- 20 mai 2017, 18:06
#1242514
Bonjour à Tous,
Anna, Merci pour ce que tu dis.
A une époque je voulais la tuer....tu sais quand tu es sous des températures vraiment froide, tu sais quand tu sens tes poils qui se colle dans le nez....oui je voulais vraiment la tuer....Mais je maintiens mon cheval, cela me correspond pas, je suis pas un criminel et j'aime trop mes enfants pour leur enlever leur mère.
La colère et la haine est un acide qui peut davantage abîmer le récipient qui le contient que tout sur quoi il est versé.
La rage et la haine est là, elle restera en moi, je suis abîmé, détruit, vidé...
Je suis lucide mais cela n'empêche pas que le désespoir te plonge....durant mon séjour à l'hôpital, la chimie m'a aidé surtout pour dormir....mais elle à ses limites aussi.....je t'avoue que j'ai apprécié ces instants de paix.
Je souffrais physiquement, et pourtant j'avais une certaine paix....la douleur trompe la lucidité en quelque sorte.
Et je garderais un bon souvenir de mon médecin psychiatre...il m'a beaucoup aidé à me soulever.
J'ai du remplir des bassines de larmes dans son bureau.....il me soutenait...je le garderais dans mon cœur longtemps. Merci Docteur.
C'est vrai je survis...le cerveau te trompe, te ment, te cache pour t'aider...c'est plus facile quand tu as de jolie souvenirs un peu plus compliqué quand ça n'est pas le cas.
Mon cerveau bug quand j'entend la voix de mes enfants, quand je les vois, enfin je crois les voir...je ne serais jamais ce que cela veut dire, pourquoi mon cerveau me joue ce genre de tour.
A mon premier jour de travail, cela à duré une fraction j'ai vu mon fils qui me regardait et j'ai même trouvé cela normale.
Quand j'avais réalisé que cela n'était normale et que je me suis mis à le chercher, il y avait plus rien.
Quand je te parle ici, je me tais et je revois tout ce que j'ai vécu ....pour toi, pour tout les autres cela ne restera que des mots.
Non, je n'ai pas oublié les températures froide, quand tu es mouillé par de l'eau glaciale c'est comme des brûlures....non je n'ai rien oublié....J'ai quitté la région du froid....ou je suis maintenant il pleut beaucoup mais il fait largement moins froid.
A l'époque j'avais croisé des coyotes, ici c'est des serpents, je crois que c'est des couleuvres et beaucoup de corbeaux....et c'est plus grand donc je peux éviter de croiser les patrouilles de police...autant les canadiens étaient sympa autant les flic us sont terrible.....mais grâce à mon job je suis en paix, j'ai des papiers.....mais bon je les évites...j'ai déjà reçu des coups de matraques pour me faire réveiller...c'est tellement facile de taper un homme à terre et puis il y aura pas de représailles, c'est gratuit.
Tu as pas d'amis quand tu vis en dehors de la société, tu es seul.
Je suis encore là, j'ai eu du sursis, encore.
La haine sera encore en moi pour longtemps, encore aussi.
Hier un jeune gars est venu me voir me parler et m'a demandé si j'étais "sad, angry..."apparemment je l'intrigue beaucoup....pas mal de vétérans dans l'entreprise....peut être cela explique-t-il cela, je dois avoir ma place avec les "marginaux".....j'en ai croisé à l'hôpital et j'ai réussi à communiquer avec eux, faut croire que la souffrance rapproche...de quoi?
Ce qui est bien ici, c'est que je peux rentrer dans un magasin et m'asseoir, lire des journaux pendant un petit moment et personne ne viendra me chasser, j'aime bien cela.
Merci pour le mp, je l'ai bien reçu je te répondrais.
Merci
D
Anna, Merci pour ce que tu dis.
A une époque je voulais la tuer....tu sais quand tu es sous des températures vraiment froide, tu sais quand tu sens tes poils qui se colle dans le nez....oui je voulais vraiment la tuer....Mais je maintiens mon cheval, cela me correspond pas, je suis pas un criminel et j'aime trop mes enfants pour leur enlever leur mère.
La colère et la haine est un acide qui peut davantage abîmer le récipient qui le contient que tout sur quoi il est versé.
La rage et la haine est là, elle restera en moi, je suis abîmé, détruit, vidé...
Je suis lucide mais cela n'empêche pas que le désespoir te plonge....durant mon séjour à l'hôpital, la chimie m'a aidé surtout pour dormir....mais elle à ses limites aussi.....je t'avoue que j'ai apprécié ces instants de paix.
Je souffrais physiquement, et pourtant j'avais une certaine paix....la douleur trompe la lucidité en quelque sorte.
Et je garderais un bon souvenir de mon médecin psychiatre...il m'a beaucoup aidé à me soulever.
J'ai du remplir des bassines de larmes dans son bureau.....il me soutenait...je le garderais dans mon cœur longtemps. Merci Docteur.
C'est vrai je survis...le cerveau te trompe, te ment, te cache pour t'aider...c'est plus facile quand tu as de jolie souvenirs un peu plus compliqué quand ça n'est pas le cas.
Mon cerveau bug quand j'entend la voix de mes enfants, quand je les vois, enfin je crois les voir...je ne serais jamais ce que cela veut dire, pourquoi mon cerveau me joue ce genre de tour.
A mon premier jour de travail, cela à duré une fraction j'ai vu mon fils qui me regardait et j'ai même trouvé cela normale.
Quand j'avais réalisé que cela n'était normale et que je me suis mis à le chercher, il y avait plus rien.
Quand je te parle ici, je me tais et je revois tout ce que j'ai vécu ....pour toi, pour tout les autres cela ne restera que des mots.
Non, je n'ai pas oublié les températures froide, quand tu es mouillé par de l'eau glaciale c'est comme des brûlures....non je n'ai rien oublié....J'ai quitté la région du froid....ou je suis maintenant il pleut beaucoup mais il fait largement moins froid.
A l'époque j'avais croisé des coyotes, ici c'est des serpents, je crois que c'est des couleuvres et beaucoup de corbeaux....et c'est plus grand donc je peux éviter de croiser les patrouilles de police...autant les canadiens étaient sympa autant les flic us sont terrible.....mais grâce à mon job je suis en paix, j'ai des papiers.....mais bon je les évites...j'ai déjà reçu des coups de matraques pour me faire réveiller...c'est tellement facile de taper un homme à terre et puis il y aura pas de représailles, c'est gratuit.
Tu as pas d'amis quand tu vis en dehors de la société, tu es seul.
Je suis encore là, j'ai eu du sursis, encore.
La haine sera encore en moi pour longtemps, encore aussi.
Hier un jeune gars est venu me voir me parler et m'a demandé si j'étais "sad, angry..."apparemment je l'intrigue beaucoup....pas mal de vétérans dans l'entreprise....peut être cela explique-t-il cela, je dois avoir ma place avec les "marginaux".....j'en ai croisé à l'hôpital et j'ai réussi à communiquer avec eux, faut croire que la souffrance rapproche...de quoi?
Ce qui est bien ici, c'est que je peux rentrer dans un magasin et m'asseoir, lire des journaux pendant un petit moment et personne ne viendra me chasser, j'aime bien cela.
Merci pour le mp, je l'ai bien reçu je te répondrais.
Merci
D