Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1327384
Bonjour à toutes et tous,

J'espère que vous allez bien !

Je me décide à poster ce message car je ne m'en sors pas et j'aurais beaucoup aimé vos avis/ conseils et surtout votre recul sur ma situation (peut-être tristement banale).

Cela fait maintenant près de 2 ans que mon ex copain et moi sommes séparés. J'ai presque honte de l'écrire, je vous l'avoue, car je me dis que depuis tout ce temps je devrais être passée à autre chose. Mais malheureusement, ce n'est pas le cas.

Pour résumer (enfin j'espère) : nous nous sommes rencontrés par hasard il y a 4 ans, dans la rue. Lui avait apparemment flashé sur moi et a sorti le grand jeu pour me séduire.
Dès les premières semaines où nous avons échangé (il m'avait retrouvée sur un réseau professionnel pour m'aborder), il a été très très investi.
Il proposait sans cesse et avec un enthousiasme débordant qu'on se voit, était tout feu tout flamme (j'ai malgré tout mis quelques semaines avant d'accepter) et dès que nous sommes ensuite 'sortis ensemble', il faisait déjà beaucoup de projets.
De mon côté, j'ai un peu craint d'avoir affaire à un "dragueur/baratineur" (il a tout pour lui : beau, beaucoup d'amis, super job etc; alors c'était certes flatteur mais je gardais en tête le "mais... pourquoi moi ?"), alors je restais quelque peu sur mes gardes.

Il continuait pourtant à beaucoup s'investir, était super présent - presque un peu "collant"; ce qui d'un côté ne me déplaisait pas car au moins je n'étais jamais dans l'attente ou le stress d'un copain qui ne répond pas ou est distant mais cela me semblait parfois un peu excessif car au fond je me disais qu'il ne me connaissait pas.

Quelques mois plus tard (6 mois après nos premiers échanges et 4 mois après notre premier baiser), nous avons emménagé ensemble. Et ce jour là j'ai eu un peu peur. Peur car je sortais de longues études très stressantes et me questionnais sur le lieu où je voulais habiter (cela faisait 3 ans que j'habitais dans cette ville pour y finir mes études et avais envie d'en partir et notamment retourner vers ma famille) et je me suis un peu sentie 'emprisonnée' au moment de re signer un bail.
Par ailleurs, le jour de l'emménagement, je l'ai senti plus distant (il n'était pas venu m'aider à faire mes cartons, me disait qu'un pote lui avait proposé de sortir mais qu'il était crevé...) et ça m'a fait peur : j'ai eu peur que tout s'effondre, que ce début en mode 'contes de fée' s'arrête. Le soir de l'emménagement je n'étais donc pas bien (ce qu'il n'a pas manqué de me reprocher ensuite bien sûr).

Là où j'ai aussi mes torts : il voulait me présenter sa famille et ses amis assez vite dans la relation mais je me sentais gênée; (je déteste ces moments où on se sent 'jugé', qu'il y a un certain enjeu quand on veut vraiment faire bonne impression... c'est con je sais)... Cela me stressait beaucoup alors je remettais ça à plus tard.
J'ai finalement rencontré sa famille et ses amis à la fin de l'été, 3 mois après notre emménagement, pour son anniversaire (je m'en veux tellement d'avoir fait un blocage de rencontrer son entourage par peur de ne pas être assez... parfaite; bref).

Notre histoire s'est détérioré peu après notre déménagement. A la fin de l'été, nous avons commencé à beaucoup nous disputer. Il devenait très jaloux (il commençait notamment à me parler de ma vie avant de le connaître, qui devait être mieux, il vivait très mal si je publiais une photo sur instagram qu'il jugeait provocante - alors que je déteste justement les trucs provocants ou vulgaires, il commençait à me dire que mes tenues étaient pour aguicher, il me reprochait de ne pas être assez démonstrative, etc).
Et je suis tombée sur un échange avec son frère où il lui écrivait que j'étais une manipulatrice et qu'il était sous mon emprise.... Ca m'a fait si mal :(.
En parallèle, je vivais aussi difficilement que nos projets initiaux (on échangeait beaucoup lors de notre rencontre sur notre envie commune de quitter notre ville actuelle - dont lui est originaire) ne semblaient plus du tout d'actualité.

Cette jalousie notamment du passé a perduré durant des mois... Et je m'éloignais petit à petit. Je ne sais pas faire semblant; savoir qu'il pensait du mal de moi (cf "manipulatrice") alors que pour moi un couple est justement une bulle de protection, ce 'besoin d'amour' m'empêchant presque de développer en toute liberté mes propres sentiments... me bloquaient vraiment.

Du coup, nous ne faisions presque plus l'amour et comme il devenait de plus en plus insistant ça me bloquait encore plus et il devenait très frustré. Nous nous disputions souvent (mais au final sans jamais d'échanges car le lendemain c'est comme si tout était oublié; il ne s'excusait jamais de rien mais redevenait gentil comme si rien n'avait eu lieu). Nous étions par ailleurs très complices.

Quelques mois plus tard, en juin 2019, nous devions organiser un voyage mais à nouveau il est reparti dans les "de toute façon ca ne sera jamais aussi bien qu'avec tes ex; ça me dégoute de t'imaginer avec d'autres" etc,et j'ai dit stop.
J'avais également organisé un diner avec son frère et sa copine chez nous pour lui montrer que j'avais vraiment envie de m'investir et de passer outre cette fichue peur du jugement de ses proches et ce soir là il a fait la tete toute la soirée car j'ai parlé d'une activité que je faisais pendant mes études (et il a donc imaginé que c'était avec un mec...).

Je n'en pouvais plus, j'étais perdue, et je ne me sentais plus respectée. Je l'aimais mais ce n'était pas possible de continuer ainsi. Je ne suis pas partie de l'appartement mais lui ai dit que ce n'était plus possible. J'espérais qu'on arrive à retrouver un relation plus sereine/saine. Je suis partie quelques jours dans ma famille car j'étais vraiment à bout mais au lieu que ça se calme : il m'a accusée de partir m'éclater en vacances, de le punir en annulant nos vacances, m'envoyait des photos de cartons (pour me faire réagir je pense) etc.
Quand je suis rentrée ça n'allait pas mieux, il s'enervait qu'il n'y ait pas de câlins entre nous (... ben non puisque c'était fini :/), pas une fois il ne s'est remis en question. J'espérais tellement que l'on arrive à communiquer et avancer mais non. Un soir je bouquinais dans le lit pour essayer de m'apaiser et il me dit que c'était dommage que je sois névrosée (ça fait plaisir !), quand je pleurais il me traitait alors de comédienne. C'était horrible et ça me faisait un mal terrible.

