Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Vaincre la dépendance affective pour être en sécurité et libre dans vos relations avec les autres.
par Nyko
#1202783
Bien le bonjour mes amis !

Alors que je me baladais tranquillement sur le forum (oui oui je suis un petit nouveau) j'ai decouvert une section qui retenu mon attention : dépendance affective

:D Le sourire se dessina sur mon visage, je savais que dans cette section, je me sentirais comme a la maison. Qu'une bonne paire de chausson moelleux, un plaid et une tasse de chocolat chaud m'attendais (supplement coockies pour ceux qui veulent).

Ba oui dependance affective et moi on vie en coloc depuis un paquet d'années.

Mais la.... DIANTRE ! Aucun topic sur la dependance affective?? :shock:

Allons allons mes amis discutons en !

Je suis certain qu'ils sont nombreux a etre comme moi sur JRME (je dirais meme un bon paquet ^^). :roll:

Pour ma part:

Dependance affective et moi on s'est rencontré très tôt. A chaque amour resentie dans ma vie; dependance affective a toujours été la pour tenir la chadèle. Faisant de moi un être facilement amoureux et manipulable (je ne pouvais rien face a un sourire féminin bien realisé!).

Allez...dite le ! Vous aussi vous avez considéré l'amour comme le fait de ce donnée corps et âmes a l'être aimé!
J'ai suivis les conseils de dépendances affectives; elle m'a dis "si tu aimes alors donne tout !".

Et j'ai tout donnée ! :lol: .

Je n'ai pas les reponses necessaires pour expliquer ce qu'est la dependance affective, cependant je suis certain qu'ensemble on reussira a la comprendre !

Et vous? Que vous a t'elle dit dependance affective? :mrgreen:

(desole si il y a des fautes ou des manques d'accent j'ecrit actuellement sur un clavier QWERTY ^^).
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#1202785
Cc Nyko,
Je te confirme tu n'es pas tout seul à être dépendant affectif.
Tu n'es pas le seul à aimer, à être entier en donnant tout et donc à être manipulé.
Ça fait de nous des proies faciles parce que fragile.
Le plus terrible c'est de savoir tout ça et de ne pas pouvoir réagir.

Il est donc temps d'agir...mais comment faire?

Perso lors d'une rupture je me dis "tu ne dois plus faire Ca ou Ca, tu vois bien tu l'as fait fuir".....mais dès que l'amour sonne de nouveau à ma porte fini les bonnes résolutions. Et la machine dépendance affective se remet en route.

En fait cette dépendance affective est ancré en nous.
On peut supposer que Ca vient de notre enfance.

Mais il faut être sur d'une chose c'est que temps que l'on ne réglera pas le problème l'histoire se rejouera sans cesse.
#1202802
Je considère la dépendance affective comme la principale raison de ma rupture (attention je ne dis pas la seul).

J'ai toujours pensé l'amour de cette façon. Je donne tout ce que j'ai à l'autre (valable dans les 2 sens ). Ce flux tendu permet une fusion forte des 2 conjoins dans le couple.

Oui... Mais non en fait. Tout donner à l'autre reviens a être totalement acquis. Et l'erreur est là. Un être acquis perd de la valeur chaque jour chez le conjoint, de façon inconsciente bien sur.
Et comme je l'ai dis, ce flux tendu se déséquilibre et enfin s'effondre.

Alors oui. Être dépendant affectif peu paraître attrayant. Personnellement quand mes amis et ma famille disais que j'etais "soumis " ou un "canard" dans mon couple, je prenais sa a la rigolade, voir même j'éprouvais un certain mérite (oui oui). Je me disais "On voit a quel point je l'aime".

Ma peur aujourd'hui c'est de resté un être dépendant.
#1202810
Bonjour :)

Je vous rejoins sur cette discussion !

Je suis également liée à la dépendance affective depuis toujours.

On s'attache vite, on fait tout en fonction de l'autre... Défois on laisse tomber des activités que l'on a prévues pour passer plus de temps avec l'autre, on se dépêche de rentrer pour voir l'autre, on vit un peu en fonction de l'autre en fait.

