- 18 nov. 2019, 22:36
#1308433
Bonjour à tous,
Il m'aura fallu 10mois pour écrire mon histoire sur ce forum que j'ai tant arpenté après ma rupture.
Je suis une jeune femme de 30 ans, mon ex compagnon m'a quittée en tout début d'année au bout de 8 ans de relation. C'était le premier homme dans ma vie et je n'ai rien vu venir.
Il a rompu sans discussion préalable sur son ressenti, sans souhaiter de pause ni envisager de seconde chance. Si ce fut brutal pour moi, lui m'a avoué avoir longuement réfléchi.
Il ne supportait plus mes défauts/fragilités (tendance à la procrastination et une dépression probable ces derniers mois). Il ne se projetait pas plus loin avec moi et a indiqué à des amis communs qu'il n'avait plus de sentiments, sans parvenir à me l'avouer lorsque je lui posais la question en face après la rupture. Il m'a souhaité de trouver un homme qui me saurait m'apporter plus d'affection.
Il a beaucoup pleuré, a eu un comportement ambiguë durant le mois qu'a duré notre cohabitation, et n'a pas fermé la porte à un retour si nous ne retrouvions personne.
De mon coté, dans un état second, j'ai commis peu d'interdits. Je suis juste partie. Je lui en ai peu voulu, tant j'ai vu sa souffrance, et consciente qu'on a tous le droit de quitter une relation qui ne nous satisfait plus.
La colère n'est venue que bien plus tard, face à son refus de m'aider à boucler les démarches administratives liées à la séparation. Je me suis retrouvée face à un mur, et ai géré seule ces étapes, plongée dans un désespoir immense face à son silence. J'ai énormément souffert, de voir mon monde s'écrouler, d'être impuissante face à une décision terriblement difficile à accepter, de perdre l'homme dont j'étais encore très amoureuse.
Après avoir exploré ce forum, j'ai pris la décision de lui demander de ne plus me contacter (il voulait rester amis). Une fois l'administratif réglé nous avons arrêté tout échange.
Je n'ai donc plus aucune nouvelle depuis des mois, nos amis respectent tant bien que mal ma demande de ne rien savoir de lui. Je l'ai retiré de tous les réseaux sociaux pour m'empêcher d'espionner.
Je vois une psy pour régler mes problèmes, comprendre mes failles et retrouver confiance en moi, apprendre à me suffire à moi-même.
Aujourd'hui j'ai en partie remonté la pente.
Mais je sens que je reste fragile. J'ai toujours de la culpabilité car j'ai ouvert les yeux sur ma responsabilité dans la fin de notre histoire. Sur le fait que je le considérais comme acquis...Sur l'énorme manque de communication au sein de notre couple. J'ai des regrets face à cette prise de conscience tardive.
Je suis en colère contre moi même de ne pas réussir à me projeter dans l'avenir.
J'ai toujours l'impression d'avoir perdu un combat que je n'ai pas eu le chance de mener, cette sensation est tenace.
Je crois que je me suis retenue de l'interroger lors de notre cohabitation, par pudeur et par crainte d'entendre des vérités que je n'étais pas prête à accepter. Je ne lui ai donc pas tout dit de ma peine, ni posé toutes mes questions, ni tout dit de mon amour qui subsistait, par peur d'être encore davantage rejetée...
Comment lutter contre ce sentiment d'inachevé qui persiste après presque un an?
Comment tirer un trait sur l'espoir, que ma raison repousse, mais que mon coeur persiste à entretenir quand on me dit qu'il ne se remet pas bien de la rupture ?
Comment réussisez vous à vous faire violence lorsque vous cogitez? A stopper le flot de souvenirs, de regrets ?
Merci beaucoup à ceux qui prendront le temps de me lire ou de me répondre.
Il m'aura fallu 10mois pour écrire mon histoire sur ce forum que j'ai tant arpenté après ma rupture.
Je suis une jeune femme de 30 ans, mon ex compagnon m'a quittée en tout début d'année au bout de 8 ans de relation. C'était le premier homme dans ma vie et je n'ai rien vu venir.
Il a rompu sans discussion préalable sur son ressenti, sans souhaiter de pause ni envisager de seconde chance. Si ce fut brutal pour moi, lui m'a avoué avoir longuement réfléchi.
Il ne supportait plus mes défauts/fragilités (tendance à la procrastination et une dépression probable ces derniers mois). Il ne se projetait pas plus loin avec moi et a indiqué à des amis communs qu'il n'avait plus de sentiments, sans parvenir à me l'avouer lorsque je lui posais la question en face après la rupture. Il m'a souhaité de trouver un homme qui me saurait m'apporter plus d'affection.
Il a beaucoup pleuré, a eu un comportement ambiguë durant le mois qu'a duré notre cohabitation, et n'a pas fermé la porte à un retour si nous ne retrouvions personne.
De mon coté, dans un état second, j'ai commis peu d'interdits. Je suis juste partie. Je lui en ai peu voulu, tant j'ai vu sa souffrance, et consciente qu'on a tous le droit de quitter une relation qui ne nous satisfait plus.
La colère n'est venue que bien plus tard, face à son refus de m'aider à boucler les démarches administratives liées à la séparation. Je me suis retrouvée face à un mur, et ai géré seule ces étapes, plongée dans un désespoir immense face à son silence. J'ai énormément souffert, de voir mon monde s'écrouler, d'être impuissante face à une décision terriblement difficile à accepter, de perdre l'homme dont j'étais encore très amoureuse.
Après avoir exploré ce forum, j'ai pris la décision de lui demander de ne plus me contacter (il voulait rester amis). Une fois l'administratif réglé nous avons arrêté tout échange.
Je n'ai donc plus aucune nouvelle depuis des mois, nos amis respectent tant bien que mal ma demande de ne rien savoir de lui. Je l'ai retiré de tous les réseaux sociaux pour m'empêcher d'espionner.
Je vois une psy pour régler mes problèmes, comprendre mes failles et retrouver confiance en moi, apprendre à me suffire à moi-même.
Aujourd'hui j'ai en partie remonté la pente.
Mais je sens que je reste fragile. J'ai toujours de la culpabilité car j'ai ouvert les yeux sur ma responsabilité dans la fin de notre histoire. Sur le fait que je le considérais comme acquis...Sur l'énorme manque de communication au sein de notre couple. J'ai des regrets face à cette prise de conscience tardive.
Je suis en colère contre moi même de ne pas réussir à me projeter dans l'avenir.
J'ai toujours l'impression d'avoir perdu un combat que je n'ai pas eu le chance de mener, cette sensation est tenace.
Je crois que je me suis retenue de l'interroger lors de notre cohabitation, par pudeur et par crainte d'entendre des vérités que je n'étais pas prête à accepter. Je ne lui ai donc pas tout dit de ma peine, ni posé toutes mes questions, ni tout dit de mon amour qui subsistait, par peur d'être encore davantage rejetée...
Comment lutter contre ce sentiment d'inachevé qui persiste après presque un an?
Comment tirer un trait sur l'espoir, que ma raison repousse, mais que mon coeur persiste à entretenir quand on me dit qu'il ne se remet pas bien de la rupture ?
Comment réussisez vous à vous faire violence lorsque vous cogitez? A stopper le flot de souvenirs, de regrets ?
Merci beaucoup à ceux qui prendront le temps de me lire ou de me répondre.