Finalement à la fin de l'été, il n'a pas supporté qu'un ex (devenu ami) m'envoie un sms et il a décidé qu'il allait quitter l'appartement.  Il m'a demandé de payer le loyer et qu'il me rembourserait au pro rata quand il aurait trouvé un appartement. N'étant pas ... une agence immobilière je lui ai dit que j'allais donc également partir. Il a insisté pour que j'envoie le préavis.
A partir de là il est redevenu gentil... Nous prenions à nouveau nos petits déj comme avant, on passait toutes nos soirées ensemble. La situation me déchirait le cœur. Je devais chercher un appart alors que finalement on s'entendait bien. J'ai l'impression qu'il en jouait un peu : parfois au petit-déjeuner il me demandait comment je voulais partager les meubles... .

Nous avons quitté l'appartement en pleurs. Je me suis retrouvée dans un petit studio, perdue. J'étais vraiment mal. Mon ex continuait de m'écrire; m'envoyait des photos de choses qu'on achetais avant ensemble, me disait que c'était dur, que je lui manquais. Il avait aussi envoyé un sms à ma mère lui disant qu'il espérait qu'on arrive à se reconstruire et à se retrouver plus sainement. De mon côté, il me manquait aussi... .

En parallèle le Groupe dans lequel je travaille (j'y avais fini mes études et étais engagée en CDI depuis quelques mois : mes seuls potes dans cette ville étaient ces potes du boulot) nous apprend que la section où nous étions allait fermer et qu'il fallait réfléchir à une mobilité.

J'étais perdue, vraiment mal. J'ai proposé à mon ex de parler (je ne lui ai pas dit pour mon boulot mais je voulais savoir où nous en étions pour prendre certaines décisions et j'avais envie qu'on parle). Mais à partir de ce moment là, il a totalement changé. Il a commencé à me dire que j'avais tout gâché, qu'il ne pourrait jamais me pardonner, qu'il avait tout donné pour au final ne rien recevoir, que je ne me rendais pas compte mais qu'il était sous mon emprise, qu'il avait besoin de se reconstruire, que je l'avais dévalorisé, etc.

Bref, je ne comprenais rien. Il me disait que je lui manquais et là je proposais de le voir mais il me couvrait alors de reproches. J'aurais certainement dû prendre du recul à ce moment là. M'occuper de moi. Mais dans ce contexte vis à vis de mon boulot, de décisions à prendre, je n'y arrivais pas. J'étais paniquée et vraiment anxieuse.
Du coup, j'insistais pour comprendre mais cela ne faisait qu'empirer. Il me disait que je mettais trop de pression, que j'avais trop tiré sur la corde en testant le relation et que la corde finissait par céder, que maintenant il fallait qu'il se reconstruise, qu'il n'avait plus confiance, que j'avais de toute façon dû voir d'autres hommes etc.

Et cela a duré des mois ainsi : il me relançait pour me rappeler nos bons souvenirs, m'envoyait même encore des photos, par exemple de notre ancienne porte d'entrée, d'objets achetés ensemble... mais pour mieux me faire culpabiliser en me disant qu'on aurait été heureux, que j'avais tout gâché. Quand je le vivais mal et que je le lui disais il me rappelait que c'était moi qui l'avais quitté et il me reprochait de lui faire des reproches.
Je crois que j'acceptais ces moments aussi difficiles, ces réactions, car à ce moment là j'aurais tout donné pour qu'il redevienne comme il était quelques mois auparavant, quand je le sentais presque prêt à tout pour nous et de sentir qu'il me diabolisait me faisait me sentir comme totalement impuissante face à la situation.

Je n'en dormais plus. J'ai parfois tenté de l'appeler au téléphone mais il ne voulait jamais me parler (trop tard, trop fatigué, pas envie de se prendre la tête...) mais pourtant il me relançait et voulait garder ce lien par sms.
Si je ne répondais pas, il pensait bien sur que j'étais avec un mec.

Finalement, 4 mois après notre départ de l'appartement, j'ai appris que lui était parti à l'UCPA, était sur un site de rencontre (une copine l'avait vu)... Je ne savais vraiment plus que penser. Je devais faire un choix pour mon travail mais n'en faisais aucun car je l'aimais et voulais vraiment qu'on échange avant d'éventuellement quitter notre ville et chercher un travail ailleurs.

Finalement, au premier confinement, l'an dernier, j'ai encore essayé de lui demander d'être clair mais c'était impossible. Il ne semblait vraiment ne pas savoir ce qu'il voulait et je n'en pouvais plus. Il me demandait ce qui prouverait que tout aurait changé, mais pas une fois lui ne se remettait en cause (par contre si je râlais, il commençait à me dire que je lui faisais des reproches). Je crois qu'il aurait aimé que je le supplie de revenir, que je lui dise que je regrettais, que je l'aimais plus que tout, que je serai différente etc etc. Mais je n'y arrivais pas, car je lui en voulais aussi. Alors bien sûr je lui ai envoyé des messages disant que la confiance se regagnait, je me suis excusée de ne pas avoir été assez démonstrative, mais jamais je ne me suis aplatie à ce point comme si lui n'avait aucune responsabilité. Je crois que j'aurais pu le faire un peu plus si une fois il s'était aussi remis en cause; mais il me rendait tellement responsable que je n'arrivais pas.

Il revenait aussi sur tous les moments de notre relation (quitte à revenir dès le début, 2 ans en arrière) me reprochant tout ce que j'avais pu mal faire. Je me sentais accablée. Du piedestal, je me sentais désormais considérée comme ayant été la pire des copines, c'était horrible.

Résultat : j'ai accepté une mutation à 2H en TGV de notre ville en avril l'an dernier (je ne suis volontairement pas retourné vers ma famille car cela était beaucoup plus loin et là je me disais que ça permettrait quand même d'éventuellement se voir). Je le lui ai appris en juin que j'avais accepté cette mutation et là il a pété les plombs par sms : me disant que je gachais tout, qu'il avait pris du temps pour se reconstruire mais que là ce ne serait pas possible avec la distance déjà qu'on avait des soucis de confiance, que j'avais bien prévu mon coup etc.

