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Chers joyeux largués,

J’avais envie de vous faire partager une lecture qui m’a fait beaucoup de bien. Ça pique un peu, mais en ce qui me concerne, ça été bénéfique.

Ça s’appelle La princesse qui croyait aux contes de fée, de Marcia Grad.

Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture :

« Elevée de façon très stricte par le roi et la reine qui se montrent des parents aussi sévères qu'affectueux, la douce princesse Victoria grandit en rêvant d'être un jour secourue par son Prince Charmant comme toutes les jeunes filles de ses contes de fées préférés. Et quand le prince arrive effectivement, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où elle découvre que son prince est loin d'être aussi charmant que dans ses contes. Sur les conseils d'une chouette délicieuse qui chante et joue du banjo, la princesse part sur le Chemin de la Vérité, un chemin parsemé d'embûches et de défis qui mène à la découverte de soi. Ce livre s'adresse à toutes celles qui, marquées par leurs blessures d'enfance, pensent qu'elles ne sont pas à la hauteur ou se sont soumises à un prince "désenchanteur". Il leur montre en effet que les nouveaux départs et une fin heureuse sont toujours possibles. »

Alors d’un point de vue stylistique, c’est sûr que ce n’est pas du Victor Hugo. Comme je me suis levée du pied gauche ce matin, je pourrais même parler de carnage absolu. Mais ce n’est pas ça l’important.

L’important c'est la déconstruction salutaire du mythe des contes de fées amoureux, ainsi que les messages qui émaillent le texte, et qui personnellement ont rempli mon dedans de ravissement.

Morceaux choisis :

« Pour que les choses changent, il faut que toi tu changes. »

« On renonce par désespoir mais on cède par acceptation. »

« Les gens deviennent des victimes quand leur besoin d’être aimé est plus fort que leur besoin d’être respecté. »

« La seule sécurité durable, c’est de savoir que l’on peut se débrouiller seul. »

« Car on traite l'autre comme on se traite soi-même : avec bonté et acceptation ou avec dureté et rejet. »

[En parlant d’un endroit appelé « La Terre de l’illusion »] : « Les gens restent ici pour des tas de raisons différentes. La plupart restent par habitude. D'une manière assez complexe, ils sont à l'aise avec la folie, avec le fait de ne pas savoir ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, de ne voir que ce qu'ils veulent bien voir, même avec le fait d'être malheureux et de souffrir. De toute façon, ils ne savent pas ce qui peut les attendre ailleurs. Ils ont peur que ce soit pire. Alors ils se disent qu'il vaut mieux ne pas prendre de risques…. »

« Auparavant, tu avais besoin d'aimer pour te sentir bien. Maintenant, tu peux choisir d'aimer parce que tu te sens bien."

« Je ne comprends pas que cela puisse être une bonne chose d’avoir été blessée.
- N’as-tu pas mûri et n’as-tu pas appris ce qu’était l’amour et ce qui ne l’était pas ? N’as-tu pas appris à mieux te connaître ? N’as-tu pas appris à trouver au fond de toi une force dont tu ne soupçonnais même pas l’existence ? Tu sais, la douleur est un bien meilleur professeur que le plaisir.
- Ce sont de leçons vraiment difficiles.
- Oui, mais c’est ainsi que l’on apprend le mieux. Chaque jour est une occasion nouvelle d’être comme tu veux être et de vivre la vie que tu souhaites »

Le style est volontairement simpliste et naïf, mais c'est du coup accessible et percutant. Ce livre m’a réellement permis de changer l’angle de mes réflexions, de remettre en cause l'image idyllique et fausse que je me faisais de mon couple, et de me recentrer sur moi. Et du coup, d’avancer.

J’espère qu’il pourra en aider certains comme il m’a aidé moi.
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Caroline94 a écrit :la douce princesse Victoria grandit en rêvant d'être un jour secourue par son Prince Charmant comme toutes les jeunes filles de ses contes de fées préférés
C'est n'avoir rien compris aux contes de fées que de les voir comme "une jeune princesse secourue par son prince charmant", c'est tout le contraire de ça. Cette vision où tout est magique, le coup de foudre et l'amour éternel au delà de toute considération logique ou matérielle, et de toute notion d'effort, on la retrouve plutôt dans les comédies sentimentales juives américaines contemporaines que dans les contes anciens.
Et quand le prince arrive effectivement, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où elle découvre que son prince est loin d'être aussi charmant que dans ses contes.
Pour une femme qui est obsédée par son trou du cul, aucun homme quelque soit ses qualités, ne peut être un prince charmant. Le secret est là. Il est le prince charmant parce que j'ai la patience de le supporter et parce que je sais fermer ma gueule, de temps en temps.
C'est comme si Blanche-Neige n'avait jamais servi les 7 nains, histoire d'apprendre à être humble et patiente (ou Cendrillon ses demi-soeurs, etc) et qu'elle était restée à faire sa petite chieuse dans son château, elle serait devenue comme sa belle-mère. Toutes les réponses ont déjà été données depuis longtemps.
Sur les conseils d'une chouette délicieuse qui chante et joue du banjo, la princesse part sur le Chemin de la Vérité, un chemin parsemé d'embûches et de défis qui mène à la découverte de soi.
Et de son trou du cul.

Après tout n'est pas à jeter bien sûr mais :
« La seule sécurité durable, c’est de savoir que l’on peut se débrouiller seul. »
La seule sagesse est de comprendre qu'on ne le peut pas et se montrer reconnaissante.
"Auparavant, tu avais besoin d'aimer pour te sentir bien. Maintenant, tu peux choisir d'aimer parce que tu te sens bien."
C'est vraiment une phrase de gonzesse narcissique.
Alors d’un point de vue stylistique, c’est sûr que ce n’est pas du Victor Hugo. Comme je me suis levée du pied gauche ce matin, je pourrais même parler de carnage absolu. Mais ce n’est pas ça l’important.
Un peu quand même. Quand on ne sait pas écrire, c'est souvent aussi parce qu'on ne sait pas lire.

Ce livre m’a réellement permis de changer l’angle de mes réflexions, de remettre en cause l'image idyllique et fausse que je me faisais de mon couple
Tant mieux, vraiment, tant mieux pour toi; mais lire les contes de Grimm, par exemple, dont tu ne sembles connaître que des clichés, t'aiderait sûrement plus. Ce sont peut-être les versions Disney, que je ne connais pas, qui t'ont fait mal juger ces contes.