Je suis célibataire depuis 4 mois (après 6 ans 1/2 de relation). On ne se correspondait plus, je l'ai déjà oublié, bref je suis passée à autre chose.
Quand je me suis dis que j'allais être célibataire je me suis dit "putain c'est la merde, c'est la honte, en plus je retourne habiter chez mes parents du coup, etc. (j'ai 25 ans)).
Puis j'ai beaucoup discuté avec une amie, qui elle aussi s'est séparée (après 8 ans de relation, avec un homme plus vieux qu'elle et les 2 réfléchissent beaucoup sur la vie en général, etc.). Elle m'a posé plein de questions. Puis m'a dit qu'en ne se remettant jamais en question sur la vie on fera toujours les mêmes erreurs.
Pendant plusieurs jours la discussion qu'on avait eu me trotte sans cesse dans la tête, j'ai l'impression d'avoir laissé "passer" ma vie entre mes mains, et ne m'être jamais posée pour savoir ce que je voulais vraiment dans la vie, mes objectifs, mes principes, etc.

Et donc cela fait bien 2 mois que j'essaye de faire un travail sur moi : de définir ce que je veux, ce que je suis, et que je suis une personne comme une autre, pas une esclave de l'amour !
Je suis une princesse, c'est à moi de choisir quels prétendants je veux, et non prendre les "prétendants qui veulent bien de moi", par dépit. Je lis des bouquins sur la dépendance effective ou du genre "oser être soi", ça m'inspire et je trouve ça très intéressant !

Je pense que déjà prendre conscience qu'on est dépendant affectif c'est un grand pas vers la "guérison" ;)
#1202813
Hello Nyko
ce n'est pas seulement être totalement acquis, c'est aussi s'oublier soi même. Faire passer l'autre en priorité alors que c'est toi la priorité. Vos activités communes sont importantes, mais les tiennes, tout seul ou avec tes connaissances/amis, sont tout aussi importantes voire même plus.
Encore une fois, ton bonheur ne dépend pas de l'autre mais de toi. SI tu vas toujours chercher à l'extérieur le bonheur, c'est comme de remplir d'eau un tonneau qui a un trou. Tu le remplis, ça va quelques temps, puis forcement ça fuit, donc tu es obligé d'aller chercher encore de l'eau, d'aller à l'extérieur chercher ton bonheur, ton bien être, chez l'autre.
Affronte ton vide intérieur, affronte ta peur, affronte l'émotion que tu ressens, ne les juge pas, ne les fuit pas (alcool, drogue, sexe, autre relation, amis sauf si c'est trop dur), accepte les et dit toi qu'ils font partie de toi.
Plus facile à dire qu'à faire, mais qquns ici dont moi l'ont fait, ont traversé cela.
#1202990
Un grand merci pour vos reponses.

@Eva
Merci pour la solution que tu nous propose. C'elle d'une forme d'acceptation pour mieux ce controler.

@Ulud
"c'est aussi s'oublier soi même". tu as totalement raison. Je me suis oublier moi meme.

Je vais etre franc. En parler me fait un peu peur. Cette etrange sensation de ne pas pouvoir me controller, moi et mes sentiments.

Si mon ex me demandais que l'on se remette ensemble, je serais pret a retourner vers elle sans me poser de question.
Et je sais que ce serais ma plus grande erreur... Et pourtant j'en meurt d'envie...

C'est chian ^^.
#1203535
Salut !

Tout pareil. Je sais que j'ai toujours eu cette tendance mais ce n'est que récemment que j'ai pu mettre des mots dessus.
Et comme je sais que s'abandonner entièrement dans une relation fait nécessairement souffrir, je me suis toujours forcée autant que possible à réprimer mes sentiments, à me dire que je ne ressens rien et que la personne qui partage ma vie ne ressent rien également, qu'elle ne m'aimera jamais, que notre relation est juste une passade.
Alors des fois ça marche, au début en tout cas, mais c'est évident qu'on n'a pas le contrôle entier de nos sentiments, ils nous rattrapent toujours.

