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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1333231
Janysse,
Les pensées négatives commencent à ressurgir. Je n'ai été qu'un pansement.
C'est noble de soigner les gens, si il est instable ça ne concerne pas ta personne, mais son chemin de vie à lui, quoi que tu eusses pu faire ça n'aurait pas fonctionné si il n'était pas prêt
Aucun homme ne veut rester avec moi plus d'un an. Je n'ai jamais rien construit de concret avec qui que ce soit.
Bon alors la j'ai trés envie de te secouer... C'est définitif, c'est négatif et c'est de la merde.
Tu me sembles avoir construit bien des choses pour toi et avec toi, ne serait ce que dans le domaine professionnel.
Moi je suis resté 16 ans avec la même personne et je n'ai rien construit.
Donc l'engagement sur la durée ne semble pas être la panacée....
Je voudrais construire et partager ma vie avec un partenaire. J'ai peur que ça ne m'arrive jamais.
Peut être bien qu'on touche ici au noeud gordien du problème, à trop chercher et à se dévaloriser comme tu le fais on devient en demande, on se berce d'illusions pour accommoder le réel à notre futur fantasmé, et on se colle des oeilléres.
Je me répète tous les jours que je suis aimable, que je m'aime, que je suis aimée - mais je me sens seule à crever.
Tu l'es trés certainement, maintenant laisse venir des hommes de ta valeur et arrête Tinder. Je suis trés sincérement convaincu aprés ma dernière expérience que ces sites sont des nids à emmerdes, sauf pour les coups d'un soir.
Selmasultane ont aimé ça
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#1333250
Okay Janysse, tu ne travailles plus sur ta maitrise?
Il va falloir que tu commences a penser a t'occuper l'esprit car visiblement tu n'arrives pas a te détacher de ces pensées négatives. Mon copain travaille a distance. Il est partit toute la semaine et on se voit que quelques jours par mois. Bien au début je trouvais tres dur d'etre seule. De me faire a dejeuner seule, diner seule, faire le sport, je télétravail alors oui, je suis tout le temps seule et j'ai appris a vivre comme cela. Apprecié ce temps pour moi et je m'occupe. Oui il faut s'occuper. Penses a ce que tu pourrais faire de tout ce temps ou tu es triste. Je dis pas de te lancer dans une activité intelectuelle demandante, mais de quoi qui t'occupe. Il a quoi au village? Tu pourrais t'inscrire a des cours en art ou quelque chose ? tu dois sortir de la maison...
Mia76 ont aimé ça
#1333282
Bonjour tout le monde, merci beaucoup à toustes pour vos messages dans un moment de détresse.
sandstorm a écrit :tu es sans aucun doute quelqu'un de très aimable et d'entouré, regarde tous les copains, copines, connaissances qui te soutiennent..
C'est très vrai. Il y a toujours quelqu'un·e pour répondre au téléphone quand ça ne va vraiment pas.
sandstorm a écrit :par contre une piste intéressante c'est de te poser la question de savoir pourquoi cette rupture te fait penser que tu n'es pas aimable.
Je ne sais pas, peut-être parce que l'homme que j'aime ne m'aime plus, peut-être parce que mon estime de moi est trop fragile.
Sashadubled a écrit :Je t'envoie plein de courage & ondes positives
Merci Sasha :)
Elieza a écrit :Janysse,
Et si on faisait une petite retrospective....?
Si je me souviens bien, au début de votre histoire, tu doutais aussi, et c'est normal. Le timing avec lui n'est pas bon, mais regarde les progrès que tu as fait, tout ce que tu as accompli depuis que tu as débarqué sur ce forum...
Si j'étais plus près, je te ferais un immense calin. Alors je t'en fais un de loin. TU n'est pas nulle, tu ne finiras pas seule, tu es aimable ET aimée