On s'est finalement enfin revus le jour de mon déménagement début juillet. Nous avons passé un beau moment ensemble, nous avons ri... nous avons fait l'amour... et nous nous sommes quittés en pleurant. Dès le lendemain il était presque redevenu comme avant, à m'envoyer un sms du matin, à m'envoyer des messages gentils !!
Il me demandait comment on allait faire avec la distance puis m'avait proposé qu'on se voit à mi chemin, pour faire un spa par exemple. Comme une idiote, je lui avais juste répondu que je ne voulais pas devenir une fille que l'on voit juste le we pour un moment de légèreté (je m'en veux parce que j'aurais dû juste essayer, sans réfléchir et sans me prendre encore la tete). Finalement nous nous sommes donc à nouveau repris un peu la tête et son discours est redevenu celui des derniers mois; dans le flou, à me dire qu'il aimerait qu'on puisse se revoir progressivement, mais que là il ne savait pas comment faire avec la distance, qu'il avait peur etc.
Je me suis vraiment énervée. On a continué à nouveau à un peu échanger mais il reprenait son jeu que j'estime cruel (me demandant si je regardais le match de foot qui opposait les équipes des deux villes où on était, envoyant un souvenir mais repartant dans le flou, etc).

Je n'en pouvais plus alors quand il m'a réécrit après une semaine de silence fin aout me demandant s'il me manquait, je lui ai répondu que je ne voulais plus avoir affaire à lui, qu'il m'avait fait trop souffrir.
Je lui aussi demandé où il était parti en vacances (car je savais qu'en général lorsque je n'avais plus eu de nouvelles pendant plusieurs jours c'est qu'il était parti : il n'a jamais voulu me le dire, par, je cite 'peur de ma réaction' (j'ai en fait appris plus tard qu'il était reparti à l'UCPA).
J'ai donc totalement coupé les ponts. Il m'a écrit qu'il savait bien que maintenant que j'avais ma nouvelle vie j'étais passée à autre chose (alors qu'en réalité, je vivais l'enfer dans cette nouvelle ville, en plein covid, sans connaitre personne, avec un Poste choisi un peu par défaut, sans la moindre envie d'y être), que j'avais certainement une autre proie, puis pendant 2 mois (sans réponse de ma part) continuant ses messages, me demandant de lui dire si ça y est nos chemins se séparaient là, me disant qu'il était malheureux, qu'il n'arrivait pas à m'oublier, qu'il avait encore rêvé de moi, qu'il m'avait surement trop aimée, qu'il avait rêvé qu'il recevait enfin un sms de ma part, m'envoyant des photos de souvenirs. ALORS QUE C EST LUI QUI A REFUSE QU'ON S'APPELLE ET QU'ON SE VOIT PENDANT UN AN !
Ca me rendait folle. J'avais l'impression d'être dans une machine à laver qui tourne, ne comprenant plus rien.
Plus tard, en novembre, il m'a envoyé un long message de condoleances après le déces de mon grand pere (après deux mois de silence, j'ai répondu par un merci).
Il n'a pas cherché à re créer le dialogue (alors que soi disant quelques jours avant il m'écrivait qu'il avait rêvé que je lui réponde enfin). Et il n'y a jamais eu aucun acte concret non plus à part ses sms (et deux emails de 4 lignes).

Ma mère m'a appris qu'elle l'avait appelée fin novembre pour lui demander qu'on s'appelle afin qu'on soit clairs car elle me voyait mal depuis des mois. Il lui a répondu qu'il m'avait dans la peau mais que c'était toxique, qu'il devait avancer et qu'il se plongeait dans le travail. Et depuis : plus aucune nouvelle.
Pourquoi m'avait-il relancé par message durant plus de 2 mois si c'est en fait pour dire ça à ma mère ? mystère.

Depuis je n'ai jamais eu de nouvelles mais je vais mal. Cette histoire m'a bousillée. J'ai envie (besoin je dirais plutôt) de lui écrire pour rétablir ma vérité et lui dire aussi ce que j'ai sur le coeur. Je suis allée voir ses réseaux sociaux : il se donne effectivement à fond dans son travail, est présent à plein d'évènements, se prend en photo, et j'ai pu voir sur tripadvisor qu'il avait mis un avis sur un resto avec la mention "en couple" (je sais c'est mal de stalker...). Il avance et moi je me sens comme une serpillère (j'ai au final l'impression qu'il m'a reproché ce qu'il fait en réalité lui... Lui au final a repris sa vie, est resté dans son boulot, sa ville, rencontre des gens.. et moi je n'arrive pas à avancer et j'ai presque tout perdu d'un coup il y a un an et demi).

Je crois que je n'arrive pas à admettre la fin de cette histoire et encore moins de cette façon. Il me manque énormément; mais à la fois je garde beaucoup de rancœur vis à vis de son attitude (en particulier post rupture), de ses culpabilisations, ses accusations (il m'a au moins accusé 15 fois de surement voir des mecs, qu'il n'était "pas dupe", ce que je trouvais non seulement injuste car c'était faux, que j'essayais au contraire qu'on arrive à se retrouver & se comprendre, mais aussi humiliant car je suis tout sauf ce genre de fille).

Ce post est un peu long mais cette histoire est vraiment importante pour moi et m'empêche d'avancer. Vos avis/ressentis seront donc vraiment les bienvenus.
Merci merci merci <3
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J'accède au test

#1327401
Bonjour laloose du jour,

( tu sais parfois les pseudos qu'on se choisit sont très révélateurs de l'estime qu'on a pour soi même ;) )

Je ne t'apprends rien mais votre histoire est éminemment toxique, et à mon avis c'est de ça dont tu as mal à te remettre, de ces plusieurs années de mauvais traitement ( cette blessure là on la confond souvent avec un manque de l'ex et un désir de retour ).
Tu as des éclairs de lucidité , et il y a de nombreux points de ton récit qui sont des drapeaux rouges :
-les débuts tout feu tout flamme, la conquête effrénée ( tu as alors fait taire les éclairs de lucidité en toi, tu le trouvais " collant" , " baratineur" , tu pensais qu'il ne te connaissait pas, et au fond tu avais raison )
-sa jalousie extrême
( tout cela peut passer pour de l'amour, mais ça n'en est pas )
- la chute brutale du piédestal ( de la même.facon qu'il ne te connaissait pas au début et t'avait placée sur un piédestal par propre projection perso, il t'a accablée de critiques qui avait peu à voir avec qui tu étais vraiment, c'est plutôt une bonne nouvelle , tu peux donc arrêter de culpabiliser )
-le fait qu'il te reproche ses propres comportements ( n'hésitant pas à revenir chercher des reproches dans ce qui s'est passé des années auparavant )

Cette histoire t'a bousillée, comme tu dis, et il y avait de quoi.Il y a vraiment de quoi devenir cinglée dans ce genre de situations .

