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#1317042
Commencer par lister tes problèmes et comment ils créent des problèmes dans ton couple.

Ensuite, pardon, mais tu ne peux pas comparer l'amour que tu portes à ta mère à l'amour que tu portes à ta copine.
Il n'y a pas qu'une seule forme d'amour, et ce n'est juste pas comparable.
C'est très éloquent à vrai dire, car par certains égards tu places ta copine en position très maternante (te nourrir, te soigner), mais encore une fois, ce n'est pas le rôle d'une conjointe. Pas du tout.
Ce n'est pas ça, l'amour amoureux.
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

#1317043
Je suis désolée d’être un peu abrupte mais non ce n’est pas difficile de se « situer ».
Tu ne seras plus son copain (je parle au futur parce que tu tiens au côté non officiel de la chose mais bon) tu ne seras pas non plus son ami.
Le statut est simple
Ta capacité à l’admettre l’est moins, oui et c’est normal.
Mais ton statut sera clair et oui malheureusement ton lien « special » n’existera plus.
Peu importe ce que tu voudras maintenir ce lien là ne sera plus là.

Et sinon j’ai pas compris pour le complexe d’Œdipe.
Je n’ai jamais parlé de ta relation avec ta mère
Mais de ta relation avec ta copine qui est aussi très « maternel ».

Et tu parles beaucoup de son/votre rapport au sexe en y trouvant plein de justifications mais c’est même pas ce qui me fait « tiquer »

Je sais pas je n’arrive pas à bien retranscrire ce qui se dégage de ton histoire. Je ne suis peut être pas douée ou peut être bien que c’est moi qui ne « comprends » Pas tout
Et c’est tout à fait possible !
#1317044
Je fais faire une liste de mes problèmes dans ce cas. Je vous reviens avec.

Je pense que je suis affecté et que je n'emploi ni ne m'exprime correctement. Car je vous assure que je n'ai jamais eu l'impression de demander a S. d'être maternel avec moi.
Il n'y a que le problème de nourriture, et la oui, mais pour mon bien et pas sur ma demande. Elle a juste compris que c'était problématique, que je n'en parlais a personne (honte, gêne) et que mes parents n'avaient pas pu résoudre ce soucis.
Elle a donc fait son nécessaire, et je l'en remercie. Elle a pas mal fait dans notre relation à ce sujet.

Egalement, j'ai toujours porté une armure et été "grande gueule" avec les autres. Les antécédant familiaux etc on pu générer des moqueries dans ma jeunesse que j'ai appris a supporter en étant celui qui a toujours le mot pour rire de l'autre, tout en rigolant de moi-même.
Simplement, avec elle je pouvais l'enlever, être comme je suis ici, entièrement vulnérable, je pouvais tout lui confier plutôt que garder pour moi. C'est en sa qu'elle était mon pilier.
Je vais me retrouver seul, comme il y a 9 ans, a devoir être un rock extérieurement. Et je n'aurai personne pour être moi. Car ma relation avec ma mère se résume a des salutations et éventuellement manger ensemble. Nous avons perdu le dialogue il y a des années.



MyZ : Il est clair que j'ai peut-être eu beaucoup de mal a m'exprimer clairement, mes premiers posts étaient ceux d'un homme seul, n'ayant pu parler a personne depuis 2 semaines, personnes.

Si nécessaire, je peux reposter ou essayer en tout cas de manière plus distante. Je pense que ça pourrait m'aider a dégager les choses et vous aidez a mieux cernez des points ?

Si vous avez des questions il ne faut pas hésiter.

Et pour l'instant elle réfléchi, j'ai beaucoup "pris" sur moi en acceptant de ne pas en parler au début, gardant mon mal être en moi, afin de la laisser tranquille, sans être agressé par nos proches. Alors oui, j'estime que j'ai une micro chance d'un revirement positif. D'un essaie. Ce qui de toute manière ne change rien aux différents problèmes que le couple a rencontré, que j'ai rencontré.

Quand a cette histoire d'amitié, c'est S. qui me demande de garder le contact si ça décision était la rupture. Je ne sais pas dans quelle circonstance elle voit les choses. Et c'est pour ça que j'essaye de savoir si c'est possible. Comme je l'ai dis, je peux accepter de mordre ma chique mais pas de la voir avec un autre. J'aimerai donc qu'elle le comprenne, que certaines choses ne sont pas possible. C'est elle même qui me disait pouvoir continuer a passer chez moi, que je lui cuisine quelque chose.. C'est aussi pour ça que je suis perdu, par rapport a ses sentiments
#1317045
First_love a écrit : 05 juin 2020, 14:38 Je profite pour te reposer cette question: Qu'entends tu par lister les problèmes ? Les problèmes pour le couple, mes problèmes, les problèmes que je perçois ?
Ah c'est vrai que je n'avais pas rebondi sur ça, parce qu'il me semblait que c'était évident puisque tu listes la totalité des soucis à mettre sur le papier...
Donc oui, l'intégralité des problèmes de toute nature est la base de toute réflexion...
Il me semble qu'on t'as suggéré d'aller consulter...je pense qu'il y a matière à réflexion aussi...
Tu y apprendras sûrement à faire la distinction entre être soi-même et porter une armure devant les autres et surtout accepter d'être celui qu'on est...
Je ne vois pas , à terme , ce qui va vraiment t'empêcher d'être "toi" tel que tu nous le décris.


Quant au reste, il est "normal" qu'elle souhaite garder contact avec toi, on n'efface pas une relation d'autant plus si elle est longue...
En tous cas, s'il existe une issue "heureuse" pour toi, (et on le souhaite tous) cela ne résoudra pas (bien au contraire) les problèmes de fond comme tu le soulignes si justement.

