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Comment se passe votre retour sur le marché des célibataires après une rude séparation ?
#270621
Je ressors mon (presque-)vieux post des oubliettes, étant vraiment de retour du Viet-Nam (figuré lui, par contre, en tout cas pour l'instant), et parce que j'ai envie d'aborder deux-trois sujets plutôt sérieux qui ont directement trait à cette période.

Une sorte de confession. Mais aussi de compte-rendu. Et puis, qui sait, un truc drôle et p'têt même didactique.

Breeeeef, sujet:

#1 De la chieuse attitude & de la GF (la gentille fille, pour ceux/celles qui suivent pas, aussi qualifiée de bonne poire).

J'ai une confession à faire.

Un coming-out.

(Attention les yeux, planquez les gosses et les sensibles, et les fatales tendance Bitch). Je suis une gentille fille. Une vraie gentille, à passer six heures en cuisine parce que j'ai invité un garçon à diner, et à fournir le top du top vin. A dire "T'inquiète, je te paie le taxi". À ne pas aimer la langue-de-putasserie, et à encore moins aimer les clivages les-hommes-sont-des-salauds-les-filles-sont-des-victimes-mais-des-sorcières-en-puissance-aussi (et je ne parle même pas de la crédibilité de cette dernière phrase).

J'aime les hommes, pour ce qu'ils sont (et dans l'ensemble, ils me le rendent bien). Je les pense aussi paumé que moi, ou nous les filles, dans ces pseudo-règles contradictoires. Je les considère avant tout comme des amis, pas comme des concurrents, pas comme des (putains de) martiens.

Et j'ai fait un voyage du côté de la Chienne-Attitude, mais j'en suis revenue. C'était plutôt sympa, j'ai appris plein de trucs, dont: C'est comme l'ouzo, c'est cool sur une plage en Grèce, mais carrément insortable une fois de retour à la maison (ça marche aussi pour le limoncello). Oui, une chieuse-attitude ça te remonte l'égo plus vite qu'il n'en faut à Batman pour nettoyer Gottam-City, mais au fond, assez vite, c'est comment dire? Chiant. A être chieuse, le monde est chiant.

Oh, ouais, sisi, pas de doutes infondés, toi ma sœur paumée-rupturée, ça marche!... A court terme. Et c'est aussi - dez' ma sœur déprimée et rageuse - ce qu'il y a de plus hypocrite comme attitude, au fond. Toi Homme contre Moi Femme. Mais en tant que femme, je reste (merci ocytocine) tentée en permanence par ce lien à la fois animal et cérébral: je veux être contre toi, effectivement, mais au sens propre. Toi homme, plein de tes propres hormones, et ben... Bah oui, finalement tu aspires à la même chose, sans employer le même langage.

Tout ceci pour dire MERDE: Un bon gros merde à The Game autant qu'à The Rules, un bon gros "Sympa mais en fait dégage" à "Les hommes préfèrent les chieuse", et j'en passe.

Ce qui m'a fait réaliser tout ça? L'Homme. Lui, il n'a pas peur de ma gentillesse, il la prend pour ce qu'elle est: "Je me fais plaisir en lui faisant plaisir". Contrairement à Mr.Ex qui voyait en toute gentillesse une potentielle (et probable? à son point de vue ouais) façon de le manipuler, l'Homme accepte, et dit merci. C'est tout. Vraiment, rien de plus compliqué que ça. Quelqu'un en face de toi, et tu es toi - ni plus ni moins - et lui/elle qui dit: Merci.

Et putain qu'est ce que ça fait du bien.

(à se demander qu'est ce que c'est ce temps perdu avec des ingrats, et à s'auto-répondre: pour vraiment savourer pleinement une relation aussi sublime :mrgreen: )
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#270627
Et puisque je suis d'humeur amusée et quelque peu impudique:

#2Du sexe, pas trop en général mais un peu en particulier

Bon, en tant que fille, j'ai appris plein de choses en trente ans d'existence.

-Éducation religieuse à la base oblige, j'ai eu droit à quelques surprises - et beaucoup de complexes/gênes/refoulements et j'en passe.

-Puis il a semblé que les garçons à satisfaire, c'était le plaisir des filles. D'où des pratiques chiantes au possible, super généreuses (et la générosité qui commence pas soi-même? Naaaaaan!). J'élude, tout le monde l'a lu gros comme une montagne.

