Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1315326
Bonjour
Tu sais, les disputes, dans un couple, peuvent faire partie de la vie de celui-ci (dans une certaine mesure bien entendu) car c'est aussi une soupape de sécurité.
Des fois il faut que ça sorte pour pouvoir traiter le problème.
Ceci étant dit, j'ai relu ton 1er post et quand tu disais :
"j'ai cette incapacité à faire mes propres choix ... Avec le recul, je me rend compte qu'elle faisait tous mes choix car j'en était incapable moi-même et ne me rendais absolument pas compte (en + de faire ses choix, + des enfants, + de la maison), et je peux comprendre cet étouffement. Je l'ai réalisé trop tard.
Par exemple, nous nous disputons jamais (cela a dû arriver 4 ou 5 fois en 9 ans...) car nous nous (surtout elle) écrasons pour pas créer de conflit inutile ou pas ne faire de mal / vexer l'autre. Personnellement je ne regrette aucun choix mais elle si apparemment (avec le recul).
Pour moi, qu'on regarde le film A ou B, cela n'avait aucune importance, rien n'en a."
Ce que j'ai souligné me parait assez important tout de même (mais ce n'est que mon ressenti.
Et pour moi, ce sont des raisons tout à fait justifiées pour en avoir ras le bol...
A te lire (mais je me trompe peut-être) les choses étaient bien trop planplan et ce n'est pas facile de vivre avec quelqu'un (surtout après tant de temps) qui dit amen à tout... où est la dynamique?
Ce qui te semblait 'sans importance" est pour moi l'inverse et le "rien n'en a" semble en dire beaucoup ...
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#1316325
Bonjour tous le monde,

... un peu de nouvelles de ma part, comme demandé.

Tout d'abord, je tiens à dire que je n'ai pas posté depuis un moment car la dernière fois cela ne m'a pas aider (du moins pas sur le court terme), cela a eu l'effet inverse, la retombé en enfer.
J'ai relu 20x mon histoire, tous les posts, toutes les réactions, et j'avais vraiment l'impression d'avoir avancé, d'avoir corrigé certains points (l'incapacité à faire mes choix par exemple), mais vos remarques m'ont remis en place, l'impression d'avoir fait 10 pas en arrière.

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Comme Cyril, on s'était échangé quelques emails cinglants il y a plusieurs semaines, qui se sont finis sur du sentimental... Fini par sa phrase :
"Je prendrai le temps de relire cette conversation importante au calme. Là elle me fait passer par tellement d'émotions qu'il faut que je prenne le temps de la relire petit à petit.
Merci pour cette conversation"


Email que j'ai du relire 300x et que je pensais qu'on allait continuer par la suite, pour X/Y raisons... Une illusion.

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Voici quelques nouvelles :

(Encore) quelques gestes sympathiques de ma part, un ballon de basket donné pour chez elle, les trottinettes des enfants (j'en ai racheté des nouvelles), du sable pour son bac à sable.
Au dernier switch, elle me demande si elle peut aller voir "son" chien... (1 mois sans le voir) "oui si tu veux..", elle est donc entrée chez moi pour jouer 10 minutes avec et voir ses chats par la même occasion.

J'apprend que son next passe toute la semaine chez elle (accompagné de nos enfants)... il se lève pour son boulot, rentre après sa journée de boulot... la parfaite petite famille re-composé pper tranquille comme si c'était SA famille... (lui n'a ses enfants qu'un weekend / 2 pour le moment)...
La vie de mon ex est déjà refaite (en si peu de temps...) me laisse un mauvais goût... :( On avance pas au même rythme, mais quand même... à ce point.. :(

L'utilisation des expressions du next de mon fils, le fait que le next joue avec mon fils... Sachant que je suis disponible et que c'est mon rôle de faire çà :( J'ai beaucoup de mal.

Du coup, je n'ai pu m'empêcher de lui écrire un email. :evil:

Dans l'email, je fais référence à la crise de notre fils survenue à peine quelques jours auparavant chez elle (où il a demandé expressément de rentrer chez papa, je suis biensur venu les chercher immédiatement) (il me disait que "maman s'occupe trop de petite soeur, pas assez de moi", "maman est trop sur le gsm", "je veux pas que maman soit amoureux d'un autre", "je veux que qu'on soit tous les 4 comme avant" etc...). Il avait besoin de son papa, de ses repères (sa maison).
Nous n'en avions pas discuté (alors que je lui avais demandé).
L'email cordial (pas d'insultes, pas de "tu dois faire ci ou çà"), quelques remarques par rapport à ce que notre fils me rapporte (dans l'optique que les enfants se sentent au mieux chez elle).

(la suite, je sais qu'elle (ils) fait (font) ce qu'ils veulent, qu'ils en ont le droit... que je n'ai pas mon mot à dire, que ce n'est plus ma vie mais la leur, la jalousie/l'égo, prend le dessus..)
Monsieur dort toute la semaine chez elle (même quand les enfants sont là, notre enfant n'ayant toujours pas assimilé correctement la rupture, je pense), il est dorénavant interdit à nos enfants de rejoindre maman pendant la nuit, au point de leur dire "maman va fermer la porte à clé de sa chambre"...
Notre fils a l'habitude depuis 5 ans de çà, et vu la situation, il me semblait opportun de pas le "brusquer" de la sorte... Moi, à la mise au dodo, mon fils me demande si il peut me rejoindre si çà va pas, je lui dit bien-sur puis vient les questions "maman elle préfère son amoureux à moi", "maman veut être avec lui et plus avec moi"... triste.
De plus, innocemment, je lui demande si il fait parfois des crises chez maman, sa réponse : "non je ne fais plus de crise sinon je serai puni dans ma chambre" ... (la chambre me semble un lieu de sécurité et bien-être mais bref...), je pense que laisser exprimer notre fils de ses émotions, en cette période, serait quand même pas mal...

Je conçois totalement que les éducations, les habitudes, etc... ne sont et ne seront jamais les mêmes d'un coté et de l'autre... Ici, je lui ai fait part de mon ressenti, peut-être que je n'aurais rien du dire mais il me semblait essentiel pour le bien des enfants.

Bref, pas de réponse à cet email.


Vient alors le dimanche fête des mères... hésitation totale à le dire aux enfants, à faire quelques choses... Je réfléchi et je me dis qu'il faut que je leur en parle.
Bouquet de fleurs, bricolages spéciaux (meilleure maman du monde, rayon de soleil, etc...), poème (sur la super maman que tu es), cadeau perso (photo des enfants sur toile). Et sans parler de l'engouement de rejoindre maman pour sa fête.
(48h plus tard pour recevoir un simple merci par email (auquel je n'ai pas répondu))

Je les déposent donc le dimanche (1h30 à l'avance de l'heure de d'habitude)... J'avais notre fille endormie dans les bras pendant qu'elle montait plein d'affaire chez elle, je lui demande alors si elle veut que je lui monte notre fille, sa réponse, "non je vais venir la chercher".
Interdiction donc de mettre les pieds chez elle.
Elle me rend, par la même occasion, sa clé de notre maison (logique me direz-vous, c'était prévu), un coup de massue quand même. Même sa mère (à qui j'avais dit de garder une clé, au cas où..) l'a rendu (elle a un nouveau beau-fils et remplace aussi "illico").



Quelques jours avant, elle m'avait demandé si j'avais répondu au notaire pour la convention. Je lui explique bien que j'avais deja répondu 3 jours après avoir reçu l'email du notaire (et à cette date, elle n'avait rien envoyé elle) mais que la partie enfants "j'y répondrai quand j'aurai le coeur à çà".
Il n'y a actuellement aucune mésentente avec les enfants, les switchs sont très bien respectés.
Bref, j'ai quand même répondu au notaire samedi dernier. Il me semble que vu l'importance de ce dossier, il m'est tout a fait juste que d'y réfléchir et prendre le temps de conseils avisés pour y répondre (1 mois..).