Ne jamais oublier que pour avoir une relation sereine et apaisée il faut D'ABORD être en paix avec soi et ne JAMAIS laisser les autres porter nos fardeaux (même si c'est leur demande), ça fini TOUJOURS mal...

Et encore une fois, je crois qu'elle est assez intelligente pour comprendre que "certaines choses ne sont pas possibles" (comme tu le dis) si ce n'est pas le cas, c'est que votre communication n'était vraiment pas très empathique et dans ce cas, il n'y a rien à faire.
#1317056
Premier post: Mon besoin de parle, de me vider, de parler de mes actes
Second post: Je répondrai, poserai ma liste de problème .
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Hier, en fin d'après-midi, comme le jour le précédent, Je souffrais moins que le matin (probablement vos lectures, et le fait d'écrire ici). Mais je n'avais reçu aucune nouvelle de S. alors qu'elle ne travaillait qu'une demi-journée et que la météo était pluvieuse.
J'ai alors rompu la promesse que je m'étais fait de ne pas aller moi-même aux nouvelles. A 19h j'ai craqué.
J'ai appris qu'elle n'était pas tous les jours si bien. Qu'elle voulait être seul (ignorée ses parents) car la solitude l'apaisait. Je lui explique qu'il doit y avoir un truc qui ne va pas, qui ne l'apaise pas, pour qu'elle aie ce besoin. Elle me confirme que cette situation n'est pas plaisante pour elle. Qu'elle faisait le yoyo.
Je n'aimais pas la savoir ainsi. "Fort" d'être moins mal a ce moment la, de ne discussion, je lui ai dit de ne plus s'en faire pour moi, d'essayer de prendre la décision pour elle, pour ce qu'elle pensait devoir faire.
J'ai ensuite essayé de lui raconté des blagues et devinettes, car elle n'était pas bien.
J'ai demandé encore si elle était sure qu'elle ne voulait pas que je passe la voir, pour lui changer les idées, mais sans insister. Elle m'a dit que non, d'une manière ni sèche, ni énervée, juste, triste je pense.
Je lui ai répété d'essayer de l'etre, ne serait-ce que pour prendre sa décision de manière réfléchie. Que j'essayais depuis 2-3 jours de lui donner de l'espace, de ne plus venir la harceler avec mes émotions. Que je voulais qu'elle en profite dans son besoin de calme. Que j'y arrivais car elle m'avait promis que son moment de "réflexion" était réel, encore hier. Elle m'a stipulé que ce n'était pas juste une manière de post-poser la rupture. Elle m'a également assuré qu'il n'y avait pas d'autres personnes. J'ai tendance a la croire, déja car 9 ans de confiance et de fidélité, ce sentiment en moi qui me dit de la croire, que de toute manière je ne pourrai pas savoir.. Mais que si un autre, elle aurait probablement reçu du support ou quelque chose.. La personne ne peut pas ignorer qu'elle a 9 ans d'histoire avec moi. Il aurait essayé de faire quelque chose pour elle. De toute manière je ne pourrai jamais le savoir, alors soit je m'en rends malade, soit je la crois.

Avant que l'on aille dormir, je lui ai dit que j'étais plus "fort" que les jours précédents que parce que pendant cette réflexion j'étais moi-même en train d'ouvrir les yeux. Mais que je les ouvrais différemment d'elle. Que je m'inspirais des erreurs de notre première relation, non pas pour partir ailleurs, mais pour avoir de quoi changer les choses.
Je lui ai dit réalisé que nous avions une mauvaise dynamique dans notre relation. Que j'aimerai que l'on essaye de changer les choses.
Que je réalisais ne pouvoir rien faire dans son moment de réflexion pour changer les choses, mais que ce qui me faisait tenir une journée après l'autre, c'était de la voir sourire a nouveau, et d'être prêt, selon le résultat de sa réflexion, pour améliorer les choses. Que je ne souhaitais pas reprendre la ou on en était, mais tout changer.

Est-ce que j'ai cru tout ce que je disais ? Oui.
Est-ce que je souhaitais me montrer fort sans avoir l'air de dire je passe a autre chose? Oui
Est-ce que j'ai réussi ? Je ne sais pas, probablement pas.
Est-ce que j'ai peur de tomber dans cette case amitié ? Oui.. Vraiment

Pourquoi alors ? L'espoir, l'idée de lui rappeler qu'avec moi elle serait bien je pense..
Et comment réussir a écrire que je la supporte dans sa réflexion car il faut que ce soit pour elle ? Je n'en sais rien, je veux qu'elle me choisisse, et pourtant, j'y ai cru, vraiment, je ne voulais pas qu'elle revienne par pitié, ni qu'elle me refasse le coup plus tard, pour elle et moi..

Le pire ? J'ai mal dormi. La nuit, je perds cette "force" d'accepter son choix. J'ai rêvé d'elle et moi, encore et encore. Qu'on était fort, qu'on changeait, ensemble. Et ce que j'ai dis tournait et tournait, je ne voulais pas dire ça, je ne voulais pas lui dire de prendre la décision qu'elle voulait, que j'allais la perdre. Que je voulais juste qu'elle reste.
A 6h30 j'étais réveillé bien entendu.. Toujours ce mal être en matinée, la tête toujours emplie des rêves, des peurs ..
Au matin je suis toujours cet être égoïste qui veut la conserver, qui oublie tout ce qu'il a lu.

Ce matin cela fera 13 jour qu'elle m'a apprit tout cela. 13 jours.. Je pensais avoir compris des choses depuis 2,3 jours.. Pourtant les matins sont toujours trop lourd..