Je t'embrasse très fort!
Oui, tu as raison. Je ne suis plus du tout la même personne, je suis beaucoup plus forte et mature et c'est ça la vraie victoire. Je t'embrasse très fort aussi. :bisou:
in vino veritas a écrit :Tu l'es trés certainement, maintenant laisse venir des hommes de ta valeur et arrête Tinder. Je suis trés sincérement convaincu aprés ma dernière expérience que ces sites sont des nids à emmerdes, sauf pour les coups d'un soir.
J'entends mais je suis plus nuancée à ce sujet. Je connais un paquet de couples de mon âge (durables) qui se sont rencontrés comme ça. De mon expérience, tinder ou pas tinder j'ai toujours galéré avec mes relations amoureuses. Et de fait, cette dernière histoire a été ma plus chouette relation.
Powercath a écrit :Okay Janysse, tu ne travailles plus sur ta maitrise?
Si si, ma thèse attend toujours... Je suis incapable de travailler dessus en ce moment, c'est beaucoup trop exigeant intellectuellement et j'ai le cerveau en bouillie depuis plus de deux mois. Soutenir mon ex, être un pilier pour lui et moi et gérer mes angoisses toute seule, en plus de cette rupture qui me brise le coeur, tout ça m'a épuisée. Je me suis octroyé des vacances jusqu'à mi-août.
Powercath a écrit :Mon copain travaille a distance. Il est partit toute la semaine et on se voit que quelques jours par mois. Bien au début je trouvais tres dur d'etre seule. De me faire a dejeuner seule, diner seule, faire le sport, je télétravail alors oui, je suis tout le temps seule et j'ai appris a vivre comme cela. Apprecié ce temps pour moi et je m'occupe. Oui il faut s'occuper
J'ai d'ordinaire l'habitude d'être seule, vivre seule, etc. C'est comme ça depuis presque 10 ans en fait. Mais là cette solitude est difficile à vivre. Enfin là ça va un peu mieux. Je passe du temps au téléphone avec mes amies, ma maman. Je joue du piano, je chante. Je regarde une série feel-good. J'ai même réussi à aller faire des courses (même si je dois manger des tartines de houmous pendant 3 jours, au moins j'ai à manger). Je prévois beaucoup d'activités avec les gens sur place, il y a.pas mal de choses à faire dans le village. Et finalement hier j'ai passé la journée seule mais c'était bien, je suis allée toute seule à la rivière, j'ai lu un recueil de poèmes, et le soir j'ai dîné chez des voisins.

Disons que le moment de panique où je me suis retrouvée seule est passé.

Et puis j'ai vu ma psy hier, qui m'a un peu embrouillée dans mes pensées. Elle dit qu'il y a du flou autour de la rupture, que lors de cette conversation téléphonique de 5 minutes finalement on ne s'est rien dit, que je ne sais pas ce qui s'est vraiment passé, que je n'ai pas eu l'occasion de lui exprimer tout ce que j'avais à lui dire. Et que c'est pour ça que mes émotions sont aussi violentes. Je passe mon temps à essayer de me distraire mais dès lors que la distraction cesse, tout ça, ce gros paquet de colère, tristesse, incompréhension, me retombe dessus. Mais moi je ne veux pas le voir. Je ne veux pas discuter avec lui. En même temps je ne veux pas rester coincée dans cet état émotionnel. Mais je ne veux pas le voir, je crois qu'on s'est déjà tout dit... Je ne veux pas tomber dans le "et s'il y avait quelque chose à sauver ?".

Mon exercice de la semaine est de lui écrire une lettre pour exprimer tout ce que je ressens. Pas pour lui envoyer bien sûr, pour travailler dessus. J'espère que ça me libèrera un peu. Je rêve de lui toutes les nuits.

Je vous embrasse
#1333325
Coucou,

Je commence à m'accommoder de mon nouveau logement, être seule. Je prévois chaque jour ou soir quelque chose avec des gens. La journée, je m'abrutis devant une émission de télé-réalité captivante, puis je vais me baigner à la rivière, et je reviens pour l'heure de l'apéro. J'ai une copine qui est passée me voir ce weekend. Je m'installe dans un nouvel état larvaire, mes émotions sont moins violentes, la tristesse toujours en fond.

Hier soir j'ai raconté toute l'histoire à ma copine. J'avais l'impression que rien de tout ça n'était vrai, que c'était un mauvais rêve, que j'allais me réveiller. Ça fait presque un mois depuis la dernière fois que je l'ai vu, et cette discussion qui a tout précipité. C'est très bizarre, j'ai l'impression d'être partie en vacances ou en mission, et qu'à mon retour en ville on va se revoir, tout reprendre comme avant. Je crois que je suis encore sous le choc, sidérée, dans le déni. Je me sens découragée d'avance à l'idée de toutes ces étapes de merde qui m'attendent.