Ce lundi, surprise, une lettre de son avocat. Un avocat ? ... et oui.
Lettre, certes tout à fait banale, formelle et remplie de menace. Une lettre pour faire peur, me demandant de répondre au notaire dans les 15 jours.
A laquelle, j'ai répondu directement que cela a été fait il y a 3 jours (accompagné de quelques phrases "piquantes").

Un coup de + dans le coeur, une nouvelle ligne franchie, un acte que je n'aurai jamais pensé possible (même si aucune procédure n'a été enclenché).
Ca la fou mal qu'elle en soit arrivé jusque là (je ne comprend pas très bien pourquoi, celui qui souffre c'est moi, celui qui fait les "bonnes" actions c'est moi, il n'y a aucune guerre).


Suite à çà, et sans faire référence à l'avocat, je lui ai envoyé les factures de l'école depuis le début de l'année (que j'ai payé seul, sans rien demander).
Et je ne vais m'en tenir plus qu'à çà.
Fini les conseils, les remarques des enfants pour l'aider à ce qu'ils se sentent mieux chez elle.
Chacun sa semaine, chacun fait ce qu'il veut et je ne suis plus là pour "aider" quoi que ce soit.
Je vais devoir prendre sur moi car cela me semble difficile, mais je vais essayer.

Avant la lettre de l'avocat, je précise, et aucunement par vengeance ou mauvaise intention : je lui ai fait part de mon envie d'avoir les enfants 2 jours de plus (je suis en congé parental actuellement à mi temps, et elle, travaille ces 2 jours là).
Aucune réponse de sa part. Qui tente rien n'a rien.



Moralement et psychologiquement, je dirai que çà va moyen. Il y a des jours avec et des jours sans. Je me limite au strict minimum, c'est à dire, à rien.
On ne sait pas comment vont les enfants chez l'autre, ce qu'ils font, si les devoirs sont fait à quoi ils ressemblent.. C'est triste, çà me déchire de pas savoir, mais il vaut mieux s'en tenir à çà. Pas de parole, pas de regard.

La souffrance/douleur est toujours bien présente et j'ai toujours au fond cette envie de discuter avec elle (bien qu'en face à face j'y arrive pas du tout). De lui dire ce que j'ai sur le coeur, çà pèse mais je sais que çà ne servira à rien, donc je m'abstient. Toujours des regrets, remords, culpabilités qui refont surface sans arrêt. L'impression que je ne serai plus jamais heureux comme avant. Que refaire confiance à quelqu'un (et à moi même) sera impossible.

J'essaie tant bien que mal d'effectuer des actions comme :
- peindre la salle de bain
- re-peindre le hall et couloir
- nouvelles photos partout (de MES souvenirs/moments avec les enfants)
La suite viendra niveau déco ... mais un peu dur de m'investir dans cette maison, qui était la notre, qui nous a fait mal (beaucoup de temps investi dedans) et sentimentalement c'est difficile.

Sinon, je me focalise aussi énormément sur mes enfants (100% focus!).
Des cadeaux à la pelle à chaque switch (j'adore leur réaction, puis çà embellie la semaine de nouveauté). Des moments de folie, des "on fait ce qu'on veut" n'importe quand... bref, c'est la fête quand ils sont là.
Et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin, je me rend compte du plaisir que j'éprouve en leur compagnie, je veux leur vendre du rêve et leur offrir une vie de rêve. Les voyages, les zoo, les parcs d'attractions, les parcs aquatiques, etc.. tous çà avec un papa qui prend soin d'eux et qui est là bien présent (et heureux si possible ^^, bien que je pense l'être quand ils sont là).

Quand ils sont pas là, avec le confinement, c'est vachement délicat !
Je fais du vélo, je promène le chien, je range par ci par là, je travail + (heures supp.) pour avoir un peu + d'argent et m'occuper l'esprit, visite chez les parents... sinon c'est un peu mort..
Vivement que le basket (j'ai signé dans un club, j'avais mis en suspend ma carrière pour elle et les enfants afin d'avoir plus de temps), vivement que je puisse commencer à donner entrainement à l'équipe de mon fils, vivement que la muscu ré-ouvre.... les sorties, les copains, voyages, j'ai envie de bouger.


Voilà voilà... :(
C'est loin d'être parfait, surement des conneries de ma part, et au final, je n'avance pas.
#1316327
C'est loin d'être parfait, surement des conneries de ma part, et au final, je n'avance pas.
Ce ne sera jamais complètement parfait, l'important c'est que tu prennes conscience de ce qui déconne. Et tu avanceras quand tu sortiras des moments d'égo ou d'illusions, quand tu pourras te poser la question: comment faire pour avancer ? et mettre des actions réelles sur des sujets réels, c'est à dire des sujets qui te font te poser des questions sur toi, ta manière d'agir, ta manière d'interpréter les choses. Et pas des questions sur comment en coller une à l'autre...

Mais ça viendra, j'en suis certain. Courage à toi !
#1317546
Bonsoir le forum,

J'espère que tous les lecteurs vont bien :)

J'ai besoin d'avis/conseils :( (encore)...

Pour la fête des mères, j'ai longtemps hésité à quoi faire (le dire aux enfants, pas le dire, cadeaux, pas cadeaux, ramener les enfants, pas ramener les enfants, etc etc). J'ai failli ne rien faire en me disant que ce n'était plus "mon problème", que c'était "ma" semaine et que tout resterait comme c'était prévu. J'avais aussi dans l'idée de faire une super surprise (tit-dej, journée en "famille", etc etc mais je me suis abstenu... çà le fait moyen vu que je ne suis plus dans la partie et que quelqu'un d'autre à pris ma place).
Au final, je l'ai dit aux enfants, nous avions préparer quelques (beaucoup) cadeaux (dont un perso, une photo de nos 2 enfants sur une matière spéciale). Je lui ai ramené les enfants quelques heures plus tôt que d'habitude.

Pour la fête des pères, elle m'a proposé si je voulais avoir les enfants le samedi soir (chose, qu'elle aurait bien voulu mais qu'elle n'aurait jamais osé me demander); Nous avons échangé à ce sujet par email, pas toujours très "politiquement" (très difficile pour moi de pas revenir sur le sujet de la rupture). Elle m'avait devancé sur les "tu l'as voulu, tu mérites pas de les avoir"; Elle m'a aussi dit qu'elle ne pouvait pas savoir ce que je pouvais ressentir/endurer (normal, elle n'a jamais vécue çà et n'a même pas chercher à savoir/comprendre).
J'ai bien sur accepté de les avoir le samedi soir (comme j'aurai accepté de les avoir le dimanche 15h, 17h peu importe... je n'ai pas mon mot à dire et je ne voulais pas être redevable, je ne voulais pas qu'elle fasse la gentille ou qu'elle attente quelque chose en retour.. chose qu'elle m'a dit que non).
Le samedi soir, elle me ramène les enfants et offre une boîte d'anniversaire pour le chien (chien que je refuse qu'il sorte et donc elle ne le voit pas (très rarement du moins)). En retournant dans sa voiture, et après avoir fermé la porte, çà m'a fait mal au cœur et je lui ai demandé si elle voulait voir le chien, elle est venue et nous sommes resté quelques instants tous les 4 dans notre maison.
J'ai passé une soirée mémorable avec les enfants le samedi soir, et le réveil fût très chouette.
L'après-midi nous avons été au lac avec plaine de jeux avec les enfants, je lui ai proposé de nous rejoindre si çà lui disait (çà lui disait, mais est-ce que je n'allais pas souffrir en la voyant, je lui ai dit de venir quand même).
Nous avons passé une agréable journée.