Hier j'ai tout de même préciser, pour elle, mais aussi pour me forcer a le respecter, de ne pas lui faire un sms. Qu'elle serait libre de m'en faire si elle en éprouvait un besoin cependant.

Ce matin, je me sens bien a écrire mes actions, mes erreurs (?) mon ressenti.

Je vais peut-être même réussir a reprendre une tasse de café (je n'en bois plus depuis 13 jours) et peut-être même manger un biscuit ou autre. oui.

Je suis dans mon salon, a regarder la tv en boucle, et je réalise que S. est peut-être à une étape de moi, ce besoin de ne pas parler aux autres, ce yoyo sentimental, de ne rien faire.. Elle le cache mieux par contre. Mais elle n'a pas à ressentir la peur, le doute de savoir. Elle, c'est le doute sur ce qu'elle désire vraiment, la peur de ne pas faire le bon choix. De blesser, moi ou les autres.

Sur ce, je vais essayer de boire un café. Mon estomac était trop fermé avant, mes problèmes de santé (risque ulcère et autres) me semblait trop dangereux avec mon stress, mais tant pis, j'ai un examen a faire, le rdv sera pris peut etre Lundi. Mais je veux essayer de déjeuner, de faire cet effort, c'est minus, c'est après 13 jours c'est un premier pas, un vrai
#1317057
@Kylian & @Kakahuet: Merci encore et toujours.
Je pense n'avoir rien a répondre. C'est assez parlant, si ce n'est:
Kylian a écrit : Sauf que les choses n’ont probablement pas évolué de manière si claire et si précise en elle… Cela a sûrement pris du temps.
J'imagine. Mais elle a ouvert les yeux il y a peu, c'est il y a un mois que j'ai ressenti un changement. J'aurai aimé qu'on en parle de suite, ensemble. Ne pas être pris au dépourvu, alors que je souhaitais la revoir. Le choc a été très dur, je le revis juste a écrire..
De toute manière j'ai toujours ce regret de n'avoir pas été assez la, plus présent.

Je ne pourrai jamais avoir la certitude que rien ne serait jamais arrivé sans le confinement, sans l'avoir laissée seule, dépourvue. A un moment elle était déprimée. Est-ce qu'elle n'aurait pas eu une déprime, un moment de mou..
Si l'on avait pas eu cette période de confinement, cette distance, les choses auraient-elles été ainsi ? C'est ici que mes regrets me tuent. Perdre tout ça, si c'est a cause de moi, du confinement, c'est impardonnable.

L'armure, c'est une manière de se protéger, des déceptions de la vie. Quand tu vis dans un quartier difficile, que tu es depuis tout petit le plus petit de tous, et que tu as une famille un peu spécial comparé aux autres, tu n'as pas le choix gamin. Soit tu t'adaptes et apprends a te protéger, soit tu subis.
Moi j'ai créé une bulle, je suis différent avec les gens, limite je m'adapte aux gens. Et dans l'intimité, avec elle, j'étais moi.. Encore maintenant dans mon travail, qui est très stressants, déplacement, travail parfois la nuit, parfois 17h (légalité..) sur une journée si urgence. C'est dur, et il faut avoir de quoi stocker tout ça. Et l'armure permet de garder tout ça sur l'armure..
Je vais refaire plus tard un récap comme je l'annonçais, plus précis, sans me laisser prendre par les émotions. Je voudrais vraiment vous donnez toutes les infos de manière cohérente.

Je vais faire ça, je vais aller souffler un peu, boire un café (tant pis estomac) et lister les problèmes ainsi que de faire un récap, objectif, neutre. A tout à l'heure et merci à tous. Certaines choses font leur chemin en moi
#1317059
Mon histoire, Ma rencontre avec S.

Pour me comprendre, il faut comprendre mon environnement je pense. Pavé en approche, mais je vais faire propre. Passez les parties qui ne vous intéresse pas, mais au moins vous aurez la compréhension global de notre histoire.
Mes parents:

M'ont eu très tard, ma mère a 64ans, mon père aurait 74 ans. Mon père était un ancien de la XVIII demi brigade de la légion étrangère. Engagé avec de faux papier a 16ans. Jusqu'à ses 22-23 ans. Puis il a fait métallurgie, garçon de café, flambeur, "arnaque". Un vieux de la vieille quoi. Ma mère a travaillé "trop jeune" (13ans) comme souvent a l'époque pour nourrir sa famille etc. Elle a ensuite fait "entraineuse" dans un bar, cad faire boire les clients. A la fin ils ne s'entendaient plus, mon père trompait ma mère et me le disait ouvertement.
Et ma mère de nature émotionnelle s'est mise a boire quand il criait trop. Parfois il pouvait utiliser les mains..


