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par lilydr
#1180069
Instants

Si je pouvais de nouveau vivre ma vie,
dans la prochaine je tâcherais de commettre plus d’erreurs.
Je ne chercherais pas à être aussi parfait, je me relaxerais plus.
Je serais plus bête que je ne l’ai été,
en fait je prendrais très peu de choses au sérieux.
Je mènerais une vie moins hygiénique.
Je courrais plus de risques,
je voyagerais plus,
je contemplerais plus de crépuscules,
j’escaladerais plus de montagnes, je nagerais dans plus de rivières.
J’irais dans plus de lieux où je ne suis jamais allé,
je mangerais plus de crèmes glacées et moins de fèves,
j’aurais plus de problèmes réels et moins d’imaginaires.

J’ai été, moi, l’une de ces personnes qui vivent sagement
et pleinement chaque minute de leur vie ;
bien sûr, j’ai eu des moments de joie.
Mais si je pouvais revenir en arrière, j’essaierais
de n’avoir que de bons moments.

Au cas où vous ne le sauriez pas, c’est de cela qu’est faite la vie,
seulement de moments ; ne laisse pas le présent t’échapper.

J’étais, moi, de ceux qui jamais
ne se déplacent sans un thermomètre,
un bol d’eau chaude,
un parapluie et un parachute ;
si je pouvais revivre ma vie, je voyagerais plus léger.

Si je pouvais revivre ma vie
je commencerais d’aller pieds nus au début
du printemps
et pieds nus je continuerais jusqu’au bout de l’automne.
Je ferais plus de tours de manège,
je contemplerais plus d’aurores,
et je jouerais avec plus d’enfants,
si j’avais encore une fois la vie devant moi.

Mais voyez-vous, j’ai 85 ans…
et je sais que je me meurs.

Jorge Luis Borges traduit par E. Dupas.
par -Numéro 7
#1181435
REGARDER LA VIE

Hémorragie de mots
Hémorragie d'images
Temps surmenés
Heures répandues

Comment tirer la vie de toutes ses geôles?

La vie :

Essor du risque

Vendanges du hasard.

Andrée Chédid
par -Numéro 7
#1181437
RENAÎTRE

Porté par le reflux des sèves
Par ces paroles qui font l'été
Par ces soleils gorgés d'échos

Tu graviras cœurs et sentiers
Tu ne cesseras de renaître
Taillant brèches et mots
Dans la paroi des jours.

Andrée Chédid
par En conclusion
#1181931
lilydr a écrit :N'hésitez surtout pas à poster des poèmes, ça accompagnerait parfaitement mon armagnac et pallierait à mon internet défaillant. A votre bon cœur. ^^
Lily, pallier est un transitif direct, bon dieu :)

Je mets ca sur le compte de l'armagnac!
par lilydr
#1181932
Flûte ! Je crois bien que je vais devoir louer ton indulgence pour la seconde fois sur ce forum. ^^
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par Mox Nox
#1182311
En conclusion a écrit :Tu l'as !

Mais n'en démarre pas un trafic :)
Et "démarrer" n'est jamais transitif indirect introduit par "de". On en fait un trafic, mais on n'en démarre rien du tout. Nous mettrons cette erreur sur le compte de la volvic, si tu ne bois pas d'armagnac, et te réservons la même indulgence que tu as pour autrui.
par En conclusion
#1182332
Le verbe "démarrer" utilisé dans le sens de commencer est familier mais pas syntaxiquement faux.
Je ne vois pas où tu vois un "de", je n'ai pas écrit "n'en démarre pas de trafic". La phrase complète serait "Tu as mon indulgence mais n'en démarre pas un trafic". Un trafic de cette indulgence. Ce qui fait du "en" un complètement déterminatif du nom qui me permet d'éviter une répétition.
Par exemple je pourrais écrire :
Je lis un livre, n'en commence pas la lecture.

Tu pourrais ergoter sur le "mais" qui crée deux propositions au lieu d'une et rend la construction caduque. Il est vrai. Je le vois comme un point de détail en l'occurrence.