Je sais même pas pourquoi j'ai fait çà.. Peut-être pour lui montrer que la maison est nickel, que je gère tout correctement; Que des journées "géniales" on peut en passer (et plein). Que si on veut s'entendre, on peut s'entendre (et sans problème). Le bloquant dans l'histoire c'est moi et quand je "décide", "tout roule".
Une bonne dose de came comme vous disiez... je savais que çà allait se passer comme çà mais je l'ai quand même fait. J'en avais vraiment envie, je n'avais aucune attente sur cette journée, c'est seulement après que je me suis demandé pourquoi.

Ce silence, aucune parole, aucun regard qui dure depuis plus de 3 mois, c'est horrible.

Nous n'avons toujours pas signer la convention (les avocats sont rentrés en jeu des 2 cotés), ni pour les enfants, ni pour la maison.... toujours le "flou" total.
Je me dis qu'une fois tout sera signé, çà sera : aucun arrangement, aucune nouvelle, aucun regard, aucune parole, ... comme ces derniers mois. Chacun sa semaine, rien à dire, rien à savoir et basta. Comme c'est le cas depuis plusieurs mois, où je ne réagit plus à rien (hors administratif). C'est horrible, mais c'est toujours mieux que l' "espoir", la nostalgie, l'illusion, ...

Et donc tout çà pour çà : elle m'envoie un email aujourd'hui afin de savoir si il était possible de switcher quelques jours afin que "les enfants et sa mère" puissent profiter des vacances au maximum (les départs se font le samedi); Elle me propose en échange de les avoir 1 à 3 jours de + ..

Je refuse, je me fait passer pour un c*nnard (?)
Jouer le bien-être des enfants après ce qu'elle, elle a fait ... je trouve çà culotté tant elle a ignoré tous mes dires à ce sujet. Mais elle sait que çà me touche quand çà les concernent et que je pourrait pas refuser.
Puis bon, les enfants sont tous aussi bien chez moi qu'en vacances :)
Et aussi, est-ce que çà va jouer sur ses décisions à la convention (tu fais le c*nnard, je fait la c*nasse, l'effet miroir comme d'habitude).

Mais si j'accepte, j'ai l'impression de vouloir quelque chose en retour (un espoir, un signe, une réflexion, une discussion, ...), çà entretient quelque chose (que je me dois d'arrêter).
Mais tellement simple pour elle de dire "on verra, peut-être un jour, ....", pour que j'accepte (tout).

Toujours ce dilemme, d'accepter / refuser ... en acceptant je me dis toujours que quelque chose changera, qu'elle se rendra compte, qu'un jour peut-être elle s'en souviendra, etc
Et en refusant, que j'anéanti toutes chances (même si c'est déjà le néant de ce coté là).

Je sais qu'en refusant, elle me refusera des trucs plus tard ... mais depuis le début de la rupture, je ne lui ai jamais rien demandé, rien du tout. Et elle si, plusieurs fois, toujours répondu présent et accepter tout. A un moment, faut que j'arrête aussi tout çà et je partait dans cette optique depuis plusieurs semaines..
Chaque email, chaque demande, çà me fait mouliné, j'en ai marre;
A chaque fois il y aura quelque chose pour relancer la machine, chaque fois c'est pareil.


Autant j'avais l'impression d'avancer (un petit peu), de reprendre un minimum confiance en moi, de changer quelques trucs, que je me sens meilleur / plus fort qu'avant mais tout çà fait (re) germer un espoir, une envie dans ma tête d'arranger les choses, que je me sens + apte à lui apporter ce qu'elle veut (en clair, un retour, une retrouvaille, ..).
Elle est pas du tout dans cette optique elle, elle veut bien discuter... mais elle est très loin déjà de tout çà.
Même en me posant les questions d'avant : que c'est arrivé une fois alors pourquoi pas deux, que ce qu'elle a fait a /est horrible, que je ne veux pas d'une femme agissant de la sorte, d'avoir été remplacé en moins de 2 semaines (si pas déjà avant), parti pour/à cause d'un pote, etc etc .. Je me dis que je pourrai jamais vivre avec çà mais çà m’empêche pas d'y penser (au début beaucoup beaucoup, puis un peu moins, puis presque pu, puis là çà revient quand même pas mal).

Bref, je sais pas :(
#1317554
Bonjour, et merci de cette mise à jour !

Montagnes russes, moulinettes, je fais en fonction d'elle etc... des hauts et des bas, mais globalement je suis certain que les choses avancent. Tu as l'impression de reculer, mais dans les faits, petit à petit une chose importante fait son chemin, et je le sens dans tes écrits:
Elle est pas du tout dans cette optique elle, elle veut bien discuter... mais elle est très loin déjà de tout çà.
Voilà, tu te rends compte petit à petit qu'elle est passée à autre chose. Le reste, c'est des montagnes russes qui sont là, tu ne peux pas les empêcher d'être là, alors sur le coup ça fait chier de se remettre à mouliner, mais la réalité c'est que tu avances. Alors oui ce sera encore long, on ne peut pas se faire croire que tout ira bien comme ça sur un claquement de doigts.

Accepter, refuser. C'est ce que tu vois comme la plus grande difficulté du moment. Parce que tu y mets de la pression. Cette pression est encore dictée par le fait de dire "oui mais si je refuse, je compromets mes chances de...".

Mais si tu acceptes quelque chose qu'au fond tu ne veux pas, tu compromets TES chances d'avancer et d'aller mieux. Encore faut-il être clair sur ce que tu ne veux pas, ce que tu refuses. Est-ce parce que profondément du ne le souhaites pas, ou est-ce en réaction à une action de sa part (oeil pour oeil dent pour dent) et qu'au fond tu t'en fous d'accepter ?

C'est vraiment cette question que tu dois te poser: est-ce que mon refus (ou mon acceptation) est calée sur mes vrais besoins, ou est-ce en fonction d'elle (désir de vengeance, désir de reconquête, etc...). Et oui c'est difficile de se la poser, et surtout c'est difficile d'agir en fonction de la vraie réponse, et pas sur "oui mais si je pars faire un safari en Tanzanie, elle va penser que".

[/private joke ON] coucou selma ! ;) [/private joke OFF]

Voilà voilà grand, un pas de plus, un tout petit pas de plus, ça avance ! :)
Allys ont aimé ça
#1317557
Bonjour speud,

Contente d'avoir de tes nouvelles,. C'est drôle je pensais justement à toi hier matin, en intervenant sur le forum, et je me demandais comment ça évoluait pour toi, et Hop ce matin un message. :)

Je suis d'accord avec etpourtant, tu avances. Le chemin est long, et personnel à chacun, j'ai mis plusieurs années à ne plus agir en fonction de mon ex mari, sans penser "Si je fais... il va penser... Si je dit que... Il ne voudras pas que... Il va croire que... Je vais passer pour...". Alors je disais oui, même quand ça me faisais suer.
Et puis un jour, on s'en fou, de ce qu'il pense, de ce qu'il croit. Alors on lui dit ce que l'on pense, sans colère, mais sans ambage.
"Non, je ne suis pas disponible pour te rendre ce service... Oui je suis d'accord et ça m'arrange du coup... Alors je peux le faire mais en échange j'aurais besoin que toi tu fasse..."

