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par Mox Nox
#1154704
Merci. Effectivement, je ne connaissais pas. On dirait du Licence IV.

"Le titre 'Chef on a soif' a été employé par le Corbeau pour harceler au téléphone le clan Villemin (affaire Grégory, France)." (source wikipéd). Dafuq ??
par Elieza
#1154705
On est effectivement dans le glauque, un peu. Mais j'aime mon pays d'adoption.
Même quand c'est "je chie la nuit je chie le jour, je chie partout je chie toujours".

Sinon y'a Stromae (eurk).
Ou Antoine Loyer, un vrai gars qui chante et peint. J'ai eu le privilège d'être une de ses "crasses" aka choristes.
Au dela du chant, le mec est béton humainement.

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par Mox Nox
#1154706
Elieza78 a écrit :On est effectivement dans le glauque, un peu. Mais j'aime mon pays d'adoption.
Ah ? Tu n'es pas née belge ?
Elieza78 a écrit :Même quand c'est "je chie la nuit je chie le jour, je chie partout je chie toujours".
Quel film ...
Elieza78 a écrit :Ou Antoine Loyer, un vrai gars qui chante et peint. J'ai eu le privilège d'être une de ses "crasses" aka choristes.
J'écoute ça. Je ne savais pas que tu chantais. Sur laquelle puis-je t'entendre le mieux ? Cette année, j'ai rejoint une chorale de gospel, de mon côté. C'est sympa comme tout, j'aurais dû chanter avant.
Elieza78 a écrit :Au dela du chant, le mec est béton humainement.
Tant pis. Je tâcherai de ne pas laisser ce détail me pourrir l'écoute.
Elieza78 a écrit :
C'est dans mon ampli.

Edit : C'est sorti de mon ampli. Le garçon a l'air charmant, mais avec le micro que vous avez utilisé, c'est parfaitement inécoutable.
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par louma
#1154755
Tahi ask mani sheshaga Mani baaz
kobsorat e nazama Baaz jaldi gaib bite tho E mani akre alfaaz
“Man tahi goma baaz pyaar kana”


Un poème du Baloutchistan,
Pour le vif plaisir de lire un nouveau commentaire inter-minable, diarrhée matinale du cerbère de ce lieu,
jonchée de caillots nauséabonds, tristes souvenirs de son périple imaginaire au coeur des Monts Souleyman, un bouquin de Maurras au fond des poches...
C'est cadeau!
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par Mox Nox
#1154801
louma a écrit :Un poème du Baloutchistan,
Pour le vif plaisir de lire un nouveau commentaire inter-minable, diarrhée matinale du cerbère de ce lieu
Ca y est, je te l'ai encore vexé. C'est qu'il est susceptible, tonton Louma, quand même ... C'est marrant, je le sens vraiment pas québécois, pourtant.
louma a écrit :jonchée de caillots nauséabonds, tristes souvenirs de son périple imaginaire au coeur des Monts Souleyman, un bouquin de Maurras au fond des poches...
Oh, pas même. Maurras, c'est pas tant ma came. Pis du Balouchistan, je n'ai entraperçu que la partie pakistanaise, et une hydro-centrale tenue par un pachtoune puant et menteur comme un bulletin. Bons souvenirs, joli panorama. Mais pas de monts Souleyman en vue ...
louma a écrit :C'est cadeau!
Le cadeau serait plus sympa avec une source ou au moins une trad ...
Modifié en dernier par Mox Nox le 21 mai 2016, 14:13, modifié 1 fois.
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par Mox Nox
#1154820
Version originale du poème de tonton Louma :

Ton image dans la glace
C'est mon plus beau poème
Mais fais vite, il s'efface,
C'est mon dernier "Je t'aime".

Pas de quoi fouetter un chat. Par contre, je constate qu'il manque encore le sanskrit et l'elko (en conlang) dans les trads proposées. Si tu es Bellon-Poète, et que ça peut t'intéresser, n'hésite pas à me demander en MP : je peux au moins te fournir ces deux-là.
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par louma
#1154825
C'est bien Bébère! T'es un bon chien..
Mais là ça suffit, tu peux lâcher ton nonox!
Tu veux encore jouer?
Tant de temps à perdre. C'est vertigineux..
Allez va chercher!!

