- 08 déc. 2022, 11:10
#1335788
Bonjour à tous,
Je ne pensais pas venir ici pour la 3e fois mais force est de constater que quand on identifie pas un problème, on le reproduit en boucle malheureusement..
Il y a 1an, j'ai rencontrée E, ça se passait super bien, je sortais de ma thérapie, je vivais presque ma meilleure vie, bref tout roulé.
Nous avons emménagée très très vite ensemble (première erreur) parce que c'était plus simple pour elle vis-à-vis des problèmes qu'elle avait avec un membre de sa famille chez qui elle vivait, pour des études qu'elle devait reprendre aussi pas loin de chez moi puis, à la suite de l'obtention de son diplôme, a trouvée un travail dans la foulée qu'elle occupe toujours actuellement.
Les emmerdes ont commencées très rapidement lorsque j'ai remis la tête dans mon cul pour manger mon caca, désolée de l'expression crue mais il n'y a pas d'autres mots. Je suis retournée dans un mode de vie extrêmement sombre, je voyais la vie en noire, je comptais énormément sur elle pour tout, je me plaignais h24 de tout, à nouveau dans un cercle de victimisation, de complaintes permanentes, de sentiments d'injustice, de spiral de négativités, d'opposition totale à tout et tout le monde, la vie de E. ne m'intéressait plus (ses passions, ses univers, ses journées au travail).
Je ne m'aimais plus, je ne savais plus qui j'étais ni le parcours que j'avais accompli pour me sentir à nouveau bien avec moi-même ainsi que les autres.
On a passé 8 mois à s'engueuler de plus en plus et malgré le fait que je sentais bien avoir un problème profond, je n'arrivais pas à l'identifier, m'enfonçant encore plus dans ce mood horrible. Je fuyais systématiquement les engueulades, me murant dans un mutisme complet qui durait de plus en plus longtemps.
Elle a essayée désespérément de se battre pour nous, avec beaucoup de bienveillance, beaucoup de patience mais elle était face à un mur et à finis par abandonner.
Lorsque j'ai enfin pris conscience de ce qui n'allait pas il y a 3 semaines (le syndrome du rejet/abandon que je pensais avoir maitrisé), voyant qu'elle était très éloignée de moi autant émotionnellement que physiquement après ma mise au point, j'ai entamé une discussion pour savoir ce qu'il en était il y a une semaine et demi.
Elle songe à me quitter, elle ne sait plus si elle est amoureuse... J'ai pris un coup de massue énorme en réalisant que pendant 8 longs mois je l'avais négligée, j'avais négligée notre relation, je l'avais blessée, je m'étais blessée, j'avais oubliée qui j'étais et qui elle était.
Depuis 1 semaine et demi nous avons eu 3 discussions, ce qu'il en ressort c'est :
- Elle ne sait pas si elle est encore amoureuse, elle a fermée les portes et ne sait pas les rouvrir et quand je lui ai demandé de clairement me dire que c'était fini puisque pour moi c'est ce que ça voulait dire, elle m'a répondu que ça voulait dire qu'elle était bloquée, qu'elle avait besoin de temps, qu'elle n'avait constatée mon évolution que depuis 1 semaine, que c'était trop court (même si de mon côté, je suis à nouveau moi-même depuis 3 semaines)
- Nous avons énormément de moments de complicités lorsque l'on est ensemble, on rigole sur les même choses, on a de longues discussions sur énormément de sujets différents comme au début de la relation
- Elle ne veut plus me câliner, m'embrasser, me dire qu'elle m'aime ou me donner de surnom parce qu'elle ne veut pas me laisser d'espoir si elle constatait qu'elle n'était plus amoureuse mais à contrario ça lui arrive de temps en temps d'avoir encore un élan de tendresse. Avant hier par exemple elle a voulu un baiser avant de partir au travail et elle a voulu un contact physique fuguasse avant que je ne me couche il y a 3j. Parfois même, lorsque je lui demande un baiser, elle ne refuse pas