Courage
etpourtant ont aimé ça
#1317561
J'ajouterais, dans le domaine des hésitations sur refus/acceptation, que même avec les enfants c'est valable: "si je fais ça ils vont penser que...".
Les enfants pensent certainement des choses, les expriment ou non, mais à toi de leur expliquer les choix que tu fais de manière claire et sans les mettre en porte à faux en les mettant dans l'équation.
Genre " maman m'a demandé de vous garder, mais j'ai refusé". Et encore pire "j'ai refusé parce que.."
Non, ce qu'il faut leur dire c'est le résultat: "Ce week end, vous venez à la maison". Et si ça répond "oui mais d'habitude c'était maman etc...", la réponse est "nous avons décidé avec maman que... et donc vous suivez l'mouvement, point."

Tu vises le truc ? ils n'ont pas à entrer dans les équations, pour leur propre bien. On suit ce que les parents ont décidé. Ils peuvent s'exprimer bien sûr, dire qu'ils sont d'accord ou pas, mais au final la décision c'est ça et pas autre chose. Et surtout ils n'ont pas à savoir si les discussions ont été âpres ou pas. Ça c'est votre histoire d'adultes.
Allys, Agatheyzac, Archie ont aimé ça
#1317738
Hello le forum,

Petite mise à jour;

J'ai accepté son "compromis" pour ses vacances, sans chichi, cool pour les enfants (1ère vacance sans papa :evil: , vacance quand même pour eux :D ).
Nous sommes "sur le point" de finaliser la convention, une étape / palier à franchir, une réalité de plus.

Sinon les semaines avec enfants, toujours au top, sorties à gogo depuis le déconfinement. Lac, plaines, pédalo (1ère fois pour les cocos, c'était magique), bientôt le kayak à leur retour :-) Plein de bons moments à nous 3.
Les cousins, les voisins, c'est génial.
C'est parfois un peu dur à gérer (quelques petites frailleurs :roll: ) 2 enfants, seul en extérieur (ce qui limite une éventuellement possibilité de partir moi en vacances avec eux et certains autres endroits), mais j'y arrive, on trouve pas mal de sortie hyper chouette. Tout seul 2 enfants, et je le fais bien, et je me sens heureux avec eux, et je pense que eux aussi (même si les petites phrases du type "dommage que maman soit pas là, on pourrait faire çà avec maman, maman et toi çà sera plus jamais amoureux" sont encore quelques fois présentes, quelques moments de tristesse), en général ils vont très bien.

Les semaines sans enfants, la salle de sport à pu ré-ouvrir, du coup hop hop c'est reparti, çà fait du bien à la tête. On a commencé à se voir avec l'équipe de basket à l’extérieur, en streetball, c'est sympa, çà fait du bien. Un peu de monde, boire des verres, de nouvelles personnes. Une amie qui est toujours là, avec moi, depuis le début à qui me confier et parler.

La vie avec elle me manque parfois, des nuits encore compliquée par moments, mais je me dis aussi que je suis toujours en vie, en forme, je ne sombre pas (un peu d'alcool avec modération :roll: ) même si il y a quelques moments de solitude à se retrouver seul à la maison, sans la femme qu'on aime depuis 9 ans, ces pensées de merde sont toujours là, çà vient çà fait mal et au bout d'un moment çà passe).
Le navire ne coule pas, 7 mois à gérer 2 enfants, la maison, l'administration, le boulot, seul, quand je vois le résultat, ca rend fier.

Je ne me sens pas encore prêt pour une vision de couple avec quelqu'un d'autre qu'elle mais j'ai envie d'avoir espoir qu'un jour çà puisse changer.

En attendant, focus bonheur / bien-être enfants, je fais ma popote quand ils sont pas là, je me bouge en espérant que le temps fasse son oeuvre.

Ca sera jamais parfait mais par moment çà l'est.
miu ont aimé ça
#1318159
Bonjour le forum,

Quelques tristes nouvelles ...

Comme si çà suffisait pas, mon papa est décédé hier ...

Ma sœur a eu le culot de prévenir la mère de mes enfants (ces derniers étant en vacances), je lui avais dit que je le ferai peut-être, peut-être pas (mais que j'avais pas le choix pour récupérer les enfants) et surtout pas tout de suite (je préférait soutenir ma maman et être "loin" de tout le bordel). Elle ne m'a laissé aucun choix (et même elle aurait pu du genre "prévient là ou c'est moi qui le fait"), aucune possibilité de lui dire.
Elle lui a envoyé un SMS puis la mère de mes enfants a téléphoné à ma sœur pour savoir si c'était une blague (etc)... quand j'ai appris qu'elle était au téléphone avec, je lui ai dit de raccrocher, de me passer le téléphone, que c'était (bordel de p¨tain de m¨rde) pas à elle à la prévenir mais à moi ! Elle a rien voulu entendre et à continuer avec tous les détails ...
Je me suis emporté, j'ai littéralement péter un câble, j'en suis venu au main contre elle, de la violence... une colère, une rage, j'aurai pu la tuer.

Ma sœur avait déjà fait 4-5 trucs que j'avais pas apprécié (mais je pensais qu'elle avait compris car nous en avions parlé), à dire des choses que je lui disais, à envoyer des photos, à raconter ma vie (et celles des enfants), etc etc .. mais là c'était le coup de trop ...
J'aurai pas du, j'en suis bien conscient mais tout çà me fait réaliser que punaise, je suis loin d'être sorti de çà.

La mère de mes enfants m'impacte toujours autant. Et même elle, elle a téléphoné à ma sœur et non à moi, elle m'a sonné car ma sœur ne répondait plus par message... en disant qu'elle était là pour moi (tout le bla bla), je lui ai dit d'arrêter, que çà fait 7 mois qu'elle est parti, qu'elle m'a jeté, qu'elle a fait une croix nous, sans rien chercher, sans rien savoir alors c'est pas la mort de mon père qui va faire qu'elle commence à savoir comment je vais.

Au lieu d'être une famille soudée et unie dans ce moment tragique, non, çà s'éclate.
Pour moi, j'ai pris la décision de couper tout contact avec ma sœur, l'impression qu'elle a pris parti pour elle (alors que je suis son frère, que je suis là pour elle et ses enfants), une femme dont elle ne connaîtrait même pas l'existence sans moi, qui me fait souffrir depuis des mois, et tout çà pour quoi ? être copine / copine alors que ma sœur se fessait critiquer (sans le savoir)... Pfff

J'en ai marre ! :( :( :(
#1318161
Bonjour Speud,

Et tout d'abord mes plus sincères condoléances dans ce triste moment, c'est très dur émotionnellement, affectivement. Une pensée pour ta famille qui traverse cette épreuve.

Je lis ce moment dans lequel tout a du se bousculer en toi, dans tous les sens. Ce qui est fait est fait, mais je crois que l'intérêt d'en parler c'est de prendre du recul sur ce qui s'est passé, et de comprendre comment ton besoin de contrôle a pris le dessus.
Oui ta soeur a prévenu ton ex avant toi, mais ce qui est important c'est que tu réfléchisses à la manière dont toi tu l'as interprété, ressenti, et surtout de la manière dont ça t'a fait agir.
Je pense, mais peut-être que tu le confirmeras ou pas, que une fois de plus, tu as agi en fonction de ton ex, en fonction de cette blessure de son départ. En te lisant j'ai presque ressenti un air de vengeance, genre je suis maître de cette information et je vais m'en servir contre elle. Et ensuite tout s'est mélangé dans ton esprit et malheureusement ce qui devait arriver arriva, c'est parti en live.

OK ton ex t'a quitté, mais si elle t'a dit qu'elle était là pour toi dans ce moment difficile, c'était probablement de l'empathie, car tu es le père de ses enfants (et d'ailleurs les enfants dans tout ça, ils sont au courant ? ), et que c'est normal entre être humains de s'apporter un peu de soutien quand la vie nous amène un drame.

Mais tu fais bien d'en parler ici, parce que tout ça a du être sacrément dur (et ce n'est pas fini).