"Oigo una gota
Tomo un trago,
Pienso en el cadaver que haria,
Me estiro"
Avatar du membre
par Mox Nox
#1154830
louma a écrit :C'est bien Bébère! T'es un bon chien..
Je m'étonne toujours un peu de cette hostilité de façade que des mecs manifestement pas bêtes se sentent obligés d'afficher. Surtout quand elle est si incohérente avec d'autres éléments.
louma a écrit :Mais là ça suffit, tu peux lâcher ton nonox!
Tu veux encore jouer?
Tant de temps à perdre. C'est vertigineux..
Je ne sais pas. Certains ont manifestement le temps de faire traduire en 350 langues par des chercheurs des quatrains qu'on jugerait indignes dans une composition de classe de 9ème. J'imagine que chacun perd son temps comme il le peut. La question qui suit immédiatement est la suivante : Si ton poème ne vaut pas le temps qu'on aille chercher ce qu'il veut dire, à quoi bon le poster ?
louma a écrit :"Oigo una ...
Nope. Ce coup-ci, c'est à mon tour : tes deux dernières offrandes étaient par trop médiocres. Les bobos à la "we are the world" ont déjà eu leur fix, maintenant on va donner de la vraie poésie pour les gens sérieux, si tu veux bien.

La fin de la "Rime of the Ancient Mariner"

This Hermit good lives in that wood
Which slopes down to the sea.
How loudly his sweet voice he rears!
He loves to talk with marineres
That come from a far countree.

He kneels at morn, and noon, and eve—
He hath a cushion plump:
It is the moss that wholly hides
The rotted old oak-stump.

The skiff-boat neared: I heard them talk,
'Why, this is strange, I trow!
Where are those lights so many and fair,
That signal made but now?'

'Strange, by my faith!' the Hermit said—
'And they answered not our cheer!
The planks looked warped! and see those sails,
How thin they are and sere!
I never saw aught like to them,
Unless perchance it were

Brown skeletons of leaves that lag
My forest-brook along;
When the ivy-tod is heavy with snow,
And the owlet whoops to the wolf below,
That eats the she-wolf's young.'

'Dear Lord! it hath a fiendish look—
(The Pilot made reply)
I am a-feared'—'Push on, push on!'
Said the Hermit cheerily.

The boat came closer to the ship,
But I nor spake nor stirred;
The boat came close beneath the ship,
And straight a sound was heard.

Under the water it rumbled on,
Still louder and more dread:
It reached the ship, it split the bay;
The ship went down like lead.

Stunned by that loud and dreadful sound,
Which sky and ocean smote,
Like one that hath been seven days drowned
My body lay afloat;
But swift as dreams, myself I found
Within the Pilot's boat.

Upon the whirl, where sank the ship,
The boat spun round and round;
And all was still, save that the hill
Was telling of the sound.

I moved my lips—the Pilot shrieked
And fell down in a fit;
The holy Hermit raised his eyes,
And prayed where he did sit.

I took the oars: the Pilot's boy,
Who now doth crazy go,
Laughed loud and long, and all the while
His eyes went to and fro.
'Ha! ha!' quoth he, 'full plain I see,
The Devil knows how to row.'

And now, all in my own countree,
I stood on the firm land!
The Hermit stepped forth from the boat,
And scarcely he could stand.

'O shrieve me, shrieve me, holy man!'
The Hermit crossed his brow.
'Say quick,' quoth he, 'I bid thee say—
What manner of man art thou?'

Forthwith this frame of mine was wrenched
With a woful agony,
Which forced me to begin my tale;
And then it left me free.


Since then, at an uncertain hour,
That agony returns:
And till my ghastly tale is told,
This heart within me burns.

I pass, like night, from land to land;
I have strange power of speech;
That moment that his face I see,
I know the man that must hear me:
To him my tale I teach.

What loud uproar bursts from that door!
The wedding-guests are there:
But in the garden-bower the bride
And bride-maids singing are:
And hark the little vesper bell,
Which biddeth me to prayer!