- Elle commence à ne plus vouloir me parler en dehors de la maison du moins j'en ai l'impression mais mon émotionnel étant en bordel, il est facile de se tromper donc ce point est à prendre avec beaucoup de pincettes sachant qu'elle a un travail très prenant
- Elle ne veut pas jeter la relation aux orties (selon ses propres mots) et on va toujours chez des amis ensemble quand ils nous invitent, on a même décidée il y a une semaine de faire les fêtes de fins d'années ensemble au sein de ma famille
- Il y a une semaine et demi elle voyait toute notre relation de manière très négative et il y a deux jours elle a dit à une amie qu'on a en commun qu'il y avait autant de positif que de négatif, que c'était neutre
- Elle considère toujours qu'on est en couple et me rassure sans aucune hésitation ni énervement quand je lui dis trouver les regardes/comportements d'une de ses nouvelles amie un peu trop suspicieux
Je sais que je dois travailler sur la communication verbale, j'ai d'énormes soucis quand c'est un sujet sensible mais j'ai au moins enfin réussi à lui avouer hier soir et que c'était pour ça que je fuyais systématiquement, j'ai ce sentiment de devoir répondre rapidement avec le stress/l'angoisse, que tout s'embrouille dans ma tête alors mes réponses sont totalement désorganisées puis je finis par fuir et ne plus parler. J'ai mis en place un système avec son accord qui me permet de le faire de manière saine, elle me parle/me pose des questions, j'écris sur mon portable ma réponse pour qu'elle soit structurée et je lui lis afin de garder une communication saine.
Je dois accepter aussi mon côté hypersensible, c'est con mais dès que je pleure je vais instantanément partir dans le second degré en sortant une connerie et arrêter de pleurer.
Je dois travailler sur le syndrome de l'abandon, la plus grosse partie emmerdante.
Le reste est ok il me semble, j'entretiens à nouveau la maison comme avant (oui, c'était devenu un sujet de dispute ultra récurrent parce que je ne foutais plus rien), je me sens très calme intérieurement je n'ai plus de volcan prêt à exploser à tout moment me faisant changer de comportement, je suis à nouveau curieuse de tout, de sa vie, de ses envies, de ses passions, de ses univers qui me touchent profondément, j'ai envie de partager sur ma vie, ce qui m'anime, ce que j'ai appris dans ma nouvelle formation ou ailleurs etc.. Bref, je redeviens vraiment équilibrée et je sais que je n'ai absolument pas entamé ma reprise d'évolution pour elle mais pour moi, parce que je suis la seule personne avec qui je vivrais jusqu'à la fin de ma vie.
Ce qui m'amène ici c'est que vous vous doutez bien que de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, ça devient vite un bordel incroyable de gestion émotionnel, tout deviens sujet à interprétation, à surinterprétation en plus avec le syndrome abandonnique.
Je suis devenue extrêmement jalouse qu'elle puisse se refaire un cercle d'amis ici (ceux de longues dates sont dans son ancienne ville, à 1h de route) ce qui m'énerve profondément c'est que je n'aime pas être jalouse, elle n'a AUCUN comportement déplacée et je sais que le rejet/abandon joue très fort là-dessus donc j'ai l'impression que les nouvelles personnes qui la côtoient veulent forcément sortir avec elle.
Rationnellement parlant, j'ai besoin qu'on s'apprivoise à nouveau, qu'on prenne notre temps et que les choses se fassent avec beaucoup de douceur, de tendresse et de bienveillance mais mon émotionnel me hurle de me presser, que sinon je vais la perdre ce qui me créé une instabilité constante avec ruminations, interprétations/surinterprétations même si je tente de bloquer cet aspect.
Je dors peu, je mange peu et je phase souvent pendant les cours même si je m'accroche pour y arriver.
Je ne sais pas si je dois abandonner alors que factuellement parlant ça ne fait qu'une semaine et demi qu'on a mis les choses à plat ou si je dois continuer à patienter en tentant de gérer mon émotionnel qui fait absolument n'importe quoi.