Moi: Enfance:
A 3 ans, j'ai vécu une indigestion. Depuis, je refusais de manger des choses nouvelles Le Pédopsychiatre dira à mes parents que je changerais par moi même si je le veux (quelle connerie il a dit).. Jusqu'a ma rencontre avec S, je ne mangeais que des pates au beurre, du roti de porc, de boeuf (pas de steak..) et des pommes de terre et frites.. On s'étonne de ma taille ? Pas de lait, rien
J'ai vécu en déménageant régulièrement dans ma jeunesse, mais en allant toujours a la même école primaire. Je pouvais faire 1h de transport en commun depuis ma 5e primaire.
On déménageait car mes parents ne pouvaient pas acheter, mon père et ma mère ont fini par être listé partout avec les "arnaques" de mon père. Sans compter qu'il n'y avait pas de fiche de salaire. Ma mère ne travaillait pas, et mon père avait une pré-pension de la métallurgie ainsi que des revenues Tiers. Aucun n'a jamais eu de voiture.
J'ai vécu avec tout ce que j'avais besoin grâce a leur sacrifice. Mais les enfants sont parfois méchants, horribles entre eux. Difficile d'expliquer le métier, d'avoir des parents plus âgées, de faire le trajet, d'être gênée du passé de ses parents (plus mnt! j'en suis fier de ce qu'ils ont pu faire pour moi). J'ai fini par me sentir différent. J'étais plus petit que tous les autres, l'impression d'avoir un retard.. En primaire, tout le monde avait déjà une petite amie, pas moi. Jusqu'a S. Je me suis forgé une protection, je devenais le petit sot, qui faisait toujours rire, je m'éloignais des filles, je me sentais pas a l'aise.
Aux fêtes scolaire, ma mère buvait trop, se disputait, se battait, et je devais la ramener le soir, a 8 ans à la maison (pied ou taxi selon notre domicile). Les autres avaient toujours le commentaire blessant.

Moi:adolescence:

Le domicile restera le même jusque mnt.
J'étais devenu pleinement conscient des difficultés financiaires, j'aimais mes parents mais j'avais honte en même temps. J'ai développé une haine de ma mère et un doute de si elle aurait ou pas bu a mon retour. Mon père je finissais par haïr ses tromperies.
Nous vivions dans une routine. Tous les dimanches matin je partais au marché avec lui pour nous promener. Tous les soirs a 20h30 nous regardions de vieux films (western principalement, film noir, etc). Ils étaient un grand lecteur, très intelligent. J'ai commencé a lire très jeune. grâce a lui. J'étais intelligent, je n'avais jamais l'occasion d'étudier et pourtant, je n'ai jamais doublé jusqu'à la 3e.

Mon armure a évolué, je devenais le cancre, celui qui n'avait aucun ordre, que des feuilles volantes. Je choisissais mes amis dans ceux qui étaient mis a l'écart. Enfin, petit a petit. D'abord ceux de primaire, puis le fossé s'est agrandi.
Je faisais le pitre, mais je ne me faisais pas remarquer par les profs. Je faisais mes coups en douce. Toujours le plus petit, et pourtant je me battais avec tous le monde, j'étais le nerveux, le caniche qui t'attrape par les bourses et ne te lâche pas.

Je ne prenais pas soin de moi, je n'avais pas confiance en moi, je ne faisais pas les magasins, ma mère m'achetais mes vêtements.
J'ai fini par doubler, refaire la 3e.

Moi:La rencontre avec S.
2011, ma deuxième 3e. Je laissais tomber les études, je trainais avec des gens gentil mais exclu, et comme souvent, on ne faisait que se plonger dans l'abysse. Ma relation avec mes parents n'étaient plus qu'une routine, plus de discussion.
J'avais déjà rencontré S. une fois, elle était flashé sur un autre garçon. Elle était jolie, simple( pas une de ses filles superficielles), intelligente, Italienne, grande, semblait sure d'elle.
Lors d'un second voyage scolaire d'une journée entière nous parlons, je la fait rire, elle ne me connait pas, ne sait pas la réputation de branleur que j'ai. C'est le coup de foudre. (je pleure un peu de m'en souvenir.. pfff). Comme nous somme le 01 avril nous nous mettons d'accord de réitérer la demande (c'est elle qui a fait la demande, je n'aurai jamais osé) le lendemain.
Nous voila en couple. Les gens s'étonnes, elle n'était pas si sure d'elle, timide, très. Et moi ben voila. Pourtant nous tenons. Je ne lui parle pas de tous mes problèmes, mais je suis aimant, attentionné avec elle. Je veux réussir l'année pour être avec elle l'année suivante.
Trop tard malheureusement. A force de négociation, je fini par passer dans l'année suivante, mais en section technique de qualification (même diplôme, mais avec une orientation).
Tant pis, nous serons quand même ensemble mais pas dans la même classe.
Nous passons chaque récréation ensemble, chaque midi. Je perd contact avec mes amis, la plupart on doublé de toute manière.
Malheureusement ma section est rempli de fille, je suis le seul garçon, puis nous serons 3.
Avec le temps, elle m'apprend a prendre soin de moi, a m'habiller. Je veux lui plaire quoi.
Forcément, les filles de ma classe font tout pour la rendre jalouse. Pourtant je sais que je ne leur plait pas, il n'y a pas de raison, je suis petit.
Elle me motive tellement que je réussi a découvrir mes capacités, si j'ouvre un cours je peux le comprendre très rapidement, vraiment. J'ouvre pour les examens un cours la veille ou le jour même et j'ai mini 50-60%. Fainéant mais je réussi.
Les années passent, elle apprend mes problèmes alimentaires, m'aide, me force, me fait gouter, je me débloque.
Je vomissais régulièrement à midi, elle s'en inquiète, on découvre que j'ai des problèmes importants d'estomac (sa mère travaille dans un hôpital) et me débloque un rdv ans la semaine. Elles me sauvent la vie.
Je participe aux fêtes chez eux, à 10 ou plus, une vraie ambiance, j'apprends a manger ou gouter sans avoir peur du regard des autres. J'apprends que Ce n'est pas comme chez moi (regarder un film avec son père et sa mère).
Je mange encore mes habitudes, je regarde moins de film avec mon père, je m'éloigne (malheureusement) de lui pour parler tous les soirs et nuit avec elle. Le dimanche disparait car je dois dormir forcément.
Moi:Fin d'année scolaire et futur
J'ai un caractère fort, le rebelle qui ne vient pas souvent en classe, mais qui est toujours a la récré pour être avec elle. Je pouvais faire le trajet a pied malgré les grèves de transports pour la voir. Je me dispute avec tous ceux qui osent la critiquer.
Je prend soin de moi, je suis petit, ma copine est plus grande, elle a confiance en elle, s'impose d'avantage et on est devenu meilleur! Je suis diplômé et conscient de mon intelligence. Elle aussi!
Je décide de devenir informaticien! Elle de faire psy en passant par assistante sociale.

