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#693167
Bonsoir à toutes et tous.

Le titre du fil me semble self-explanatory. Je vais donc embrayer directement sur le coeur du sujet. Aujourd'hui, séance musique, avec une rétrospective de quelques grands classiques de la transition blues électrifié/Hard Rock.

1°) De bonnes musiques assez lourdes et poisseuses (on est sur une grosse base de Chicago, pas du delta blues), qui commencent à gagner des watts vers le milieu des années 60. Deux grosses pointures de bluesmen se distinguent tout particulièrement pendant cette évolution :

a) Muddy Waters, qu'on ne présente plus, passé du Delta Blues à la Chicago Bullet pendant sa jeunesse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Muddy_Waters

Son premier gros album électrique (simplement intitulé Electric Mud) sort en 68, et restera la Bible des plus grands hardrockers jusqu'à la fin des années 80.


b) Howlin' Wolf (Chester BURNETT) suit un parcours analogue à celui de Muddy.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Howlin%27_Wolf

C'est donc tout naturellement qu'on le retrouve en 69 sur le même créneau, avec son album psychédélique, à la fin de la même année.



(Des petites ornementations très hendrixiennes sur celles-là. On les entend bien pendant l'intro très typée "voodoo child Slight Return" :
)

2°) Pendant qu'on parle de Hendrix, on peut se pencher sur certaines pistes plus blues de son répertoire, qui ont toute leur place dans cette série sur le blues, base du hard rock. Je pense par exemple à Red House (modèle à la fois sobre jusqu'à l'austérité dans sa structure, et dégoulinant, déliquescent, malade dans son habillage électrique).


3°) Sans nous appesantir sur les cas très particuliers des "nègres blancs" que peuvent être Clapton ou Johnny Winter (deux atypiques), on peut assister à la naissance de rockeurs un peu mutants à la même période : blancs passionnés de musiques noires (et de blues tout particulièrement), pas de goût particulier pour la pop, et soucieux de rendre au rock la structure bien carrée, grave et lourde du blues (qu'on avait un peu perdue de vue dans la première vague rock). On pourrait en citer de très nombreux exemples. Mais si l'on ne devait retenir qu'une formation, ce serait bien évidemment ...

Led Zep (http://fr.wikipedia.org/wiki/Led_Zeppelin), fondé, ô surprise, en 1968 aussi. S'il est évident que certains morceaux tirent volontiers du côté de la balade (ainsi le mythique escalier pour le paradis :
), le grand mérite de Led Zep est de remettre une bonne dose de blues bien lourdingue dans la marmite rock :
-
(Morceau terriblement sombre. Intro à la fois planante et virtuose, qui cache mal un fond sinistre au possible, dans la droite ligne des "grands blues sur les salopes qui font chier le monde")

-
(Un blues bien propre et net, avec un poil de disto pour le "blanchir")

-
(Un exercice de style sur le blues, que l'on pourrait comparer aux variations Goldberg. Une ligne mélodique très pure, quasiment "mannish boy-esque" qu'ils s'amusent à flipper à la tierce, et à massacrer un peu. Ce qui n'enlève rien au fond résolument nègre de l'impro).

-
(Un riff de titan qui fait honneur au blues le plus antique et justifie à lui seul l'existence du genre entier du hard rock).

4°) Des émules de Led Zep, de la même période ou un peu après. Ainsi un groupe méconnu, suisse (je sais, c'est bizarre, les suisses se mêlent pas de musique, d'habitude), que j'aime beaucoup, et que j'ai plaisir à faire revivre un peu : Toad.

(Là encore, de gentilles petites envolées hendrixiennes de bon aloi et un ampli bien dégueulasse pour un son agréablement "fumé").

- FIN DU N°1 -

Le numéro 2 se consacrera à la logique formelle, à la science de l'information, à la notion d'entropie (dans l'acception la plus large, et non dans le cadre restreint de la thermodynamique), ainsi qu'aux automates cellulaires.
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par Palimpseste
#693172
Seigneur des Mouches a écrit :Bonsoir à toutes et tous.

Le titre du fil me semble self-explanatory.
Pas du tout. Je me demandais si tu allais nous parler d'oracle ou d'écologie.

J'espère un jour avoir le plaisir de (re)découvrir le jazz fusion sous ta plume.
Même si c'est pour l'assassiner.
#693188
Palimpseste a écrit :J'espère un jour avoir le plaisir de (re)découvrir le jazz fusion sous ta plume.
Même si c'est pour l'assassiner.
Hum ... C'est plus compliqué le jazz fusion, si on veut en donner une bonne définition. Je vais y réfléchir.