O Wedding-Guest! this soul hath been
Alone on a wide wide sea:
So lonely 'twas, that God himself
Scarce seemèd there to be.

O sweeter than the marriage-feast,
'Tis sweeter far to me,
To walk together to the kirk
With a goodly company!—

To walk together to the kirk,
And all together pray,
While each to his great Father bends,
Old men, and babes, and loving friends
And youths and maidens gay!

Farewell, farewell! but this I tell
To thee, thou Wedding-Guest!
He prayeth well, who loveth well
Both man and bird and beast.

He prayeth best, who loveth best
All things both great and small;
For the dear God who loveth us,
He made and loveth all.

The Mariner, whose eye is bright,
Whose beard with age is hoar,
Is gone: and now the Wedding-Guest
Turned from the bridegroom's door.

He went like one that hath been stunned,
And is of sense forlorn:
A sadder and a wiser man,
He rose the morrow morn.

PS : Si ce que je dis des québécoises te fait bondir, crois bien que j'en suis désolé. Mais c'est pas une raison pour trasher un des rares threads vraiment utiles du forum avec tes conneries, en nous abrutissant de daubes moins qu'écrites, tio. T'as qu'à couiner que je suis un vilain dans ma boîte à MP comme les autres, ça ira bien.
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par louma
#1154849
Pour ceux qui l'ignorent, pas toi bien sur, Cerbere est un chien à 3 têtes. Tu vois ce que je veux dire Fox note..
Je n'y vois rien d'hostile, désolé d'avoir pris tes jappements pour des aboiements..
Quant à trasher un post, j'écris comme tout un chacun ici, ce qu'il me plaît et où ça me plaît, c'est aussi ce que tu prônes, non?
Merci pour la trad du poème balourd-chistan, je ne la connaissais pas. It's so cute! Comme quoi le hasard...
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par Mox Nox
#1154857
louma a écrit :Pour ceux qui l'ignorent, pas toi bien sur, Cerbere est un chien à 3 têtes. Tu vois ce que je veux dire Fox note..
Le fox ne note pas, il trotte, haha. Plus sérieusement, je vois ton erreur. Qui est assez répandue. Il me semble assez simple de constater que ma position, auprès de ceux que je fais marrer comme de ceux que j'énerve, se passe bien de sockpuppet. Mais ce fantasme n'a rien de très neuf, tu sais : quand je suis arrivé sur ce forum, tout le monde me prenait pour un certain "Algo", que je n'ai jamais vu. On m'a pris pour un Méphisto, maintenant pour la petit pitchounne qui vient d'arriver et dont j'ai malheureusement oublié le nom (Chamelia, je crois) ... nihil novi. Après elle, ce sera un autre. A quoi bon m'en formaliser ?
louma a écrit :Je n'y vois rien d'hostile, désolé d'avoir pris tes jappements pour des aboiements..
Les dégonflés et les "j'écris de loin" aiment bien ces analogies canines. Ce sont bien souvent les mêmes qui déclinent les invitations à boire un coup de l'autre côté de l'écran. Cave canem, dit-on.
louma a écrit :Quant à trasher un post, j'écris comme tout un chacun ici, ce qu'il me plaît et où ça me plaît, c'est aussi ce que tu prônes, non?
Absolument. Ce qui ne m'empêche pas de considérer certains posts comme un flood éhonté. Ce n'est pas parce que l'on peut tout écrire que tout mérite d'être écrit. Je te laisse poster tes slogans publicitaires, qu'on me laisse penser qu'un thread "Poésie" sur ce forum mérite mieux que ça.
louma a écrit :Merci pour la trad du poème balourd-chistan, je ne la connaissais pas.
C'est vrai que pour être balourd, ton poème est balourd ... mais cela ne doit pas te retenir de te rédimer avec un zoli poème qu'on ne connaîtrait pas et qui vaut le coup. Je crois d'ailleurs me souvenir que tu t'y connais un peu en littérature espagnole ou portugaise, que je n'ai jamais eu le temps de bien explorer. Quand tu seras revenu de ton émotion québécophile, n'hésite pas : ça me fera plaisir de lire quelque chose d'intéressant sous ta plume.