Je pense que l'intervention de ta mère a sifflé la fin de ce jeu malsain , il s'est sans doute senti démasqué. Et c'est une excellente chose .

Il faut absolument que tu te coupes de toute source d'info sur lui , vraiment . Aucune conversation avec lui ne te guérira, la guérison ne se situe pas en lui, il ne peut être à la fois le problème et la solution . Ce que tu as à lui dire, écris le dans un cahier .

La vraie bonne question ce n'est pas " pourquoi il agit comme ça? " ( ses névroses, c'est son problème et honnêtement le mec a l'air bien taré), mais " pourquoi ai je accepté ça ? " ( attention sans auto flagellation, pose toi la question, avec bienveillance, des failles que cela a révélées en toi )

Une aide psychologique pourrait être bénéfique . Il faut trouver le bon thérapeute , mais quand c'est le cas , ça aide .

Bon courage
miu ont aimé ça
#1327524
Bonjour Semasultane,

Merci beaucoup pour ton message.

Le problème est qu'aujourd'hui je n'arrive pas à ne plus me sentir coupable de cette rupture ou encore d'avoir fini par couper les ponts... car il me manque souvent.

Je n'arrive pas à me débarrasser du besoin de rétablir ma vérité et de vouloir lui prouver qui je suis... .
Je n'arrive pas non plus à me débarrasser de ce besoin de comprendre ce qu'il s'est passé.

J'ai commencé à lui écrire mais j'ai l'impression que l'enjeu est tellement important que je bloque totalement. Peut etre au fond ai je aussi peur d'une réaction qui ferait à nouveau mal.

Je garde un gout d'inachevé, un vrai gâchis... j'ai beaucoup de regrets et je n'arrive pas à aller de l avant.
#1327928
Bonsoir Lorcki,

Merci beaucoup pour ton message. Je me suis tellement flagellée cette année et demi que tes mots un peu déculpabilisants m'ont fait du bien.

J'ai essayé d'avancer cette année. J'ai déménagé il y a un an, changé de poste en étant Responsable d'un gros secteur donc sans arrêt en déplacements, j'ai aussi monté une petite activité d'entrepreunariat pour ne jamais rester inoccupée... Là je suis à nouveau en train de déménager car je veux me rapprocher de ma famille et de la mer... Il y a quelques mois, j'ai débuté aussi des séances de sophrologie et je vois régulièrement une psy.

Je mets des choses en place pour essayer d'aller mieux et de retrouver un peu le moral mais au fond je ressens que je n'ai pas envie de cloturer ce chapitre, que j'essaie d'agir mais en contradiction avec ce que me dicte mon coeur et que je n'y arriverai pas tant que je n'aurai partagé à mon ex ce que j'ai sur le coeur. Ma vérité.

J'ai vraiment perdu le moral après ma rupture car tout s'est un peu effondré en même temps. Après 10 ans d'étude (et bcp de stress), pas mal de déménagements, j'avais enfin l'impression que ma vie démarrait... J'avais déménagé à Paris (même si mon projet n'était pas d'y rester -je répétais d'ailleurs sans cesse - car je suis vraiment une fille du sud et du soleil, de la mer), je m'étais fait un petit groupe d'amis proche au boulot, j'ai rencontré mon (devenu ex) copain, je vivais en couple avec des projets... Et j'ai tout perdu quasiment en même temps. Nous avons quitté l'appartement, l'entité dans laquelle j'étais (la cellule d'innovation d'un groupe) a fermé environ 2 mois après ma rupture, il fallait réfléchir à un changement de poste (et/ou de lieu). Et finalement après 3 - 4 mois de totale procrastination, car je ne voulais prendre aucune décision, et l'arrivée du COVID, j'ai pris une décision qui ne s'est pas du tout avérée positive. J'ai opté pour une mobilité (en restant dans le même Groupe donc) à 2H de Paris (en train) mais finalement je sais que j'ai fait ce choix par rapport à mon ex (pour ne pas être loin si jamais qqch reprenait entre nous)... Et au final je me suis retrouvée toute seule à Lyon, en plein covid, avec un nouveau boulot un peu épuisant... Et j'ai déprimé... (surtout que mon ex m'avait au final dit que je gachais tout en partant... Double peine).

Je pense que je n'aurais pas du tout vécu les choses ainsi si c'était mon ex qui m'avait quittée ou si je pensais que ma décision de rompre avait été la bonne. La question aurait alors été d'avancer et de se reconstruire. Ce qui a été très compliqué dans la situation, c'est que c'est moi qui l'ai quitté et qui m'en suis voulue car au final je me suis rendue compte que j'étais bien plus malheureuse après. Et je crois que j'avais besoin de lui pour affronter les choses par rapport à mon boulot etc. J'étais totalement perdue. Et au contraire, a alors démarré une sorte de torture psychologique où il m'a fait terriblement culpabiliser tout en gardant un lien. Et du coup c'est devenu une sorte d'obsession : éclaircir la situation, sortir du flou, comprendre, prouver que je n'étais pas ce qu'il disait etc. Je crois que j'aurais tout donné pour remonter le temps et faire les choses différemment. J'ai compris cette année que ma priorité n'était en réalité pas mes études, ma carrière ni même le lieu de vie mais vraiment l'entourage et ma vie personnelle. Je n'ai jamais été aussi seule que cette année et ça m'a vraiment brisée.

Je suis nostalgique de notre vie il y a 2 ans, je me dis qu'il y a plein de choses que j'aurais dû faire autrement, que j'aurais dû en profiter au lieu de me prendre la tête et stresser... . Ce n'était pas parfait mais j'étais vraiiiiment mieux qu'aujourd'hui. Là j'ai l'impression que tout s'est écroulé.

J'étais persuadée ces derniers mois - et une partie de moi l'est encore, que je peux rattraper les choses et qu'il y a un lien spécial entre nous.
Pourtant j'ai coupé les ponts avec lui il y a presque 10 mois, en ne lui répondant plus car ce flou était en train de me détruire en parallèle d'une situation déjà très difficile à Lyon... mais j'ai ce gout d'inachevé et cette sensation terrible que tout est un gachis. Je m'en veux aussi d'avoir coupé le contact car il me manque.