Perso, en dépit de tout ce que tu as vécu de compliqué avec ton ex, je pense que tu devrais reprendre contact avec elle pour t'excuser (et aussi avec ta soeur). Pour leur dire que tu as mal réagi, que ce drame t'a fait sur réagir à tout. Pas dans l'optique de lui pardonner ce que tu ne veux pas lui pardonner, mais dans l'optique d'être en paix avec toi-même et avec une situation qui t'a visiblement complètement échappé.

Alors je te souhaite beaucoup de courage dans ce moment pénible, mais aussi de prendre le recul nécessaire, et d'analyser ce qui s'est passé. Parce que la violence ce n'est pas anodin... Peut-être que tu comprendras que cette manière d'agir te conduit systématiquement à l'opposé de ce qui te ferait le plus grand bien: être en paix.

Qu'en penses-tu ?
Elieza ont aimé ça
#1318162
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 11:28 Et tout d'abord mes plus sincères condoléances dans ce triste moment, c'est très dur émotionnellement, affectivement. Une pensée pour ta famille qui traverse cette épreuve.
Merci, même si on ne se connait pas vraiment..
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 11:28 Oui ta soeur a prévenu ton ex avant toi, mais ce qui est important c'est que tu réfléchisses à la manière dont toi tu l'as interprété, ressenti, et surtout de la manière dont ça t'a fait agir.
Comme une trahison, comme un coup de poignard dans le dos, comme "je prend parti pour elle et non pour mon frère".. et c'est çà qui m'a fait péter un plomb.
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 11:28 Je pense, mais peut-être que tu le confirmeras ou pas, que une fois de plus, tu as agi en fonction de ton ex, en fonction de cette blessure de son départ. En te lisant j'ai presque ressenti un air de vengeance, genre je suis maître de cette information et je vais m'en servir contre elle. Et ensuite tout s'est mélangé dans ton esprit et malheureusement ce qui devait arriver arriva, c'est parti en live.
Oui biensur que je le confirme, évidemment. Ok elle est partie, ok on n'est plus ensemble, mais on l'a été pendant 9 ans, on a eu 2 enfants ensemble, j'estime que c'était à moi à lui dire.
Oui il y a cet air de vengeance ... parce qu'elle ne fait plus partie de çà, que çà ne la regarde plus, mais quand bien même, c'est le papy de nos enfants, bien sur que je lui aurait dit (pas dans la minute mais quand même). C'était à moi à le dire, pas à elle.
Et pas forcement m'en servir contre elle, parce que tout ce à quoi j'ai pensé c'est "laisse la tranquille, laisse la profiter au maximum de ses vacances au lieu de l'inquiété et lui faire peut-être de la peine en apprenant la nouvelle" ... bien qu'avec les réseaux sociaux et comment mon père était connu dans le coin, elle aurait été vite au courant (et je l'aurai mise au courant AVANT).
J'avais besoin de temps, je préféré être près de ma maman plutôt que 30 minutes au téléphone pour lui annoncer, j'aurai fait çà en soirée, dans le calme, après l'émotion etc etc
Elle est en vacance, avec les enfants pour la 1ère fois sans moi, leur père, sa famille et toute la famille de l'autre con, à s'éclater et prendre du plaisir; Alors oui j'avais du mal à y penser et me dire "préviens là vite vite c'est le plus important" ... non ...
Mais c'était à moi à gérer çà, comme je voulais, comme j'avais envie. Pas à elle.
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 11:28 OK ton ex t'a quitté, mais si elle t'a dit qu'elle était là pour toi dans ce moment difficile, c'était probablement de l'empathie, car tu es le père de ses enfants (et d'ailleurs les enfants dans tout ça, ils sont au courant ? ), et que c'est normal entre être humains de s'apporter un peu de soutien quand la vie nous amène un drame.
Non les enfants ne sont pas au courant, ce n'est pas ma semaine et ils sont en vacances; Et encore heureux qu'elle ne dira rien aux enfants et me laissera le soin de leur annonce la triste nouvelle.
Et j'avais de toute façon pas le choix de lui dire vu que je me dois de récupérer les enfants (elle ne me les auraient jamais donné sans savoir) pour la cérémonie.
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 11:28 Perso, en dépit de tout ce que tu as vécu de compliqué avec ton ex, je pense que tu devrais reprendre contact avec elle pour t'excuser (et aussi avec ta soeur). Pour leur dire que tu as mal réagi, que ce drame t'a fait sur réagir à tout. Pas dans l'optique de lui pardonner ce que tu ne veux pas lui pardonner, mais dans l'optique d'être en paix avec toi-même et avec une situation qui t'a visiblement complètement échappé.
M'excuser ? Auprès de mon ex ? Et pourquoi ? Pour ne pas lui avoir annoncer ? Ma sœur lui a annoncé à peine 2 heures après sa mort ! Où ma mère était encore à terre !
Pour m'avoir quitté, jeté, piétiné ... je l'ai eu au téléphone, on sait se parler, elle le sait, je le sais. Elle n'a pas osé mais merde quoi ... elle n'a rien tenté, elle n'a rien essayé, au pire j'aurai pas décroché, au pire je l'envoi balader, mais non rien, rien du tout depuis 7 mois, alors non ne vient pas dire "je suis là pour toi" "tu m'aurais dit je serai venu", c'est du bullshit. J'avais besoin d'elle avant, elle n'était pas là, elle ne voulait pas être là, je dois faire avec et avec tous ce qui se passe (et se passera) dans MA vie.
Je vis çà tout seul depuis le début alors qu'elle a sa vie parfaite avec tous le soutient (qui m'ont tourné le dos alors que j'ai RIEN fait de mal).

Pour ma sœur, oui j'ai voulu, je l'ai pas fait et je ne compte pas le faire, j'en ai parlé à son compagnon qui a fait passer mon discours (et dont je suis désolé pour tout çà mais que je ne pardonnerai pas, que je ne viendrai pas vers elle car j'estime qu'elle a été trop loin et que je ne veux pas vivre avec le fait qu'elle puisse envoyer des photos, dire des trucs à pas dire, me méfier, avoir des doutes, .... je suis loin d'être près à çà et en attendant je coupe les ponts, peu importe la situation), je suis là pour ma maman et c'est tout.
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 11:28 Parce que la violence ce n'est pas anodin... Peut-être que tu comprendras que cette manière d'agir te conduit systématiquement à l'opposé de ce qui te ferait le plus grand bien: être en paix.
Je ne suis pas en paix, pas du tout. Je le pensais, du moins un petit peu... et avant la nouvelle, je prenais conscience que enfaîte "çà allait"... et puis boum..
Et je suis conscient que ce n'est pas anodin (d'où le fait d'avoir posté à ce sujet ici).


J'ai rencontré l'ex-femme du next de mon ex ... et depuis plusieurs mois, nous nous soutenons, nous sommes là l'un pour l'autre, de manière très amical et soudé. Alors oui, moi je l'ai appelé pour qu'elle se tape 60 km pour rester 10 minutes avec moi, parce que mes sœurs ont leurs compagnons, ils ont quelqu'un et moi j'ai plus personne.
Et comme ma soeur a vu que j'avais prévenu quelqu'un d'autre à la place de mon ex (et qu'elle est au courant de beaucoup de chose), elle s'est dit débilement que j'allais pas le faire... mais mon amie elle, elle est là pour moi, elle a toujours été là quand çà n'allait pas (et même quand çà va).. alors mon ex est partie, elle n'est pas/plus là et m'a fait terriblement du mal alors oui j'essaie de la considérer comme elle le fait avec moi et comme tous le monde me dit de faire "indifférence, ignorance, ne plus s'en préoccuper, etc etc"

Mais dans tous les cas, je l'aurai prévenu. J'aurai pas eu le choix mais même si je dis des trucs au final, c'est toujours pareil : "je ferai tout pour elle, je ferai n'importe quoi, je donnerai ma vie même après tout ce qu'elle m'a fait"... alors oui des jours je la déteste mais à la fin je l'aime toujours autant et je suis incapable de faire des choses "horribles" (même si parfois je le pense ou le dit)
Modifié en dernier par Speud le 07 juil. 2020, 12:08, modifié 1 fois.
#1318163
Bonjour
Alors bien entendu c'est une sale période que tu traverses et on est de tout coeur avec toi
C'est un moment très particulier...

