Aide et conseilspour récupérer ton ex !

[Mox Nox]

Si tu te réfères au sens d''indulgence comme quelque chose de quasi matériel au Moyen âge (l'achat de la messe presque par contrat via un bout de papier) face à son sens actuel plus immatériel je ne vois pas en quoi cela est plus relevant.

Québécois ? Parce que pour compliquer les choses, je crois me souvenir que certaines discussions avec des amis de la Belle Province avaient mis en évidence des divergences profondes sur l'enseignement que nous avions reçu du français. Des conneries type analyse grammaticale vs analyse logique. Si tu en es, il me plairait de le savoir, que j'aille fouiner du côté des grammaires transatlantiques ...

Bonne soirée.

[Tenbu Hôrin]

Je le vois comme un point de détail en l'occurrence.

Par exemple, en France, on évite cette expression, bizarrement.

[-Numéro 7]

PAS DE CLEF A LA POESIE

Pas de clef à la poésie
Pas de ciel
Pas de fond
Pas de nid
Pas de nom

Ni lieu
Ni but
Ni raison

Aucune borne
Aucun fortin
Aucun axe
Aucun grain

Mais ce souffle

Qui s'infiltre

Dans l'étoffe des âmes

Pour délier leurs saisons :

Peuple d'hirondelles
Au regard pénétrant
A la vue déployée.

Andrée Chédid

[En conclusion]

Je le vois comme un point de détail en l'occurrence.

Par exemple, en France, on évite cette expression, bizarrement.

Avant ou après la sortie de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz ?
En France on évite désormais aussi d'employer les mots thuriféraire ou plénipotentiaire dans une proposition et alors ?
Pas québécois mais pas français donc je n'ai en effet pas subi les joies de l'Education nationale.
Ceci peut expliquer cela.
Ceci dit, si tu me montres par A+B que le "d'indulgences" est un complément d'objet indirect dans ce cas-ci, je m'incline. Comme je l'ai explicité, je ne lui reconnais jusqu'ici pas la fonction du complément d'objet indirect, càd caractériser indirectement l'action du verbe.
Le reste n'est qu'une histoire de goût si pas un snobisme linguistique.

[Tenbu Hôrin]

Je le vois comme un point de détail en l'occurrence.

Par exemple, en France, on évite cette expression, bizarrement.

Avant ou après la sortie de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz ?
En France on évite désormais aussi d'employer les mots thuriféraire ou plénipotentiaire dans une proposition et alors ?

Je crois que c'était de l'humour.

[lilydr]

Avant ou après la sortie de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz ?

Je ne sais pas mais en tout cas on a gardé le "n'est-ce pas ?" Enconclusion d'un débat ^^

[Tenbu Hôrin]

Avant ou après la sortie de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz ?

Je ne sais pas mais en tout cas on a gardé le "n'est-ce pas ?" Enconclusion d'un débat ^^

Qu'il a honteusement pompé sur le schtroumpf à lunettes, rendons à César ...

[sandstorm]

euh les gars vous êtes sur un thread dédié à la poésie...

[lilydr]

euh les gars vous êtes sur un thread dédié à la poésie...

Oh ce n'est pas la première fois que ce thread part complétement en live, tant que les intervenants ont le bons goût d'y revenir pour parler poésie, ce thread reste ouvert aux digressions.

[Elieza]

euh les gars vous êtes sur un thread dédié à la poésie...

La maitrise de la langue est une forme de poésie, en soit.

[louma]

En le disant comme ça ici, ça passera peut-être mieux..



Camelots du verbe, bretteurs sans éclat et sans lame,
Rangez vos breloques poussiéreuses, pacotilles et quenelles
Tous ces coups de menton dans l'air qui vous pâme
une main agitée,coupable, excitée par le Bescherelle

Des duels sans panache, des semaines qui s'écoulent
A scruter sur le qui-vive un pas glissant, à l'excès transitif
Amis des vers, sur ce champ s'étiole déjà la maigre foule
Dernier refuge des doux analphabètes et des contemplatifs

[lilydr]

En le disant comme ça ici, ça passera peut-être mieux..



Camelots du verbe, bretteurs sans éclat et sans lame,
Rangez vos breloques poussiéreuses, pacotilles et quenelles
Tous ces coups de menton dans l'air qui vous pâme
une main agitée,coupable, excitée par le Bescherelle

Des duels sans panache, des semaines qui s'écoulent
A scruter sur le qui-vive un pas glissant, à l'excès transitif
Amis des vers, sur ce champ s'étiole déjà la maigre foule
Dernier refuge des doux analphabètes et des contemplatifs

Yeah de la compo (un peu belliqueuse il est vrai , mais de la compo tout de même).
Je crois que ne suis pas née à la bonne époque et reste nostalgique de ces temps où les joutes verbales valaient aux orateurs l'opprobre ou la gloire.