Là je crois que lui a totalement avancé, qu'il a une copine... bref qu'en gros il vit ce qu'il me reprochait de pouvoir vivre après lui.
Et moi je ressasse avec l'impression que ma vie est gachée. Et que j'en suis en grande partie responsable :cry:
#1327934
Bonjour laloose,

Ton dernier message est je trouve assez révélateur... finalement tu ne parles pas de ton ex en tant que personne, mais plutôt d'une situation générale dans laquelle tu te projetais et qui semblait être ton idéal de vie...
Le couple, le soutien au quotidien,les projets communs...
Faire le deuil d'une relation est finalement une étape parmi d'autre car il faut aussi faire le deuil de la vie qui va avec et ce n'est pas forcément le plus simple.

Prendre soin de soi, s'occuper l'esprit, ça aide... mais il faut aussi prendre des décision pour soi, sans se dire et si... et si... et faire les chose finalement en fonction d'une hypothétique reprise d'une relation qui ne fonctionnait plus...

Tu as la possibilité de retourner dans une région qui te plaît plus? Te rapprocher de la famille? Profites en, mais pas comme une fuite en ayant toujours un regard en arrière, plutôt comme un grand pas en avant...

Bon courage pour la suite!
#1327936
Bonjour LLDJ,

Non tu n'ira pas mieux en lui " partageant " ce que tu as le coeur , et encore moins tant qu'une partie de toi est persuadée que il est encore possible de rattraper les choses .
Vous avez tenté en vain de dialoguer pendant des mois , penses toi vraimentvqie cette fois ci le dialogue serait productif ?

Par ailleurs l'obsession que tu as développée pour lui est quasiment pathologique . La relation toxique que j'évoquais lors de mon premier message ici, vous avez été deux à l'entretenir .
Or pour se soigner d'une addiction , on évite de se mettre dans des situations à risque ( mieux vaut éviter d'aller se balader sur le boulevard du crack quand on est en sevrage ).
Tu ne repareras pas ce " gâchis " en le contactant, ça te causera plus de mal c'est tout ( quequ'un d'ici parlait d'éviter le suraccident , c'est tellement vrai ).

Dans la vie , il y a des trucs qui marchent, d'autres pas , des choses désagréables, d'autres qui prennent fin , je crois vraiment que pour être heureux il faut savoir se dire " c'est comme ça, tant pis , c'est la vie " sans s'accrocher et vouloir tout contrôler ( j'ai l'impression que tu es assez brillante côté étude et travail , j'ai remarqué que ce type de personnalité allait de pair avec un besoin de contrôle et une incapacité à lâcher prise dans d'autres domaines , c'est parfois le revers de la médaille )

Tu fais encore tourner tous les autres aspects de ta vie autour de lui. Or tu dois t'attacher a ameliorer les autres secteurs de ta vie( lieu de vie, travail, amis ), si tu l'estimes necessaire , sans lien avec lui .

Je te dis tout ça sans jugement , d'autant moins que certains aspects de ton récit me sont très familiers, dans une certaine mesure ;)
Contrairement à ce que tu crois, les clefs tu les as toutes ( tu as su mettre fin à une situation intenable, tu analyses bien la situation ) . Il faut juste les utiliser à bon escient, avec une aide professionnelle si nécessaire
miu ont aimé ça
#1327938
Merci beaucoup pour vos retours !

Il y a effectivement une partie de moi qui a du mal à supporter de perdre une vie qui, avec du recul, était la vie que j'aspirais avoir et dont je n'ai même pas su profiter.
Mais lui me manque aussi en tant que personne.

Je vois bien que j'ai developpé une sorte d'obsession que je n'avais pas du tout lorsque nous étions ensemble (et que lui semblait avoir vis à vis de moi par contre).
Et d'ailleurs cet amour qu'il me portait (enfin meme si désormais je doute qu'il s'agissait vraiment d'amour vu la suite) me manque aussi cruellement.
Voila aussi pourquoi je donnerais tout pour remonter le temps.

Nous avons parlé de moi mais de votre côté comment interprétez vous le comportement de mon ex s'il vous plait ?
Cette sorte d'obsession pendant la relation, à faire des projets très vite, tres hauts, puis cette jalousie quasi maladive du passé. Cette rupture que j'ai initiée mais sans la moindre remise en question de son côté, mais en me rappelant tous nos souvenirs tout en me culpabilisant à l'extrême, voulant me rendre responsable de tout; continuant de m'accuser de "voir des mecs; que ca le degoute, qu'il ne pourra pas accepter" (alors que justement en parallèle je faisais tout pour qu'on se parle et qu'on soit clairs l'un envers l'autre). Et cette faculté à se positionner en victime si ensuite je m'énervais.
Pourquoi agir ainsi avec quelqu'un qu'on a soit disant aimé et avec qui on a vécu ? Pourquoi relancer virtuellement alors qu'en réalité il ne voulait même pas me voir ou me parler.

La seule fois où on s'est revus il y a un an quand j'étais en train de déménager; il est presque redevenu comme avant. Mais il a ensuite repris son discours de se sentir "trop vulnérable, d'avoir peur".

Je crois que je n'accepte pas d'être passée d'une sorte de piedestal qui m'a fait penser que ca y est, peut-être que cette histoire est la bonne (tout en restant sur mes gardes du "trop beau pour etre vrai"... ce qu'il m'a d ailleurs reproché en me disant qu'il avait dû tout donner pour obtenir un minimum de moi) à être vue presque comme la pire des copines, à fuir, manipulatrice. Sans possibilité de dialoguer. Et que tout soit alors piétiné.