Je voulais juste intervenir car, personnellement, et à travers ce que tu nous as écrit, je ne suis absolument pas d'accord (pour une fois) sur le fait de s'excuser auprès de ta soeur (ton ex on s'en bat un peu le chamallow hein)
Après, bien entendu, tout dépend de ta relation avec ta soeur mais il semblerait que ne soit pas la première fois qu'il y ait un conflit entre vous deux et je pense que c'est le genre de personne qui, si on s'excuse, y voit un signe de faiblesse plutôt que d'empathie (dans le cas contrair,e je retire tout ce que j'ai dit)
Je persiste de penser que non, ce n'était pas à elle de lui annoncer la mauvaise nouvelle et qu'elle a légèrement abusé...
Bon après je peux me tromper bien entendu

Bon courage pour traverser cette période
#1318164
Oui ce n'est pas la première, et je suis toujours passer outre (après discussion et faire part de mon ressenti), çà restait des choses "banales" (ex: les photos), d'autres un peu plus grave comme dire des choses que je lui avait raconter (pensant bien faire probablement) qui a foutu la merde entre mon ex et moi (parce que un jour de colère, parce que j'ai dit tel ou tel truc sur le moment). Elle se mêle de ce qui ne la regarde pas, et moi j'avais confiance, je pensais en étant son frère qu'elle allait m'aider et qu'elle ferait tout ce qui faut (car je voulais qu'elle revienne auprès de moi).
Mais c'est ma sœur, ma famille, et pour moi c'est important. Pour elle beaucoup moins apparemment ... on en discutait et sans forcement s'excuser de mon comportement, on continuait a être là (j'ai garder ses enfants 2 jours la semaine passée, elle a mangé chez moi, on a été au resto samedi...).
Elle a tout a gagner "à prendre mon parti", elle sait comment je réagis par rapport à çà, ce que je ressent et comment je vois les choses (même si elle voit différemment, elle peut comprendre). Au lieu de çà, elle choisit mon ex, qui n'est pas là pour elle, qui sera jamais là pour elle et qui en plus la critiquait (et maintenant joue la faux cul)

Avec ma soeur on s'entend bien, depuis quelques mois je m'occupe pas mal de ses enfants (elle les a temps plein et adore avoir du temps libre pour s'occuper d'elle), moi çà fait plaisir à mes enfants donc c'est tout bénéf. Et là je suis le seul homme de la famille qu'il reste, mon papa était souvent sollicité (pour ses enfants, pour des bricolages), j'aurai pu "prendre" sa place, aider au maximum....

Elle savait comment j'allais réagir (car c'est toujours la même chose), peut-être pas la violence (et là je suis d'accord d'avoir été trop loin, mais elle comprenait pas, elle continuait à lui raconter)... c'est le coup de trop.
C'est une annonce que je ne ferai plus jamais (quand ma maman décédera mais je ne veux même pas y penser)...

Donc non, je ne m'excuserai pas auprès d'elle (bien que je l'ai fait auprès de son compagnon qui lui a surement fait passer le mot), je n'irai pas vers elle. Ok elle a des coups physiques, mais dans 1 semaine elle est guérit, moi sa blessure, je sens que je vais la garder bien plus longtemps.
#1318165
Speud....
Déja, recois mes sincères condoléances.
Ce doit être très difficile.

Ceci étant dit:
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 12:15
Mais c'est ma sœur, ma famille, et pour moi c'est important. Pour elle beaucoup moins apparemment ... on en discutait et sans forcement s'excuser de mon comportement, on continuait a être là (j'ai garder ses enfants 2 jours la semaine passée, elle a mangé chez moi, on a été au resto samedi...).
Elle a tout a gagner "à prendre mon parti", elle sait comment je réagis par rapport à çà, ce que je ressent et comment je vois les choses (même si elle voit différemment, elle peut comprendre). Au lieu de çà, elle choisit mon ex, qui n'est pas là pour elle, qui sera jamais là pour elle et qui en plus la critiquait (et maintenant joue la faux cul)
Que tu le veuilles ou non, ton ex fera TOUJOURS partie de ta famille aussi d'une certaine manière, c'est la mère de tes enfants....et ta soeur, ben c'est leur tante.

Et non, elle n'a pas a prendre partie, tout simplement parce que c'est pas parce que t'es vexé comme un pou que les autres doivent se plier a ton bon vouloir (et a tes délires, parce que là c'est du délire un peu, le truc de ne pas vouloir dire a ton ex que ton papa est décédé, pardon hein...)
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 12:15 Donc non, je ne m'excuserai pas auprès d'elle (bien que je l'ai fait auprès de son compagnon qui lui a surement fait passer le mot), je n'irai pas vers elle. Ok elle a des coups physiques, mais dans 1 semaine elle est guérit, moi sa blessure, je sens que je vais la garder bien plus longtemps.
Et bien pardon, mais c'est une réaction de c**.
Ce n'est pas a ton beau frère de t'excuser auprès de TA soeur (d'ailleurs on ne s'excuse pas, on présente des excuses, que l'autre est en droit ou pas d'accepter.

Et je dois dire que je suis un peu choquée, mais ca ne sera pas la 1ere fois que tu me choques, la violence est juste INACCEPTABLE, quelles que soient les circonstances ou les excuses que tu te trouves pour justifier ça.
Tu mériterais presque qu'elle porte plainte, histoire que ca te remette les idées a la bonne place.
#1318167
Elieza a écrit : 07 juil. 2020, 12:39
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 12:15
Mais c'est ma sœur, ma famille, et pour moi c'est important. Pour elle beaucoup moins apparemment ... on en discutait et sans forcement s'excuser de mon comportement, on continuait a être là (j'ai garder ses enfants 2 jours la semaine passée, elle a mangé chez moi, on a été au resto samedi...).
Elle a tout a gagner "à prendre mon parti", elle sait comment je réagis par rapport à çà, ce que je ressent et comment je vois les choses (même si elle voit différemment, elle peut comprendre). Au lieu de çà, elle choisit mon ex, qui n'est pas là pour elle, qui sera jamais là pour elle et qui en plus la critiquait (et maintenant joue la faux cul)
Que tu le veuilles ou non, ton ex fera TOUJOURS partie de ta famille aussi d'une certaine manière, c'est la mère de tes enfants....et ta soeur, ben c'est leur tante.

Et non, elle n'a pas a prendre partie, tout simplement parce que c'est pas parce que t'es vexé comme un pou que les autres doivent se plier a ton bon vouloir (et a tes délires, parce que là c'est du délire un peu, le truc de ne pas vouloir dire a ton ex que ton papa est décédé, pardon hein...)
Non elle n'a pas à prendre parti, çà je sais, je ne lui demande pas çà. Mais là, pour moi, elle prend parti à mon ex (et non le mien car elle s'en contre fou de ce que je peux ressentir alors que notre lien est censé être bien plus fort). Il n'y a pas de parti à prendre, ni pour l'un, ni pour l'autre. On s'était mis d'accord qu'elle ne raconte rien à mon ex, que çà reste entre elle et moi et que si elle était pas d'accord avec mes propos qu'elle me le dirait. Et son avis compte, je le prend en compte (comme je l'ai fait quand elle m'a dit qu'elle ne prendrait aucun parti).
Sa famille me disait la même chose, les marraines aussi, "on prend parti pour personne", mais ils sont tous avec elle, personne avec moi. C'est sa famille, je comprend totalement çà. Et la mienne est quand même de son coté à elle... alors que c'est ma famille...
En soit OK, pour moi, il y a un parti à prendre (et çà, chacun son point de vus), que çà soit elle ou moi. Et si c'est elle, bah au moins je sais vraiment quels amis ils sont / étaient, et je fais avec.