Je ne sais toujours pas si je vais le revoir pour une dernière discussion, une vraie discussion, pas les 5 minutes au téléphone où je n'entendais rien. Des copines me disent "mais peut-être que c'est temporaire ? Qu'il est vraiment perdu, que vous vous retrouverez un jour ?" et je commence à avoir envie de ça et ça me terrifie, j'ai trop peur de ne pas avancer, de me faire du mal.

Je n'arrive pas à croire qu'on en soit arrivé là. J'aimerais le laisser partir mais je n'y arrive pas.
#1333330
Janysse a écrit : 24 juil. 2022, 13:07
Je ne sais toujours pas si je vais le revoir pour une dernière discussion, une vraie discussion, pas les 5 minutes au téléphone où je n'entendais rien. Des copines me disent "mais peut-être que c'est temporaire ? Qu'il est vraiment perdu, que vous vous retrouverez un jour ?" et je commence à avoir envie de ça et ça me terrifie, j'ai trop peur de ne pas avancer, de me faire du mal.
qu'attends tu de cette "dernière" discussion?
#1333334
sandstorm a écrit :
Janysse a écrit : 24 juil. 2022, 13:07
Je ne sais toujours pas si je vais le revoir pour une dernière discussion, une vraie discussion, pas les 5 minutes au téléphone où je n'entendais rien. Des copines me disent "mais peut-être que c'est temporaire ? Qu'il est vraiment perdu, que vous vous retrouverez un jour ?" et je commence à avoir envie de ça et ça me terrifie, j'ai trop peur de ne pas avancer, de me faire du mal.
qu'attends tu de cette "dernière" discussion?
Je ne sais pas trop. Une partie de moi espère un retour, voudrait prendre la température pour voir où il en est - tout en sachant que ça ne mènera nulle part et que c'est bel et bien fini.

Peut-être une clôture, j'ai besoin d'avancer mais je n'y arrive pas. Quelque chose qui m'aide à avancer, clôturer. Je suis en boucle sur mon incompréhension, je ne comprends pas comment ça a pu arriver si vite, passer si vite de "Je t'aime, je veux vivre avec toi, je te choisis car je choisis d'avoir le droit d'être heureux" à plus rien. Les fois précédentes, les relations s'étaient lentement mais sûrement dégradées. Alors oui il y a eu ces deux mois de tempête, mais ses paroles ET ses actes allaient dans le sens de "je veux être avec toi, on va traverser ça, je fais tout pour que ça fonctionne". Je sais qu'on voit ici des gens largués la veille de leur mariage. Je sais que c'est possible. C'est différent de le vivre, surtout quand cette relation était si saine et respectueuse avant.

Dans tous les cas ça ne sera pas cet été, et ça n'arrivera pas tant que je ne serai pas au clair avec moi-même, de ce que j'attends d'une éventuelle discussion de rupture.
#1333337
Bonjour Janysse, ce sera ma dernière intervention sur ton fil.

Tout cela est vain. Sa décision lui appartient et rien de ce que tu entendras ne t'apportera l'apaisement.
Aurais tu un "probléme" avec le "controle" ? Ou peut être tu mets beaucoup trop d'égo la dedans, et tu ne veux pas t'avouer que tu es vexée, blessée.
des gens largués la veille de leur mariage. Je sais que c'est possible. C'est différent de le vivre, surtout quand cette relation était si saine et respectueuse avant.
Non ce n'est pas différent, nous somme tous des "gens"

Il est temps de lâcher prise.
Memento mori.
#1333342
Bonjour in vino veritas,
in vino veritas a écrit :Ou peut être tu mets beaucoup trop d'égo la dedans, et tu ne veux pas t'avouer que tu es vexée, blessée.
Ah ben si je suis ultra blessée et vexée, je ne le nie pas !
in vino veritas a écrit :des gens largués la veille de leur mariage. Je sais que c'est possible. C'est différent de le vivre, surtout quand cette relation était si saine et respectueuse avant.
Non ce n'est pas différent, nous somme tous des "gens"
Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Ce que je veux dire c'est que je sais que ça arrive tous les jours, que cela n'a rien d'exceptionnel comme situation, je le sais théoriquement, intellectuellement. C'est une chose de le savoir (je traîne ici depuis 10 ans, j'ai vu/lu pas mal de trucs), et une autre de le vivre vraiment.
in vino veritas a écrit :Il est temps de lâcher prise.
Oui je sais, c'est précisément ce que je n'arrive pas à faire en fait.
#1333343
tu espères un retour, prendre la température, une clôture... mais tout ça c'est des trucs très différents. effectivement le mieux serait de prendre le temps de réfléchir à ce que tu veux.

