anormal ou de travers… c’est juste humain…
C’est qui cette société, Janysse ? Ta famille ? tes ami.e.s ? tes collègues ? des gens dans la rue qui t’arrêtent pour te questionner sur ta vie personnelle ? tu ne sais pas garder un homme… ? qu’est-ce que ça veut dire ? qu’il y aurait un pouvoir qu’on devrait toutes avoir ? on quitte quelqu’un parce qu’on ne l’aime plus, parce qu’on se rends compte qu’on ne l’aime pas… parce que nos projets de vies sont différents… au début de la relation ou après quelques années, parce que les envies, les désirs se modifient… et ça, tu le sais, Janysse...
-Sandrine ✿⊱╮ a écrit :Et parfois aussi, on tombe éperdument amoureux, on aime profondément quelqu’un et peu importe ce qu’il se passe - j’écoutais Augustin Trapenard dire, dans une interview, qu’il adorait sa vie telle qu’elle était - pro et sociale - mais qu’il était avec un homme qu’il aimait et que si celui-ci désirait partir vivre en Australie, il le suivrait sans réfléchir… Est-ce que c’est ça que tu veux Janysse, qu’on t’aime ainsi ?Une part de moi a envie de te dire oui, parce que je n'ai jamais été aimée comme ça, et que je ne me suis jamais sentie vraiment importante pour mes partenaires. À part mon dernier ex, avec qui j'ai découvert ce que ça voulait dire d'être une priorité pour l'autre, ce que ça voulait dire d'être avec quelqu'un qui a envie de me voir, de passer du temps avec moi, qui préfère passer du temps avec moi plutôt que de sortir, qui est présent, qui me fait comprendre que le temps passé avec moi est une des meilleures façons de passer son temps. Et ça je ne l'avais jamais vécu, je suis toujours passée après les potes, la famille, d'autres choses, et je m'écrasais bien gentiment parce que je pensais que de toute façon je n'avais pas assez de valeur pour être une priorité. Ça n'a pas duré avec mon ex mais maintenant je sais que c'est ça que je veux, je veux être une priorité, je veux me sentir importante, à la hauteur de l'importance que l'autre a pour moi.
-Sandrine a écrit :J’entends tout ça… mais il y a également d’autres points sur lesquels porter ton attention… par exemple… tu as décidé de rester avec quelqu’un qui ne voulait pas d’enfant alors que toi tu en veux… il me semble bien avoir lu que tu appréhendais de vivre avec lui parce que tu craignais que sa fille soit « dans tes pattes » quand tu ferais ton yoga… que, de mémoire, tu envisageais même qu’un chacun chez soi en couple ne te dérangerais pas, au contraire, que tu avais besoin de ton espace… je me souviens que tu étais même surprise de te découvrir ainsi… ce sont des points très importants… parce que ça défini un mode de vie… et ce mode de vie devrait être compatible avec ce qu’envisage de vivre ton futur compagnon…Oui parce que j'avais trop peur de le perdre, d'être seule, blablabla etc. Le problème habituel quoi ! J'appréhendais non pas "d'avoir sa fille dans mes pattes pendant que je ferais mon yoga", ce n'est pas tout à fait ça. Je constatais depuis des mois l'état de crasse et de bordel de sa maison, qu'un enfant de 3 ans ça prend énormément d'énergie et d'attention, et j'avais peur, une fois dans la même maison que lui, de me retrouver à faire la bonniche, à devoir tout gérer physiquement (le ménage, la bouffe, s'occuper de la gamine), à me taper toute la charge mentale (liste des courses, attention à ta déclaration d'impôts, mon chéri on n'a plus de pq, etc etc, toutes choses que je gérais DÉJÀ). Or, je suis à un moment de ma vie où j'écris une thèse, c'est un travail titanesque, je me suis battue des années et j'ai travaillé d'arrache-pied pour ça. Ce qui m'angoissait, c'était la perspective de me retrouver à habiter dans une maison loin de la ville, donc loin de la bibli et de mes amis, à gérer cette baraque toute seule parce que lui c'est un gros crasseux, à devoir en plus élever un enfant (qui n'est pas le mien par-dessus le marché) et je me suis vue malheureuse comme les pierres à ne pas réussir à terminer ma thèse. C'est plutôt ça le deal. Aujourd'hui avec le recul je pense que je n'avais juste pas envie de vivre avec LUI. J'ai envie de vivre à deux avec quelqu'un, mais pas avec un adulescent alcoolique qui se repose sur bobonne pour tout faire. Comme je l'ai écrit à de nombreuses reprises, à l'heure actuelle ma priorité c'est ma thèse, et élever un enfant de 3 ans et s'occuper de son père dépressif, c'est pas vraiment compatible avec ce projet - et ma santé mentale. Bien sûr je le vois aujourd'hui avec lucidité. À l'époque j'ai freiné des quatre fers parce que je sentais le danger, sans trop savoir exactement ce que ça voulait dire, peut-être sans vouloir me l'avouer tout à fait.