Et là quand j'ai coupé les ponts en septembre, il m'a écrit presque tous les jours pour garder un lien mais au final aucun acte, aucun appel et disparition depuis décembre (et là je crois qu'il a une copine).
#1327944
Mais justement Laloo, (je me permet de raccourcir ton pseudo en version moins négative... ;))
Interpréter des comportements, ou "refaire le match" te maintient dans une boucle de laquelle il faut sortir. Et à chaque message, le conseil de couper tout contact t'es donné...
Les faits sont là et tu le dis: "aucun acte, et disparition"... profites en pour avancer toi aussi de ton coté.
...Et fait en sorte qu'il ne puisse plus te recontacter, "coupé les ponts" et "recevoir des messages presque tous les jours" ce n'est pas cohérent.
ça saute aux yeux que ce qui te manque c'est la relation, et pas la personne... ça donne même l'impression que tu embellis les souvenirs de cette histoire en faisant l'impasse sur tout le reste... et en restant dans l'attente qu'il te recontacte.
C'est là-dessus qu'il faut travailler, c'est ex ne peut pas être la source et la solution à tes problèmes en même temps.
Y'a que toi qui peut prendre les décision, comme dit par Selma, tu es consciente des choses, les outils tu les as.
#1327951
Laloosedujour a écrit : 18 juil. 2021, 10:51 Nous avons parlé de moi mais de votre côté comment interprétez vous le comportement de mon ex s'il vous plait ?
En un mot comme en cent : on s'en fout !
Comme le dit Cyril au soleil ( coucou ;) ) , c'est précisément ce genre d'interrogations qui te maintient dans une boucle sans fin et obsessionelle .

Dans la vie il y a des choses qu'on ne maîtrise pas : une inondation qui emporte ta baraque, la maladie grave qui survient, de petits et des grands désagréments.Est ce que tu vas te demander pendant des plombes pourquoi ça t'arrive ? Ben non, tu va écoper, déménager, suivre un traitement , bref, faire avec .
Son comportement à lui , tu ne le maîtrises pas . Pourquoi il s'est comporté de façon pour le moins tordue, ses problèmes et ses névroses c'est son problème à lui.
Toi tu peux t'employer à aller mieux, et ça passe en premier lieu par le lâcher prise sur ces questionnements steriles et l'auto protection
#1327969
Merci beaucoup pour vos messages.

Je comprends qu'il faille à un moment donné arrêter de se poser trop de questions quand survient un événement et ne pas toujours chercher à comprendre. Accepter que ce soit "comme ça".

Mais ce qui m'est difficile c'est que je suis tiraillée depuis des mois entre les regrets, le manque et l'envie d'agir d'un côté, et les rancoeurs, son attitude pendant des mois... culpabilisatrice, accusatrice, sans possibilité d'échanger hors sms et cultivant un flou limite cruel sans jamais se remettre une seconde en question... qui m'a justement empêché d'agir et maintenue entre deux eaux (et donc avec une attitude également un peu contradictoire).
Qu'il est difficile de dire "je t'aime. Je regrette" à quelqu'un qui est en train de vous faire du mal et culpabiliser à outrance. Qui refuse les échanges directs.

Or je me dis qu'agir, lui partager ce que je ressens, aurait au moins permis que les choses soient claires (et l'aurait obligé à se positionner) et à moi, d'avoir moins de regrets.

Je n'ai pas agit car je n'ai justement jamais su que penser de ce qu'il était en train de se passer.
Je le pensais sincèrement amoureux de moi et il a été très très démonstratif pendant la relation (ce qui me faisait d'ailleurs beaucoup de bien; mise à part cette jalousie du passé presque humiliante et sa paranoia à tout analyser et agir avec moi comme si je le manipulais sans cesse et qui nous menaient dans le mur). Or son attitude après a été vraiment très très différente.

Du coup, j'ai été tiraillée entre le fait de vouloir me battre, de mettre totalement mon égo de côté car je sentais un lien vraiment spécial entre nous, un manque, des regrets (pour la première fois de ma vie j'ai eu la sensation après la rupture que je perdais l'homme de ma vie, que ma vie s arrêtait) et son attitude que je trouvais franchement destructrice et sans la moindre remise en question.
Alors je me demandais sans cesse s'il était possible que ce soit effectivement quelqu'un de très malheureux de la rupture, qui avait souffert pendant la relation et qui avait un besoin immense d'etre rassuré (+ quelques névroses) ou s'il agissait consciemment et jouait/me manipulait un peu dans le seul but de garder une sorte d'emprise (de se venger ?) alors qu'en réalité lui avancait, faisait sa vie et n'avait aucune intention de reconstruire qqch avec moi.

Je ne le saurai jamais.
Je suis très idealiste et je suis prête à me battre vraiment quand je crois en quelque chose. Et là je reste figée car je ne sais pas/plus que penser de notre Histoire. Et du coup je n'ai jamais rien fait mais n'ai pas réussi à tourner la page non plus. Même ma décision de couper les ponts était au final à contre cœur et contraire à mon ressenti profond (et je suis malheureuse de ne plus avoir le moindre lien).

Mais si je m'en tiens aux faits, cela me fait mal car je vois effectivement qqun qui a passé plus d'un an à seulement me relancer virtuellement, en s'en fichant de mon ressenti, comme pour m'empêcher seulement d'avancer (en mode "pas avec toi mais pas vraiment sans toi") et juste me faire culpabiliser mais qui n'a apparemment jamais ressenti l'envie de me voir ou de me parler. Seulement des sms. Quelqu'un qui m'a couverte d'accusations et de jalousie sans meme se dire que ca me blessait et m'accusant de tout lui reprocher et de vouloir le faire s'auto flageller quand je demandais des excuses); tout en partant lui à l'ucpa, le cachant et se créant un profil sur un site de rencontres. Et ca me fait mal car je me dis que quelqu'un qui a (encore) des sentiments n'agit pas ainsi. Ne refuse pas de voir ou parler (meme s'il se sent encore vulnérable... me faisant presque passer comme une copine méchante et cruelle d ailleurs quand il me disait qu'il se sentait trop vulnérable et avait peur). Ca me fait aussi très mal qu'il ait tout piétiné de la sorte. Terriblement mal aussi d'avoir l'impression d'avoir perdu son amour que je pensais si fort.
Je ne m'estime pas parfaite mais je ne crois pas avoir mérité ça. Et je suis triste car je n'arrive meme plus à me dire que cette histoire était en réalité sincère du coup. Tout a été balayé.

J'ai hésité des mois et des mois à lui écrire justement car j'étais tiraillée; je ne savais plus que penser de lui et de nous vu son attitude; que j'avais peur de ne pas tout dire, de mal le dire, de sa réaction (ou non réaction). Pour préserver mon égo aussi je crois.
Mais aujourd'hui, des mois plus tard, je sens que je dois le faire car j'ai besoin de déposer ma vérité. Il est sûrement deja totalement passé à autre chose, c'est surement beaucoup trop tard, il ne lira peut-être meme jamais cette lettre mais cette Histoire m'a/me fait tellement de mal; dans cette période déjà compliquée, que le fait de déposer ma vérité, de ne plus la ressasser, ressentir cette injustice, m'est un peu indispensable je crois.