Et je n'ai jamais dit que je ne dirai rien à mon ex pour la mort de mon papa. Juste pas dans la minute parce que j'estime qu'être auprès de ma maman était bien plus important.
C'est une évidence que je lui aurait dit ! Et ce même avec les pensées qui m'ont traversées (comme souvent) car au final c'est toujours la même chose, comme un con, "je fais pas de mal, tout pour elle, etc etc", "simplement" car je l'aime toujours/encore.
Elieza a écrit : 07 juil. 2020, 12:39
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 12:15 Donc non, je ne m'excuserai pas auprès d'elle (bien que je l'ai fait auprès de son compagnon qui lui a surement fait passer le mot), je n'irai pas vers elle. Ok elle a des coups physiques, mais dans 1 semaine elle est guérit, moi sa blessure, je sens que je vais la garder bien plus longtemps.
Et bien pardon, mais c'est une réaction de c**.
Ce n'est pas a ton beau frère de t'excuser auprès de TA soeur (d'ailleurs on ne s'excuse pas, on présente des excuses, que l'autre est en droit ou pas d'accepter.

Et je dois dire que je suis un peu choquée, mais ca ne sera pas la 1ere fois que tu me choques, la violence est juste INACCEPTABLE, quelles que soient les circonstances ou les excuses que tu te trouves pour justifier ça.
Tu mériterais presque qu'elle porte plainte, histoire que ca te remette les idées a la bonne place.
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Oui ce n'est pas à lui à le faire, mais personnellement je n'ai pas le courage, ni l'envie de le faire (çà m'a trotté en tête et ma première réaction a été de vouloir retourner auprès d'elle).
C'est la seule façon que j'ai trouvé, réussi ... elle le prend comme elle veut, peu importe.
Elle, elle ne s'excuse pas pour ce qu'elle fait. Et la prévenir à ma place est dégueulasse.
Elle n'a même pas discuter ou demander avant de la prévenir, elle l'a fait.
Comme si moi j'aurai fait pareil avec le père de ses enfants... jamais quoi.

Alors non çà ne justifie rien, j'en suis conscient et bien d'accord avec çà (sur le moment, j'ai péter un plomb, çà m'ai jamais jamais jamais arrivé auparavant, à part les murs, jamais une personne), avec le recul, 5 minutes plus tard, j'en ai pris conscience.
J'ai essayé en lui parlant, gentillement, méchamment, en criant, elle a continué ... çà m'a mis hors de moi comme jamais.

Elle peut porter plainte, elle peut faire ce qu'elle veut. Puis d'ailleurs, elle n'a probablement aucun bleu non plus pour justifier, elle n'est pas défiguré, je l'ai pas taper avec les poings (juste une fois, dans l'épaule, étrangler, mis à terre, giffler), çà justifie rien çà je sais.

Elle voit à quel point çà m'a blessé pour réagir de la sorte, elle ne fera rien et je ne ferai rien non plus. Je coupe les ponts et peut-être qu'un jour l'un de nous le regrettera .. mais elle sait, elle savait et elle l'a quand même fait alors juste m*rde quoi.
J'ai fait les premiers pas à chaque fois qu'on s'est pris la tête (en rapport avec mon ex), alors non, elle comprend pas, elle veut pas comprendre alors non non.

Je sais que je peux choqué, pas qu'une fois, et j'en suis désolé pour çà. D'où le fait d'écrire et d'en parler ...

J'aurai pas du mais j'ai pas pu m'en empêcher :(
#1318169
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 13:07
Sa famille me disait la même chose, les marraines aussi, "on prend parti pour personne", mais ils sont tous avec elle, personne avec moi. C'est sa famille, je comprend totalement çà. Et la mienne est quand même de son coté à elle... alors que c'est ma famille...
Peut être parce que des fois tu as un comportement de m****? Ca t'a pas effleuré l'esprit?

Moi perso le victimisme "c'est les autres c'est pas moi", au bout d'un moment quand 10 personnes te disent la même chose, faut peut être se remettre en question aussi.
En plus je suis sûRe qu'il ne sont pas "de son coté" comme tu le psychote, mais ca te permet de tenir ton rôle de penser ça.
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 13:07En soit OK, pour moi, il y a un parti à prendre (et çà, chacun son point de vus), que çà soit elle ou moi. Et si c'est elle, bah au moins je sais vraiment quels amis ils sont / étaient, et je fais avec.

Et je n'ai jamais dit que je ne dirai rien à mon ex pour la mort de mon papa. Juste pas dans la minute parce que j'estime qu'être auprès de ma maman était bien plus important.
En quoi, exactement, le fait que ta soeur informe ton ex t’empêchait d'être présent auprès de ta maman? Je ne saisis pas bien la relation de cause à effet.



Speud a écrit : 07 juil. 2020, 13:07Elle peut porter plainte, elle peut faire ce qu'elle veut. Puis d'ailleurs, elle n'a probablement aucun bleu non plus pour justifier, elle n'est pas défiguré, je l'ai pas taper avec les poings (juste une fois, dans l'épaule, étrangler, mis à terre, giffler), çà justifie rien çà je sais.

Elle voit à quel point çà m'a blessé pour réagir de la sorte, elle ne fera rien et je ne ferai rien non plus. Je coupe les ponts et peut-être qu'un jour l'un de nous le regrettera .. mais elle sait, elle savait et elle l'a quand même fait alors juste m*rde quoi.
J'ai fait les premiers pas à chaque fois qu'on s'est pris la tête (en rapport avec mon ex), alors non, elle comprend pas, elle veut pas comprendre alors non non.

Je sais que je peux choqué, pas qu'une fois, et j'en suis désolé pour çà. D'où le fait d'écrire et d'en parler ...

J'aurai pas du mais j'ai pas pu m'en empêcher :(
Ah du coup qu'elle n'ait pas de bleus ca rend l'agression moins grave?
De mieux en mieux dis donc.

Les violeurs aussi, ils "auraient pas du mais ils ont pas pu s'en empêcher". Comme ceux qui tuent leur femme.
Encore une fois victimisme total.

Reste sur tes positions envers ta soeur, c'est toi le perdant dans l'histoire.
#1318175
Kylian a écrit : 07 juil. 2020, 14:20 [« J'ai essayé en lui parlant, gentillement, méchamment, en criant, elle a continué ... çà m'a mis hors de moi comme jamais. […] J'aurai pas du mais j'ai pas pu m'en empêcher »]

Il y avait une autre option : partir (pour toujours, si tu le souhaitais). Tu n’as pas su le faire. Voilà pourquoi un travail relatif à la gestion de tes émotions serait salutaire.
Je suis parti, mais je suis revenu.. je n'ai pas su le faire.
Je vais me renseigner pour çà.

