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Vaincre la dépendance affective pour être en sécurité et libre dans vos relations avec les autres.
par Bergamote29
#1319244
Bonjour,
je reviens sur ce forum 4 ans après mon dernier message (sous un autre pseudo) : viewtopic.php?f=9&t=59955&p=1200798#p1202006

Alors qu'à ce moment-là, je pensais ne plus jamais retourner avec mon ex, mais le destin (ou notre folie) en a décidé autrement.

Fin 2016, il me recontactait régulièrement, et on a fini par se revoir et recoucher ensemble. J'ai trouvé un travail près de chez lui, on a continué à coucher ensemble pendant plusieurs mois. Il ne voulait pas se remettre avec moi parce qu'il pensait, encore une fois, que ça ne marcherait pas. Puis, son beau-père, qui était gravement malades depuis un an, est décédé. Je suis venu le voir le jour-même à l'hôpital, j'ai été très bien accueillie par sa famille, et le jour-même, il m'a dit qu'il m'aimait toujours et qu'il voulait qu'on se remette ensemble. Bien sûr, ça me semblait vraiment bizarre et je n'étais pas sûre de vouloir ça puisqu'il me disait tout ça sous le coup de l'émotion. Mais j'avais quand même ce que je voulais : qu'on se remette ensemble. C'était il y a 3 ans.

Pendant environ 1 an, on a eu une relation à peu près stable, à peu près équilibré. Bien sûr, je faisais toujours des crises. Mais, ça se passait plutôt bien. Puis, en 2018, on parlait d'immigrer à l'étranger. Mais j'avais des doutes, je n'étais pas sûre que c'était ce que je voulais vraiment. Je me suis mise à douter de mes sentiments pour lui, à être attiré par quelqu'un d'autre (avec qui il ne s'est jamais rien passé). Mais on est tout de même partis.

On était heureux les premières semaines sûrement parce qu'on avait décidé de voyager pour commencer. Puis dès qu'on s'est installé ensemble, ça n'a plus été. J'ai eu une baisse de libido progressive jusqu'à ne plus avoir du tout envie ces derniers mois. Les disputes entre nous n'ont jamais cessé. Ma jalousie par rapport à sa relation avec sa famille non plus. Il est retourné en France 2 fois par an (Noël et été) les deux dernières années. Je voulais faire des activités avec lui, il refusait à cause du boulot ou parce qu'il n'en avait pas envie. Quand je lui disais que j'avais besoin de passer des moments de qualité avec lui, il me répondait qu'on vivait déjà ensemble. On ne se parlait plus vraiment. Moi, je voulais rentrer à terme en France, et lui voulait essayer de construire quelque chose ici. Je sentais que cette immigration était plus importante pour lui que moi je l'étais pour lui. En même temps, on partait tout de même régulièrement faire des petits week-ends. Et il avait toujours du désir pour moi. Mais, je le repoussais. Je le rejetais même pour de simples câlins, de peur qu'il en veuille plus. Il s'est désinvesti totalement de la gestion de notre vie quotidienne. Je sentais au fond de moi qu'un jour, je rentrerai en France seule.
Mes crises me bouffaient aussi. J'avais une culpabilité permanente de ne pas avoir un comportement normal avec lui, de passer mon temps à l'engueuler. Et lui se renfermait. Il me disait que j'étais éteinte depuis qu'on avait immigré et qu'il pensait que je n'étais pas heureuse avec lui. Il me disait que ça le faisait souffrir que je le rejette, qu'il commençait à avoir des besoins et qu'il pensait à me tromper mais qu'il ne voulait pas le faire parce qu'il m'aimait. Et je lui faisais confiance parce que je savais que l'infidélité était la pire chose pour lui. Mais je n'étais pas capable de lui donner ce qu'il voulait.

Et début juin, après une énième dispute, il me dit que ça ne marche plus entre nous et qu'il faut qu'on se sépare, mais qu'il m'aimait toujours. Il pleurait même. Et depuis c'est l'enfer pour moi. J'ai accepté sa décision, avec au fond de moi, un peu de soulagement (parce que ça signifiait que si je voulais rentrer en France, je pouvais le faire), et une immense tristesse de le perdre, et une culpabilité par rapport à tout ce qui s'est passé entre nous, d'avoir essayé encore et encore pour que ça se termine à chaque fois.
Je lui ai demandé s'il y avait quelqu'un d'autre, il m'a répondu que non, et je l'ai cru.