J'ai tenté d'avancer dans les actes mais en réalité mon esprit est bloqué par cette histoire comme un puzzle que l'on n'aurait pas terminé et qui nous empêcherait de faire la moindre tache tant qu'il ne serait pas fini (mais sans le toucher, juste en souffrant qu'il ne soit pas terminé).
#1327971
Bonjour LLDJ,

et bien si ça t'est indispensable fais le , tu n'as pas besoin de notre validation, bien qu'on t'ait expliqué en long en large et en travers , pourquoi c'est une mauvaise idée ;)

Je rebondirais juste là dessus "je le pensais sincèrement amoureux de moi et il a été très très démonstratif pendant la relation (ce qui me faisait d'ailleurs beaucoup de bien; mise à part cette jalousie du passé presque humiliante et sa paranoia à tout analyser et agir avec moi comme si je le manipulais sans cesse et qui nous menaient dans le mur)."

Ce que tu n'as pas compris c'est que sa jalousie et la paranoia ne sont pas de menus incidents de parcours émaillant le long fleuve tranquille d'un amour démonstratif et parfait , mais les deux facettes d'un même comportement . Son attitude tout feu tout flamme , "collante" du début et son comportement toxique de la suite sont tout à fait cohérentes (et pas du tout opposées) . Ce sont deux symptômes d’une pathologie du lien affectif, lien pathologique que tu veux à tout pris réactiver apparemment ( c'est malheureusement assez courant, y compris dans les affaires de violences conjugales) . Quel dommage alors que l'intervention de ta mère y avait mis fin.
#1327973
Bonjour,

Je ne crois pas que l'on ait "besoin" d'écrire et d'envoyer quelque chose à quelqu'un pour acter quelque chose.
ça se passe entre nous et nous et cela doit rester entre nous et nous...
Là , à te lire (et j'en suis désolé), je pense surtout que tu veux remettre un grappin sur cette relation à n'importe quel prix alors que c'est un truc tout pourri ...

Tu vois quand tu écris : "J'ai hésité des mois et des mois à lui écrire justement car j'étais tiraillée; je ne savais plus que penser de lui et de nous vu son attitude"
A aucun moment tu ne centres le débat sur toi ...


"que j'avais peur de ne pas tout dire, de mal le dire, de sa réaction (ou non réaction). Pour préserver mon égo aussi je crois."
Blablabla, classique ... quand tu comprendras que c'est pas LUI qu'il faut "interpeller", tu auras tout compris!

" le fait de déposer ma vérité, de ne plus la ressasser, ressentir cette injustice, m'est un peu indispensable je crois."
Permets moi d'en douter un peu :)
"déposer" ta vérité n'empêchera en rien de ne plus ressasser, limite ce sera le contraire (tu sais, le fameux "ouaip, j'ai écris mais je n'attend AUCUNE réponse, je l'ai fait pour moi !! - mais je jette un oeil toutes les 5sec à mon téléphone au cas où, sur un malentendu ...."

Bref, c'est entre toi et toi le soucis... tu as toutes les cartes en mains pour sortir de là, suffit "juste" de t'ne donner les moyens (mais on est d'accord ce n'est pas simple)
miu ont aimé ça
#1328001
Bonjour Kakahuet,

Merci beaucoup pour ton retour !!

Je comprends ton point de vue et le blabla autour du "je fais ca pour moi mais en fait au fond j'attends que...".
Mais pourtant j'hésite à lui écrire depuis des mois et déjà lorsqu'il continuait à m'écrire lorsque je ne lui repondais plus. Donc je n'ai jamais eu l'idée de faire cela pour recréer un lien parce qu'il ne me répondait plus mais bien pour rétablir ma vérité et lui partager ma vision des choses, mon ressenti. Après un peu de prise de recul.

Et oui bien sûr que si j'hésite c'est parce que la finalité me bloque un peu.
Prendre le temps de partager son ressenti surtout apres tant de temps maintenant est qqch de fort. Une partie de moi le voit comme l'homme de ma vie (chose que je ne lui ai jamais dite), qui me manque, à qui bien sûr j'ai envie de partager ma vérité qui n'est pas du tout celle qu'il a décrite pendant des mois. Lui expliquer pourquoi j'ai aussi coupé les ponts etc.

Et de l'autre, si c'est qqun qui me manipule, qui en réalité n'en avait (plus) rien à faire, se "vengeait", je n'ai pas envie de lui écrire d'une part pour ne pas risquer de souffrir davantage mais aussi pour ne pas perdre encore plus de temps avec qqun comme ça qui au fond s en fout.
#1328004
Bonjour
Je peux comprendre, certes, mais ce n'est pas ma manière de fonctionner donc forcément...
"Prendre le temps de partager son ressenti" avec quelqu'un qui n'en a rien à battre au fond, quel intérêt?
Tu n'as rien à TE prouver, si ?
Quant au concept "homme de ma vie", ça me défrise de lire ce genre de choses, vraiment...
Là encore c'est ma façon de voir les choses, mais toute personne qui a un peu d'expérience te dira que ce n'est que sur son lit de mort que l'on peut reconnaitre "l'homme/ la femme de sa vie"
(oui, je sais, à chaque fois que je lis ce genre de concept, j'ai tendance à mordre ^^ tellement c'est à côté de la plaque)

Rappelles moi la durée de votre relation? et combien de temps elle a été sereine, stable et pérenne?

Bref, j'ai aussi un peu de mal avec le "Lui expliquer pourquoi j'ai aussi coupé les ponts etc." parce que bon , lui il s'en fout pas mal, non ?

Donc effectivement, j'aurai du mal à valider ta démarche ...mais bon, ce n'est que mon ressenti.

Après tout, si ça te permet enfin de passer à autre chose, fais comme tu le sens, mais prends tes précautions avant.
#1328156
Coucou a toi .