-Puis on essaie, on demande, et c'est pas si mal (voir "OMG" (version religieuse), Oh {insert name here} (version familière), *haaan, mmmh* (version j'ai autre chose à foutre qu'à penser))

Et c'est là qu'on en arrive à: le sexe est une terrible prise de tête. Absolument pas cqfd)

Tu couches? salope. lol
Tu couches pas? coincée du cul. lol
Ou mieux encore (là je sur-lol) tu couches pas le premier soir? tu es dignes de respect.

Nan mais!

Bon, j'aurais des tonnes de choses à dire sur les religieux et autres "convaincus" de tout poil qui s'occupent de ce que j'ai entre les jambes, au point de devoir y regarder de très près (laisse moi rire! TORDU!), mais là, mon propos concerne uniquement les filles et les garçons qui s'en tapent.

Et oui. On peut baiser (utiliser le terme "faire l'amour" semble quand même un peu crû, j'ai ma sensibilité, hein!) le premier soir, sans que 1. ça ne classifie qui que ce soit dans la catégorie "facile", 2. que ça n'empêche d'y prendre du plaisir là-maintenant et que ça puisse continuer, et 3. que ça signifie quoi que ce soit pour l'éventuelle relation à venir.

Oh, et parce que je crois que c'est un sujet à sérieusement aborder sur un site comme celui-ci: En aucun cas un partage physique aussi cool qu'il soit signifie qu'il y a relation amoureuse implicite.
#270656
:-Lov Puppis :)

(mais le limoncello, pas d'accord : c'est bon AUSSI sur la table du retour des vacances - même si, ok, la grappa est quand même plus top)
(question à deux balles : ça marche aussi pour le Grec ou le Rital qu'on ramène dans sa valise, mmm ? ;) )

Ce que tu nous confesses (...), c'est que la stratégie, c'est bon juste à se donner une bonne claque quand on s'est oubliées dans une relation (ne pas rester à côté du téléphone en soupirant, etc), mais bien sûr que c'est AUSSI être fatale que d'inviter les gens qu'on aime (et donc l'Homme, cqfd) à dîner en mitonnant des petits plats avec amour pendant des heures... (tiens, c'est marrant, c'est justement ce que j'ai prévu de faire car j'en ai ENVIE). Ce n'est pas être une chiffe molle... SAUF quand c'est pour manipuler, oui ("si je lui fais un gigot, il restera avec moi"). Mais si ça remplit de joie et qu'on en attend rien à part se faire plaisir à soi en faisant plaisir aux autres, où est le problème, hein ? Au contraire, on devient rayonnante, pleine de joie de vivre, on ose assumer sa générosité et son optimisme devant la vie (le verre à moitié plein, etc). Et bizarrement, c'est beaucoup plus attirant que de faire la même chose, dans le stress, en guettant si ça "marche" ("là, il va m'aimer, c'est sûr"). Un peu de lâcher-prise, que diable !!!

(bon, pour nuancer mon :-Bra , on est ici sur un site qui vise à soutenir des personnes qui ont surtout besoin de faire un vrai SR actif en période de rupture moche ou molle, alors faut bien préciser qu'on parle de relations en général et pas de période immédiatement post-rupture, hein ! - "reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison", non, of course...)

Des bisous, Puppis !!!
#270657
Le truc qui est fondamentalement derrière tout ça :

Merde, il y a des trucs suffisamment durs dans la vie pour qu'on saisisse avec "gratitude" chaque instant qui ne l'est pas (dur).
Moi, quand je regarde ma gamine, je me dis que j'ai quand même une putain de chance qu'elle existe, qu'elle soit en bonne santé et que je sois là pour lui donner de l'amour. Alors tout le reste devient trèèèèès relatif à côté de ça.
C'est un exemple (on peut penser à ses parents, ses amis, etc), et chacun peut très bien ressentir (en sortant la tête de son trou de râleur) qu'il y a plein de moments hyper précieux à vivre dans la vie, avec les gens qu'on aime (à commencer à par soi : ahhhh, ne plus se sentir coupable de se faire du bien, de prendre du temps pour soi, un bon bain, une promenade, un film...) : c'est maintenant qu'on vit, à chaque minute, alors autant faire en sorte que chaque minute soit putain d'agréable, au point d'en avoir les larmes aux yeux de joie quand on voit qu'on a pu faire naître du sourire autour de soi et en soi (même dans des situations dramatiques, d'ailleurs).

