Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1323795
Tout à fait d'accord avec MyZ ( coucou :bisou: )

Ce qui pique encore après quelques années , quand tout le reste s'est atténué , c'est souvent le souvenir cuisant de s'être comporté comme un paillasson ( entre autres moments pas flamboyants de dignité :mrgreen: , je me souviens, avec incrédulité à present , m'être excusée de " déranger " mon ex en une des seules fois où j'avais osé demander de ses nouvelles :shock: :o :roll: , heureusement grand seigneur il m'avait absous- ou absoute? :? - de ce péché...OMG )

Mais effectivement je te trouve assez lucide et clairvoyant pour ton jeune âge, donc résiste ( prouve que tu existes ) ;)
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

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par Rilend
#1323819
Merci à tous les deux pour vos retours.
Jeune, peut-être, mais j'ai la référence de ta chanson, Selma =P

C'est sûr, c'est pas facile du tout. Du tout. Du tout.
Je suis en plus dans un contexte où c'est difficile de me changer les idées (semaines de travail d'environ 70h avec du travail de nuit, ça occupe la tête mais de l'autre côté c'est dur de réserver de l'énergie pour soi avec ça, et vivant dans la diagonale du vide, pas évident de voir de nouvelles têtes ou même de pratiquer des activités !).
J'espère que ça va devenir plus aisé avec le temps.
Je commence à envisager les choses avec une certaine sérénité au lieu de m'accrocher à l'espoir illusoire de "la récupérer" (en mode "je sais bien ce que j'aimerais que l'avenir me réserve mais bon, je vais attendre de voir ce que l'avenir me réserve parce que c'est peut-être pas ça qui est prévu").
Je vais laisser couler l'hiver, on verra bien à quoi ressemblera le printemps quand je sortirai un peu la tête du travail, déjà.
par Rilend
#1324042
L'envie de la recontacter continue à me tarauder, jour après jour. Ce n'est pas une obsession ou une idée fixe et d'ailleurs, je n'y pense pas quand je suis occupé. Quand je passe un bon moment, je pense brièvement que j'aimerais partager ça avec elle, puis je passe à autre chose.
Quand je suis au repos, c'est autre chose. J'y pense tous les soirs. Pas trop longtemps, heureusement, j'ai arrêté de tourner en boucle sur le sujet, même auprès de mes amis.

J'arrive à penser à notre "première" puis notre "deuxième" rupture sans pleurer et sans grosse boule au ventre même s'il reste un pincement. Même si ce n'est pas toujours évident. J'évite encore d'y penser : la meilleure défense c'est la fuite, et frotter une blessure pour voir si ça fait mal c'est un peu idiot =P
En tous cas je ne regrette pas. J'avais besoin de vivre autre chose, elle aussi peut-être. On verra si ça nous éloigne, nous rapproche ou nous pousse à l'indifférence.

Mais c'est une situation délicate car pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas un chemin tout tracé, et dans cette période compliquée où l'avenir (pas uniquement sur le plan sanitaire) est incertain, j'ai du mal à aborder cela sereinement.
par Rilend
#1326086
Bon, j'avais dit que je laissais couler l'hiver en attendant de voir le printemps...
Le printemps est là, je commence à sortir doucement de ma dépression mais c'est encore très compliqué. Quelque part, ça me sert de garde fou... Je me dis qu'il est inutile d'espérer quoi que ce soit si ça ne va pas mieux.

Les amis ne peuvent pas faire grand-chose et en ont un peu marre, la famille n'a pas vraiment compris, autant dire que pour le soutien on repassera...et puis tout le monde est loin de où je vis 😔

Je suis à la fois plus et moins triste. Moins démesurément triste, heureusement. À nouveau à peu près capable de dormir d'une traite la nuit. Moins de culpabilité, moins de sentiment d'humiliation. J'ai repris le sport assez intensivement et un petit régime (raisonnable), ça m'aide aussi à reconstruire un peu de l'estime qu'elle a complètement pulvérisé cet hiver.
J'ai retrouvé un peu de joie de vivre, mais rien à voir avec la tornade que je suis quand je vais bien. Le fait est que je ne vais pas bien.
Reste le manque. Elle me manque. À fond. Dès que quelque chose me rappelle elle (et en trois ans j'ai eu le temps d'accumuler des choses qui me rappellent elle). Même quand rien ne me rappelle spécialement elle. C'est comme une brûlure au ventre permanente, on s'habitue à vivre avec mais ça fait tout de même mal tout le temps, sourdement, en toile de fond, en permanence. Si j'étais un ordinateur ça serait une tâche en arrière plan, qui utilise une bonne partie de mes ressources émotionnelles et de mon énergie.

J'ai une autre relation en ce moment. Pansement et sans prise de tête, officieuse, on se voit, on ne cherche pas plus loin que le plaisir des sens et un peu de tendresse mutuelle. De toute façon, je suis incapable de voir au-delà, d'envisager de m'investir plus que ce stade incertain. Et puis je n'ai pas envie de chercher plus loin pour le moment.
Je m'ennuie un peu avec elle. On parle, mais pas tant que ça, et pour les frissons on repassera.
Alors pourquoi rester ?
Principalement parce que je ne fais pas confiance à mes ressentis actuels. Je suis trop triste pour être fiable. Ça ne sert à rien de se sonder soi-même pour chercher si on est amoureux, euphorique, sur un petit nuage et autres quand on est assez triste pour pleurer bêtement à deux heures du matin pour... Pour aucun événement nouveau, en fait.
Alors j'attends. Je me dis que si cette relation pansement me devient insupportable ce sera une bonne raison de partir.
Et puis, j'ai déjà pris une décision précipitée ces derniers mois et depuis je la regrette jour après jour, alors on va éviter de prendre une deuxième décision précipitée.

Globalement, ça du bien de voir quelqu'un même si j'ai un peu de culpabilité chaque fois que je pense à Elle en étant dans les bras de mon amie actuelle.
Ça arrive tout de même un peu trop souvent pour être honnête.
(je mets une majuscule pour des raisons pratiques, pas pour illustrer une quelconque vénération =P)

C'est triste à dire, mais ça me permet de percevoir la différence entre quelqu'un avec qui on veut vraiment faire un bout de chemin, et quelqu'un avec qui on est plus détaché.

On s'est parlé deux ou trois fois, par écrit, avec Elle. Échangé des nouvelles, des photos. Plaisanté. Elle a l'air très tranquille, très à l'aise dans cette situation qui moi me torture un peu, mais bon, pour ce qu'on peut juger de ça par l'écrit...
On n'a pas vraiment retrouvé la complicité d'avant mais bon, ça ne me surprend pas. Il n'y avait qu'elle pour espérer qu'on reste "aussi complices et avec notre bonne entente" alors qu'elle était en train de me plaquer... 🙄

Le pire, ou le meilleur, c'est que si demain elle me disait : "Viens, on se remet ensembles, tu me manques trop" je lui dirais non. Je lui dirais que je ne ferme pas la porte mais qu'on a tous les deux grandi et qu'on doit d'abord se revoir et renouer un vrai contact avant de savoir si on se plaît encore.
Et ça me laisse un sentiment de gâchis inouï...et d'un autre côté, avoir cette seule petite certitude à mon sujet, c'est déjà ça.

Je vais probablement la revoir via quelques jours chez des amis communs (un grand groupe) à la fin du printemps. Une partie de moi en a envie et l'autre partie en a vraiment peur. Mais je vais devoir y passer si je veux continuer à fréquenter mes amis, on a hélas fort peu d'occasions.