De même tu pourrais ergoter sur la laideur sémantique du "démarrer". "Faire" aurait mieux convenu. Ici "démarrer" peut être remplacé par "commencer", qui peut être transitif ou intransitif à l'instar de démarrer. Note qu'à choisir, je préfère sémantiquement le sens familier de démarrer parce que ce dernier est relativement absurde dans son sens transitif premier. Joliment désuet mais relativement absurde.
On remarquera qu'on ne peut démarrer sa voiture-navire ou encore pire la "faire démarrer" dès lors qu'elle n'est pas réellement amarrée au trottoir. A moins qu'on suppose que mettre le frein à main est une façon d'amarrer sa voiture pour qu''elle ne dérive pas. Mais quoi qu'il en soit on ne la fixe pas pour éviter qu'elle soit emportée par une marée qui n'existe pas donc le terme est relativement impropre.

Pourtant ca n'a pas empêché le verbe de changer de sens, on peut maintenant démarrer sur les chapeaux de roue ou au quart de tour.
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par Mox Nox
#1182339
En conclusion a écrit :Le verbe "démarrer" utilisé dans le sens de commencer est familier mais pas syntaxiquement faux.
Je ne vois pas où tu vois un "de"
Dans le "en". "N'en démarre pas un trafic" = "Ne démarre pas un trafic [de mon indulgence]. Ce qui n'a aucun sens.
En conclusion a écrit :je n'ai pas écrit "n'en démarre pas de trafic". La phrase complète serait "Tu as mon indulgence mais n'en démarre pas un trafic". Un trafic de cette indulgence.
J'ai bien compris.
En conclusion a écrit :Ce qui fait du "en" un complètement déterminatif du nom qui me permet d'éviter une répétition.
Nope. Ton erreur est ici. Le "en" que tu utilises ici n'est pas un complément déterminatif de "trafic", mais un simple pronom mis à la place "d'indulgence".
En conclusion a écrit :Par exemple je pourrais écrire :
Je lis un livre, n'en commence pas la lecture.
Tu pourrais parfaitement l'écrire. Ce qui n'a aucun rapport avec la choucroute et ajoute encore à ta confusion. Dans la première phrase "N'en démarre pas un trafic" (remplace par "démarre" par "fais", par exemple), tu vois bien que faire devient un transitif indirect. Qu'il a le sens de "ne fais pas un trafic [à partir de] cette influence". Ce qui est bel et bien possible avec "faire" et ne l'est pas avec "démarrer". Dans la seconde phrase "n'en commence pas la lecture", le sens est celui de "ne fais pas la lecture [de ce livre]". Et qui, lui, est pour le coup un complément déterminatif ne justifiant pas l'usage d'un transitif indirect.
En conclusion a écrit :Tu pourrais ergoter sur le "mais" qui crée deux propositions au lieu d'une et rend la construction caduque. Il est vrai. Je le vois comme un point de détail en l'occurrence.
Je ne suis pas sûr de voir ce que tu veux dire, mais te crois sur parole sur ce point.
En conclusion a écrit :De même tu pourrais ergoter sur la laideur sémantique du "démarrer". "Faire" aurait mieux convenu. Ici "démarrer" peut être remplacé par "commencer", qui peut être transitif ou intransitif à l'instar de démarrer.
Et j'aurais la même objection. Je conçois parfaitement qu'on dise "... un livre. J'en entame la lecture". "... un livre. J'en débute la lecture". "... un livre. J'en commence la lecture". Et je juge également fautives les constructions " ... une influence. J'en entame le trafic". " ... une influence. J'en commence le trafic". " ... une influence. J'en débute le trafic". Le seul verbe également utilisable dans les deux propositions qui me vienne à l'esprit est "faire" : "... un livre. J'en fais la lecture" et "... une influence. J'en fais le trafic" sont tous deux grammaticalement justes. Ce qui tient à la double nature transitive directe et indirecte de "faire". On fait quelque chose (comme la lecture), et l'on peut faire à partir de quelque chose (comme un trafic).
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par louma
#1182425
Nous mettrons cette erreur sur le compte de la volvic, si tu ne bois pas d'armagnac, et te réservons la même indulgence que tu as pour autrui.
En forme Mox, tu as joliment tiré ton espadon dans la torpeur de ce lundi..
par En conclusion
#1182429