Et tout ça, ça fait beaucoup relativiser un chagrin d'amour (que je ne minimise pas non plus, attention, hein !!! moi aussi je sais ce que c'est que d'avoir eu envie de crever à cause d'un homme qui, manque de bol, n'avait pas les mêmes désirs que moi et dont je devais respecter le libre choix).

D'ailleurs, Puppis (et les autres !!!), je ne sais pas si tu connais ça, mais je l'ai lu récemment et ça a changé du jour au lendemain ma façon d'être en relation (le livre miraculeux, si !!!) :

"Cessez d'être gentil, soyez vrai"
http://www.amazon.fr/Cessez-d%C3%AAtre- ... 2761915968

Je crois qu'il dit EXACTEMENT ce à quoi tu es arrivée, et il donne plein de clés pour s'épanouir tout en étant heureux avec les autres.

ça m'intéressera de savoir ce que tu en penses en tout cas !

Des bisous !
#270951
Vassilia, (tiens, j'ai l'honneur de ton premier message sur le fofo :mrgreen: )

Alors déjà, le limoncello de retour, tu m'expliqueras parce que perso, nan, mais non en fait.
(le grec ou le rital, lui, tant qu'il est consentant, je vois rien à y redire)

Pour la suite, alors atta, lis-moi bien (oui, toi aussi autre lecteur/trice échoué ici), dans l'ensemble OUI, MAIS. MAIS, parce que c'est bien joli la générosité - et le gros relâchage happy-hippy - mais encore faut-il voir à qui elle est adressée et comment. Le gros problème, quand on est spontanément orienté La-vie-est-une-fête, c'est qu'il y a plein de gens qui ne le sont pas. Et, aussi étrange que ça le paraisse dit comme ça, ça peut être terriblement irrespectueux de jeter à l'autre sa super liberté qui ne s'arrête pas du tout là où commence la sienne. Et donc, bienvenue :-Clap à notre bon vieux pote, le syllogisme: la générosité ça commence par soi-même, et te casse pas le cul ma grande/mon grand à donner ce que tu n'auras pas en retour puisque charité bien ordonnée commence par soi-même. (On frôle même la tautologie, là, et c'est pas pour me déplaire tellement que c'en est à me faire plaisir, mais passons)

Ceci dit, Vassilia, j'en reste pas moins d'ac' avec toi, et c'est aussi pour ça que j'écris mes 'tites fantaisies sous cette rubrique-ci et sûrement pas dans SR ou reconquête (quoi que, ça ferait sans doute du bien à reconquête, :twisted: :lol: )

Oh, et pour la suite, oui, la gratitude c'est un sentiment foutrement fort (et je pèse mes mots), mais je sais aussi que pour en arriver là, faut avoir traversé des choses pas très sympa (qui font un effet kiss-cool du genre arrachage d'ongle) et que pas tout le monde y a droit. Et pas tout le monde a envie de savoir. Alors toi et ta souffrance atroce, et toi et ton souvenir de souffrance atroce, bizarrement t'es un privilégié, même si tu t'en passerais bien, mais comme ton privilège tu l'as pas vraiment choisi, tu as le droit d'en faire ce que tu veux. Le trouver cool. Ou pas. (perso, je pense que c'est plutôt une bonne idée, le un mal pour un bien, mais bon)

J'en reste pas moins en accord avec ton état d'esprit, Vassilia, hein!, je mégote juste sur des détails.

Et je vais aller voir ce livre, parce qu'en bonne insatiable curieuse, quand j'entends livre à lire, j'obéis, je lis.

Ce qui me va très bien puisque ça m'amène directement au point suivant que je souhaitais aborder.

Mais d'abord: des bisous à toi aussi! :-Lov
#271012
Et donc,

#3 Du fait que je suis un bouddha (ou presque, ou en devenir, mais bon on va pas chipoter des heures non plus)

Bon, je fume. Je bois. Et non pas que de l'eau, beaucoup de café, et pas mal d'autres liquides, aussi, qui contiennent un truc qui s'appelle éthanol et qui est marrant même s'il fait un peu mal au crâne le lendemain. Je bouffe parfois des nanimos tout mignons - et même des bébés nanimos. Parfois ça m'embête, parfois pas.

