Hello les conseilleurs,
J'ai besoin de vos lumières, d'un (ou plusieurs) coups de pouce :p
Yoop yoop, encore moi ....
Comment fait-on pour se détacher ?
Comment on arrive à faire abstraction de tous "les malheurs/actions" subit ?
Il y a toujours une sorte de dégoût, haine, colère qui reste quelque part ... çà reste pour toujours ?
Je vous disais l'autre jour que je n'arrive pas à communiquer avec les mères des enfants ... et même quand cela ne concerne que les enfants.
Avant-hier, j'ai essayé ... j'ai écrit un SMS purement pour les enfants. Notamment comme quoi j'aimerai bien reprendre les enfants le lendemain à midi... sans réponse.
Pour sa défense et honnête, elle m'a demandé une fois des nouvelles, je n'y ai pas répondu.
Hier je me suis dit merde faut faire quelque chose (elle refuse que je reprenne les enfants à midi quand c'est sa semaine, ne veut plus signer la convention car pas de communication, ...). C'est sa semaine ok, elle fait ce qu'elle veut... là n'est pas vraiment le but du paragraphe.
Du coup, je lui écrit un SMS, qui a débouché sur un email de 40 lignes (pas toujours gentil), qui a débouché sur plusieurs pâtés de sa part pour après 50 minutes au téléphone, et finissant à s'envoyer des photos des enfants à 1 heure du matin.
Je suis pas (toujours) agréable dans mes textes, je le sais, parfois j'en suis conscient mais j'envoie quand même (sans pour autant être méga relou et horriblement cruel) je tente de me justifier en "lui remettant la faute dessus" (qu'elle est partie, que çà me fait changer, la voir différemment, haine, colère, bla bla etc etc)...
(Je dois souligner le fait que je ne parle plus d'évènements passés durant notre relation , je ne me justifie plus ou essaye de lui faire comprendre quelque chose). Ca j'ai essayé il y a des mois, je suis passé à l'après post-rupture.
Et je sais être "gentil", je le suis de nature, mais avec elle, j'arrive juste pas / plus, du moins pas autant qu'avec les autres.
Parfois, et généralement çà finit toujours "bien" nos discussions / échanges. En plein cammm de drogue, du coup çà doit aider, peut-être ...
Dès que je le fais, après, j'ai l'impression d'être con, le dindon de la farce, un "trop bon / trop con".
Je sais que c'est moi qu'elle a quitté, et non nos enfants.
J'ai souvent cette envie d'échanger avec elle, des trucs banals, photos, activités, devoirs, nouveautés, ... mais je le fais pas. J'arrive pas à cette finalité. Il y a toute l'histoire qui revient et m'empêche d'appuyer sur "envoyer".
Je ne trouve pas çà mal, car c'est ma semaine, mes souvenirs et que j'ai le droit d'en profiter seul. De même pour elle. Et je trouve pas çà bien, parce qu'on loupe la moitié de leur vie.
A chaque échange, il y a ce mini put*in d' """"espoir"""" ancré quelque part qui renait. Je sais qu'il n'est pas là, et que çà n'agit plus comme avant. Je veux pas. J'ai pas cette envie qu'elle revienne. Je ne ressent pas cette même sensation du "début" de la rupture. Mais il y a toute même quelque chose qui "bloque".
Je sais pas si j'fais çà (échange cordial et plaisant) parce que sur le moment çà fait du bien (d'avoir des nouvelles de mes enfants et même si il n'y aucune ambiguïté de sa part dans les discussions purement enfants, je sais pertinemment que çà fera mal après), si c'est pour elle que je le fais (pour lui donner un simple plaisir), pour tenter de lui faire regretter son choix (pourquoi ? l'égo probablement...), qu'elle voit "que je change" ou que moi je veux me voir changer (et agir différemment), que "tu vois il y a une complicité, on échange, on se parle bien", ...
Je sais pas ce que j'attend, rien. Je sais pas ce que j'espère, rien. Ca c'est dans le meilleur des mondes...
Et quand il n'y a pas d'échange, c'est pas forcement mieux, ni moins bien. Chaque coté à ses avantages / inconvénients; Principalement c'est le non-échange qui l'emporte parce qu'en général je m'en porte mieux.
Je sais que le mieux est de s'abstenir tous ce qui est extérieur aux enfants et se consacré uniquement sur eux et eux seuls. Mais j'arrive pas ..
Sinon la vie, çà va .. je ne me sens pas spécialement malheureux (ni forcement hyper méga heureux), ce n'est plus comme avant. L'habitude certainement ...