Moi: Hautes études
Le couple est fort, elle reste dans la ville, elle ne veut pas se séparer de ses parents, elle est très dépendante d'eux.
Moi je pars a 50 km de la. Je fais le trajet tous les jours en train. J'ai passé le permis théorique entre temps. On continue a se voir tous les samedis! On se parle en vidéo la semaine.
Je rate à 2 crédits mon année. Les transports et ma manière de gérer les études ne marchent pas.
L'année suivante je prends un appartement d'étudiant. Je réussi mes études. On se voit toujours le samedi.
En 2016 septembre mon père tombe malade, un cancer de la vessie. L'hôpital le charcute, on lui enlève la vessie, la prostate, il ne se considère plus comme un homme. On le pense sauvé. Non. Ma mère et moi nous occupons de lui. Il retournera après Noel a l'hôpital, son cancer est généralisé. Il décèdera en juillet après des mois et des mois de souffrance. Je ferai mon possible pour mes études, mais je ne pourra pas réussir tout mes examens.
Durant cette période ma mère se mets a boire plus souvent, alors qu'elle avait ralenti depuis que S. venait chez nous.
S. et sa famille m'ont aidé a géré ma mère, le deuil, tout. Pourtant ils partent en vacance quelques jours après. Pourtant ils étaient la, vidéos, téléphone, S. aussi.
J'obtiens mon permis de conduire en septembre.
Avec de l'argent mis de coté par mon père j'achète ma voiture, je fini les études 1 an après S.
Elle ne veut plus faire passerelle et conserve son bachelier et cherche un travail.


Elle

Italienne, la famille est très importante. Elle ne veut pas partir de chez elle, elle ne veut pas s'éloigner de ses parents. Moi je voulais toujours partir de chez moi, mon appartement d'étudiant m'allait parfaitement. j'étais indépendant.
Elle, elle ne voulait pas vivre sans ses parents.
Elle a beaucoup de confiance en elle mnt, sait qu'elle me plait, et qu'elle plait a d'autre car je lui ai ouvert les yeux.
Elle est très craintive, peur du noir, des fantômes, d'être seule dans le noir, de la mort, de la douleur, des anguilles, cours si une guêpe ou abeille passe. De vrai peur a pleurer. Je la protège donc, je l'aide!
Elle a son permis mais ne voit pas l'intérêt de dépenser son argent pour une voiture, ses parents la conduisent. Elle a peur des transports en communs. Il faut dire que certains quartiers sont compliqués. On a déjà agressé ma mère! On m'a attaqué aux tournevis et couteaux.
Elle ne voulait pas le faire avant ses 18ans. Ensuite, elle ne se sentait pas prête, puis, c'est sa peur de la douleur. On n'en parlait peu, cela générait des disputes. On a fini par ne plus en parler.
Elle aimerait des enfants a 26-28 ans. elle a 24ans.

Nous: vacances, activités coquines

On est parti en vacance trois fois seul, juste nous, on était heureux.
On avait toujours des idées coquines. Nos première vacances ses envies étaient pire que les miennes.
Ensuite on a fini par tomber dans des routines. On savait quoi. Quoi se raconter. les fantasmes un peu honteux qu'on avait tous les deux.
A force c'était une habitude. Elle ne se faisait jamais plaisir après 1 an de relation, elle voulait que ce soit moi.
Nous étions également très jaloux tout les deux.

L'année dernières nous sommes parti en vacance ensemble et tout était identique.
Je suis même passé a une émission télé avec un gros gain d'argent.. Tout allait au mieux pour nous

Cette année

Finalement, nouvelle année. Un peu de jalousie envers sa cousine avec qui je parlais beaucoup durant les fêtes dans sa famille.
Mais rien d'autres de remarquer. Nos anniversaires en Janvier tous les deux. On était heureux.
Elle m'avait toutes ses années expliqué que je devais prendre soin de ma mère, j'ai lancé de gros travaux a la maison afin de rendre cette maison que l'on loue plus jolie. Changer ma chambre, selon ses gouts. Le but, vivre encore un peu chez nos parents, économiser et vivre ensemble!
Nous n'avons plus jamais essayé de le faire, nous sommes dans la routine.

Avant le confinement elle est venue a la maison, m'a aidé a peintre un mur et nous avons partagé un moment intime.
Lors du confinement elle m'a demandé a ce qu'on ne se voit pas. Avec mon métier, mes travaux dans la maison, j'accepte, je me dis que j'avancerai plus vite, qu'elle ne sera pas en danger En effet mon travail n'a fait qu'augmenter avec les demandes informatique durant le confinement
Elle me sonnait régulièrement en vidéo au début. Puis le manque de sujet, le fait qu'on faisait en même temps autre chose, etc, on a arreté. Elle m'envoyait des photos d'elle. Puis elle a arrêté. En avril nous fêtions en sms nos 9ans.
Puis j'ai fais des cauchemars d'elle me trompant. Je lui en ai parlé, elle m'a assuré que non, mais que c'était le manque. J'étais tellement occupé de partout (j'ai fais des journées de travail commencée a 8h et fini a 13h le lendemain), mes travaux dans les pièces, etc, je ne voyais pas forcément ce manque..