Je suis une gentille, oui, mais parfois je suis pas sympa. Avec la caissière (et c'est pas l'appeler hôtesse de caisse qui va la valoriser, ni moi cliente, d'ailleurs - toi, je sais pas. P'tête que toi oui, auquel cas elle se sentira moins conne, moi un peu plus, et tout s'équilibre au final, mais je vais pas non plus ressortir Shakespeare, sans compter que cette parenthèse commence légèrement à trainer en longueur), avec le voisin, avec l'inconnu qui me demande si j'ai pas une clope ou un euro. C'est pas que je suis pas sympa, c'est que dans l'absolu, parfois, je suis pas sympa, et que forcément ça tombe sur les gens qui ne le méritent pas.

Ceci dit, parfois je suis pas sympa non plus avec ceux que j'aime. Mais là c'est plus chiant, d'abord parce que le gens qui t'aime, il a la tolérance qui prend l'ascenseur (et je te défie de me prédire dans quel sens, n'essaie même pas de m'expliquer, tu t'es déjà gouré), et que toi tu culpabilises parce que faire chier le gens qui t'aime - et que tu aimes aussi, je suppose (sinon t'as un problème, et tu fais bien de te trouver là, ça veux dire que t'es pas complètement à la ramasse) - c'est pas vraiment ce que tu veux.

En plus de ça - je vais pas étaler ici la très longue litanie de mes défauts, manquements, névroses et psychoses parce qu'on ne va pas y passer l'année non plus - je suis à peu près 99% de mon temps occupée mentalement par des doutes, des fantasmes (là je ne dis pas sexuels, quoi que), des regrets et de la nostalgie. J'apprends rien à personne en affirmant que c'est pour autant pas réel? Non? C'est bon? Non? Ok, ben toi, là, ça s'appelle un psy et c'est plutôt cool. (Payer quelqu'un pour être obligé d'écouter vos conneries et délires? Sérieux? Y'en a qui doutent encore? :| )

Donc, étant parfaitement imparfaite, et l'assumant désormais complètement (j'avoue que ça aide, des gens qui aime le parfaitement imparfait en toi - mais bon, c'est de ta faute aussi si tes amis sont tout pourris. Na. Change d'amis, c'est tout), j'en ai retiré légitimement que les gens en général - et le gens en particulier - était bien imparfait aussi. Et que c'était plutôt sympa, en fait, d'être entouré de losers en étant une loser à part entière (Ouaiiiiiiis, plus rien à prouver, plus de pintade-attitude, plus de ça se fait comme ça parce que la société dit que...)

***Non attend. Je t'ai repéré toi l'aspirant beauf', et toi, la chienne de cirque abricot à poil royal-canin. J'ai dit assumer, pas laisser-aller***

Et là, le miracle du lâcher-prise. Si tu connais pas, essaie (qu'à côté l'ecsta-et-l'héro-c'est-bon-pour-les-gamins et que la religion-c'est-marrant-mais-je-crois-plus-au-Père-Noël-tu-sais). Ça demande plein de nouvelles capacité (ouééé, comme un foutu jeu vidéo), de l'humour et de l'auto-dérision, de la remise en question, et plein plein d'autre choses plutôt plaisantes, vu que sur la route du Boddhisatva, on en voit de toutes les couleurs.

Mais ça rend heureux. Connement, stupidement heureux, et tout le temps qui plus est.
#271414
Ouiiiiiiiiiiiii :-1 :-Lov Pupp'


Juste être soi-même, sans penser à ce que vont donner nos actions... Juste avoir envie de rendre l'autre heureux car il nous rend heureuse en partageant simplement tous ces petits moments ^^ De penser à soi aussi, de penser aux personnes qui sont importantes pour nous aussi... Sans se casser la tête, en profitant du moment présent en leur compagnie.
C'est tout. Vraiment, rien de plus compliqué que ça. Quelqu'un en face de toi, et tu es toi - ni plus ni moins - et lui/elle qui dit: Merci.
:-Clap :-Clap :-Clap
#271571
@ Black: 'erci!! :D :-Lov

@ Palichonne: très imparfaitement parfaite: nan promis-juré-craché, si (quand!) je change, c'est juste pour être plus moi... Pleins de bisous ma puce! :-Lov :-Lov

@ Praline: vivi chérie, c'est tout à fait ça! Mais en faisant très attention à ne pas tomber du côté extatique tout-beau-tout-rose. :-Lov :-Lov

Parce que j'ai aussi découvert qu'étrangement, tout ça à un prix inattendu: la responsabilité (pas la Raison, hein, faudrait voir pour pas déconner non plus). Tiens, bah ça fera le #4...