Je ne vois toujours pas où tu vois de transitif indirect. Démarrer n'appelle pas de complément d'objet indirect. Il est transitif direct (je démarre une voiture) ou bien intransitif (la voiture démarre). Et tu peux dire pour le transitif direct "je démarre la voiture de mon père" ou bien "je démarre la voiture de police" comme tu peux dire "je démarre un trafic d'objets d'arts" ou bien "je démarre un trafic d'indulgences".
Tu peux démarrer quoi un trafic de quoi d'indulgences. "D'indulgences" est un complément du nom, pas un complément d'objet indirect. Il précise de quoi est le trafic. Le "d'indulgences" n'est pas là pour représenter indirectement l'action que fait le sujet. Le "en" ensuite remplace le complément du nom.
Je n'ai pas dit "je démarre de mon trafic d'indulgences". Je n'ai pas dit non plus "je démarre de mon indulgence un trafic". Ce sont des transitifs indirects et des erreurs grammaticales dans les deux cas.
De la même façon on ne dit pas "je démarre à un trafic d'indulgence" qui serait un un transitif indirect également.
Je ne vois pas ce qui diffère à tes yeux entre "tu as mon indulgence, n'en démarre pas un trafic" et "tu as mes carottes, n'en démarre pas un commerce".
On peut très bien dire aussi : Tu as ma nuisance, n'en pallie pas les effets.
C'est du pareil au même.
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par Mox Nox
#1182430
En conclusion a écrit :Je ne vois toujours pas où tu vois de transitif indirect.
Dans "faire trafic d'influence". Ce qui fait que "... un livre. J'en entame la lecture" veut dire quelque chose, et que "l'influence/l'indulgence d'untel. J'en entame le trafic" pas.
En conclusion a écrit :Démarrer n'appelle pas de complément d'objet indirect. Il est transitif direct (je démarre une voiture) ou bien intransitif (la voiture démarre).
C'est tout le problème.
En conclusion a écrit :Et tu peux dire pour le transitif direct "je démarre la voiture de mon père" ou bien "je démarre la voiture de police" comme tu peux dire "je démarre un trafic d'objets d'arts" ou bien "je démarre un trafic d'indulgences".
Nope. Ou alors dans le sens médiéval d'indulgences telles qu'accordées par l'Eglise dans les siècles passées. Dès lors que tu entends trafiquer l'indulgence de quelqu'un, tu crées automatiquement un COI, parce que "trafiquer l'indulgence" tout seul ne veut rien dire. Si tu préfères, la différence est la suivante :
1°) On peut entamer la lecture d'un livre, tout seul. Dire quel livre (celui de machin) limite le sens du nom "livre" sans altérer la phrase. Le verbe ne change pas de sens.
2°) On peut démarrer un trafic d'objets, sans plus de précision. Quels objets ? Des objets d'art (sans s à la fin, ça passe mieux), à n'en pas douter, mais c'est une précision facultative.
3°) Mais quand tu dis "... mon indulgence. N'en démarre pas un trafic", on ne peut ps enlever ce "en". Ce n'est pas un complément déterminant, ça conditionne directement le sens du verbe, et ne se rapporte plus seulement à un nom. Autrement dit, ça devient un COI. Parce que "démarrer un livre" veut dire quelque chose même si on ne sait pas quel livre, "démarrer un trafic d'objets" veut dire quelque chose même si on ignore le type d'objets, mais "démarrer un trafic" n'a aucun sens tant qu'on n'a pas dit quel trafic.
En conclusion a écrit :Tu peux démarrer quoi un trafic de quoi d'indulgences. "D'indulgences" est un complément du nom, pas un complément d'objet indirect. Il précise de quoi est le trafic. Le "en" ensuite remplace le complément du nom.
Non, parce qu'on ne démarre pas un trafic.
En conclusion a écrit :Je n'ai pas dit "je démarre de mon trafic d'indulgences". Je n'ai pas dit non plus "je démarre de mon indulgence un trafic". Ce sont des transitifs indirects et des erreurs grammaticales dans les deux cas.
De la même façon on ne dit pas "je démarre à un trafic d'indulgence" qui serait un un transitif indirect également.
Je ne vois pas ce qui diffère à tes yeux entre "tu as mon indulgence, n'en démarre pas un trafic" et "tu as mes carottes, n'en démarre pas un commerce".
Rien, je récuse les deux formes. Par contre, avec un transitif indirect comme faire, je vois très bien "tu as mon indulgence, n'en fais pas trafic" ou "tu as mes carottes, n'en fais pas commerce". Sitôt que le verbe lui-même est sémantiquement impacté par le complément, il cesse d'être un simple complément du nom pour devenir un complément d'objet indirect du verbe.