J'ai tenu 2 ans comme ça avec un mec qui fait ses études à l'étranger, je ne voulais pas être avec lui, c'était juste mon plan cul. Mais voilà j'ai finit par tomber amoureuse de lui parce que cet homme est tout simplement merveilleux, et il a fait l'erreur de tomber amoureux de moi. C'était fusionnel entre nous mais il se trouve que même s'il a cette petite tendance à la dépendance affective, la mienne est beaucoup plus encrée, elle est le fruit de traumatismes et lui d'une personnalité hyper sensible. Du coup on a finit par ne plus être sur la même page.
Aujourd'hui ça fait presque 4 ans, depuis qu'on s'est mit en couple j'ai enchainé les violentes crises de jalousie et les accusations infondées. On est encore ensemble et je l'aime, et lui m'aime aussi mais un peu moins. Il n'y a plus de passion.
Et ce que je devrais peut-être voir comme une évolution normale de la relation je le vois comme un échec, une trahison, un gros coup de poignard dans le coeur. Je sais objectivement qu'une relation ne reste pas passionnée éternellement, mais je vois bien aussi que j'ai écourté cette étape par l'attitude tyrannique que j'ai eu envers lui.

Bref, faut qu'on règle nos problèmes car la dépendance affective n'amène que des souffrances.
#1203538
Ulud a écrit :Hello Nyko
ce n'est pas seulement être totalement acquis, c'est aussi s'oublier soi même. Faire passer l'autre en priorité alors que c'est toi la priorité. Vos activités communes sont importantes, mais les tiennes, tout seul ou avec tes connaissances/amis, sont tout aussi importantes voire même plus.
Encore une fois, ton bonheur ne dépend pas de l'autre mais de toi. SI tu vas toujours chercher à l'extérieur le bonheur, c'est comme de remplir d'eau un tonneau qui a un trou. Tu le remplis, ça va quelques temps, puis forcement ça fuit, donc tu es obligé d'aller chercher encore de l'eau, d'aller à l'extérieur chercher ton bonheur, ton bien être, chez l'autre.
Affronte ton vide intérieur, affronte ta peur, affronte l'émotion que tu ressens, ne les juge pas, ne les fuit pas (alcool, drogue, sexe, autre relation, amis sauf si c'est trop dur), accepte les et dit toi qu'ils font partie de toi.
Plus facile à dire qu'à faire, mais qquns ici dont moi l'ont fait, ont traversé cela.
Ta métaphore est vraiment très parlante, je pense sincèrement que si on arrive à avoir cette pensée et à la mettre en pratique, on sort de la dépendance affective. Mais comme tu dis c'est plus facile à dire qu'à faire, mais tout travail à faire sur soi même est pénible, long et douloureux. Je te rejoins également sur tout ce que tu as dis Oph, l'aide d'un spécialiste n'est pas une mauvaise idée.

(désolée pour le petit flood)
#1203728
Bonjour a tous,

Je trouve ce sujet super intéressant, mais la vraie question c'est comment s'en sortir ?

Je ne pensais pas du tout être dépendante affective, j'avais une vie sociale sympa et je faisait pas mal de choses sans lui quand j'étais avec mon ex conjoint.

J'ai tout réalisé depuis la rupture il y a 7 mois, je n'arrive pas a faire un véritable SR ect.
#1203729
Je sais que j'ai moi-même été trop dépendant dans ma dernière relation (et mon ex me l'a répété plusieurs fois pendant qu'on était encore ensemble mais j'avais tendance à interpréter ça d'une manière différente, plus comme le fait qu'il ne voulait pas s'investir qu'autre chose alors qu'en fait non, je l'ai juste étouffé avec ma propre dépendance à ce niveau).

