En conclusion a écrit :Je ne vois toujours pas où tu vois de transitif indirect.
Dans "faire trafic d'influence". Ce qui fait que "... un livre. J'en entame la lecture" veut dire quelque chose, et que "l'influence/l'indulgence d'untel. J'en entame le trafic" pas.
En conclusion a écrit :Démarrer n'appelle pas de complément d'objet indirect. Il est transitif direct (je démarre une voiture) ou bien intransitif (la voiture démarre).
C'est tout le problème.
En conclusion a écrit :Et tu peux dire pour le transitif direct "je démarre la voiture de mon père" ou bien "je démarre la voiture de police" comme tu peux dire "je démarre un trafic d'objets d'arts" ou bien "je démarre un trafic d'indulgences".
Nope. Ou alors dans le sens médiéval d'indulgences telles qu'accordées par l'Eglise dans les siècles passées. Dès lors que tu entends trafiquer l'indulgence de quelqu'un, tu crées automatiquement un COI, parce que "trafiquer l'indulgence" tout seul ne veut rien dire. Si tu préfères, la différence est la suivante :
1°) On peut entamer la lecture d'un livre, tout seul. Dire quel livre (celui de machin) limite le sens du nom "livre" sans altérer la phrase. Le verbe ne change pas de sens.
2°) On peut démarrer un trafic d'objets, sans plus de précision. Quels objets ? Des objets d'art (sans s à la fin, ça passe mieux), à n'en pas douter, mais c'est une précision facultative.
3°) Mais quand tu dis "... mon indulgence. N'en démarre pas un trafic", on ne peut ps enlever ce "en". Ce n'est pas un complément déterminant, ça conditionne directement le sens du verbe, et ne se rapporte plus seulement à un nom. Autrement dit, ça devient un COI. Parce que "démarrer un livre" veut dire quelque chose même si on ne sait pas quel livre, "démarrer un trafic d'objets" veut dire quelque chose même si on ignore le type d'objets, mais "démarrer un trafic" n'a aucun sens tant qu'on n'a pas dit quel trafic.
En conclusion a écrit :Tu peux démarrer quoi un trafic de quoi d'indulgences. "D'indulgences" est un complément du nom, pas un complément d'objet indirect. Il précise de quoi est le trafic. Le "en" ensuite remplace le complément du nom.
Non, parce qu'on ne démarre pas un trafic.
En conclusion a écrit :Je n'ai pas dit "je démarre de mon trafic d'indulgences". Je n'ai pas dit non plus "je démarre de mon indulgence un trafic". Ce sont des transitifs indirects et des erreurs grammaticales dans les deux cas.
De la même façon on ne dit pas "je démarre à un trafic d'indulgence" qui serait un un transitif indirect également.
Je ne vois pas ce qui diffère à tes yeux entre "tu as mon indulgence, n'en démarre pas un trafic" et "tu as mes carottes, n'en démarre pas un commerce".
Rien, je récuse les deux formes. Par contre, avec un transitif indirect comme faire, je vois très bien "tu as mon indulgence, n'en fais pas trafic" ou "tu as mes carottes, n'en fais pas commerce". Sitôt que le verbe lui-même est sémantiquement impacté par le complément, il cesse d'être un simple complément du nom pour devenir un complément d'objet indirect du verbe.
C'est en tout ce qu'on m'en a appris, il y a de longues années. Mais ton acharnement, sans me faire douter à proprement parler (la phrase est trop malheureuse à l'oreille pour que je puisse me ranger à ton explication), mérite en tout cas que j'en cherche une réfutation flagrante.Je vais donc consulter plus expert que moi à ce sujet, pour qu'il nous dise dans quels cas précis le complément déterminant devient COI.