Le déconfinement annoncé, j'ai senti l'envie de nous revoir, d'oublier tout ça.. Et c'est la qu'elle m'a annoncé avoir commencé a réfléchir, car tout ceci avait été long.. Et depuis me voila.

Devenu je ne sais pas comment totalement dépendant, la voyant s'éloigner.
Alors que j'étais le dur, celui dont la vie avait fait de moi un combattant, le dicton marche ou crève était ma religion.
J'arrive a m'éloigner pourtant. Mais j'ai cette conviction que le Confinement a été notre combat vous voyez ? Que j'aurai du dire non, je vais te voir, je vais pas te laisser seule..
#1317060
First, je sais que tu aimerais que le confinement soit la cause de votre "break". Si c'est une cause extérieure c'est réparable n'est ce pas?

Mais la vérité c'est que les couples qui vont bien ont traversé ce confinement sans encombres et en tous cas n'ont pas remis en question leur relation.
De la même manière, dans un couple qui va bien, Brad Pitt peut venir danser a moitié nu, ben ca n'aura pas d'impact parce que le couple va bien...
#1317062
Bonjour,

J'interviendrai rapidement car je suis en plein déménagement, mais je te lis lors de mes pauses et j'ai eu envie de répondre.

Le récit que tu nous livres est un cas d'école de co-dépendance. Je pense que le moment est venu pour toi maintenant de sortir de la lamentation et d'agir. Et je me permets de dire ça comme ça parce que les lamentations sur mon sort, de façon plutôt complaisante, c'est un peu ma spécialité.

Deux pistes donc pour commencer à bouger. La première, c'est la lecture du livre de Sylvie Tenenbaum, Vaincre la dépendance affective. Ce n'est pas un livre miracle, mais tu y trouveras de nombreux récits de vie susceptibles de faire écho à ton propre vécu. Envoie-moi un MP pour une version électronique.
La deuxième, on te l'a déjà écrit, et pardon d'avance si c'est déjà fait car je lis en diagonale au milieu d'autres trucs, c'est de prendre rdv auprès d'un professionnel de santé mentale pour t'aider. Regarde la liste des établissements, et tu appelles. Si on te dit que tu n'es pas au bon endroit, tu demandes où tu peux appeler. Et tu continues jusqu'à avoir un rendez-vous (bon là c'est le weekend donc peut-être lundi plutôt). Et tu reviens nous voir pour nous dire "coucou les ami·es, j'ai un rendez-vous". Et c'est comme ça que ça commence le mieux.

Pour finir, Elieza a raison. Le confinement c'était une épreuve, à titre individuel à n'en pas douter, à titre collectif aussi, mais je crois qu'il y a des épreuves pires dans un couple. Et tous les couples bien portants autour de moi aussi ont tenu sans trop de problème. Ç'a sûrement été l'occasion pour elle de poser des mots sur quelque chose qui existait déjà bien avant le confinement.

Courage
#1317063
Bonjour @Janysse,

Oui, j'y ai regardé pour le professionnel. J'ai des hopitaux proche mais ce sont principalement des psychiatres qui sont de rumeur trop tiré sur la médication. Et je doute que ce soit ce qu'il me faut en ce moment. Enfin, je n'en sais rien après tout. Je parle d'hôpitaux puisque en Belgique la psychologie n'est pas remboursé, ou a hauteur de 180€ à ma mutuelle.
Les lieux proposés par Elieza sont dispo pas très loin mais je n'ai pas réussi a avoir un contact lorsque j'y ai sonné.
Je vais donc regarder pour des psychologues, un traitement de psychiatre peut -il vraiment arranger ceci ?
#1317064
Besoin de me lâcher.. J'ai encore parlé avec elle
J'ai demandé ce qu'elle dirait a ses parents qu'ils vont poser la question. Elle me dit qu'elle dira qu'elle "réfléchit car les choses ne vont plus trop. " ça sonne un peu négatif non?
D'ailleurs, les problèmes ça se résous parfois. Pourquoi renoncer ?

Et je n'aime pas voir qu'en janvier elle me souhaitait d'autres années ensemble.. Je n'aime pas voir qu'en avril on se disait faire la fête en se voyant. Soit ça n'avait pas commencé et ça a donc été un déclic sacrément rapide. Et il aurait été bon d'en parler directement ensemble, ne serait-ce que pour m'éviter un coup de la sorte juste avant nos vacances.
Et si c'est dans sa tête depuis longtemps, alors pourquoi se souhaiter tout ça? Pourquoi me laisser dans l'inconnu. Encore une fois pourquoi ne pas en parler. Je sais que je pense encore de manière logique, mais c'est ainsi. Le choc est plus dur et c'est un enfer de s'en remettre, plutôt que de le dire directement. Me dire vient me voir je dois parler et voila. Ici je ne sais plus quel mots était vrai, et quel mot était pour ne pas me parler de son etat.. Imaginer que certains je t'aime des semaines précédentes étaient faux c'est un mensonge, une tromperie!
Je m'énerve la!! vaut mieux ici..Je n'accepte pas les mensonges, Pas après 9 ans Bordel
#1317065
Je ne suis pas une professionnelle, mais une approche psychiatrique ne me paraît pas aberrante. J'y suis passée, ça m'a beaucoup aidée et ça m'aide toujours. Et j'aurai peut-être besoin de médicaments toute ma vie, ça peut faire peur, mais si c'est pour avoir une bonne qualité de vie mentale plutôt que faire des épisodes dépressifs tous les 6 mois, ben ça me va très bien.

