kailash a écrit :bonsoir tout le monde,
1 ère question;
connaissez vous un moyen pour faire admettre à une personne qu'elle a besoin de soins (genre hypnose ou conneries du genre)?
Yup. L'hypnose. Par contre, bien sûr ... faut qu'il veuille bien. Ou alors l'hypnotiser pour lui faire comprendre qu'il a besoin d'être hypnotisé pour lui faire comprendre qu'il a besoin d'hypnose volontaire. Mais là, on part sur des montages complexes.
kailash a écrit :2 ème question;
connaissez vous un moyen autre que chimique pour calmer les crises d' une personne maniaco- dépressive?
(genre exorcisme ou autres conneries du genre..)?
Le figging (un gingembre fraîchement pelé maintenu à l'entrée du cul). Je le pratique sur certaines soumises encore mal cadrées.
Pour la petite histoire de ce remède naturel, les aliénistes les plus tendres (ceux qui hésitaient avant de waterboarder dans l'eau glacée, parfois jusqu'à la noyade, des jeunes femmes cousues dans des draps) le pratiquaient souvent sur les bipolaires en montée. Les psychiatres de nos jours sont malheureusement plus dures, et te filent des doses si ahurissantes d'antipsychotiques pendant les épisodes qu'on en viendrait à regretter le bon vieux temps où on se faisait simplement enculer à coups de gingembre.
kailash a écrit :j'avoue être un peu désespérée (croit elle utile de préciser en postant un problème médical sur un forum de peines de coeur ..), car cette personne, très proche de moi, est à deux doigts de se faire interner de force.
A moins qu'elle ne se mette très directement en danger de mort, ou autrui, il faut la sauver de l'asile à tout prix. Et quand je dis "très directement", je ne veux pas dire conduire bourré ou se renverser un meuble sur le pied. C'est encore l'HP la mort plus sûre, il n'est pas une carte que je refuserais de jouer avant cette dernière option. J'étais parti pour survivre moins longtemps et plus malheureux aux mains des psychiatres qu'à l'époque où je me piquais, me battais un jour sur 3, et oubliais fréquemment mon adresse. Si c'est le seul moyen de ne pas se faire cueillir, dis-lui d'aller en coller une à un flic : mieux vaut encore 1 mois de prison qu'une semaine d'UMD.
kailash a écrit :le seul espoir qu'il lui reste pour éviter d'être totalement vidé de son essence vitale, est de commencer à se "soigner" de son plein gré et donc de reconnaitre qu'elle a un problème.
A moins que tu ne nous en dises plus, le plus objectivement possible, et de rencontrer cette personne, je ne suis pas en position de confirmer ou infirmer l'existence de ces problèmes. Encore moins d'en dire que la psychiatrie institutionnelle pourrait l'aider. Tout ce que je peux dire en pleine connaissance de cause, c'est que je n'ai pas manqué de problèmes au cours de ma brève existence. Mais que tu aurais pu me poser la question au vieux moi, quel que soit mon âge et mon état général du moment : le plus gros "problème" dans ma vie a toujours été l'asile ou la crainte d'y retourner. Et ma principale angoisse, avant la misère, les coups dans la gueule, les formes constitutionnelles d'incarcération, la toxicomanie ou même la mort violente. Il n'y a rien dans ma vie que j'hésiterais un instant à sacrifier, dans le cas où je devrais à nouveau m'enfuir pour y échapper. Ni matériel, ni habitation, ni travail, ni amis, ni famille, ni patrie. Je dirais adieu à tout et tous avant d'y retourner.
kailash a écrit :alors si vous avez des pistes des idées, merci d'avance.
La personne a-t-elle pleine conscience non pas de son problème (c'est rarement le cas des bipolaires) mais des conséquences concrètes auxquelles elle s'expose en laissant les autres perdurer dans l'idée, vraie ou fausse, qu'elle a un problème ?