-Sandrine a écrit :Lorsque je lisais que tu étais si triste pour Escalade boy, j’étais - un peu à l’image de tes amies - un peu dans l’incompréhension… de ce que je me souviens, vous n’avez pas parlé de vos projets de vie… tu ne sais pas si cet homme était compatible sur le long terme… ce n’est pas quelqu’un avec qui tu avais vécu longtemps, que tu connaissais, que tu aimais… j’ai l’impression que tu as plus « pleuré » la perte de l’illusion de quelque chose de possible - je ne saurais pas le formuler autrement… tu sembles également attaché à ces sensations fortes que tu décris souvent… de mon point de vue, pour vivre une relation qui a le plus de chance de durer, on doit savoir ce que veut l’autre, l’entendre, l’accepter… et soit on accepte de faire des compromis, des ajustements sur certaines choses, soit pas… et dans le dernier cas… on se sépare intelligemment…Je comprends que tu ne comprennes pas. Moi je sais pourquoi j'ai réagi comme ça : troisième rupture en 9 mois, des années de trauma accumulées, de rejets, le constat que littéralement tous les hommes me quittent, toutes ces choses s'empilent les unes aux autres, le vide affectif à combler, l'angoisse de finir seule, etc etc etc blablabla on connaît la chanson. Il y a des gens qui ne peuvent pas comprendre, et c'est ok.
-Sandrine a écrit :Je pense que ce serait un bon exercice pour toi de décrire ta vie idéaleOk. J'ai 35 ans, j'ai soutenu ma thèse, une thèse excellente et novatrice. J'en ai publié le manuscrit et ce livre a eu du succès, suffisamment pour me permettre de décrocher un poste permanent de chercheuse, ce qui m'a permis d'acheter une jolie maison de village dans mon village cévenol. J'ai eu un poste à Marseille, Paris ou Toulouse, je vis en Cévennes et je me déplace régulièrement sur l'une de ces villes pour le travail. J'ai rencontré l'homme qui partage ma vie il y a quelques années, on vit ensemble en Cévennes, je suis enceinte de notre premier enfant. C'est un homme respectueux, intelligent, qui est capable de me rassurer, avec qui je me sens bien. Il n'est pas alcoolique, il n'est pas dépressif ou alors il a fait une thérapie. On s'aime. Nous avons une chatte, une chienne. Faire le potager m'emmerde mais lui il adore ça (ça m'arrange). Il a ses passions, j'ai les miennes, mais nous partageons les mêmes valeurs fondamentales pour nous (politiques, morales, etc). J'ai terminé ma thérapie après 10 ou 12 ans, et je n'ai plus besoin de prendre de médicaments. Je suis une jeune chercheuse reconnue et je dirige mes premiers étudiants. J'organise, dans notre maison des Cévennes, des séminaires avec des collègues, mes étudiants et étudiantes. C'est une maison d'intellos où s'élaborent plein de belles choses. Comme j'ai un poste à vie assuré, je milite dans une organisation écolo de gauche sans craindre pour ma place. Je mets mes compétences au service du monde. Et je vais bien.
-Sandrine a écrit : Le conseil de Mademoiselle Bulle que tu avais toi même retrouvé : profite de ton célibat…Oui c'est ce que je fais en ce moment, la plupart du temps !
-Sandrine a écrit :D’où mon envie, Janysse, de te donner des conseils les plus pragmatique possible pour t’éviter de vivre ça à nouveau, est-ce que c’est ce dont tu as besoin ? comment je peux t’aider ?Je vois ma psy dans deux semaines, on est sur un rythme d'une fois toutes les 3-4 semaines car je n'ai plus les moyens de venir deux fois par mois. J'ai relu le passage que tu as relevé, et ça m'a fait beaucoup de bien de constater à quel point j'ai changé. Ce n'est pas tant le discours sur la culpabilité qui m'a frappée que celui sur la souffrance comme zone de confort. Ce n'est plus vraiment le cas, je ne pense plus me complaire dans la douleur parce que c'est ce que je connais le mieux et/ou que ça me fait ressentir des choses. J'en suis revenue.
Quand revois tu ta psy ?
J’ai retrouvé ça sur ton fil pour ta culpabilité :
viewtopic.php?f=3&t=51222&start=520#p1243063
Prends deux ou trois minutes pour réfléchir : où serais tu bien, et avec qui serais tu bien… ?