Edit : Je te laisse poursuivre tes calembours sans plus t'interrompre. En cette curieuse époque, il arrive que ce soit le chien qui passe et laisse aboyer la caravane. Mais envisage quand même de nous balancer un "vrai" poème portugais intéressant à l'occase.
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par louma
#1154862
Ah... Algo?, c'est drôle de l'exhumer celui-là, hystérique et hâbleur low-cost.. Ça ne pouvait pas être une de tes têtes ..
Mais tu sais que c'est amusant de jouer avec toi,
Tes certitudes en béton amer, tes envolées soudaines comme si un élastique accroché sur un vaisseau intergalactique et déjanté, bing! te rappelait soudain, un rappel au désordre bien sûr..
Et c'est vrai que tu ne lâches pas ton os, tu veux être le dernier à piquer, ou à mordre..
J'aime bien cette image de Cerbère, et si je voulais être plus lourdingue que mon poème du Baloutchistan, je t'inviterais à passer l 'après midi sans moi. J'ai promis une jolie balade près de Marseille, sois vigilant, je te laisse avec des sachets de croquette, y a plusieurs marques, Ouiki, Gou-gueule, etc.. Et ne tire pas sur ta laisse, la free box est au bout...

Ah, et si j'ai décliné une invite à prendre un verre, c'est que j'ai toujours eu l'intuition (trompeuse?) que ça n'allait pas être très drôle. Alors que là je m'amuse parfois...
par lilydr
#1155087
Quebec, donc...


Québec

Comme un factionnaire immobile au port d'arme,
Dans ces murs où l'on croit ouïr se prolonger
Le grave écho lointain d'un qui vive d'alarme,
À ses gloires Québec semble encore songer.

L'humble paix pastorale a replié son aile
Sur l'âpre terre où gît le sombre camp des morts :
Du bugle ensanglanté, la plaine solennelle
N'entend plus retentir les tragiques accords.

Au flanc de la redoute, aux poternes ouvertes,
Aux créneaux de la tour, aux brèches des remparts,
La mousse dont l'avril a teint les franges vertes,
Suspend ses verts pavois et ses verts étendards.

Au port ne viendront plus mouiller les caravelles.
Qu'importe ? contre toute espérance, on attend.
On attend qu'on nous fasse assavoir des nouvelles
Des bourgs d'où sont venus les purs Français d'antan.

Hanté du souvenir qui le tient en tristesse,
De par delà les mers, du lointain, de là-bas.
L'ancien logis qu'enchante une immortelle hôtesse,
De jours en jours attend quelqu'un qui ne vient pas.

Souventes fois, la nuit, comme aux jours des grands sièges,
Vibrent d'étranges sons de cors et de tambours :
Et, souvent, l'on a cru voir de pompeux cortèges
Défiler, radieux, sous l'ombre des faubourgs.

Une garde fantôme, une ronde macabre,
Passe, marchant à pas sonore et régulier,
Et l'on entend tinter des cliquetis de sabre
Sur les marches de bois du gothique escalier.

Ô Québec, reste fier, reste haut sur la rampe
Que dore le passé. Pour nous hausser le coeur,
Pour brandir fièrement les couleurs de ta hampe,
Sois-tu toujours debout, soit-tu toujours vainqueur !

Tant que les doux rivaux du divin Crémazie,
Inclinés sous le vol d'un lyrisme idéal,
Invoquant à genoux la sainte poésie,
Chanteront à plein coeur l'hymne national :

Tant que le pur accent d'une langue immortelle
Vibrera dans l'ancien parler pur de chez nous ;
Tant qu'un rayon d'amour luira dans la prunelle
De la Canadienne aux clairs jolis yeux doux !

À plein ciel, sur les toits, sur les places publiques,
Les hivers succédant aux hivers, neigeront.
Les châsses où la France a serti ses reliques
Sous leur rouille de gloire oncques ne périront.