Je ne pense pas qu'il soit impossible de se sortir de la dépendance en fait, bien qu'un gros travail sur soi est nécessaire pour vraiment se recentrer. J'entend par là que je pense honnêtement l'avoir déjà réduit (cette dépendance) et pourtant cela fait moins d'un mois que je ne suis plus en couple. Tout simplement j'ai récemment réalisé que j'avais raté de sacré choses pour mon copain (j'ai notamment quitté une amie en pleine soirée pour répondre au téléphone car mon copain m'appelait alors que la soirée était plutôt cool et que mon action n'avait pas vraiment été très sympa de ma part) et que je ne voulais plus rater ça. Je suis le premier à râler quand un(e) ami(e) me délaisse soudainement pour son/sa copain(e) et j'ai tout simplement fait pareil. (et je ne veux pas être ce genre de personne :arrow: )

Bref pour s'en sortir, demandez-vous simplement qui vous voulez être et ce que vous voulez dans votre vie. Gardez des objectifs en tête et ne les abandonnez pas pour qui que ce soit. (sauf en cas de compromis/parfait accord mais ne vous oubliez pas vous et vos désirs personnels)
#1203730
Bonjour à tous,

Super sujet. Je suis moi aussi dépendante affective, j'ai mis environ 1 an 3 mois et quelques jours à me remettre de ma dernière rupture. Je suis restée 4 ans avec mon ex. J'ai pas du tout accepté ma rupture à cause de cette dépendance affective à la c**!!!!! Au lieu de faire comme je fais toujours: une rupture, une nouvelle relation et bim on recommence. J'ai choisit cette fois de rester seule et de comprendre pourquoi je suis toujours dans le même schema.

J'ai fait une grosse introspection, vu deux psy, eu une relation tampon de trois mois et une relation d'1 mois et demi dans laquelle je me suis ENCORE perdue à cause de vous savez qui.

Les choses s'eclaircisse chaque jour pour moi. Cette vieille copine vient d'une peur de l'abandon lié a un événement dans ma prime-enfance.
Je me perds dans chacune de mes relations, me donne complètement à fond, je m'oublie et quand je me rend compte que l'autre n'en fait pas autant, je panique et je fais foirer la relation.
Ma dépendance affective est grandement alimenté par un très gros manque de confiance en moi.

Du coup, j'ai demandé à mes amis de me donner une qualité et un défaut. Les retours ont étés super. Tous le monde a joué le jeu. Je me sert de ces retours pour me donner confiance en moi et pour travailler sur mes défauts. Chaque matin je me parle positivement. Et j'essai aussi de moins agir avec spontanéité (avec les émotions).

Et vous savez quoi ça marche pas mal. Au jour le jour je me sent mieux. J'apprends aussi à rester seule. Je pense que c'est une des clés: apprendre à être seule (pour contrôler la dépendance) et pour être mieux à deux un jour.

Que pensez vous de tout ça? que faites vous au jour le jour pour essayer de vous en sortir?

En tous cas si on est sur ce fil pour traiter de ce sujet c'est qu'on a déjà fait un bon pas en avant. Alors on y croit on va la vaincre.
#1203731
J'ai le même avis que toi à ce sujet, je pense qu'apprendre à rester seul(e) est la meilleure chose à faire. L'accepter et le vivre comme quelque chose de normal et bon, comme ça, ça permet de mieux accepter le fait de parfois se retrouver seul(e) et de se séparer de certaines personnes.

