- 08 avr. 2016, 11:00
#1140595
Bonjour à tous
J'ai découvert le site en me demandant si ça m'aiderait de couper les ponts avec mon ex qui m'a quitté. Je viens de découvrir le forum et j'aimerais votre avis sur mon histoire.
Je suis sortie avec un collègue de bureau (pas direct heureusement, on peut passer des jours sans même se croiser dans les couloirs). Il a 12 ans de plus que moi (j'ai 30 ans), deux enfants de 9 et 10 d'une relation qui s'est finie il y a 6 ans. Il habite loin, au fin fond de sa campagne, prend le train pendant 1h30 tout les matins pour arriver au boulot (à Bruxelles) alors que moi j'habite en ville.
Rien ne nous réunit donc dans les faits mais on s'entend exceptionnellement bien, on a la même philosophie de vie, on se marre ensemble et je suis totalement prête à aller vivre dans sa campagne qu'il ne s'aurait envisager de quitter et à m'occuper des ses enfants qu'il a un we sur 2 et la moitié des vacances.
On a commencé à sortir ensemble en mai 2015, c'était idyllique, mieux que ce qu'on avait tous les deux pensé. Il m'a dit que j'étais l'amour de sa vie, qu'il voulait vivre avec moi. J'ai rencontré ses enfants, sa famille et lui la mienne, tout s'est bien passé. Seul bémol, j'aimerais qu'on ait un enfant ensemble, et lui n'en veut pas ou plutôt ça lui fiche la trouille. On s'est d'ailleurs séparé après 5 mois pour cette raison mais il est revenu le lendemain en me disant que, pour moi, il le ferait. En janvier 2016, on ne s'est pas beaucoup vus (vacances que j'avais déjà prévues avec des amis, petite maladie etc) et il a décidé de me quitter parce qu'il avait trop peur, il se sentait trop mal à l'aise pour fonder une famille.
Au début, j'ai résisté mais après je me suis rendue à l'évidence. J'ai fait un silence radio, pas pour le récupérer mais pour passer à autre chose. Le 22 mars, lors des attentats à Bruxelles, notre bâtiments a été évacué et on s'est retrouvé. Malgré un SR de 1 mois, ma première pensée a été de le revoir, de m'assurer qu'il allait bien et de l'aider pour rentrer chez lui et pareil pour lui. Du coup, on a repris contact (lui surtout en a profité, il a toujours voulu qu'on reste ami) mais 2-3 jours plus tard, je l'ai regretté, toujours amoureuse de lui, je ne me sentais pas bien de le revoir. Je lui ai donc dit et c'est là qu'il m'a dit qu'il regrettait sa décision et qu'il m'aimait. On s'est embrassé, on a parlé futur, bébé, la totale. Il avait une semaine de vacances avec ses enfants et on s'est dit que ce serait son délai de réflexion. Durant cette semaine, il m'a écrit tous les jours mais sans rien m'envoyer (j'ai lu le texte final que à la fin de la semaine). J'ai vu qu'il était passé de phases d'enthousiasme (me faire un double de ses clés, aménager une extension à sa maison) à des phases d'angoisse, se réveillant au milieu de la nuit en ayant envie de vomir.
Quand on s'est revu et que j'ai lu tout ça, je lui ai proposé de passer une soirée ensemble chez lui, sans se prendre la tête, en estimant qu'on devait arrêter de cogiter et juste profiter un peu l'un de l'autre. C'était jeudi 31 mars, c'était magique. Pour moi, c'était plus un au revoir, j'avais décidé de ne plus le faire souffrir, si on a pas le même projet de vie, il faut qu'on passe à autre chose. Mais le lendemain matin, quand on s'est séparé, il m'a envoyé un sms en me demandant si je pensais que ça pouvait être aussi merveilleux toute notre vie. Un autre sms le vendredi soir et puis plus rien le WE (quand on était ensemble on s'est toujours écrit tous les jours). On s'est revu lundi midi et puis mercredi soir, chez lui. Le jeudi, de nouveau pas de nouvelles et un sms ce matin pour me dire bonjour.
