Bonjour ici,
Pas de suspens, je suis à nouveau en PLS. Ça me tue d'être bien un jour, deux jours puis à nouveau tout s'écroule. La raison du jour : un entretien d'embauche catastrophique. J'me suis retrouvée comme un alien au milieu de gens hyper expérimentés et le jury m'a fait comprendre que mon background "culturel / événementiel" ne correspondait pas à leurs attentes.
C'est quoi le rapport avec mon ex ? Cet échec supplémentaire me renvoie directement à tout ce qui ne va pas chez moi, dont le fait de ne pas avoir pu garder la personne que j'aime à mes côtés. J'ai bien compris que tout n'était pas de ma faute, mais s'il a arrêté de m'aimer, j'y suis quand même pour quelque chose. S'il ne s'occupe plus de moi, c'est qu'il est passé à autre chose et qu'il est plus heureux sans moi. Ça a fait trois mois hier que c'est fini et un mois de SR en même temps.
Janysse, pour revenir sur ton message, mon sens de l'humour a l'air d'être revenu, ce qui persuade mon entourage que je pète la forme. Malheureusement, c'est un peu plus compliqué que ça. Néanmoins, faire sourire les autres, ça me fait plaisir malgré tout.
Je ne sais pas si cette rupture est une bonne chose, ça me fait tellement mal. Pour l'instant, le positif que j'en tire, c'est que ça m'a permis de réaliser que j'avais besoin d'aide et aujourd'hui, je ne pourrai plus m'en passer.
Effectivement, c'est moi qui ai initié la rupture, parce que je n'en pouvais plus. Je me souviens avoir été en colère la veille où je bossais à un évent (il n'avait pas voulu passer la soirée là-bas avec moi, alors qu'il ne faisait rien et qu'on s'était pas vus depuis à nouveau quasi deux semaines) et j'ai dit à un pote : "Je vais quitter A., j'en ai trop marre qu'il n'en ai rien à foutre de rien, moi y compris". Le lendemain, je lui ai dit : "Il serait temps qu'on ait une conversation sérieuse". Il m'a répondu : "Oui, peut-être". J'lui ai tout déballé, ce qui me posait problème dans ma vie et dans notre relation. Il m'a exposé son point de vue, comme quoi il avait conscience que j'étais malheureuse à cause de lui et que ça lui posait problème pour profiter pleinement du succès de son groupe... Et bon, la suite, vous la connaissez. Même si le "c'est fini" officiel, n'est sorti que ce fameux soir où l'on a fini par se voir.
Mais finalement, ça a été sa décision plus que la mienne. Je voulais réparer. Je le voudrais encore dans ces moments horribles où je me sens démunie et plus capable de me battre. Et s'il y a eu un soulagement par rapport à cette décision, c'est qu'enfin il me disait les choses. Mais c'est là que j'ai vraiment fondu un plomb. J'oublierai jamais ce soir-là et toutes ses conséquences.
En ce qui concerne les standards, ou le "cahier des charges" dont parle Carrie (y'a un peu de vrai quand même). Y'a un certain type de gars qui me plait, je vais pas le cacher, mais après oui, il y a aussi ce côté "aura". Je ne pense pas m'arrêter à un physique. Le futur le dira, si un jour j'me sors de ce merdier... Mais parfois, même si des gens ont les qualités qu'on attendrait d'un partenaire et qu'ils ne sont pas spécialement "moche", mais qu'il n'y a pas d'étincelle, de feeling,... Je ne sais pas, ce truc en plus, ça ne fonctionne pas non plus.
J'peux donner un exemple : vers mes 17/18 ans, j'étais toujours collée à un gars de ma classe, on était tout le temps ensemble en cours, on se voyait en dehors pour bosser ensemble, on s'entendait super bien, on parlait de tout, on rigolait à mort... Bref, tout était fait pour que ça colle entre nous et je le trouvais bien physiquement. Il a fini par me faire une déclaration, je me suis dit "pourquoi pas ?" et on s'est mis ensemble. Cependant, même si j'appréciais ses gestes tendres, câlins, bisous et compagnie et que j'adorais toujours autant passer du temps avec lui, au bout de trois mois, je n'avais toujours pas de désir pour lui, je ne me sentais pas "amoureuse" et étais incapable de passer à une étape supérieure. Au bout de trois mois supplémentaires, idem... J'inventais tout un tas d'histoires pour qu'on ne puisse jamais dormir ensemble quand on se voyait le week-end et finalement, j'ai dû lui avouer. On s'est séparés et après quelques semaines de notre dernière année scolaire commune, on ne s'est plus jamais parlé.
Et en ce moment, je rencontre un cas similaire avec un pote qui s'est mis en tête de me faire la cour. Ce dont je voulais parler ici y'a quelques jours d'ailleurs, rapport aux mecs chiants. Mais le soir-même où j'avais posté mon dernier message, il m'a fait un cirque incroyable. Ça m'a tellement mis dans tous mes états que j'ai fait la grève de l'ordi et des réseaux pendant quasi 48 heures. Objectivement parlant, il n'est pas moche, mais il ne me plait pas. C'est aussi quelqu'un de gentil et qui serait prêt à faire n'importe quoi pour sa dulcinée, mais il ne m'intéresse pas. Bref, je ne sais pas trop pourquoi, il s'est mis du jour au lendemain à me parler tous les jours et moi (je me demande si ce n'est pas une erreur, du coup), comme je n'aime pas être désagréable, je lui réponds. Sauf, que depuis une bonne semaine, il en devient malaisant. Il me fait des allusions, veut absolument m'inviter à sortir avec un couple d'amis, il me donne des surnoms, il m'a aussi fait le coup du "on est pareils toi et moi"... Je vous parle pas non plus des incursions en pleine nuit : "Tu dors pas encore ?!" ou le matin : "Oh t'es déjà debout ?" -_- Comme ça m'enquiquine, je me ferme à la discussion. Mais au lieu de comprendre et de me laisser tranquille, il en rajoute ! Du coup, le soir de la Saint-Valentin, où j'avais vraiment pas envie qu'on m'emmerde, il est revenu à la charge. Je lui ai dit clairement que je n'avais pas envie de parler et là, il a commencé à se comparer à moi, sur le fait que ma situation était pas si grave par rapport à la sienne. J'ai pris la mouche et lui ai envoyé toute une littérature pour revendiquer mon droit d'être triste même si d'autres vivaient des choses bien pires. Et là il s'est permis de juger et d'insulter mon ex. Je me suis d'autant plus énervée et j'ai fini par ne plus lui répondre du tout. Il a fini en disant : "Puisque tu es méchante, je te souhaite une malheureuse Saint-Valentin" accompagné d'une image humoristique complètement déplacée. Je n'ai plus répondu. Le lendemain il s'en est plaint, mais je l'ai laissé dans le vent, du coup il m'a envoyé des excuses en faisant la victime. Pas de réponse. Et aujourd'hui, il a essayé de revenir me parler comme si de rien n'était... Donc là, je ne sais plus quoi faire avec lui, être réellement méchante, le laisser divaguer dans le vent ou le résonner en étant froide... Enfin, dans mon "état", je n'ai vraiment pas besoin de ce genre de prise de tête à deux balles.
Sur ce, j'me suis complètement perdue dans mes récits, mais ça m'a au moins permis de dévier du sujet intarissable qu'est mon ex et finir par arrêter de pleurer, sans vraiment m'en rendre compte.
Je vous souhaite un bon week-end et espère que vous allez bien
Des bisous !