Kylian a écrit : 07 juil. 2020, 14:20 Tu dis souvent « je sais que ce que je raconte peut choquer » mais tu l’écris malgré tout, car écrire est une bonne chose… Oui, l’écriture est un bon exutoire ; oui à la liberté d’expression (qui n’est toutefois pas absolue) ; mais je ne sais pas, tu pourrais peut-être penser à ceux (des jeunes gens, des personnes victimes de violences, etc.) qui lisent et essayer de te contenir un peu, de temps à autre… Ce n’est pas sur un forum public que tu vas résoudre ces choses-là.
Oui je l'écris, "juste" en écrit... sauf cette fois-ci. J'aurai pu très bien ne rien dire mais vos conseils m'aident, et je prend note. Je vais me renseigner.
Je suis perdu, complètement perdu alors que je pensais aller plus ou moins bien, et cette situation, cette nouvelle, vient tout chamboulé et me fait me rendre compte que dès que l'ex concerné (de près ou de loin), çà m'impacte, un peu, beaucoup... mais çà m'impacte.
Je sais pas si c'est normal, si çà dure un certain temps et puis après "on s'enfou" ...
#1318176
Je sais pas si c'est normal, si çà dure un certain temps et puis après "on s'enfou" ...
Personne ne le sait, la seule chose qui compte c'est ce que toi tu mets en place activement pour t'en sortir. Parce qu'il ne suffit pas d'attendre que ça se passe. Et pardon mais vu la manière dont ça se passe pour toi, ce déni dans lequel tu es, cette violence qui pointe son nez, cette manière de vouloir tout contrôler, je ne saurais que te conseiller d'entamer vraiment et urgemment un vrai travail de fond sur toi, et assisté d'un pro.
Et là en l'occurrence ça fait un moment que ça tourne en rond, en boucle, et que ça s'envenime.... Alors go !
#1318178
Elieza a écrit : 07 juil. 2020, 14:22
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 13:07
Sa famille me disait la même chose, les marraines aussi, "on prend parti pour personne", mais ils sont tous avec elle, personne avec moi. C'est sa famille, je comprend totalement çà. Et la mienne est quand même de son coté à elle... alors que c'est ma famille...
Peut être parce que des fois tu as un comportement de m****? Ca t'a pas effleuré l'esprit?

Moi perso le victimisme "c'est les autres c'est pas moi", au bout d'un moment quand 10 personnes te disent la même chose, faut peut être se remettre en question aussi.
En plus je suis sûRe qu'il ne sont pas "de son coté" comme tu le psychote, mais ca te permet de tenir ton rôle de penser ça.
Je ne suis pas d'accord avec toi, enfin pas tout à fait.
Oui je suis conscient de ce coté victimisme et l'impact que çà peut avoir pour les gens (après vos remarques, de ce que j'ai lu ailleurs), autant au début oui c'était le cas, autant depuis des mois non.
J'écris ici, je me fait la victime, mais ici, seulement ici.
J'ai arrêté de me plaindre aux gens, je souris, je rigole, je fais bien semblant d'aller "bien" (même si çà peut se remarquer, je fais de mon mieux).
Je fais attention à qui je parle (plus aucune confiance en personne), j'ai 2, 3 personnes à qui j'en parle "sincèrement", car faire semblant à tous le monde ne m'aide pas non plus forcement. J'ai besoin d'aide, de conseils, d'avoir d'autres points de vus, d'autres opinions... et le forum c'est beau, mais en vrai çà reste différent..

Oui peut-être que je psychoque, mais quand ils prennent des nouvelles et pas de moi. Quand ils la voient elle et refusent quand moi je demande.. (et pas pour ce coté victime victime victime);
Quand elle, elle a du soutient de toute part et que moi je me retrouve seul, sans personne, avec juste ma mère (et encore, qui au début "ne prenait pas parti").
Elieza a écrit : 07 juil. 2020, 14:22
Speud a écrit : 07 juil. 2020, 13:07En soit OK, pour moi, il y a un parti à prendre (et çà, chacun son point de vus), que çà soit elle ou moi. Et si c'est elle, bah au moins je sais vraiment quels amis ils sont / étaient, et je fais avec.

Et je n'ai jamais dit que je ne dirai rien à mon ex pour la mort de mon papa. Juste pas dans la minute parce que j'estime qu'être auprès de ma maman était bien plus important.
En quoi, exactement, le fait que ta soeur informe ton ex t’empêchait d'être présent auprès de ta maman? Je ne saisis pas bien la relation de cause à effet.
J'ai préféré être à coté de ma maman plutôt qu'au téléphone avec mon ex.
Et que mon ex passait après çà, je lui aurait dit après.
Quand son corps n'était plus dans la maison, quand ma mère se serait relevé, quand "le calme" serait un peu revenus...
Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi elle m'a rien dit, pourquoi elle m'a pas laissé la prévenir moi. Elle n'a rien à voir, j'ai tout à avoir. J'ai vécu avec elle, c'est la mère de mes enfants, j'estime que c'était à moi à la prévenir.
Elle, elle a prévenu le père de ses enfants, ses copines, copains ... qu'elle me laisse moi aussi prévenir les personnes qui me sont chers.

Elieza a écrit : 07 juil. 2020, 14:22 Reste sur tes positions envers ta soeur, c'est toi le perdant dans l'histoire.
Là, je n'en suis pas du tout sur ... bien du contraire.

Ma sœur est "rejeté" de nos parents dû fait de ses actions diverses.
Elle est assistée depuis ses 18 ans quand mon autre sœur et moi travaillons, payons un loyer, élevons nos enfants, .... quand elle a une maison gratuite, ne travaille que quelques mois puis chômage, que ses enfants sont toujours chez mes parents.
Mes parents s'occupent + de ses enfants qu'elle même... c'est mon père qui les conduisaient à l'école, faire les devoirs, les mettaient au lit ... quand elle est en sorti au resto, chez la coiffeuse, à se faire ses tatouages, spa, ...

Et moi qui me disait qu'étant "libre et seul", j'aurai pu "tenir" sa place, pas entièrement mais beaucoup quand même. Et c'était déjà bien le cas ces dernières semaines à m'occuper de ses enfants, à l'aider dans ses bricoles/travaux;
Quand elle va vouloir de l'aide, parce qu'elle en aura besoin, qu'elle n'y arrivera pas et qu'au lieu d'appeler papa, elle aurait pu m'appeler moi ... bah non.
Alors oui, elle se trouvera peut-être d'autres personnes, mais c'est tellement triste en tant que famille d'en arriver à ce point.
Oui je suis fautif, mais elle aussi. (et en rien çà n'excuse mes actes de violence envers elle!)
#1318179
etpourtant a écrit : 07 juil. 2020, 16:04
Je sais pas si c'est normal, si çà dure un certain temps et puis après "on s'enfou" ...
Personne ne le sait, la seule chose qui compte c'est ce que toi tu mets en place activement pour t'en sortir. Parce qu'il ne suffit pas d'attendre que ça se passe. Et pardon mais vu la manière dont ça se passe pour toi, ce déni dans lequel tu es, cette violence qui pointe son nez, cette manière de vouloir tout contrôler, je ne saurais que te conseiller d'entamer vraiment et urgemment un vrai travail de fond sur toi, et assisté d'un pro.
Et là en l'occurrence ça fait un moment que ça tourne en rond, en boucle, et que ça s'envenime.... Alors go !
Le psy/ pro est en place depuis un moment ..
Vos conseils sont appliqués (éviter les contacts, plus de victimise, sortir/bouger, changer la déco, etc etc...).

Le déni, violence, je comprend bien et bien conscient de çà.... un jour çà va, un jour çà va pas, ... mais globalement dans l'ensemble, ces derniers temps "çà allait".
Il a suffit d'une action en rapport avec elle (et le fait d'aller "bien" venait surement de ce coté à ne plus rien avoir en rapport avec elle) pour comprendre qu'enfaite, non, on en est loin..

Et je désespère qu'un jour çà s'arrange ... :(
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