par Anna* - 11 déc. 2014, 18:27
- 11 déc. 2014, 18:27
#976978
Bonjour,
J’ai besoin de m’exprimer aujourd’hui, de sortir des choses de moi. Même si ce que j’écris n’a pas tout à voir avec mon ex. Pas tout, mais quand même en partie, car je ne suis plus la même qu’avant cette histoire, je n’arrive pas à le redevenir. Il est sans doute illusoire de penser que je peux l’être. Je pourrais accepter d’être différente, différente mais de me sentir à nouveau bien, à nouveau confiante dans la vie, à nouveau pleine de possibilités.
Ce matin je me suis réveillée et je faisais une crise d’angoisse, j’étais clouée. Les préparatifs de mon appartement, que j’ai acheté seule comme une grande, touchent à leur fin. Je devrais pouvoir emménager et je n’y arrive pas. Cela fait 6 mois que je suis chez mes parents et ça m’angoisse. Je n’ai jamais vécu seule. J’ai vécu 8 ans hors de chez mes parents, à l’étranger avec d’autres étudiants et ici, dans ma petite ville, 6 ans en collocation. Je suis indépendante, j’ai mes activités, j’aspire à des moments de solitude. Mais pas à vivre seule, c’est la vie qui est ainsi. Je ne le choisis pas. Je ne devrais pas me plaindre à l’heure où des familles peinent à se loger décemment. Mais voilà, c’est ainsi. La période des fêtes y est surement pour quelque chose. Je l’espère. Car il va bien falloir y aller. Aujourd’hui une amie est venue me tenir compagnie, heureusement. Je ne parviens pas à en parler à mes parents.
Je me suis mise énormément de coups de pieds au cul pour me sortir de l’abîme où j’avais sombré. J’ai peur aujourd’hui que mon équilibre vacille. Ma collègue, qui a vu que ça n’allait pas, m’a dit « mais regarde tout ce que tu as fait cette année, c’est impressionnant ». Oui, certes. J’en suis fière, mais ça m’a demandé beaucoup d’efforts et pour l’instant, je sens que la coupe est pleine. On a eu toute une réflexion sur le fait de vivre seul. Que c’est dur, même si c’est ce que la société attend de nous une fois qu’on a terminé nos études et si on n’a pas trouvé l’amour. Faut s’assumer, pas être des Tanguy. C’est sûr je n’aspire pas à rester chez mes parents non plus, évidemment que je vis tout ça comme un échec. Simplement, cette pression sociale est difficile. Je sais que je ne suis pas la seule. J’ai une grosse pensée pour toutes les personnes qui vivent seules, surtout en cette période de fêtes. Je ne suis pas seule dans la vie, loin de là, mais vivre seul, ça va vraiment être dur. Je pense que je suis faite pour la vie en communauté (je ne parle même pas d’un homme).
Et je sais que je risque de rester un moment seule, puisque j’ai des standards très élevés et que j’aime toujours mon ex. Et oui. Et les fêtes seront une épreuve. Nous avons rompu durant les fêtes en 2012. Triste anniversaire. Et il y a deux semaines, encore un mail pourri de sa part. Un mail collectif où il a le culot de dire qu’il a beaucoup pensé à moi parce qu’il a reproduit lors d’une soirée dans la résidence où il loge à Paris une performance théâtrale que nous avions jouée lui et moi il y a deux ans, à l’époque du bonheur. Quel con ! Je n’ai pas répondu. Je devrais être encore plus forte et lui dire « ne m’écris plus ». Surtout pour me pourfendre le cœur.
Désolée, c’est dur aujourd’hui j’avais besoin d’écrire. Quand j’ai des angoisses c’est terrible, je me dis que je ne vais jamais y arriver, que je n’ai pas avancé d’un iota (je sais que c’est faux), que même s’il revenait il se dirait que je ne gère toujours pas mon anxiété et que s’il y en avait un autre (d’amoureux, par miracle), j’aurais bien du mal à me lancer sans ces fameuses angoisses.
J’avais besoin de m’exprimer. Je dois me mettre des coups de pieds au cul. Je dois en même temps être clémente avec moi parce que je sais que les fêtes c’est dur. Je ne dois pas oublier tout ce que j’ai de bon dans la vie (la santé, des amies qui sont comme des sœurs, des parents en or, un boulot stable valorisant). Je dois me convaincre que du bon va encore arriver, que je suis jeune et que mon avenir n’est pas figé. Ce soir je n’y arrive pas. Merci à ceux qui m’auront lue et courage à vous, je sais que cette période est difficile pour les cœurs en peine….
