- 15 août 2017, 09:49
#1251516
Bonjour,
Je trouve, Philaene, que beaucoup de choses retombent sur tes épaules et que tu fais vraiment de ton mieux. Il est vrai aussi que ta relation avec ton ex présente beaucoup de points qui auraient dû t'interpeller, comme le fait qu'il ne se soit pas investi dans la paternité, que son suivi psychiatrique n'ait jamais été clarifié pour toi (il ne disait pas vraiment ce qui le tourmentait), qu'il ait menti sur certains aspects (tu devais savoir certaines choses même avant la rupture)...bref, tout n'était pas rose et tu commences seulement à ouvrir les yeux ; peut-être même qu'inconsciemment, tu as été complice de ces bizarreries, parce que, tant que ça tenait, tu ne trouvais pas qu'il était nécessaire de comprendre plus avant ce qui travaillait cet homme. Peut-être même que tu te satisfaisais de la relation un peu exclusive que tu avais avec ton fils...Le couple est rarement un puits de clarté ; quand ça casse, on se rend compte de tous les déséquilibres qu'on a acceptés et même entretenus et même crées.
Ca, ce sont des éléments qui feront nécessairement l'objet d'une introspection, ce que tu commence à faire.
Maintenant, là où je suis un peu désaccord avec certaines interventions, c'est que -erreurs ou pas erreurs du couple-, il y a un enfant. Et ton ex a agi avec brutalité : présentation sans précaution à l'autre femme, père qui s'en remet à d'autres pour le garder, et peut-être même une relation qui peut le troubler en profondeur. Quelques vérifications s'imposent, et je comprends parfaitement que tu aies besoin de laisser ton fils en confiance quand ce n'est pas ta semaine de garde.
Par ailleurs, il n'a pas l'air coopératif puisqu'il est dans une relation conflictuelle avec toi. Alors, même si vous avez tous les deux amené votre couple à l'échec -consciemment ou inconsciemment-, il est normal que tu cherches un minimum de respect, de cordialité, d'entente sur vos devoirs parentaux. La période que tu traverses est déjà bien assez difficile comme ça pour qu'en plus tu rajoutes à ta liste de souffrances, celles de ton fils qui n'a rien demandé.
De tout coeur avec toi.