C'est un peu comme le complexe du homard de Dolto (que je déconseille mais bon après, chacun son avis en terme de psychologie) où l'humain est comparé à l'homard qui perd une carapace et qui va chercher par tous les moyens à s'en reconstruire une nouvelle. Je pense que la vraie solution, c'est surtout d'apprendre à vivre sans la carapace pour mieux vivre les moments où cette dernière cède. :arrow:
#1203775
Bonjour à tous, c'est effectivement un sujet de fond, et qui est fondamental dans bien des cas de ruptures douloureuses, car une rupture fait parfois resurgir des événements vécus dans la prime enfance et qui sans qu'on le sache vraiment, manipulent notre vie, avec les effets que l'on sait bien: manque de confiance en soi, peur de l'abandon, panique dès que l'autre est moins réceptif.
Cette dépendance est en soi, et la refouler est pire que tout. Se forcer est pire que tout. Le gros du travail c'est de l'accepter, de s'accepter tel que l'on est, et petit à petit d'apprendre à se connaître, et à s'aimer soi-même. Se donner à soi l'amour dont on a manqué (ou cru manquer) dans sa petite enfance, et retrouver cet enfant qui est en soi. C'est un cheminement long mais c'est un cercle vertueux.
C'est cette dépendance, ce manque de confiance, qui ont fait que j’ai plongé littéralement suite à une rupture il y a un peu plus d'un an. J'ai fait beaucoup de recherches sur le sujet de la dépendance, et puis j’ai travaillé avec un psy, qui petit à petit m'a aidé à sortir de cette coquille, de ce cercle vicieux de la recherche permanente d'amour chez les autres.
Aujourd'hui j'ai retrouvé une paix intérieure, une sérénité aussi. Mais parfois se profile le blues, les souvenirs de cette relation. Je sais que ces souvenirs sont là, ancrés en moi, pour toujours. De temps en temps ils sont douloureux alors je me pose, et j'accepte cette douleur. je la visualise, je mets des mots dessus, je ressens mes émotions, mes sensations, je les vis. Et puis ça passe, et le lendemain est un nouveau jour.
Cette rupture a été l'élément déclencheur de la remontée de ces événements passés, et quelque part c'est un mal pour un bien. Un bien car aujourd'hui je ne suis plus comme je l'étais avant, et ce dans les situations stressantes de la vie. Je ne me sens plus en attente permanente, de l'autre, des autres. Je découvre ce que sont les émotions, les sentiments, les sensations, je découvre comment je fonctionne, et c'est immense !

Alors oui la dépendance affective est une mal, mais le beau c'est d'en avoir conscience et d'en faire une amie. un peu comme une peur que l'on apprivoise lentement, sans se forcer, en l'acceptant.
A partir du moment où l'on accepte les choses sans se forcer, en se disant qu'elles sont là, telles quelles et puis voilà, on lâche prise, et les fers brûlants qui torturent notre inconscient refroidissent; La peu de l'abandon n'a plus de prise, et on se prend à revenir à l'instant présent, à vivre pour soi, tel que l'on est.
Nous ne sommes pas nos peurs, nous ne sommes pas nos manques, nous ne sommes pas notre passé. Nous vivons avec, nous les connaissons, et nous les acceptons.

La méditation m'a beaucoup aidé à me recentrer, à laisser filer les pensées qui tournent en boucle. Et jour après jour je contemple ce que je suis devenu (il ne s'agit pas de narcissisme ou autre, il s'agit de s'aimer, c'est tout), et finalement je suis heureux que cette rupture ait secoué le cocotier.
Finalement la souffrance innommable que j’ai vécue l'an dernier n'avait pas grand chose à voir avec la personne de mon ex en tant que telle. C'est bien de moi qu'il s'agissait.

J'ai revu mon ex de nombreuses fois cet été, j'ai même cru que l'on pouvait repartir sur des bases assainies, il s'est avéré que non. Elle n'était pas prête car elle aussi a énormément de boulot à faire sur elle. Je l'ai laissée filer. Oui j'ai eu des coups de blues, mais aujourd'hui la paix revient jour après jour, j'ai des souvenirs magnifiques de cette personne et de ce que l'on a vécu ensemble. Je n'ai pas claqué de portes, elle fait partie de mon histoire. Aujourd'hui je ne me sens plus dépendant d'elle. Oui bien sur je pense à elle souvent, mais je n'ai plus cette sensation de m'accrocher, de raisonner, de boucler. Oui parfois ce n'est pas facile, mais je l'accepte, et qu'est ce que je suis bien. LA vie fera ce qu'elle fera et c'est tout.

