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#1067097
Bonjour,

je suis effarée par les prises de positions de certains sur ce forum sur les psy, les thérapies, les antidépresseurs sans vraiment connaître la questions. La confusion entre analyse, thérapie longue ou brèves, etc est également atterrante. Comment peut-on tout rejeter en bloc et surtout déconseiller à quelqu'un qui se demande s'il doit consulter de ne pas le faire ? Iraient-ils dirent à une personne souffrant d'un cancer de ne pas voir d'angiologue ou à un diabétique de ne pas consulter un endocrino ?
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#1068613
Bonjour,

je suis effarée par les prises de positions de certains sur ce forum sur les psy, les thérapies, les antidépresseurs sans vraiment connaître la questions. La confusion entre analyse, thérapie longue ou brèves, etc est également atterrante. Comment peut-on tout rejeter en bloc et surtout déconseiller à quelqu'un qui se demande s'il doit consulter de ne pas le faire ? Iraient-ils dirent à une personne souffrant d'un cancer de ne pas voir d'angiologue ou à un diabétique de ne pas consulter un endocrino ?
#1068643
Bonjour Gihanesa,

Tu devrais peut-être citer au moins un cas, car on ne peut réfuter ou soutenir des arguments sans d'abord en prendre connaissance.

Pour ma part, je suis très critique envers la psychiatrie et je peux te dire (brièvement) pourquoi.

Les oncologues (et non pas angiologues) existent parce que le cancer existe. Le cancer étant évidemment une chose dont on veut se débarrasser, on a inventé l'oncologie.

De même, les psychiatres existent parce qu'il existe des gens qui montrent des troubles psychiques. Seulement, comme l'aurait dit Jiddu Krishnamurti, « ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être bien adapté à une société malade ». Or le psychiatre vise à ce que ses patients deviennent aussi adaptés que possible à cette société, et aussi heureux que possible au sein de celle-ci.

Je ne nie pas que dans certains cas, il puisse être sensé d'aller voir un psychiatre, mais globalement, je pense que la psychiatrie n'est qu'une tentative de domestication des individus qui ont l'audace de ressentir un malaise dans un monde absurde du fait qu'il leur reste encore un peu d'âme humaine. Qu'on va s'empresser de leur retirer afin qu'ils n'aient plus de problème.

Il serait plus intéressant pour la société de s'occuper des causes des cancers (comme la pollution) plutôt que de laisser les gens devenir malades pour ensuite les soigner. De la même manière, il serait plus intéressant de faire en sorte de ne pas engendrer des quantités de troubles psychiques pour ensuite essayer de pousser les gens à se conformer à la société malade qui les a engendré.

Au sujet des cancers, des chercheurs de l'université de Manchester affirment qu'il n'y avait tout simplement pas de cancer il y a seulement quelques millénaires, que c'est une maladie "créée" par l'Homme. Certes, on pourrait se dire qu'à l'époque, les gens ne vivaient pas assez longtemps pour avoir le temps de développer un cancer. Mais sachant qu'aujourd'hui, 1 enfant sur 440 est touché par cette maladie, on peut douter de cet argument. On devait tout de même largement dépasser les 10 ou 15 ans à l'époque.