C'est en tout ce qu'on m'en a appris, il y a de longues années. Mais ton acharnement, sans me faire douter à proprement parler (la phrase est trop malheureuse à l'oreille pour que je puisse me ranger à ton explication), mérite en tout cas que j'en cherche une réfutation flagrante.Je vais donc consulter plus expert que moi à ce sujet, pour qu'il nous dise dans quels cas précis le complément déterminant devient COI.
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par louma
#1182522
Dans une bataille d'enc.. de mouches, j'ai toujours une incontrôlable petite tendresse pour l'acier trempé dans un bain d'humour..
Sois bref, lapidaire, Cyranox! raccourcis ton blabla, et à la fin de l'envoi tu mouches..
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par Mox Nox
#1182524
louma a écrit :Dans une bataille d'enc.. de mouches
Ca m'a tout l'air de te travailler, "l'enc...", comme tu dis, en ce moment. Peut-être est-il temps de te trouver un gros-bras pour t'ouvrir les derniers chakras ? Si ça peut te libérer un peu l'esprit, de nos jours, c'est plus si grave, de se faire mettre, tu sais. Chez un bobo-pubard citoyen du monde 2.0, ça peut même être assez bien vu. Rien qui doive t'empêcher à court terme de te pignoler avec des quatrains de CE2 sur l'amour, ou de faire des jeux de mots de journaleux en fin de cycle mox nox/cyranox/nonox/etc ...

Je pense que tu devrais te faire "enc...", comme disent les américains et les enfants, un bon coup, histoire de passer à autre chose avant que ça te porte au cerveau. Tu me promets d'y réfléchir, mon biquet ?
louma a écrit :j'ai toujours une incontrôlable petite tendresse pour l'acier trempé dans un bain d'humour..
Nous attendons ton acier, ton humour. Anything on sight, Captain? Besides sodomy jokes, that is?
Modifié en dernier par Mox Nox le 09 août 2016, 00:50, modifié 1 fois.
par lilydr
#1182526
UNE

Je suis tombé de ma fureur, la fatigue me défigure, mais je
vous aperçois encore, femmes bruyantes, étoiles muettes, je
vous apercevrai toujours, folie.
Et toi, le sang des astres coule en toi, leur lumière te sou-
tient. Sur les fleurs, tu te dresses avec les fleurs, sur les pierres
avec les pierres.
Blanche éteinte des souvenirs, étalée, étoilée, rayonnante
de tes larmes qui fuient. Je suis perdu.

Paul Eluard


Capitale de la Douleur
Avatar du membre
par louma
#1182529
Désolé Minimox, je ne te réserve que les invendus, tu vas devoir t'en satisfaire encore quelques mois si j'ai la faiblesse de hanter ce cloaque, j'ai une vie en dehors de l'écran tu sais..
J'aime bien musarder sur ce fil, une des rares adresses fréquentables, avec ou sans verbe transitif.. Passe une bonne nuit au calme Jeannot
Avatar du membre
par Mox Nox
#1182530
louma a écrit :Désolé Minimox, je ne te réserve que les invendus, tu vas devoir t'en satisfaire encore quelques mois si j'ai la faiblesse de hanter ce cloaque, j'ai une vie en dehors de l'écran tu sais..
So you keep saying. Je te souhaite d'arriver un jour à fuir ce que tu appelles "un cloaque", au lieu de revenir y poster un 1423ème message en 4 ans pour nous expliquer combien ta vie est trépidante hors de l'écran.

