Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Ca y est, je chante à nouveau sous la douche le matin car ... j'ai enfin récupéré mon ex !
#1317534
Elieza,

Tu as réellement saisi la chose, c'est tout à fait ça, et c'est en particulier sur ce point que je médite depuis hier. Je n'ai pas su aimer, je ne sais pas aimer. Comment j'accueille l'amour de l'autre ? Je crois ne pas savoir faire. Des qu'une relation débute, je suis directement dans le rapport de force, comme si l'amour était un jeu de pouvoir, pourtant j'ai l'impression d'aimer, mais je crois que j'aime l'amour que l'autre me porte. Comme disait sandstorm, aimer être aimée n'est pas de l'amour. Je pense que le seul moyen de savoir si je l'aime vraiment, c'est de faire une réelle introspection sur moi, d'apprendre à me connaitre, à m'accepter, à me donner ce regard que mes parents ne m'ont pas donné et que j'ai cherché chez les hommes. Là je saurai si malgré mon "handicap" j'avais au moins quelque chose de réel, enfoui, solide, pour mon ex, ou si ce n'était que des yeux apaisants.
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#1317536
Bonjour Kylian,

Merci pour ton message.

Nouvelle claque... je ne peux que m'étonner et finalement comprendre, ce que tu dis est tout à fait logique.

Quand tu as cité ce que j'ai écrit, j'ai eu du mal à me lire, comme si je ne voulais pas accepter de le voir en face. Les citations placée à la fin ont corroboré tout ton texte de départ et surtout eu plus de "force" que si elles avaient étaient mêlées dans le texte. Que veux tu que je te dise, si ce n'est que je ne veux plus de ça, dans le fond, je reste en dehors de moi même comme si j'étais un personnage que je me suis crée et qui ne me ressemble pas, je ne me sens pas superficielle, j'aime la nature, j'adore prendre un thé seule dans un café et lire, je n'aime pas les réseaux sociaux, car montrer sa vie aux autres ne m'intéresse pas, je me cultive je trouve les histoires enrichissantes. Je n'aime pas particulièrement les marques tant que ça me va bien, je n'aime pas les sacs à mains, les bijoux, j'aime le minimalisme, l'élégance. Les seuls choses un peu superficielles que j'ai c'est d'aimer les belles maisons et les voitures de sport. C'est tout.

Mais en même temps, j'ai cette tare de penser que mon identité se résume à mon physique et à un statut social, comme si le reste ne valait pas autant, comme si sans ça on ne pouvait pas m'aimer...
#1317537
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 16:10 Elieza,

Tu as réellement saisi la chose, c'est tout à fait ça, et c'est en particulier sur ce point que je médite depuis hier. Je n'ai pas su aimer, je ne sais pas aimer. Comment j'accueille l'amour de l'autre ? Je crois ne pas savoir faire. Des qu'une relation débute, je suis directement dans le rapport de force, comme si l'amour était un jeu de pouvoir, pourtant j'ai l'impression d'aimer, mais je crois que j'aime l'amour que l'autre me porte. Comme disait sandstorm, aimer être aimée n'est pas de l'amour. Je pense que le seul moyen de savoir si je l'aime vraiment, c'est de faire une réelle introspection sur moi, d'apprendre à me connaitre, à m'accepter, à me donner ce regard que mes parents ne m'ont pas donné et que j'ai cherché chez les hommes. Là je saurai si malgré mon "handicap" j'avais au moins quelque chose de réel, enfoui, solide, pour mon ex, ou si ce n'était que des yeux apaisants.
J'ai fonctionné comme toi pendant des années.
Et je me suis absolument bien débrouillée a saboter de jolies histoires.
La confiance en soi participe, je crois, de ce genre de comportements.

La bonne nouvelle c'est que ça se travaille, et que ce n'est pas gravé dans le marbre :)
#1317556
Oui c'est ce que je vais faire. Merci à tous pour vos conseils, qui ont vraiment marqué un tournant dans mon approche sur la vision des relations de couple.

A défaut de pouvoir fermer et supprimer ce post (je ne sais pas comment on fait) je vais éditer mes messages.
#1317558
Bonjour
Je ne pense pas que supprimer ce post soit une bonne chose, car cela rendrait caduque les interventions et le temps passé par les intervenants ainsi que le fait que ton histoire pourrait servir à d'autres personnes.
Donc pour la compréhension des choses, je crois que le mieux est de le laisser tel quel ... (sait-on jamais, tu pourrais revenir nous tenir au courant des tes avancées)

Merci et bonne journée
Allys ont aimé ça
#1317592
Bonjour,

Sandstorm : Ah, j'espère me sentir mieux très vite parce que j'ai l'impression d'avoir fouillé dans les tréfonds de ce qu'il y a de plus noir...le fait de comprendre pourquoi on a agi d'une manière et surtout de tout à coup comprendre que le schéma que j'ai répété avec mon ex, je l'ai répété avec mes profs, mes potes, les hommes en général. Ca fait mal, on se dit, je vais en faire quoi maintenant de ces informations, ça fait mal d'avoir l'impression d'être complètement désorganisé psychologiquement. Le fait de ne pas se sentir normal.