est ce qu'une discussion t'aidera à avancer? j'en doutes fortement... ça ne dépend pas de lui mais de toi.
Je suis en boucle sur mon incompréhension, je ne comprends pas comment ça a pu arriver si vite, passer si vite de "Je t'aime, je veux vivre avec toi, je te choisis car je choisis d'avoir le droit d'être heureux" à plus rien.
parce qu'au moment des faits il le pensait très probablement mais il a ensuite changé d'avis.
#1333345
Bon je mentais, je réponds à nouveau. Je vois que tu éludes ma question sur le contrôle.
Penses tu avoir une personnalité contrôlante ?
C'est le moment de bosser la dessus.
Yoga, jogging, sac de frappe, n'importe quoi pour fabriquer des endorphines et de la sérotonine.
Ou une grosse cuite, tu vas bien chialer et aprés tu te mets un coup de pied aux fesses.

En tout cas tu mérites sûrement mieux qu'un lâche qui a déjà un marmot.
#1333376
sandstorm a écrit : 25 juil. 2022, 16:38 tu espères un retour, prendre la température, une clôture... mais tout ça c'est des trucs très différents. effectivement le mieux serait de prendre le temps de réfléchir à ce que tu veux.

est ce qu'une discussion t'aidera à avancer? j'en doutes fortement... ça ne dépend pas de lui mais de toi.
Je suis en boucle sur mon incompréhension, je ne comprends pas comment ça a pu arriver si vite, passer si vite de "Je t'aime, je veux vivre avec toi, je te choisis car je choisis d'avoir le droit d'être heureux" à plus rien.
parce qu'au moment des faits il le pensait très probablement mais il a ensuite changé d'avis.
Coucou, oui c'est vrai ce sont des choses très différentes et je ne suis pas au clair. J'espère que d'ici quelques semaines je me sentirai mieux et plus au clair avec ce que je veux, ce que j'attends d'une telle discussion. Je sais qu'on dit souvent ici que ça ne mène nulle part et c'était plutôt mon avis aussi, mais ma psy considère que c'est un vrai challenge d'avancer alors que cette discussion n'a pas eu lieu.

Et une part de moi comprend ce qui a pu se passer et comment il a pu changer d'avis, et c'est absolument ce que j'aurais répondu à une personne du forum qui aurait posé cette question, mais la tempête d'émotions que je traverse me fait perdre cette lucidité là (en plus du fait que ça fait super mal).
in vino veritas a écrit :Bon je mentais, je réponds à nouveau. Je vois que tu éludes ma question sur le contrôle.
Penses tu avoir une personnalité contrôlante ?
Je suis une véritable control-freak oui, notamment dans le domaine professionnel, mais j'ai appris au cours de mon parcours à lâcher prise sur certains trucs et à m'appuyer sur cet aspect de ma personnalité de façon utile et positive dans ce domaine (cela fait de moi une très bonne professionnelle, rigoureuse, capable et fiable). Dans le domaine sentimental cela s'exprime aussi (notamment par la peur de perdre l'autre, ce qui provient plutôt d'une construction personnelle marquée par un manque flagrant de sécurité affective) mais je n'ai jamais cherché à contrôler quoique ce soit de sa vie à lui, de ses passions, de sa façon d'être ou à essayer de le changer, de le façonner à une certaine image. Je sais que je n'ai aucun pouvoir sur sa décision. Je me demande véritablement si une discussion de rupture m'aiderait à avancer ou pas. Ma psy (et d'autres amies) considèrent que la rupture n'est pas la même et le deuil non plus selon que l'"explication" est "je ne t'aime plus" ou "je t'aime encore mais je ne peux pas". Jusque là pour moi une rupture était une rupture et il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures mais désormais je doute.