Bonne chance, l'ami. Sincèrement.
par En conclusion
#1182531
Le complément déterminant ne devient pas complément d'objet indirect. Je ne vois pas pourquoi en utilisant un "en" pour éviter la répétition du complément déterminant de nom, cela le transformerait en complément d'objet indirect par magie. Le complément du nom est en effet remplaçable par un pronom mais celui-ci en reste pronom du complément du nom pour autant.
Je ne parle pas de "trafiquer l'indulgence de quelqu'un" mais de "démarrer un trafic d'indulgences". La proposition n'est pas la même. "Trafiquer l'indulgence de quelqu'un" revient grammaticalement au même que "démarrer la voiture de mon père" où "de quelqu'un/de mon père" est un complément du nom "indulgence/voiture". En revanche celle-ci est sémantiquement vieillie, on ne trafique plus par le biais d'un transitif direct désormais ou alors dans des cas très précis (trafiquer des comptes ?)
C'est bien pour cette raison que je n'ai pas utilisé le mot trafiquer, je suis quand même de mon temps.

Quand tu parles de trafic d'indulgences tu évoques bien évidemment toujours le trafic d'indulgences de quelqu'un voire plusieurs personnes. Ca ne fait pas "d'indulgences" un complément d'objet indirect du verbe "démarrer" pour autant. On démarre un trafic (de quelque chose) comme on mange une tarte (à la cerise).
Le complément d'objet indirect reçoit lui en revanche indirectement l'action du verbe. Il parle à son ami/il lui parle (à son ami) ; il parle de ses vacances/il en parle (de ses vacances) sont des compléments d'objet indirect.
Ici l'indulgence ni la cerise ne reçoivent l'action indirectement (la proposition utilise un verbe transitif direct), ils sont là pour indiquer ce qui caractérise le trafic ou bien la tarte.
On pourrait très bien dire "Je démarre un trafic" sans préciser de quel trafic il s'agit.
Une proposition telle que "je démarre une voiture" ou "je démarre un trafic" est identique à mes oreilles.

Que tu juges la formule pas très heureuse à l'oreille parce qu'un trafic suppose selon toi davantage un complément déterminant au contraire d'une voiture c'est une chose mais que tu la juges fausse grammaticalement en est une autre. Je ne te suis pas là dessus.

Si tu te réfères au sens d''indulgence comme quelque chose de quasi matériel au Moyen âge (l'achat de la messe presque par contrat via un bout de papier) face à son sens actuel plus immatériel je ne vois pas en quoi cela est plus relevant. Quand on dit "Tu as cette nuisance, n'en pallie pas les effets", la nuisance n'est pas forcément matérielle non plus, elle reste pourtant un complément du nom "effets".
On pourrait très bien dire simplement "je pallie un effet" sans préciser duquel il s'agit. Ca n'a pas beaucoup de sens dans la même idée (on attend une circonstance) mais c'est grammaticalement bon.

Et très cher louma, je vois que tu as conservé tes insultes et que tu n'es toujours pas arrivé à émettre des arguments. Je te souhaite beaucoup de courage pour accepter de vivre avec ton self tous les jours. Bien à toi.
par lilydr
#1182532
Dédicace

Vous souvient-il, cocodette un peu mûre
Qui gobergez vos flemmes de bourgeoise,
Du temps joli quand, gamine un peu sure,
Tu m'écoutais, blanc-bec fou qui dégoise ?

Gardâtes-vous fidèle la mémoire,
O grasse en des jerseys de poult-de-soie,
De t'être plu jadis à mon grimoire,
Cour par écrit, postale petite oye ?

Avez-vous oublié, Madame Mère,
Non, n'est-ce pas, même en vos bêtes fêtes,
Mes fautes de goût, mais non de grammaire,
Au rebours de tes chères lettres bêtes ?

Et quand sonna l'heure des justes noces,
Sorte d'Ariane qu'on me dit lourde,
Mes yeux gourmands et mes baisers féroces
A tes nennis faisant l'oreille sourde ?

Rappelez-vous aussi, s'il est loisible
A votre coeur de veuve mal morose,
Ce moi toujours tout prêt, terrible, horrible,
Ce toi mignon prenant goût à la chose,

Et tout le train, tout l'entrain d'un manège
Qui par malheur devint notre ménage.
Que n'avez-vous, en ces jours-là, que n'ai-je
Compris les torts de votre et de mon âge !

C'est bien fâcheux : me voici, lamentable
Epave éparse à tous les flots du vice.
Vous voici, toi, coquine détestable,
Et ceci fallait que je l'écrivisse !

Paul Verlaine
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