Janysse… tu n’es pas bien dans ta famille maintenant, et tu y restes maintenant… tu n’es pas obligée de faire ça… prétexte un incident à ton appart ou je ne sais quoi si c’est plus simple de procéder ainsi, mais là tu es mal, écoute toi, ne te juge pas… respecte tes sensations, elles disent quelque chose…
-Sandrine a écrit :P.S : je lirais et répondrais à tes MP plus tard, prends soin de toi c'est le pus important là, et merci pour ton écouteQuand tu veux !
Janysse a écrit : ↑24 nov. 2023, 10:03 Coucou les copaines !
Un petit message pour vous dire que ça va beaucoup mieux. J'ai vu un ostéo exceptionnel qui m'a remise en place de partout et depuis ma cheville va bien mieux. Il m'a donné le feu vert pour pratiquer l'escalade, en prenant quelques précautions, et ce verdict m'a soulagée instantanément. Le professeur très important a fini par me répondre après que je l'ai relancé, c'est un peu laborieux mais je m'accroche et j'y crois. J'ai repris ma méditation quotidienne, et ça change tout à mon état d'esprit. Aussi, je vous ai écoutés, j'ai pris 3 jours de repos complet. Bon bah sans surprise c'était clairement ça une grosse partie du problème![]()
Je sens la sérénité revenir, enfin !
Je vous embrasse fort![]()
First_love a écrit : ↑05 mars 2024, 07:08 Hello Janysse,Hello Fl
Puis-je me permettre de te demander ton age ?
Souricette a écrit : ↑05 mars 2024, 17:53C’est le cas ici (bienveillance) parce Janysse se REMET EN QUESTION, n’élude pas et ne se cherche pas d’excuses. CQFD.
Ton sujet est source de beaucoup plus de bienveillance que les autres, ce qui explique sa longévité. Dommage que ça ne soit pas le cas sur les autres sujets.
Souricette a écrit : ↑11 avr. 2024, 19:29 Bonjour Janysse.Mais t'es tellement a la masse purée...
Merci de nous donner de tes nouvelles!
Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.
Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.
Tu as raison d’affirmer haut et fort ta fierté par rapport à tes accomplissements! Dans mon sujet, on m’a littéralement sautée dessus pour une phrase mal comprise en m’accusant d’avoir une personnalité fière. Pourtant, je disais simplement avoir achevé ma reconversion. Mais peut être qu’à présent tu comprendras mieux la différence de traitement entre toi et les autres forumeurs et forumeuses.
Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.
On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.
Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.
Je t’embrasse.
Souricette a écrit :Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.Ben en fait c'est pas une question de croire que je suis capable de tout faire toute seule, c'est qu'il y a une vraie possibilité de ne jamais trouver de partenaire avec qui faire un enfant auquel cas je n'aurai pas d'autre choix que de le faire seule. Bien sûr que j'aimerais vivre ma vie avec quelqu'un et faire famille avec un gars super, mais dans l'hypothèse où ça n'arrive pas, ça ne m'empêchera pas de réaliser ce désir-là. Faire un enfant sans homme ne signifie pas être toute seule. Je sais que je serai entourée de famille et amis, de proches qui m'aideront à élever ces enfants. Quant à ta remarque sur mon statut psy, je pense justement avoir une longueur d'avance précisément parce que je suis suivie et médicamentée comme il faut, ce qui n'est pas le cas de beaucoup des personnes qui en auraient pourtant besoin.
Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.
Souricette a écrit :Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.Je ne suis pas en train de m'auto-persuader que je suis mieux seule. Je constate seulement après un an de célibat et d'abstinence que je vais bien pour de vrai. Il y a encore un an cela me paraissait impossible, et les discours du "aime-toi avant d'aimer quelqu'un d'autre" me pétaient les ovaires et continuent de me péter les ovaires parce qu'ils sont très injustes, mais dans mon message ça n'est pas de cela qu'il s'agit. Le célibat je l'ai choisi pas pour apprendre à m'aimer, mais parce que mes relations avec les hommes ont systématiquement été empreintes d'une violence que je ne peux plus supporter. Je suis effectivement heureuse seule et j'ai appris à m'aimer, après de nombreuses années très difficiles, 9 ans de thérapie (que je poursuis toujours aujourd'hui), des relations catastrophiques et plusieurs essais médicamenteux. J'ai envie de vivre une histoire d'amour, une relation saine et durable, de trouver un partenaire de vie mais je ne suis plus en recherche frénétique donc ça n'est pas grave si je suis célibataire encore un moment, je ne vois pas en quoi il s'agit de "positivisme exagéré". D'ailleurs je rencontre des garçons, je prévois des dates, je ne suis pas fermée à une rencontre non plus.
On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.
Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.