L'injonction au "lâcher prise", très à la mode mais délétère pour les personnes souffrant de troubles anxieux, n'a jamais fonctionné sur moi.
in vino veritas a écrit :En tout cas tu mérites sûrement mieux qu'un lâche qui a déjà un marmot.
Sa lâcheté est inacceptable je suis d'accord et je mérite mieux que ça - après le fait qu'il ait un enfant n'entre pas vraiment dans le calcul du "mérite", on a l'histoire et les bagages qu'on a.
#1333385
J'espère que d'ici quelques semaines je me sentirai mieux et plus au clair avec ce que je veux, ce que j'attends d'une telle discussion. Je sais qu'on dit souvent ici que ça ne mène nulle part et c'était plutôt mon avis aussi, mais ma psy considère que c'est un vrai challenge d'avancer alors que cette discussion n'a pas eu lieu.
Je comprends cette histoire de challenge : il a été assez évasif, il t'a laissé comprendre que c'est fini, n'a même pas fait ce qu'il avait promis de faire (t'appeler pour parler) et quand tu l'as appelé c'était bancal...
Ma psy (et d'autres amies) considèrent que la rupture n'est pas la même et le deuil non plus selon que l'"explication" est "je ne t'aime plus" ou "je t'aime encore mais je ne peux pas". Jusque là pour moi une rupture était une rupture et il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures mais désormais je doute.
Je sais pas si ma remarque va -t'aider, mais je vais quand même te dire la réflexion que je me suis faite en lisant ce passage.
Il y a effectivement une différence entre 'je ne t'aime plus' et "je t'aime encore mais je ne peux pas". ça c'est clair. Mais il y a un mais: s'il t'aime encore mais ne peux plus ça peut te laisser espérer, te laisser penser que c'est une question de timing. Aussi du moins si on se tient à son comportement après le fameux 'faut qu'on s'appelle" je doute fortement qu'il a l'audace de te dire ce qu'il ressent vraiment, il a choisi la solution de facilité alors rien ne garantie qu'il sera clair là dessus de peur de te blesser, de peur que tu réagisses mal ou autre chose.
Bref la différence est importante mais je ne sais pas s'il faut vraiment, pour le moment du moins, te focaliser dessus.
#1333392
Aussi du moins si on se tient à son comportement après le fameux 'faut qu'on s'appelle" je doute fortement qu'il a l'audace de te dire ce qu'il ressent vraiment, il a choisi la solution de facilité alors rien ne garantie qu'il sera clair là dessus de peur de te blesser, de peur que tu réagisses mal ou autre chose.
Bref la différence est importante mais je ne sais pas s'il faut vraiment, pour le moment du moins, te focaliser dessus.
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Elieza ont aimé ça
#1333394
sandstorm a écrit :Je sais pas si ma remarque va -t'aider, mais je vais quand même te dire la réflexion que je me suis faite en lisant ce passage.
Il y a effectivement une différence entre 'je ne t'aime plus' et "je t'aime encore mais je ne peux pas". ça c'est clair. Mais il y a un mais: s'il t'aime encore mais ne peux plus ça peut te laisser espérer, te laisser penser que c'est une question de timing. Aussi du moins si on se tient à son comportement après le fameux 'faut qu'on s'appelle" je doute fortement qu'il a l'audace de te dire ce qu'il ressent vraiment, il a choisi la solution de facilité alors rien ne garantie qu'il sera clair là dessus de peur de te blesser, de peur que tu réagisses mal ou autre chose.
Bref la différence est importante mais je ne sais pas s'il faut vraiment, pour le moment du moins, te focaliser dessus.
Merci pour ta douceur sandstorm. Oui tu as raison, si j'entends "je t'aime encore mais je ne peux pas" je serai peut-être capable de me mettre en attente indéfiniment. Il y a sans doute une histoire de timing pas bon dans notre histoire, mais on parle pas de 2 ou 3 mois, il s'agit plutôt d'années de thérapie, de construction, de travail sur soi. Pas les mêmes stades de vie, donc pas d'avenir commun possible.