Pendant le trajet du train mercredi, on a discuté et il m'a dit des choses assez contradictoires:
- Il veut réussir à conserver une vie calme, libre et sereine (ce qu'il craint qu'un enfant viendrait gâcher) mais avec moi.
- Il n'est pas sûr si on n'est ou pas ensemble (moi non plus^^) mais il ne veut pas mettre d'étiquettes sur notre relation.
- Il aime bien qu'on se voie moins. Là, froncement de sourcils de ma part, du coup il essaie de corriger le tir mais bon ce qui est dit est dit.
- On a parlé comment faire avec les longs trajets de train et un bébé qui nous attend à la crèche. J'ai avancé des solutions qui n'ont pas eu l'air de lui paraître si stupides que ça. Il m'a dit que s'il arrivait à penser à avoir un bébé petit peu par petit peu, il pourrait peut-être surmonter l'angoisse.
Quand on s'est quitté en janvier, on était en train d'envisager de vivre ensemble, on s'écrivait tout le temps, on se voyait beaucoup. Dans les faits, clairement, il y a un recul par rapport à la situation actuelle: refus de donner un nom à notre relation, on se voit moins, on s'écrit moins. Par moment, je me dit qu'il est en train de me faire un plan cul "romantique". Est-ce que je cogite trop, est-ce que je devrais être patiente et laisser faire les choses et reprendre petit à petit ou carrément lui dire que ce type de relation ne me convient pas et que je veux qu'on revienne là où on en était (étant entendu qu'on ne doit pas prendre position sur le fait d'avoir un bébé et que je veux bien lui laisser le temps de réfléchir à son aise là-dessus)?
Merci d'avoir pris le temps de lire J'espère que vous pourrez me conseiller parce que je ne me sens pas bien dans la situation actuelle, limite, j'étais mieux pendant le silence radio en ayant fait une croix sur lui.
J'ai découvert le site en me demandant si ça m'aiderait de couper les ponts avec mon ex qui m'a quitté. Je viens de découvrir le forum et j'aimerais votre avis sur mon histoire.
Je suis sortie avec un collègue de bureau (pas direct heureusement, on peut passer des jours sans même se croiser dans les couloirs). Il a 12 ans de plus que moi (j'ai 30 ans), deux enfants de 9 et 10 d'une relation qui s'est finie il y a 6 ans. Il habite loin, au fin fond de sa campagne, prend le train pendant 1h30 tout les matins pour arriver au boulot (à Bruxelles) alors que moi j'habite en ville.
Rien ne nous réunit donc dans les faits mais on s'entend exceptionnellement bien, on a la même philosophie de vie, on se marre ensemble et je suis totalement prête à aller vivre dans sa campagne qu'il ne s'aurait envisager de quitter et à m'occuper des ses enfants qu'il a un we sur 2 et la moitié des vacances.
On a commencé à sortir ensemble en mai 2015, c'était idyllique, mieux que ce qu'on avait tous les deux pensé. Il m'a dit que j'étais l'amour de sa vie, qu'il voulait vivre avec moi. J'ai rencontré ses enfants, sa famille et lui la mienne, tout s'est bien passé. Seul bémol, j'aimerais qu'on ait un enfant ensemble, et lui n'en veut pas ou plutôt ça lui fiche la trouille. On s'est d'ailleurs séparé après 5 mois pour cette raison mais il est revenu le lendemain en me disant que, pour moi, il le ferait. En janvier 2016, on ne s'est pas beaucoup vus (vacances que j'avais déjà prévues avec des amis, petite maladie etc) et il a décidé de me quitter parce qu'il avait trop peur, il se sentait trop mal à l'aise pour fonder une famille.