Je suis vraiment perdue..
Je ne pensais pas venir ici pour la 3e fois mais force est de constater que quand on identifie pas un problème, on le reproduit en boucle malheureusement..
Il y a 1an, j'ai rencontrée E, ça se passait super bien, je sortais de ma thérapie, je vivais presque ma meilleure vie, bref tout roulé.
Nous avons emménagée très très vite ensemble (première erreur) parce que c'était plus simple pour elle vis-à-vis des problèmes qu'elle avait avec un membre de sa famille chez qui elle vivait, pour des études qu'elle devait reprendre aussi pas loin de chez moi puis, à la suite de l'obtention de son diplôme, a trouvée un travail dans la foulée qu'elle occupe toujours actuellement.
Les emmerdes ont commencées très rapidement lorsque j'ai remis la tête dans mon cul pour manger mon caca, désolée de l'expression crue mais il n'y a pas d'autres mots. Je suis retournée dans un mode de vie extrêmement sombre, je voyais la vie en noire, je comptais énormément sur elle pour tout, je me plaignais h24 de tout, à nouveau dans un cercle de victimisation, de complaintes permanentes, de sentiments d'injustice, de spiral de négativités, d'opposition totale à tout et tout le monde, la vie de E. ne m'intéressait plus (ses passions, ses univers, ses journées au travail).
Je ne m'aimais plus, je ne savais plus qui j'étais ni le parcours que j'avais accompli pour me sentir à nouveau bien avec moi-même ainsi que les autres.
On a passé 8 mois à s'engueuler de plus en plus et malgré le fait que je sentais bien avoir un problème profond, je n'arrivais pas à l'identifier, m'enfonçant encore plus dans ce mood horrible. Je fuyais systématiquement les engueulades, me murant dans un mutisme complet qui durait de plus en plus longtemps.
Elle a essayée désespérément de se battre pour nous, avec beaucoup de bienveillance, beaucoup de patience mais elle était face à un mur et à finis par abandonner.
Lorsque j'ai enfin pris conscience de ce qui n'allait pas il y a 3 semaines (le syndrome du rejet/abandon que je pensais avoir maitrisé), voyant qu'elle était très éloignée de moi autant émotionnellement que physiquement après ma mise au point, j'ai entamé une discussion pour savoir ce qu'il en était il y a une semaine et demi.
Elle songe à me quitter, elle ne sait plus si elle est amoureuse... J'ai pris un coup de massue énorme en réalisant que pendant 8 longs mois je l'avais négligée, j'avais négligée notre relation, je l'avais blessée, je m'étais blessée, j'avais oubliée qui j'étais et qui elle était.
Depuis 1 semaine et demi nous avons eu 3 discussions, ce qu'il en ressort c'est :
- Elle ne sait pas si elle est encore amoureuse, elle a fermée les portes et ne sait pas les rouvrir et quand je lui ai demandé de clairement me dire que c'était fini puisque pour moi c'est ce que ça voulait dire, elle m'a répondu que ça voulait dire qu'elle était bloquée, qu'elle avait besoin de temps, qu'elle n'avait constatée mon évolution que depuis 1 semaine, que c'était trop court (même si de mon côté, je suis à nouveau moi-même depuis 3 semaines)
- Nous avons énormément de moments de complicités lorsque l'on est ensemble, on rigole sur les même choses, on a de longues discussions sur énormément de sujets différents comme au début de la relation
- Elle ne veut plus me câliner, m'embrasser, me dire qu'elle m'aime ou me donner de surnom parce qu'elle ne veut pas me laisser d'espoir si elle constatait qu'elle n'était plus amoureuse mais à contrario ça lui arrive de temps en temps d'avoir encore un élan de tendresse. Avant hier par exemple elle a voulu un baiser avant de partir au travail et elle a voulu un contact physique fuguasse avant que je ne me couche il y a 3j. Parfois même, lorsque je lui demande un baiser, elle ne refuse pas
- Elle commence à ne plus vouloir me parler en dehors de la maison du moins j'en ai l'impression mais mon émotionnel étant en bordel, il est facile de se tromper donc ce point est à prendre avec beaucoup de pincettes sachant qu'elle a un travail très prenant