Edit: j'oubliais, ça change tout à cette chanson-là:
- c'est plus un vague fantasme, mais déjà un déjà-vu charmant (je fais bien d'aller fouiller dans mes vieux cd's, moi! :mrgreen: )
#271609
Puppis a écrit : @ Praline: vivi chérie, c'est tout à fait ça! Mais en faisant très attention à ne pas tomber du côté extatique tout-beau-tout-rose. :-Lov :-Lov

Parce que j'ai aussi découvert qu'étrangement, tout ça à un prix inattendu: la responsabilité (pas la Raison, hein, faudrait voir pour pas déconner non plus). Tiens, bah ça fera le #4...
Parfaitement ma puce 8-)
En parfaite et pleine conscience de nos choix et en avançant afin d'y arriver ensemble. C'est ça aussi profiter du moment présent :) C'est en être conscient :mrgreen: :idea: , ne pas fermer les yeux sur ce qui arrive, sur ce que ressent l'autre :) sur les problèmes de la vie...
Mais y travailler chaque jour :-Lov
Et sans se casser la tête sur des problèmes qui n'en sont pas forcément :)
Mais tu sais que je suis une incorrigible optimiste JUSTEMENT parce que je sais prendre mes responsabilités :mrgreen:
#272056
Maintenant que vous les filles semblez avoir - pour l'instant du moins - cessé de polluer mon post avec vos alcoolémies plus que latentes (Praline t'es prévenue, mon "médaille d'argent" va te coûter cher en Kriek!) - moi au moins j'assume, c'est à dire que-

Oui je coupe court.

Nous disions donc, #4 et là je suis quelque peu tiraillée entre deux idées... ce qui me donne soudain très exactement le sujet idéal (les deux idées seront traitées plus tard, c-à-d Raisonnable vs. Responsable & Que faire de l'Ex lorsqu'il devient encombrant)

#4 Du bienfait incommensurable & totalement fantastique (je pratique plus qu'allègrement la litote, ce soir) de la Troisième Voie

Un jour un Sage à dit: "Si tu arrives à une fourche, prend-là". Je ne sais pas qui était le Sage en question, et à vrai dire, je ne sais même plus d'où je tiens l'anecdote. Mais j'ai au moins compris que lorsque le Sage parlait de fourche, ce n'était pas celle qui sert à nettoyer l'enclos des rhinocéros. Le Sage voulait bien entendu parler d'embranchement, ou de carrefour, mais comme on le sait, le Sage aime bien être vieux-jeu et cryptique dans son vocabulaire - ça le rend crédible -, et le Sage est facétieux aussi. (C'est pour ça qu'il est appelé Sage d'ailleurs, et pas juste Vieux Con)

Et donc, le Sage, dans son Illuminée Sagesse, te dit à toi Disciple de prendre tout les chemins. Même si t'es super souple tôt ou tard ça crée un problème (on appelle ça un claquage, et pour ce que j'en connais d'expérience perso, c'est assez douloureux).

Bon même en dépassant la blague pourrite que je viens d'infliger à ton cerveau innocent, dis, tu ne le fais pas, toi de croire que c'est soit ça n°1 soit ça n°2? Qu'il y a une version JUSTE et une version FAUSSE et que si tu te plantes, y'a comme qui dirait l'incarnation de l'enfer bâtardé de tes pires cauchemars qui risque de venir sonner à ta porte en te demandant de rendre des comptes?

Et c'est là qu'elle vient à ton secours ("je" en l'occurrence, mais bon.) La fameuse Troisième Voie. Si tu ne peux départager n°1 et n°2, choisis simplement n°3.

Je te vois venir, avec ton "méééééh, c'est pas toujours possible, d'ailleurs, tiens, regarde, blabla". Moi je te dis, oui, c'est toujours possible. TOUJOURS. C'est ce qui s'appelle le libre-arbitre. Essaie seulement de me coller, je t'en prie, y'a pas moyen. La Troisième Voie, c'est celle qui dépasse et tente hors des sentiers battus (et rebattus), mais plus généralement c'est celle qui prend en compte n°1 & n°2 et qui en fait quelque chose de mieux.

C'est pas rebrousser chemin. C'est pas éviter ce qui s'annonce. C'est être créatif avec des faits, et tenter de faire mieux que le simple médiocre. Une fois de plus, c'est de l'action, et pas de la ré-action.

(Wow, pour un sujet auto-référentiel... :ugeek: je m'en sors pas si mal :mrgreen: )
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