Elieza : Oui en un jour.. sur Doctolib j'en ai trouvé un qui avait des disponibilités.
#1317594
et finalement le schéma que tu répètes c'est lequel?
c'est pas de l'indiscrétion hein c'est juste que les schémas qu'on répète sont assez "banals" au sens où il y a pleins de gens qui le font , le truc c'est d"avoir la volonté d'avancer et ne pas les répéter...
#1317595
Le schéma que je répète est assez étrange.

J'ai une tendance avec la gente masculine, à les mettre en situation de "sacrifice", par exemple, faire les choses à ma place, s'embêter à ma place. Plus concrètement, mener un prof à faire des corrections à longueur de temps, à être disponible même en dehors des horaires de travail, faire en sorte que mon ex encore aujourd'hui s'occupe de mon déménagement, jusqu'à les épuiser sans même m'en rendre compte. Comme un enfant qui demande sans cesse à papa de tout faire.

J'ai donc remercié mon ex et lui ai dit que je m'occuperais seule du, reste, et j'ai coupé contact avec ce professeur. Le truc, c'est que ces gens là ont aussi quelque chose de pas nets, mais à la rencontre de ma névrose, il s'engouffrent dans ces conneries..
#1317604
D'accord, je vois.

J'ai parlé à mon ex de ces histoires, du fait que j'avais parlé à des personnes inconnues de mon histoire. Et de la claque que je me suis prise, et du psy.

Je lui ai parlé de nos névroses, et il m'a dit qu'il était d'accord et qu'il le savait car il a suivi une thérapie lui aussi, et que ses amis, les livres ses loisirs le font se sentir bien. Il veut quand même reconstruire quelque chose avec moi.

De mon côté je lui laisse une chance, je lui explique que je comprends qu'un couple n'a pas à s'écrire tous les jours pour se rassurer, mais quand même, si je ne lui écrit pas il ne m'écrit pas.

Comme il sait qu'on se voit le week-end, il attend le week-end pour me parler ou me raconter sa semaine, ses lectures etc.. c'est comme si en semaine je n'étais pas en couple.

Je fais ce travail sur moi même, mais le but ce n'est pas d'aller dans les extrêmes et d'accepter une absence totale de sa part à défaut d'une présence totale. Et moi j'aimerais retrouver l'équilibre de la modération, pas passer d'un extrême à l'autre.
#1317606
Bonsoir Lola,

Je me permets de te donner mon avis.

Tu écris des choses qui montrent que tu as pris conscience d'un certain dysfonctionnement chez toi, mais pour autant tu ne sors pas un instant de ton fonctionnement habituel, et il semble que si tu as compris intellectuellement certaines choses sur toi, tu ne les as pas intégrées (ou tu y résistes).

* d'une part en cherchant à te dédouaner (oui mais eux aussi ils ont un dysfonctionnement..). Ce n'est pas faux, mais cette remarque traduit surtout une volonté de te déresponsabiliser, et montre une certaine infantilisation assez complaisante des autres alors que c'est toi qui réagis infantilement par cette remarque avec aussi un certain manque d'empathie.

* Ensuite, tu exprimes, à la fin de ton texte, ce que tu souhaites : je ne veux pas...etc...
Cela montre qu'encore une fois tu prends en compte tes besoins avant ceux de l'autre. Le vocabulaire employé est symptomatique "je lui laisse une chance ".
Il est bien normal de prendre en compte ses propres besoins, mais quand on a un dysfonctionnement qui pour moi tendrait vers le narcissisme ou plutot vers le bordeline où on trouve aussi de l'egocentrisme- et je le dis avec précaution car je ne te connais pas et je ne me base que sur tes mots , donc je peux me tromper - , quand l'autre n'est considéré que comme un miroir , quand on demande à l'autre des preuves de plus en plus importantes de son attachement (le but n'est pas qu'il fasse quelque chose pour toi, mais qu'il ne te fasse jamais défaut), je ne vois pas comment tu pourras évoluer dans ton relationnel.

Il faudra, pour évoluer, que tu acceptes de te mettre en insécurité, ici concrêtement que tu acceptes de penser à ses besoins aussi, que tu cesses de le soumettre à tes propres besoins, sinon quitte le car tu ne l'aimes pas et ce sera la meilleure chose pour que la relation ne redevienne pas toxique pur lui.

A mon avis, il y a dans ce que tu décris une problématique d'attachement. Cela te rassurera de rencontrer une limite , tu as probablement cherché à travers tes exigences + + envers ces hommes qu'on te mette une limite - mais la problématique -pour toi, pour ton évolution , pas pour eux - était que si on te l'avait mise, cela aurait été interprété comme un manque d'amour et tu aurais ressenti cela comme une trahison, un abandon etc ....ce n'est pas à lui ni à aucun autre homme de faire ce travail et de sortir de cela, c'est à toi de le faire avec ton psy.
Courage
Elieza, sandstorm ont aimé ça