Je ne connais pas les obligations de parcours de soin en Belgique, mais tu peux prendre rendez-vous avec un·e psychiatre, ce doit être remboursé par la sécurité sociale en Belgique (je me trompe peut-être). Tu peux aussi passer par taon généraliste qui t'adressera ensuite à un·e psychiatre (en France ce parcours est obligatoire pour les plus de 24 ans pour être bien remboursé). Certain·es psychiatres, notamment en libéral font aussi des psychothérapies, tu seras alors remboursé. En hôpital ou centre de soin, les psychiatres sont là pour le suivi du traitement médicamenteux, en appui à une thérapie psy.

Réessaye pour les centres, c'est bien d'avoir appelé. C'est ton objectif de début de semaine, trouver un rendez-vous.

Pourquoi ton ex ne te parle pas ? Nous ne savons pas, nous ne sommes pas dans sa tête. Comme elle aussi dépendante, ça peut être une décision difficile à prendre, elle laisse traîner. Mon dernier ex m'a laissée dans le flou un mois entier avant de me quitter par sms. Comme dit par Elieza il y a un certain nombre de posts, tu peux aussi décider de ne pas subir son indécision et demander à lui parler, et lui dire que cette situation d'indécision t'est très pénible, et qu'il faut que vous décidiez de votre avenir ensemble. Mais je comprendrais que tu ne le fasses pas, j'en aurais été incapable à l'époque.
#1317066
Oui je dois passer par mon médecin je pense. Sans indiscrétion, les médicaments ont des effets secondaires style perte de concentration ? Car avec mon métier c'est impossible.
Je vais réessayer les centres avant tout. On ne sait jamais. Mais c'est comme partout, il y a des bons et des mauvais.

J'espère que ce n'est pas ça. Vraiment.. C'est difficile de se dire que la personne que l'on aime, que l'on a aimé pendant 9ans puisse ne plus ressentir la même chose. Mon esprit logique ne comprends pas. Même si les sentiments diminuent et augmentent avec le temps, la complicité reste quoi.. pff

Mais oui, je doute de faire ça. C'est l'espoir qui me permet de tenir sans chialer en ce moment. Et si rupture, je me dis que rien ne m'empêche de la récupérer tu vois ?
#1317067
Une chose que tu occultes complètement First, c est que ça prend du temps, beaucoup de temps de faire un vrai travail sur toi. On parle de mois, voire d années.
Et j insiste là dessus parce que j ai un peu l impression que tu ne le fais pas que pour toi, et que tu attends peut être des choses qui viendront, certes mais pas tout de suite, et ça ne réparera pas ton couple. Ça te réparera toi en revanche.
Pour ce qui est du psy non tu n as pas besoin de passer par ton médecin traitant (il peut te recommander un confrère bien sûr mais pas d obligation par rapport aux remboursements).
Et chez pas mal de praticiens tu peux expliquer ta situation financière, si ce sont des professionnels sérieux ils te proposeront une solution.
Je ne sais pas dans quel coin tu es mais regarde la Free Clinic sur internet. Ce n est pas gratuit mais ils sont tops.
Pour les médicaments j en ai pris aussi ça m a beaucoup aidée mais il faut les prendre en parallèle d un chemin thérapeutique sinon ça équivaut à mettre à prendre des anti douleurs sans plâtre pour une jambe cassée.
#1317068
Je ne l'occulte pas, mais je ne m'en rends pas vraiment compte..
Pour ne pas te mentir, je ne pense pas avoir réalisé, je me cramponne a cette histoire de réflexion, et ça me mets en colère si elle n'ose juste pas être honnête.
Je me rends bien compte que je suis dépendant, je passe encore ce weekend devant la tv sans bouger.. Pas envie de finir les travaux commencé, puisque peut-être les plans futurs n'ont plus de raison d'être.. Pff, économiser pour vivre ensemble, c'te blague..
Mais je sais qu'il faudra aussi du temps pour le rdv, au moins je serai prêt, même si le sujet aura peut-être changé..

Pour la Free Clinic, je suis de Charleroi, mais je travaille dans toutes la Belgique, et deux jours semaines je preste sur Bxl. Maintenant cela risque d'être malheureusement compliqué avec les horaires.

J'ai du mal a comprendre, les médicaments font quoi exactement ? Désolé, je n'ai pas vraiment d'expérience
#1317070
Ça dépend des médicaments. Tu as des anti dépresseurs qui comme leur nom l indiqué sont indiqués pour la dépression, les anxiolytiques qui calment les angoisses, par exemple.
Mais ça ton médecin te conseillera et t orientera, chaque situation étant unique et différente.

Je comprends ta « colère «  mais encore une fois tu n es pas obligé de subir cette situation.
Elle doit aussi (ton ex) être dans une situation compliquée et quelle que soit sa décision elle ne doit pas être facile à prendre. A vos âges c est presque la moitié de votre vie que vous avez passé ensemble, quand même.
Mais de rester avec toi si ce n est pas ce qu elle désire réellement n est pas un service à vous rendre à tous les deux.
Ce n est pas quelque chose que tu as envie de lire maintenant ou que tu peux envisager mais tu es jeune, et même si ça prend du temps tu rebondiras.
#1317071
Ben les médicaments ça permet de rectifier quand la chimie neuronale déconne, et pour commencer ça fait que tu trouves un peu plus la force de bouger de ta télé, de manger, de faire des choses, d'entreprendre une thérapie, etc etc. Certains sont moins """"nocifs"""" que le paracétamol !