On s'est laissé le temps avant qu'un de nous deux déménage. Il n'avait plus de boulot pour septembre, aucun de nous deux ne pouvait payer l'appart' seul et je ne savais pas encore si je voulais rentrer en France, rester ici ou même aller ailleurs. Comme en juillet, c'était les vacances scolaires, il irait en France, ferait sa quarantaine obligatoire mi-août chez nous et déménagerait le 1er septembre.

Quelques jours après notre séparation, on a recommencé à coucher ensemble. En fait, ma libido était revenue. C'était vraiment comme avant qu'on n'immigre. Ça me rendait triste aussi parce que je pensais qu'il y avait vraiment un problème chez moi. Et lui, il était content de retrouver ça, notre complicité à ce niveau. On n'a jamais reparlé de se remettre ensemble. Et pendant le mois de juin, il est parti deux fois en week-end pour réfléchir. Quand il revenait il me disait que je lui avais manqué. Il me racontait ce qu'il avait fait. Et que le 2nd week-end, il avait pleuré devant des photos de nous deux. Ça me faisait évidemment plaisir. Et début juillet, il est parti en France. C'était très dur pour moi. Il m'envoyait des messages ou m'appelait. Il me disait qu'il m'aimait et que je lui manquais. Je suis partie dix jours en voyage avec une amie. Ça m'a fait du bien. J'avais pris la décision de changer de ville, de partir à 5000 kms de lui pour qu'on ne soit plus tentés de se remettre ensemble.

À mon retour de voyage, j'ai eu un gros coup de mou, et j'ai fouillé dans ses affaires. Et j'ai trouvé une lettre de sa maîtresse retraçant toute leur histoire depuis octobre dernier, date du 1er baiser. Elle raconte tout, comment il a essayé de réfréner ses envies par égard pour moi (ils n'ont couché ensemble que 5 à 6 mois après), leurs sentiments naissants, leurs soirées à discuter sur Whatsapp et par mails, que pendant le covid (pendant que j'étais au travail), elle est venue 3 fois chez moi, et que bien sûr, ils ont passé les 2 week-ends de juin ensemble... Il lui a dit qu'il l'aimait mais qu'il ne voulait pas se précipiter avec elle parce qu'il avait besoin de temps pour faire son deuil de sa relation avec moi. Et dans cette lettre, elle lui dit qu'elle l'attendrait patiemment.

Je me suis sentie plus que trahie, non pas par l'infidélité (même si c'est très douloureux), mais par le fait qu'il m'ait menti en juin, qu'il n'a pas voulu me dire qu'il en avait trouvé une autre et qu'on couchait ensemble. Il était très mal quand je lui ai dit que j'avais tout découvert. Il pleurait. Il s'insultait. On en a beaucoup parlé. Il m'a dit qu'ils ne faisaient aucun projet tous les deux, qu'il avait également peur que ses sentiments pour elle n'existent pas vraiment. Que c'est moi qu'il aimait vraiment, mais que ça ne marchait plus et qu'il avait des torts. Je lui ai demandé pourquoi il ne faisait pas sa quarantaine chez elle, il m'a répondu que c'est parce qu'il voulait qu'on discute, qu'on finisse bien notre relation. J'ai hésité et j'ai accepté. Parce que je pense qu'on a le même problème tous les deux, on est dépendant l'un de l'autre. Et que la seule idée qu'il puisse passer ces 15 jours avec elle me rend dingue, que je veux qu'il soit à moi pour encore quelques jours, que j'espère juste qu'il me dise qu'il n'aime que moi.

J'ai malgré tout donné ma démission, je quitte donc cette ville en octobre ou novembre, selon le boulot. Et je trouve ça trop long parce que dès le 1er septembre, je ne le verrai plus et je ne pourrai que l'imaginer avec elle, et ça me rend folle.
Il revient dimanche soir. Je ne sais même pas ce qui va se passer à ce moment-là. Comment je vais l'accueillir. Comment il sera avec moi. Il m'a redit qu'il m'aimait et que lui manquais. Je sais que, dans tous les cas, je vais vivre deux semaines d'enfer, même si je verrai mes amis et que j'irai travailler.

J'ai aussi commencé un accompagnement avec une psy.

En racontant notre histoire, je ne rends compte que c'est de la folie. Comment aucun de nous n'a réussi à se sortir de cette relation ? Je ne sais même pas s'il y a vraiment eu de l'amour entre nous. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai jamais réussi à passer à autre chose, pourquoi je m'accroche autant à lui. J'aimerai qu'on s'oublie l'un et l'autre, mais en même temps, j'aimerai qu'on se retrouve dans 2/3 ans, changés, plus matures.

Je ne sais pas comment m'en sortir, j'ai peur de penser encore à lui dans un an, voire plus, malgré la distance. De ne jamais réussir complètement à l'oublier.
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