Voilà, être soi-même, apprendre à s'aimer, et à accepter que ce que l'on n'a pas eu dans l'enfance ne reviendra jamais. C'est à nous-mêmes de combler cet amour qui nous a manqué, et quand on a commencé ce travail difficile, parfois très douloureux mais tellement beau, on se sent léger, plein d'une énergie nouvelle, et ouvert à un avenir heureux.
toenaw ont aimé ça
#1204107
Et pourtant,
Je crois que tu as tout dit sur la dépendance affective,
La cause est en soi, c'est le manque d'amour dans l'enfance ou le sentiment d'en avoir manqué.
Il faut accepter de se dire que PERSONNE ne pourra jamais combler ce manque.
Mais nous même qui pouvons combler ce puits sans fond, ce sentiment que on ne peut être aimé que par ce que l'on donne puisque nous ne nous pensons pas aimable par nous même.
Un vrai travail sur soi avec un professionnel peut seul nous apprendre à gérer cela, à vivre avec
#1204154
@arina92, c'est pourquoi j'ai écrit ou du sentiment d'en avoir manqué.

Dans le cadre de la dépendance affective, comme souvent pour la dépendance à qqch, la dépendance est la pour soigner par l'extérieur un mal intérieur... il y a un manque à combler, c'est pour cela qu'on est en attente de l'autre pour combler ce manque. Enfin il me semble.
#1204180
Ce n'est absolument pas ce que je dis, le manque ou le sentiment d'en avoir manqué (ce qui dans la pratique revient au même) n'est pas la seule cause de la dépendance affective, les personnalités hypersensibles que l'on retrouve par exemple chez les adultes atteints de TDAH sont plus disposés à la dépendance affective. C'est réducteur de ne voir qu'une cause possible même si c'est la principale.
#1204189
Arina92 a écrit :Ce n'est absolument pas ce que je dis, le manque ou le sentiment d'en avoir manqué (ce qui dans la pratique revient au même) n'est pas la seule cause de la dépendance affective, les personnalités hypersensibles que l'on retrouve par exemple chez les adultes atteints de TDAH sont plus disposés à la dépendance affective. C'est réducteur de ne voir qu'une cause possible même si c'est la principale.
Ariana nous sommes tous conscient que la dépendance affective peu prendre racine à divers endroit. Il me semble que nous parlons chacun de notre cas personnel. Et puis la DA vient souvent d'un événement traumatisant vécu dans l'enfance, aussi.

En tous cas, je trouve ça très intéressant qu'un tel sujet est été créé sur le forum et que nous puissions en débattre.
#1204201
msx83 a écrit :
Arina92 a écrit :Ce n'est absolument pas ce que je dis, le manque ou le sentiment d'en avoir manqué (ce qui dans la pratique revient au même) n'est pas la seule cause de la dépendance affective, les personnalités hypersensibles que l'on retrouve par exemple chez les adultes atteints de TDAH sont plus disposés à la dépendance affective. C'est réducteur de ne voir qu'une cause possible même si c'est la principale.
Ariana nous sommes tous conscient que la dépendance affective peu prendre racine à divers endroit. Il me semble que nous parlons chacun de notre cas personnel. Et puis la DA vient souvent d'un événement traumatisant vécu dans l'enfance, aussi.

En tous cas, je trouve ça très intéressant qu'un tel sujet est été créé sur le forum et que nous puissions en débattre.
Non justement nous n'en sommes pas tous conscient, je répondais simplement à Albane06 qui disait que le manque ou le sentiment du manque d'affection était LA cause de la dépendance affective. C'est peut-être la cause principale, je sais même que c'est mon cas à moi par exemple, mais il me semble légitime de remettre les choses dans leur contexte en précisant une idée qui ne semble pas totalement pas juste. Il n'y a rien de méchant la dedans. Oui c'est vrai qu'un évènement traumatisant est une cause possible, je n'y avais pas songé mais ça me parait sensé.
Et c'est Arina, merci ;)