J’ai besoin de m’exprimer aujourd’hui, de sortir des choses de moi. Même si ce que j’écris n’a pas tout à voir avec mon ex. Pas tout, mais quand même en partie, car je ne suis plus la même qu’avant cette histoire, je n’arrive pas à le redevenir. Il est sans doute illusoire de penser que je peux l’être. Je pourrais accepter d’être différente, différente mais de me sentir à nouveau bien, à nouveau confiante dans la vie, à nouveau pleine de possibilités.
Ce matin je me suis réveillée et je faisais une crise d’angoisse, j’étais clouée. Les préparatifs de mon appartement, que j’ai acheté seule comme une grande, touchent à leur fin. Je devrais pouvoir emménager et je n’y arrive pas. Cela fait 6 mois que je suis chez mes parents et ça m’angoisse. Je n’ai jamais vécu seule. J’ai vécu 8 ans hors de chez mes parents, à l’étranger avec d’autres étudiants et ici, dans ma petite ville, 6 ans en collocation. Je suis indépendante, j’ai mes activités, j’aspire à des moments de solitude. Mais pas à vivre seule, c’est la vie qui est ainsi. Je ne le choisis pas. Je ne devrais pas me plaindre à l’heure où des familles peinent à se loger décemment. Mais voilà, c’est ainsi. La période des fêtes y est surement pour quelque chose. Je l’espère. Car il va bien falloir y aller. Aujourd’hui une amie est venue me tenir compagnie, heureusement. Je ne parviens pas à en parler à mes parents.
Je me suis mise énormément de coups de pieds au cul pour me sortir de l’abîme où j’avais sombré. J’ai peur aujourd’hui que mon équilibre vacille. Ma collègue, qui a vu que ça n’allait pas, m’a dit « mais regarde tout ce que tu as fait cette année, c’est impressionnant ». Oui, certes. J’en suis fière, mais ça m’a demandé beaucoup d’efforts et pour l’instant, je sens que la coupe est pleine. On a eu toute une réflexion sur le fait de vivre seul. Que c’est dur, même si c’est ce que la société attend de nous une fois qu’on a terminé nos études et si on n’a pas trouvé l’amour. Faut s’assumer, pas être des Tanguy. C’est sûr je n’aspire pas à rester chez mes parents non plus, évidemment que je vis tout ça comme un échec. Simplement, cette pression sociale est difficile. Je sais que je ne suis pas la seule. J’ai une grosse pensée pour toutes les personnes qui vivent seules, surtout en cette période de fêtes. Je ne suis pas seule dans la vie, loin de là, mais vivre seul, ça va vraiment être dur. Je pense que je suis faite pour la vie en communauté (je ne parle même pas d’un homme).
Et je sais que je risque de rester un moment seule, puisque j’ai des standards très élevés et que j’aime toujours mon ex. Et oui. Et les fêtes seront une épreuve. Nous avons rompu durant les fêtes en 2012. Triste anniversaire. Et il y a deux semaines, encore un mail pourri de sa part. Un mail collectif où il a le culot de dire qu’il a beaucoup pensé à moi parce qu’il a reproduit lors d’une soirée dans la résidence où il loge à Paris une performance théâtrale que nous avions jouée lui et moi il y a deux ans, à l’époque du bonheur. Quel con ! Je n’ai pas répondu. Je devrais être encore plus forte et lui dire « ne m’écris plus ». Surtout pour me pourfendre le cœur.
Désolée, c’est dur aujourd’hui j’avais besoin d’écrire. Quand j’ai des angoisses c’est terrible, je me dis que je ne vais jamais y arriver, que je n’ai pas avancé d’un iota (je sais que c’est faux), que même s’il revenait il se dirait que je ne gère toujours pas mon anxiété et que s’il y en avait un autre (d’amoureux, par miracle), j’aurais bien du mal à me lancer sans ces fameuses angoisses.
J’avais besoin de m’exprimer. Je dois me mettre des coups de pieds au cul. Je dois en même temps être clémente avec moi parce que je sais que les fêtes c’est dur. Je ne dois pas oublier tout ce que j’ai de bon dans la vie (la santé, des amies qui sont comme des sœurs, des parents en or, un boulot stable valorisant). Je dois me convaincre que du bon va encore arriver, que je suis jeune et que mon avenir n’est pas figé. Ce soir je n’y arrive pas. Merci à ceux qui m’auront lue et courage à vous, je sais que cette période est difficile pour les cœurs en peine….