[sandstorm]

En le disant comme ça ici, ça passera peut-être mieux..



Camelots du verbe, bretteurs sans éclat et sans lame,
Rangez vos breloques poussiéreuses, pacotilles et quenelles
Tous ces coups de menton dans l'air qui vous pâme
une main agitée,coupable, excitée par le Bescherelle

Des duels sans panache, des semaines qui s'écoulent
A scruter sur le qui-vive un pas glissant, à l'excès transitif
Amis des vers, sur ce champ s'étiole déjà la maigre foule
Dernier refuge des doux analphabètes et des contemplatifs

voilà de la poésie!

[Tenbu Hôrin]

C'est ce que je croyais quand j'avais 12 ans. Aujourd'hui, je pense qu'un bon "fermez vos gueules" aurait été bien plus poétique que ces vers médiocres.

[lilydr]

C'est ce que je croyais quand j'avais 12 ans. Aujourd'hui, je pense qu'un bon "fermez vos gueules" aurait été bien plus poétique que ces vers médiocres.

Nan, ici on est dans le thread "poésie", ne t’étonne donc pas qu'on ait une sensibilité pour la forme (sans cependant oublier la prépondérance du fond).

J'ai toujours eu un peu de mal avec les "critiques" (les professionnels, j'entends). N'étant pas dépourvue du sens de l’esthétisme, et quand bien même je trouverais les auteurs médiocres, tant qu'ils font mieux que moi (ou qu'il font tout simplement) je me suis toujours refusé à critiquer ouvertement des personnes ayant osé.

[Tenbu Hôrin]

C'est ce que je croyais quand j'avais 12 ans. Aujourd'hui, je pense qu'un bon "fermez vos gueules" aurait été bien plus poétique que ces vers médiocres.

Nan, ici on est dans le thread "poésie", ne t’étonne donc pas qu'on ait une sensibilité pour la forme (sans cependant oublier la prépondérance du fond).

Je ne comprends pas ce qui a pu te faire croire que je n'ai pas de sensibilité pour la forme. Je ne parle que de ça, je présente justement une autre forme avec le même fond. Une forme plus courte, plus poétique, qui en dit autant, et même plus. Mettre "de la forme", quand on demande de la censure, il me semble que cela relève plus de la communication que de la poésie. Or dans le "fermez vos gueules" réside au moins une exigence de légitimité. Et cette merveilleuse métaphore issue de la sagesse populaire, "gueule", tu n'es pas passée à côté j'espère ?

J'ai toujours eu un peu de mal avec les "critiques" (les professionnels, j'entends). N'étant pas dépourvue du sens de l’esthétisme, et quand bien même je trouverais les auteurs médiocres, tant qu'ils font mieux que moi (ou qu'il font tout simplement) je me suis toujours refusé à critiquer ouvertement des personnes ayant osé.

Répondre "c'est médiocre" sans proposer mieux, c'est laisser les gens sur leur faim, certes. J'ai donc proposé mieux.

[lilydr]

Mmmh mouais. Tu n'es pas sans savoir que je t'ai toujours attribué une aptitude certaine à la poésie malgré tes récriminations.
Ta capacité à concentrer le sens est évidente, et quand bien même tu t'en défends, il y a quelque chose de très poétique dans ta façon d'écrire, elle est presque japonaise.

Je trouvais simplement dommage de clouer Louma pour sa contribution (ses deux précédents post sur ce fil ainsi que son manque d’élégance dont je m'expliquerais bien volontiers par MP avec lui, étant à mon sens bien plus regrettable que ses vers)

[Tenbu Hôrin]

Ah, mais je te rassure, Louma se fout complètement de mon avis, il ne sera vexé en rien par mes propos. J'ai saisi une perche pour parler de poésie, c'est tout.

[Mox Nox]

Louma est son propre poème. Quant à sa production "littéraire", elle est tout-à-fait négligeable à mon sens ... Il est de ces arbres chétifs et rabougris, opiniâtres et cassants, que l'on se surprend à aimer pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils donnent.

Mox, ami des nabots et des bonzaïs.

[-Numéro 7]

L'ECHANGE

J'ai côtoyé l'abîme
L'échange me recrée

Dans ces cœurs
Dans ces corps
J'ai eu lieu
Et sauvegarde

Inachevé pourtant

Je vais et puis je vais

Vers des régions toujours à naître

Mais que je suis
Mais que je sais.

Andrée Chédid