Et pour être tout à fait honnête, je crois que je préfère relever le challenge de faire mon deuil avec toute cette merde floue qu'il m'a laissée, plutôt que de prendre le risque d'entendre quelque chose du genre "je ne t'ai jamais aimée" de la part du mec avec qui j'ai vécu ma plus belle histoire. Ça me bousillerait tout à fait. Même si en vrai je n'y crois pas une seconde, je sais qu'on s'est vraiment aimé, j'ai peur d'entendre ça. Mais là encore, ma psy me dirait "vous faites les questions et les réponses, vous conversez toute seule au lieu d'être dans le dialogue avec lui". Donc bref, je ne sais pas quoi faire, mais je ne ferai pas n'importe quoi - mieux vaut ne rien faire du tout et dans 1 moins j'aurai peut-être plus du tout envie de lui parler.
#1333402
Mais là encore, ma psy me dirait "vous faites les questions et les réponses, vous conversez toute seule au lieu d'être dans le dialogue avec lui". Donc bref, je ne sais pas quoi faire, mais je ne ferai pas n'importe quoi - mieux vaut ne rien faire du tout et dans 1 moins j'aurai peut-être plus du tout envie de lui parler.
Oui je pense que tu es effectivement dans un dialogue interne, avec des questions et des réponses, "s'il me dit qu'il m'a jamais aimé alors ça va me bousiller" "s'il me dit qu'il m'aime mais qu'il peut plus alors je vais penser que c'est une question de timing".
La situation est délicate: d'un coté faut te protéger car quoi qu'il te dise ça va te blesser (pour des raisons différentes) de l'autre coté tu voudrais savoir ce qu'il en est. Il n'y a que toi pour décider ce qui est le mieux pour toi

courage et prends soin de toi!
#1333454
sandstorm a écrit :courage et prends soin de toi!
Merci sand :bisou:

Je vais continuer à panser mes plaies, j'en ai bien besoin.

Hier était une belle journée, aujourd'hui je me suis réveillée en pleurant dans mon café, ça fait un mois tout pile depuis la dernière fois que je l'ai vu, la dernière nuit qu'on a passée ensemble, la dernière fois que j'ai vu sa fille, son chien, et la dernière conversation correcte qu'on a eue. Alors je me dis que je vais parler un peu du positif, des belles choses qui se passent dans ma vie quand même.

Il y a tous les matins, la lumière du soleil qui me réveille, le ciel bleu et les bruits du village, quand la vie reprend après la nuit. Il y a la fraîcheur de la nuit malgré l'été étouffant. Il y a la rivière verte et sa lumière qui danse en fin de journée, la fraîcheur de l'eau et la chaleur sur ma peau. Il y a les parties de pétanques, les barbecues improvisés, les verres qu'on boit, les cigarettes qui brûlent et les peaux moites, les rires, les sourires, et cette joie qui persiste malgré les circonstances, dont je suis la première surprise - mais elle est bien là, la joie. Il y a tous ces gens qui m'ont ouvert leurs portes, toutes ces épaules qui ont bien voulu que je m'y arrête un instant pour pleurer toutes les larmes de mon coeur, toutes ces âmes qui me donnent un peu de douceur et apaisent un peu la douleur que je ressens en permanence. Il y a mon travail, dans lequel je suis de plus en plus confiante. Il y a ce roman qui grandit en moi, prend doucement forme, qui sera prêt un jour. Il y a la musique, le chant, les concerts à venir. Il y a ce petit mur en moi, pas bien solide, un peu branlant sur les côtés, qui n'est pas encore la muraille de Chine mais qui le deviendra un jour, un petit mur d'amour, de sécurité, qui a pris un sacré coup, qui s'est pas mal effondré sous le poids du chagrin et de la peur, mais dont les fondations sont toujours là, qui attendent d'être reconstruites. Il y a toutes ces choses toutes douces que je ne pensais pas mériter il y a encore quelques années, que je ne pensais pas être capable de vivre. J'ai longtemps pensé que j'étais faite pour le chagrin et la douleur, j'y retournais toujours avec soulagement, parce que je connaissais par coeur mais cette fois c'est différent, je ne veux pas y retourner, je ne veux plus y retourner parce que j'ai aussi le droit d'être heureuse. Il y a la conviction que ça va aller, même si je pleure tous les jours, même si je rêve de lui toutes les nuits, même si j'ai l'impression d'être dans un rêve et que rien de tout ça n'est vrai, il y a une toute petite voix en moi, toute petite petite parce qu'elle n'était pas vraiment écoutée avant, qui dit que ça va aller - et j'ai envie de la croire.