Je comprends tes réticences mais il ne faut pas que ça tourne à l'excuse systématique : les effets secondaires des éventuels médicaments, les horaires compliqués, le rdv pas pour tout de suite... C'est sûr ça ne va pas forcément tout coller nickel à ta vie, mais c'est justement à toi de faire l'effort pour ménager de la place à ça (la thérapie, les rdv psy/psychiatre, etc) dans ta vie.

Je plussoie Elieza pour ce qu'elle dit de ton ex, c'est une décision très lourde de conséquences qu'elle a à prendre, d'autant plus qu'elle est (était) aussi dépendante de toi. Et encore une fois, la situation c'est toi qui CHOISIS (inconsciemment peut-être) de la subir, tu acceptes d'être tenu dans l'attente insoutenable de sa décision à elle, dans laquelle tu mets toute ta vie en fait. Elle te fait poireauter mais c'est bien toi qui choisis de te laisser faire.
#1317072
Janysse (coucou et bon courage pour le déménagement :bisou: ) a tout à fait raison.
Je crois que tu as peur, en la mettant au pied du mur, de la pousser vers la sortie.
Mais imposer ton point de vue ne changera pas l issue qu’elle soit positive ou négative. En revanche cela te permettrait d arrêter de te morfondre, et aussi, pourquoi pas, de montrer que tu es capable de décider de ta vie. Et ça je t assure, c est important.
D une certaine manière pour aimer il faut pouvoir admirer son conjoint, et être son psy ne permet pas vraiment ce genre de ressenti ( en plus du fait que sur la durée c est lourd).
#1317073
Elieza :
Oui, un tiers à 2ans près. Un tiers important je pense, celui du passage de l'adolescence a la vie active. Je sais pas, ça me fait drôle d'imaginer ma vie sans elle. Comme je l'ai décris, ma vie sans elle n'existe plus, tout a changé. Alors c'est l'inconnu. Mais surtout, je n'ai pour l'instant pas l'envie en fait de l'imaginer sans. C'est peut-être aussi le problème d'avoir fait tant de compromis. Je n'ai plus d'ami dans cette ville, plus de passe temps, le sport ont y allait ensemble, les restaurants ? Avec sa famille. Alors forcément, je n'arrive pas a me détacher. A voir un point positif comme certains arrivent parfois a se convaincre avec leur "retour a la liberté".

J'ai peut-être été conditionné par son désir d'avoir un enfant jeune, car j'ai l'impression que si je dois me remettre de tout ça (si j'y arrive) il sera tard. Je ne veux pas avoir un enfant aussi tard que mes parents tu vois. Je ne sais pas, j'essaye d'imaginer de quoi rebondir mais voila.

Janysse:
Peut-être que je fuis oui.. Mais crois moi, je n'essaye pas de fuir, je veux trouver le bon, et si possible pas a 110km de chez moi. Sinon si le client annule le contrat je n'irai plus et je devrais reprendre tout a zéro. Au contraire, j'essaye de ne pas me mettre dans une situation ou je pourrais me dédouaner.
Je sais que j'aurai besoin d'aide, mais tu vois, même ça je vais finir par lui en vouloir, je comprends que l'on ne peut pas obliger quelqu'un. Mais finir ainsi alors que l'on se met en couple pour le bonheur c'est fou. Bien sur je vois toujours tout du point de vue d'un "gamin" de 25 ans qui n'a connu (tout comme elle) qu'un amour qui a duré 9 années, et qu'ils voyaient il y peu de temps comme sans fin..

J'aimerai qu'elle réfléchisse vite. Je ne sais même pas comment se passe cette réflexion. Je veux dire, Elle traite comment ? Elle fait quoi? pile ou face? J'ai toujours raisonné de cette manière, elle m'en faisait la remarque, je suis trop schématique a ce qu'il parait..

Mais les médicaments n'agissent pas sur ma "sensation" d'amour ? Je ne vais pas d'un coup oublier l'amour que je ressens et repartir dans la vie ? ça sort "juste" de ma torpeur en somme.
Je me doute bien qu'il n'existe (malheureusement ?) pas de traitement contre cette douleur si souvent oubliée qu'est l'amour unique..

Soyons honnête, qui parmi nous a été assez fort pour dire merde ? Et même, qui dit que si il avait attendu la réponse n'aurait pas été positive ?
Et j'ai toujours cette histoire de relation avec sa famille a traiter, a situer. Tous le monde n'a pas cette relation, et il peut être difficile de le comprendre. Pas une adoption, mais un lien très proche, typique des Italiens.

C'est bête, je suis triste, de me dire que j'ai assez d'amour pour deux. Que j'aurai préféré une dispute claire et net quoi.
Parfois je me dis que je vais le faire, que je n'ai jamais été ainsi, que personne ne m'a jamais mené à la baguette, ni un prof, ni même mon patron actuel.. Alors pourquoi ici ? (j'ai de la lecture ce dimanche qui pourrait peut-être y répondre).. Mais bon, je renonce, et je me cloitre, j'attends un sms, j'en suis heureux, j'y répond, tout va bien, je pose la question qu'il ne faut pas, je reste a attendre, je souffre, je reçois la réponse, je suis heureux, je lis la réponse, je suis malheureux, etc... Une boucle et un effet Yoyo. Mais j'arrive a m'y habituer, je préfère ça a imaginer la vie sans elle.. Je m'en rends compte, mais voila..


Suite au post de Elieza:
Oui, c'est exactement ça. J'ai peur de fermer cette porte, cette chance.
De la pousser vers la mauvais choix (selon moi). Elle a un sale caractère que j'ai toujours aimé, elle le prendrait mal. Et dans ce cas je risque si rupture, de n'avoir aucune chance de revenir plus tard, plus "fort". Tu vois ? Elle me dirait "tu m'as dis merde, alors merde"
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