Georges I. Abdamiaou a écrit : ↑15 avr. 2024, 10:44 https://www.slate.fr/story/186767/femme ... ple-enfant
https://www.liberation.fr/france/2020/1 ... s_1808012/
https://www.psychologies.com/couple/sed ... elibataire
Rien que de plus normal.
Des bisous Jaja.
Souricette a écrit :Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!Là je te trouve carrément mauvaise. Je pourrais te répondre cordialement en faisant un petit cours de sociologie de base sur la domination patriarcale ou t'expliquer que je n'ai pas choisi de me faire violer à deux reprises, mais en fait j'en ai marre d'être sympa avec les casse-couilles du forum depuis 10 ans, et j'ai mieux à faire que de me justifier face à quelqu'un si ouvertement de mauvaise foi.
Souricette a écrit : ↑19 avr. 2024, 10:45 Bonjour Janysse,bonjour Souricette,
Je te pense sincère, ce que je pense c’est qu’il y a quelque chose de sans doute inconscient dans l’autopersuasion.
En faisant une recherche avancée avec auteur Janysse et mot-clé fière, il en ressort 61 résultats sur 80 pages.
C’est très souvent, 61 fois, que tu nous parle de ta fierté, c’est en boucle.
Le mot heureuse une vingtaine de fois aussi.
Citation de 2012, je suis tombée dessus par hasard sur un autre sujet :
« Ce qui importe, c'est ce que j'ai à dire, à écrire, à fixer.
Je suis heureuse.
Je suis heureuse.
Je suis heureuse. »
Cela ressemble à du matraquage publicitaire, et d’expérience j’ai remarqué que lorsque tu es vraiment convaincue d’être fière et heureuse, tu n’as pas besoin de le marteler à qui voudra l’entendre pendant 12 ans, de la même façon pour ceux qui sont ravis de vivre seul ou seule.
Ce n’est que mon point de vue, tu peux le réfuter.
L’important c’est que tu as avancé malgré tout, je n’ai aucun doute là dessus, et je cherche sans doute la petite bête, vu que c’est ce que tu sembles prôner, chercher ce qui pourrait piquer.
Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!
Bonne continuation.
Souricette a écrit : ↑19 avr. 2024, 19:26 Je n’interviendrai plus sur ce sujet.Thank God!
Selmasultane a écrit : ↑19 avr. 2024, 17:24 Souricette, autant je comprenais que tu puisses éprouver de l' amertume en considérant qu' on traitait plus durement les nouveaux venus que les habitués ici , autant je te trouve à côte de la plaque ici.Alors oui, je peux témoigner que les nouveaux venus peuvent être bien bousculés ici
Ethan101 a écrit : ↑26 juin 2024, 21:48 Bon anniversaire, Janysse !Peut être parce que cher Ethan tu l’as présenté comme « aller à la salle pour être la meilleure version de toi même »? Et pas comme « je vais l’accomplir à travers le sport et ça va m’aider à aller mieux »? Mais bref.
J'en profite juste pour te dire que c'est vraiment cool de voir quelqu'un sur le forum s'accomplir comme toi à travers le sport ! J'avais essayé de partager aussi sur le forum à quel point la musculation me permet de garder une structure de vie salvatrice, sans que ça soit bien compris. Ce n'est pas seulement mes muscles qui s'hypertrophient: le fait de me sentir plus fort physiquement, de passer d'un état de faiblesse à un meilleur contrôle de mon corps et de ses possibilités influe directement sur ma confiance en moi. Les femmes ne devraient pas avoir "peur" de se fortifier ainsi. D'ailleurs, je fais de plus en plus de dates direct à la salle de muscu, ça m'apprend déjà beaucoup de choses sur mes potentielles partenaires et je les mets directement dans le bain, haha !
Du coup je trouve ton témoignage sur ce point très cool, j'espère que ça en inspirera !
Elieza a écrit :Bravo Janysse mais je ne peux que te mettre en garde sur cette relation, mais tu sais ce que je veux direJe ne sais pas s'il faut me dire bravo mais oui je sais ce qu'il en est de cette relation. Comme je n'ai rien à perdre, j'ai fini par lui dire que ça m'angoissait de ne pas avoir de nouvelles, que ça me rendait anxieuse. Et là, incroyable, il m'a demandé ce qui m'angoissait exactement, si c'était la peur que la personne décide dans son coin de ne plus me voir. C'est bien la première fois. D'habitude les garçons me disent que j'exagère ou que je devrais lâcher prise. Je lui ai dit que j'avais peur de ça oui, ou qu'il s'agisse d'une marque de désintérêt. Eh bien il a pris le temps de me rassurer, de m'expliquer qu'en ce moment la vie était très compliquée pour lui, que ce n'était pas du tout une question d'intérêt, qu'il avait des problèmes de santé, qu'il attendait d'aller mieux pour me voir.![]()