Je ne regrette rien de ce qui s'est passé avec ce garçon. Quand on s'est rencontré j'avais peur, la situation n'était pas rassurante, mais j'y suis allée, ou plutôt nous y sommes allés ensemble, je l'ai choisi. J'ai connu ce sentiment de sécurité affective pour la première fois de ma vie, je me suis autorisée à le croire quand il disait m'aimer, et je l'ai aimé lui, et pas une image de lui ou d'une relation rêvée. Je me pensais fragile et incapable de m'aimer, et je me suis découverte aussi forte, fiable, tendre, douce, y compris avec moi-même. Quand on s'est rencontré j'avais peur : peur que ça s'arrête, peur de le perdre, peur que ça ne dure pas, peur d'avoir mal, peur d'avoir peur. Et tout ce dont j'avais peur est arrivé - il n'y a plus à avoir peur.

Voilà pour le positif, en attendant la prochaine vague de chagrin.

Je vous embrasse
Elieza, sandstorm ont aimé ça
#1333500
Hello Janysse,

j'aime beaucoup ton message.

je suis admirative de la façon dont tu as conscience des ces petites joies, très "sensorielles" du quotidien( il y a quatre ans, il m'a fallu plusieurs mois et une solide initiation à la méditation pour en arriver là ;) )
Bref, montagnes russes il y aura certes, mais les fondations sont là, je n'en doute pas , et ...you're gonna be fine ;)

Sinon sur cette histoire de dernière conversation frustrante, (un peu après la bataille) sur ce que dit ta psy .......je suis partagée.
Oui 5 minutes de conv tel où on ne s'entend pas bien c'est très frustrant. Dans la rupture qui m'a amenée ici "on" a rompu par téléphone ( appel à mon initiative pour savoir où on était ,il s'est mis à hurler ...bref , grand courage là aussi ) . J'ai longtemps cru qu’une "vraie conversation'" me permettrait d'avancer.
Mais au fond je pense que c'est la fin qui me tuait , quelle que soit la forme qu’elle prenait. Et puis comme dit justement ci dessus, il est peu probable qu'il aurait abordé les choses avec sincérité (je crois même que s'il avait eu cette forme de personnalité qui consiste à mettre les sujets sur la table, nous n’aurions pas rompu "in the first place" ) . Bref, parfois il faut juste accepter que l'autre ne nous apportera pas de "closure " ( je suis Jean Claude Vandamme aujourd'hui) satisfaisante,pour plei n de raisosn qui lui appartiennent ( la lâcheté n'en étant pas une des moindres ) et qu'on est les seuls à pouvoir faire les questions et les réponses .

:bisou:
#1333514
Merci Selma :bisou:

Tu as sans doute raison, une discussion de clôture ne m'apportera sans doute rien de plus que du chagrin et de la colère. Je vais prendre encore le temps de me retaper et reconsidérer la chose. Rien ne presse.

Aujourd'hui je me suis baignée dans un coin secret qu'on m'a montré il y a 10 jours. L'eau de la rivière est verte et totalement transparente, glacée en raison de la proximité de la source et de la pluie de la nuit dernière. Il y a une petite cascade qui mousse, une toute petite plage, des tas de libellules. J'étais avec 2 copines, nous nous sommes baignées nues dans le soleil. L'eau froide de cette rivière lave tout : la crasse, la peine, la colère.

L'angoisse est toujours là, lui toujours dans mes nuits et mes pensées à chaque instant mais je suis en vie, bien en vie, bien là.

Je vous embrasse :bisou:
#1333522
Bonjour Janysse,
J'ai tout lu, depuis le début....
En gros tu sors d'une déception pour te précipiter dans une autre.

Mais dans tout ce que j'ai lu j'ai relevé ça "Et ma priorité à moi c'est ma thèse, et je ne veux pas me retrouver à gérer une maison et une enfant de 3 ans alors que je veux me consacrer à mon écriture".
Donc voilà ta priorité, cet homme n'est pas (n'était pas) ta priorité.
Et In vino veritas a raison, en évoquant un problème de contrôle. J'ai l'impression que tu veux bien les choses mais seulement quand et de la façon dont TOI tu décides que ça se passe.
Enfin c'est une hypothèse ;)
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