J'ai lus ton histoire et elle me fait beaucoup penser à la mienne .je suis plus avec ma copine depuis 1 semaines après 1 ans et demi de vie commune.jai tout fait pour elle et j'ai élever sa fille depuis ces 3 semaines car le père c'était barré.mzis voilà au quotidien elle fesait que gueuler pour un rien ,ce que je fesais c'était jamais assez ,me privé de voir ma fzmille et mes amies ,j'avais pas le droit de sortir seul sauf pour les courses et si je rentrer en retard c'était la guerre ,j'ai jamais eu ôtant de haine de la part d'une femme .j'ai su qu'elle a plusieurs troubles peur de labondant ,un dépendance affectif ,elle vit dans le déni de la situation en ce fesant passer pour la victime et pour elle c'est normal ce qu'elle fait .on a essayé une séance psy de couple et la psy a voulu me voir seul car elle voyait que je parler pas trop .après avoir dit ce que je vivais avec ma copine et comment je me sent vider et effacer elle m'a tout simplement que la relation et trop toxique et destructrice pour moi .et que je dois pas encaisser les coups juste par amour et pitié.

Elle m'a même pousser à rompre car il faudra beaucoup de temp a ma copine pour changer avec l'aide de la psy
Du coup j'ai rompu pour la 6 ème fois et cette fois ci je me suis fait à l'idée .

Encore hier elle m'a écrit pour me fair culpabiliser ,que je labondonne elle es sa fille ,que c'était faut depuis le début ,que je suis un manipulateur etc etc .

Conclusion juste pour te dire que j'ai l'impression qu'il sait qu'il te fait du mal mais il te met ce mal sur ton dos et en fessant passer pour la méchante de l'histoire.

Je te comprend que t'accroche a cette relation par amour tout comme je les fais .mais il faut s'obliger a oublier ce genre de personne pour vraiment être heureux par la suite .

Perso c'est ce que je vais faire cette fois au moin de partir vivre à 2h de route d'où elle vit pour passer à autre chose et m obliger à plis revenir .

Courage a toi et si tu veut parler en mp c'est avec plaisir
#1328162
Bonjour Toxitive,

Je répondrais par l'affirmative à la première question. Effectivement, je ressens un lien très fort, particulier et je ne peux pas me l'expliquer. Cela m'empêche d'avancer et de tourner la page de cette histoire d'ailleurs... malgré son attitude et ces désormais nombreux mois sans contact.

Peut-être est-ce dû aussi au fait que j'ai un peu tout perdu en même temps au moment de la rupture( rupture, fermeture de l'entité où je travaillais où il y avait une bonne ambiance avec des collègues devenus amis - c'était mon 1er poste après presque 10 ans d'étude, un changement de boulot (choisi alors un peu par défaut dans la même boite car je ne voulais prendre aucune décision dans ce contexte) qui m'a demandé de bosser énormément cette année et de me déplacer très souvent, nouvelle ville sans connaitre personne et en période covid, 3 déménagements en 2 ans...)... et qu'il a beaucoup entretenu le flou/les doutes (tout en me faisant énormément culpabiliser) au milieu de tout ça; ce qui était très destructeur.

En revanche, notre histoire, la rupture n'avaient pas de lien avec une quelconque histoire précédente. Je n'étais pas particulièrement sur la défensive non plus.
Par contre, je me pose beaucoup de questions et je doute de moi donc j'ai souvent du mal à vivre et profiter de l'instant présent comme je le voudrais, ça oui. Peur de l'échec/d'être abandonnée surement aussi; et du mal dans les moments de 'jugement' (rencontre avec la famille, les amis). Mais j'y croyais et pour lui j'ai aussi fait beaucoup d'efforts (ironiquement, je n'ai pourtant jamais autant reçu à la fin de reproches/culpabilisations que de sa part).

Là je suis perdue. Ces 2 années ont été un véritable cauchemar. Moi qui ai la hantise de la solitude, je ne l'ai jamais autant expérimentée que cette année. J'ai tellement pleuré de cette impression d'avoir "tout perdu" (alors que j avais tant bataillé pour ne jamais rien lacher et avancer et en arriver là où j'étais) et là je vis ce que je redoutais depuis toujours de vivre... . 31 ans. Je me retrouve toute seule, perdue, avec la sensation d'être une looseuse alors que je vois mes potes et les gens autour avancer. Tellement de regrets, de culpabilité aussi en me disant que j'aurais pu agir différemment. Parfois cette tristesse est telle que j'ai envie que tout s'arrête tellement ça me fait mal.
Je n'ai plus aucun espoir pour rien.

Tout s'est comme arrêté depuis cette rupture. Je suis éteinte. La fille vivante, rigilote et pétillante a totalement disparu. J'ai essayé de me re motiver. Je me suis lancée dans ma reconstruction plusieurs fois ces derniers mois (sport, être à fond dans le boulot, lancer une activité en parallele, re créer du lien avec mes amis meme en étant loin) mais j'ai la sensation d'être à bout de souffle et de ne plus y croire.

Je viens de déménager près de ma famille (je viens de passer un mois à tout donner pour acheter des meubles, tout bricoler, en faire un vrai cocon) mais le sud qui me faisait tant rêver depuis mon depart il y a 5 ans a désormais un gout amer, de retour en arrière, d'échec. Ce déménagement seule devient effrayant.
Je ressasse énormément mon histoire du coup. Et comment ne pas se flageller lorsqu'on a pris soi la décision de rompre ?

Je me dis que moi aussi je mérite d'être aimée et de vivre au moins quelques temps une vie apaisée et sereine. Mais j ai l impression que c est impossible. Que je n'y ai pas le droit. Que je sabote tout et que maintenant c'est trop tard. Et cette rupture m'a totalement refait perdre confiance en moi.
Je n'ai plus la force de continuer :(.
#1328164
Bonjour LLDJ,

Un petit mot d'encouragement : tu vas y arriver !

Tu analyses très bien la situation , et notamment le contexte : effectivement c'est d'autant plus difficile quand tout le reste est fragile ( et on est d'autant plus sujet à une relation toxique que tout le reste est fragile )
C'est ce " tout le reste " qu'il faut soigner ( et je le répète, ne pas chercher la solution dans la relation toxique ,car rien n'est plus destructeur que d'être mal aimé ) . Commence par ça, tu viens de vivre des années épuisantes sur tous les points , pose toi, littéralement, sois indulgente avec toi même .

Quand tu te seras reconstruis une vie bien confortable et bien à toi ( tu sembles associer une vie apaisée et sereine au fait d'être en couple, je ne pense pas que ce soit une condition sine qua non ) je te promets que cette histoire reprendra sa place, c'est à dire une place secondaire qui ne suscitera , au pire qu'un pincement au coeur passager .

( et pense aux nordistes qui vivent sous la pluie et par moins de 20 degrés depuis des semaines ;) )

Allez , force et courage
miu ont aimé ça