- 13 mai 2014, 03:55
#888042
Je ne suis pas sûr de bien voir le "chagrin d'amour" dans le salon de musique, bien que ce soit un de mes films préférés. Alors si on sort du cadre :
- La Trilogie d'Apu, surtout, du même
- La Source (Un charmant conte médiéval, bucolique et sobre, sur le viol en réunion ... qui peut être vécu comme un genre de "chagrin d'amour", j'imagine ...)
- Female Trouble (Hymne rafraîchissant à la vulgarité)
- El Topo (Délire mystique d'un JODOROWKY au mieux de sa forme)
- Themroc (Vieille daube française chiante comme la pluie dans laquelle tous les dialogues se résument à une écholalie nauséeuse de "Themroc" et à des hurlements plus ou moins détimbrés)
- Idi i smotri (Film russe tourné à balles réelles avec des débiles profonds ukrainiens sur la WWII. Contient l'une des évocations les plus rabelaisiennes et festives de la shoah par balles)
- Tron (Parce qu'on y trouve des moto-lasers)
- Las nueve reinas (Film d'arnaque argentin avec une jeune fille fière qui se fait "vendre" par son frère à un milliardaire espagnol libidineux contre une plaquette de timbres de la République de Weimar)
- Blood Freak (Film d'exploitation prenant pour sujet la rédemption chrétienne d'un junkie à tête de dinde qui saigne des putes pour boire leur sang). A regarder en VF si possible.
- Visitor Q (ou la psychothérapie muette d'une famille dysfonctionnelle, incestueuse, nécrophile, assassine, prostituée et héroïnomane par un témoin jouant le rôle discret mais salvateur d'ancre de transfert/contre-transfert). Réplique culte : "Mais ... ce n'est pas le mystère de la vie ! C'est ... c'est de la merde ! (pendant le viol d'un cadavre)
- Direktøren for det hele (Exercice de style comique sur un patron lâche et corrompu qui s'attache les services d'un acteur de 3ème division névrosé pour mieux baiser la gueule de ses employés qui se croient ses amis)
- Koyaanisqatsi (Documentaire expérimental et planant sur la déréliction et la déshumanisation de l'individu dans la masse)