- 18 nov. 2016, 01:02
#1207987
La petite Isolette, c'est le mot qui vient dans ma tête en ce moment, pour exprimer mon état d'âme.
Dans la ville où je habite, il existe la rue Isolette. J'aime trop ce mot là, même s'il me semble que ça ne veut rien dire en langue française. Mais cela résonne, pour moi, quelque chose comme la petite "Isoler", autrement dit, la petite solitude. Je m'en rappelle de mon voyage en Italie il y a quelques années, dans lequel j'ai eu l'occasion de croiser plusieurs fois la rue qui porte le nom "Isola" - "L'île" en italien. Je pensais à ce qu'une île seule flottante sur le large océan devrait se sentir, si elle a des sensations comme un corps sensible vivant, ce qu'elle se sentirait, ne pourrait guère être que la solitude.
Et voilà ma mignonne rue Isolette, dans ma jolie ville chère aimante, le symbole de la mini solitude. Mais non, ce n'est pas une toute mince solitude, c'est une île qui se perd dans les bras de l'océan, comme une goutte de rosée qui tombe dans le vide de la nuit immense. C'est se "taire" dans le mot "solitaire" et "inquiétude" dans la "solitude", c'est à dire le souci dans le silence.
Se taire, se soucier, ne pouvoir pas parler, s'isoler...toutes ces sensations qui montent en moi, sans compter la colère et l'impuissance.
Mais moi, je ne peux rien faire que pleurer dans le silence lourd et me plonger dans l'épaisseur de la nuit.
Je suis une petite conne dans la vie. J'ai trop souvent pensé aux autres, au lieu de me mettre à priori. J'ai subi des malentendus, j'ai fait des sacrifices, des concessions, des grands efforts. Et tout le monde me met la pression. Des jours, des mois.
Un copain qui manipule, une famille qui abuse, un boulot où les collègues se moquent, des amis qui s'en foutent.
Me voici, voudrais soudainement quitter tout, pour aller vers les forêts de châtaignes de Cévennes, là où les routes se courbent et jaunissent en automne. Quitter tout, pour que mon être devienne léger et totalement solitaire, sans jalousie, sans colère, sans rancune, sans déception.
Je voudrais lui envoyer un message, pour lui demander si je pourrais aller ramasser les champignons avec lui dans la forêt, si je pourrais le regarder profondément les yeux dans yeux, si je pourrais faire les gâteaux avec.
Mais lui, il est juste mon illusion irréelle.
Je suis peut être une simple rêveuse conne sur la terre immense.
Sois courageuse. Sois forte. Demain. Mais maintenant, je veux seulement crier que je ne mérite pas ce qui m'arrive depuis des mois là...
Dans la ville où je habite, il existe la rue Isolette. J'aime trop ce mot là, même s'il me semble que ça ne veut rien dire en langue française. Mais cela résonne, pour moi, quelque chose comme la petite "Isoler", autrement dit, la petite solitude. Je m'en rappelle de mon voyage en Italie il y a quelques années, dans lequel j'ai eu l'occasion de croiser plusieurs fois la rue qui porte le nom "Isola" - "L'île" en italien. Je pensais à ce qu'une île seule flottante sur le large océan devrait se sentir, si elle a des sensations comme un corps sensible vivant, ce qu'elle se sentirait, ne pourrait guère être que la solitude.
Et voilà ma mignonne rue Isolette, dans ma jolie ville chère aimante, le symbole de la mini solitude. Mais non, ce n'est pas une toute mince solitude, c'est une île qui se perd dans les bras de l'océan, comme une goutte de rosée qui tombe dans le vide de la nuit immense. C'est se "taire" dans le mot "solitaire" et "inquiétude" dans la "solitude", c'est à dire le souci dans le silence.
Se taire, se soucier, ne pouvoir pas parler, s'isoler...toutes ces sensations qui montent en moi, sans compter la colère et l'impuissance.
Mais moi, je ne peux rien faire que pleurer dans le silence lourd et me plonger dans l'épaisseur de la nuit.
Je suis une petite conne dans la vie. J'ai trop souvent pensé aux autres, au lieu de me mettre à priori. J'ai subi des malentendus, j'ai fait des sacrifices, des concessions, des grands efforts. Et tout le monde me met la pression. Des jours, des mois.
Un copain qui manipule, une famille qui abuse, un boulot où les collègues se moquent, des amis qui s'en foutent.
Me voici, voudrais soudainement quitter tout, pour aller vers les forêts de châtaignes de Cévennes, là où les routes se courbent et jaunissent en automne. Quitter tout, pour que mon être devienne léger et totalement solitaire, sans jalousie, sans colère, sans rancune, sans déception.
Je voudrais lui envoyer un message, pour lui demander si je pourrais aller ramasser les champignons avec lui dans la forêt, si je pourrais le regarder profondément les yeux dans yeux, si je pourrais faire les gâteaux avec.
Mais lui, il est juste mon illusion irréelle.
Je suis peut être une simple rêveuse conne sur la terre immense.
Sois courageuse. Sois forte. Demain. Mais maintenant, je veux seulement crier que je ne mérite pas ce qui m'arrive depuis des mois là...