- Elle ne veut pas jeter la relation aux orties (selon ses propres mots) et on va toujours chez des amis ensemble quand ils nous invitent, on a même décidée il y a une semaine de faire les fêtes de fins d'années ensemble au sein de ma famille
- Il y a une semaine et demi elle voyait toute notre relation de manière très négative et il y a deux jours elle a dit à une amie qu'on a en commun qu'il y avait autant de positif que de négatif, que c'était neutre
- Elle considère toujours qu'on est en couple et me rassure sans aucune hésitation ni énervement quand je lui dis trouver les regardes/comportements d'une de ses nouvelles amie un peu trop suspicieux
Je sais que je dois travailler sur la communication verbale, j'ai d'énormes soucis quand c'est un sujet sensible mais j'ai au moins enfin réussi à lui avouer hier soir et que c'était pour ça que je fuyais systématiquement, j'ai ce sentiment de devoir répondre rapidement avec le stress/l'angoisse, que tout s'embrouille dans ma tête alors mes réponses sont totalement désorganisées puis je finis par fuir et ne plus parler. J'ai mis en place un système avec son accord qui me permet de le faire de manière saine, elle me parle/me pose des questions, j'écris sur mon portable ma réponse pour qu'elle soit structurée et je lui lis afin de garder une communication saine.
Je dois accepter aussi mon côté hypersensible, c'est con mais dès que je pleure je vais instantanément partir dans le second degré en sortant une connerie et arrêter de pleurer.
Je dois travailler sur le syndrome de l'abandon, la plus grosse partie emmerdante.
Le reste est ok il me semble, j'entretiens à nouveau la maison comme avant (oui, c'était devenu un sujet de dispute ultra récurrent parce que je ne foutais plus rien), je me sens très calme intérieurement je n'ai plus de volcan prêt à exploser à tout moment me faisant changer de comportement, je suis à nouveau curieuse de tout, de sa vie, de ses envies, de ses passions, de ses univers qui me touchent profondément, j'ai envie de partager sur ma vie, ce qui m'anime, ce que j'ai appris dans ma nouvelle formation ou ailleurs etc.. Bref, je redeviens vraiment équilibrée et je sais que je n'ai absolument pas entamé ma reprise d'évolution pour elle mais pour moi, parce que je suis la seule personne avec qui je vivrais jusqu'à la fin de ma vie.
Ce qui m'amène ici c'est que vous vous doutez bien que de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, ça devient vite un bordel incroyable de gestion émotionnel, tout deviens sujet à interprétation, à surinterprétation en plus avec le syndrome abandonnique.
Je suis devenue extrêmement jalouse qu'elle puisse se refaire un cercle d'amis ici (ceux de longues dates sont dans son ancienne ville, à 1h de route) ce qui m'énerve profondément c'est que je n'aime pas être jalouse, elle n'a AUCUN comportement déplacée et je sais que le rejet/abandon joue très fort là-dessus donc j'ai l'impression que les nouvelles personnes qui la côtoient veulent forcément sortir avec elle.
Rationnellement parlant, j'ai besoin qu'on s'apprivoise à nouveau, qu'on prenne notre temps et que les choses se fassent avec beaucoup de douceur, de tendresse et de bienveillance mais mon émotionnel me hurle de me presser, que sinon je vais la perdre ce qui me créé une instabilité constante avec ruminations, interprétations/surinterprétations même si je tente de bloquer cet aspect.
Je dors peu, je mange peu et je phase souvent pendant les cours même si je m'accroche pour y arriver.
Je ne sais pas si je dois abandonner alors que factuellement parlant ça ne fait qu'une semaine et demi qu'on a mis les choses à plat ou si je dois continuer à patienter en tentant de gérer mon émotionnel qui fait absolument n'importe quoi.
Je suis vraiment perdue..