Aujourd'hui le coeur s'ouvre, et tout revit. Sur l'onde
Dansent les rayons d'or du clair soleil pascal.
Le roc s'ouvre. Qui vive ?... Il faut que l'on réponde,
Sans peur, à haute voix : Frontenac et Laval.

Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931)
par En conclusion
#1155332
"When you are old and grey and full of sleep,
And nodding by the fire, take down this book,
And slowly red, and dream of the soft look
Your eyes had once, and of their shadows deep;

How many loved your moments of glad grace,
And loved your beauty with love false or true,
But one man loved the pilgrim soul in you,
And loved the sorrows of your changing face;

And bending down beside the glowing bars,
Murmur, a little sadly, how Love fled
And paced upon the mountains overhead
And hid his face amid a crowd of stars."

William Butler Yeats, When you are old.
par lilydr
#1156605

Une âme



C’était une âme neuve, une âme de créole,
Toute de feu, cachant à ce monde frivole
Ce qui fait le poète, un inquiet désir
De gloire aventureuse et de profond loisir,
Et capable d’aimer comme aimerait un ange,
Ne trouvant en chemin que des âmes de fange ;
Peu comprise, blessée au vif à tout moment,
Mais n’osant pas s’en plaindre, et sans épanchement,
Sans consolation, traversant cette vie ;
Aux entraves du corps à regret asservie,
Esquif infortuné que d’un baiser vermeil
Dans sa course jamais n’a doré le soleil,
Triste jouet du vent et des ondes ; au reste,
Résignée à l’oubli, nécessité funeste
D’une existence vague et manquée ; ici-bas
Ne connaissant qu’amers et douloureux combats
Dans un corps abattu sous le chagrin, et frêle
Comme un épi courbé par la pluie ou la grêle ;
Encore si la foi… l’espérance… mais non,
Elle ne croyait pas, et Dieu n’était qu’un nom
Pour cette âme ulcérée… Enfin au cimetière,
Un soir d’automne sombre et grisâtre, une bière
Fut apportée : un être à la terre manqua,
Et cette absence, à peine un coeur la remarqua.

Théophile Gautier
Avatar du membre
par louma
#1156655
à peine un coeur la remarqua...
Bonsoir Lilydr


Je vais encore me faire fouetter, coupable de ne point hisser ce post à ta pointe occipitale , chère lectrice/ lecteur..
On va rester tout près de la ceinture, un classique du poème coquin.
Pour les nouveaux venus qui ne connaissent pas, bienvenue ce soir, un vin chaud au gingembre?
Ca peut vous inspirer. Il faut le lire d'une certaine façon




Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre

Georges Sand
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par Mox Nox
#1156658
*Bâille*

Quand
Voulez
Vous
Que
Je ...

S'il se trouve d'autres collégiens sur JRME, qu'ils nous fassent une compil de leurs Maurice Carème préférés, au point où on en est.
Avatar du membre
par Mox Nox
#1156660
France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.

Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.

Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.

Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.
par jetedisoui
#1156666
Mox Nox a écrit :*Bâille*

Quand
Voulez
Vous
Que
Je ...

S'il se trouve d'autres collégiens sur JRME, qu'ils nous fassent une compil de leurs Maurice Carème préférés, au point où on en est.
J'ai trempé mon doigt dans la confiture
turelure
Ca sentait les abeilles
Ca sentait les groseilles
Ca sentait le soleil
J'ai trempé mon doigt dans la confiture
Puis je l'ai sucé
Comme on suce les joues de bonne grand-maman
Qui n'a plus mal aux dents
Et qui parle de fées...
Puis je l'ai sucé
Sucé
Mais tellement sucé
Que je l'ai avalé.


René de Obaldia

Voilà voilà, bonne soirée.
Avatar du membre
par louma
#1156676
Quelle source de bonheur sont les nuits mon Dieu !
En particulier celle du dimanche. Un délice !
Si tu avais été en notre compagnie, au moment où l'espion regardait ailleurs,
Tu aurais vu le soleil du matin entre les bras d'une lune
Ou plutôt la gazelle de Khazima entre les bras d'un lion



Erotisme à la cour de Grenade
Nazhun Bint Al Qalai, poétesse musulmane (12ème siècle)
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