Au début, j'ai résisté mais après je me suis rendue à l'évidence. J'ai fait un silence radio, pas pour le récupérer mais pour passer à autre chose. Le 22 mars, lors des attentats à Bruxelles, notre bâtiments a été évacué et on s'est retrouvé. Malgré un SR de 1 mois, ma première pensée a été de le revoir, de m'assurer qu'il allait bien et de l'aider pour rentrer chez lui et pareil pour lui. Du coup, on a repris contact (lui surtout en a profité, il a toujours voulu qu'on reste ami) mais 2-3 jours plus tard, je l'ai regretté, toujours amoureuse de lui, je ne me sentais pas bien de le revoir. Je lui ai donc dit et c'est là qu'il m'a dit qu'il regrettait sa décision et qu'il m'aimait. On s'est embrassé, on a parlé futur, bébé, la totale. Il avait une semaine de vacances avec ses enfants et on s'est dit que ce serait son délai de réflexion. Durant cette semaine, il m'a écrit tous les jours mais sans rien m'envoyer (j'ai lu le texte final que à la fin de la semaine). J'ai vu qu'il était passé de phases d'enthousiasme (me faire un double de ses clés, aménager une extension à sa maison) à des phases d'angoisse, se réveillant au milieu de la nuit en ayant envie de vomir.
Quand on s'est revu et que j'ai lu tout ça, je lui ai proposé de passer une soirée ensemble chez lui, sans se prendre la tête, en estimant qu'on devait arrêter de cogiter et juste profiter un peu l'un de l'autre. C'était jeudi 31 mars, c'était magique. Pour moi, c'était plus un au revoir, j'avais décidé de ne plus le faire souffrir, si on a pas le même projet de vie, il faut qu'on passe à autre chose. Mais le lendemain matin, quand on s'est séparé, il m'a envoyé un sms en me demandant si je pensais que ça pouvait être aussi merveilleux toute notre vie. Un autre sms le vendredi soir et puis plus rien le WE (quand on était ensemble on s'est toujours écrit tous les jours). On s'est revu lundi midi et puis mercredi soir, chez lui. Le jeudi, de nouveau pas de nouvelles et un sms ce matin pour me dire bonjour.
Pendant le trajet du train mercredi, on a discuté et il m'a dit des choses assez contradictoires:
- Il veut réussir à conserver une vie calme, libre et sereine (ce qu'il craint qu'un enfant viendrait gâcher) mais avec moi.
- Il n'est pas sûr si on n'est ou pas ensemble (moi non plus^^) mais il ne veut pas mettre d'étiquettes sur notre relation.
- Il aime bien qu'on se voie moins. Là, froncement de sourcils de ma part, du coup il essaie de corriger le tir mais bon ce qui est dit est dit.
- On a parlé comment faire avec les longs trajets de train et un bébé qui nous attend à la crèche. J'ai avancé des solutions qui n'ont pas eu l'air de lui paraître si stupides que ça. Il m'a dit que s'il arrivait à penser à avoir un bébé petit peu par petit peu, il pourrait peut-être surmonter l'angoisse.
Quand on s'est quitté en janvier, on était en train d'envisager de vivre ensemble, on s'écrivait tout le temps, on se voyait beaucoup. Dans les faits, clairement, il y a un recul par rapport à la situation actuelle: refus de donner un nom à notre relation, on se voit moins, on s'écrit moins. Par moment, je me dit qu'il est en train de me faire un plan cul "romantique". Est-ce que je cogite trop, est-ce que je devrais être patiente et laisser faire les choses et reprendre petit à petit ou carrément lui dire que ce type de relation ne me convient pas et que je veux qu'on revienne là où on en était (étant entendu qu'on ne doit pas prendre position sur le fait d'avoir un bébé et que je veux bien lui laisser le temps de réfléchir à son aise là-dessus)?
Merci d'avoir pris le temps de lire J'espère que vous pourrez me conseiller parce que je ne me sens pas bien dans la situation actuelle, limite, j'étais mieux pendant le silence radio en ayant fait une croix sur lui.