C'est un peu pareil pour la psychiatrie. Si on ne remet pas en cause la racine des problèmes, alors on se condamne à devoir les subir, et à devoir tenter de les contrecarrer après coup. Mais lorsqu'il s'agit de problèmes psychiques, le seul moyen de traiter le symptôme sans agir sur la cause réelle et de faire se conformer le patient au monde qui l'entoure. Lequel est malade, sans quoi il n'engendrerait pas ce genre de problèmes.
#1068723
Le débat est ouvert
Marcel a écrit : les psychiatres existent parce qu'il existe des gens qui montrent des troubles psychiques. Seulement, comme l'aurait dit Jiddu Krishnamurti, « ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être bien adapté à une société malade ». Or le psychiatre vise à ce que ses patients deviennent aussi adaptés que possible à cette société, et aussi heureux que possible au sein de celle-ci.
C'est un peu limiter l'enseignement de Krishnamurti. Ne pas être adapté à la société tout en étant heureux n'est pas gênant pour l'individu. Je ne crois pas non plus que l'adaptation à la société soit un signe de "bonne santé mentale", bien que je n'aile pas le terme. Il n'y a qu'à prendre l'exemple du pervers narcissique qui sait parfaitement se mouvoir, s'épanouir dans la société.
Marcel a écrit : mais globalement, je pense que la psychiatrie n'est qu'une tentative de domestication des individus qui ont l'audace de ressentir un malaise dans un monde absurde du fait qu'il leur reste encore un peu d'âme humaine. Qu'on va s'empresser de leur retirer afin qu'ils n'aient plus de problème.
Quand quelqu'un cause son propre malheur, tu crois qu'il ne faut pas l'aider? Tu crois qu'il ne faut pas calmer, par exemple, les peurs irrépressibles d'abandon qui peuvent amener à foirer ses relations amoureuses, qu'il ne faut pas aider un enfant manipuler par sa mère contre son autre parent, qu'il ne faut pas aider un bipolaire à ne pas se détruire, ne pas aider un paranoïaque à faire confiance aux personnes qui l'aiment ?
Marcel a écrit : De la même manière, il serait plus intéressant de faire en sorte de ne pas engendrer des quantités de troubles psychiques pour ensuite essayer de pousser les gens à se conformer à la société malade qui les a engendré.
Je me souviens qu'à une époque en Angleterre on avait paré de "permis à la parentalité ". Ca va être difficile d'éliminer toutes les causes de troubles psy quand ils remontent à l'enfance suite à des mauvais traitements, des pertes, etc. A moins effectivement de contrôler qui peut ou non avoir un enfant. On tendrait là, pour moi, un peu trop vers l'eugénisme. Ensuite, il y a les traumatismes de la vie que l'on ne peut malheureusement pas éviter.
Marcel a écrit :Il serait plus intéressant pour la société de s'occuper des causes des cancers (comme la pollution) plutôt que de laisser les gens devenir malades pour ensuite les soigner.


je pense qu'il est important de dissocier les deux. Si on veut absolument faire un parallèle, les causes de cancer ont - à l'échelle de l'humanité - plus contribué au développement de l'espèce qu'à son extinction.
Marcel a écrit : Au sujet des cancers, des chercheurs de l'université de Manchester affirment qu'il n'y avait tout simplement pas de cancer il y a seulement quelques millénaires, que c'est une maladie "créée" par l'Homme. Certes, on pourrait se dire qu'à l'époque, les gens ne vivaient pas assez longtemps pour avoir le temps de développer un cancer. Mais sachant qu'aujourd'hui, 1 enfant sur 440 est touché par cette maladie, on peut douter de cet argument. On devait tout de même largement dépasser les 10 ou 15 ans à l'époque.
je viens de lire l'article cité. Le cancer est la conséquence d'un déséquilibre du corps. Ce n'est pas nouveau comme approche, là la recherche est fondée sur l'étude des momies. Par contre une partie des premières mentions connues de tumeurs remontent également à l'Egypte Antique figurant dans des papyrus médicaux du 2e millénaire de mémoire (désolée, je n'ai pas les références en têtes). Donc les êtres-humains en étaient touchés. Par contre plus important que l'espérance de vie de l'époque, le peu de personnes de la société égyptiennes concernées par les momies, de bonne qualité de surcroît. Quoiqu'il en soit à partir du moment ou le corps est affaibli, il développe des pathologies qu'il faut soigner.

Mais je suppose que l'article du Daily est plus que simplifié vu le canard en question, donc difficile de se faire un avis à partir de lui seul.
Marcel a écrit :C'est un peu pareil pour la psychiatrie. Si on ne remet pas en cause la racine des problèmes, alors on se condamne à devoir les subir, et à devoir tenter de les contrecarrer après coup. Mais lorsqu'il s'agit de problèmes psychiques, le seul moyen de traiter le symptôme sans agir sur la cause réelle et de faire se conformer le patient au monde qui l'entoure. Lequel est malade, sans quoi il n'engendrerait pas ce genre de problèmes.
Les problèmes psychiatriques existent depuis bien plus longtemps que la psychiatrie. On peut là aussi d'appuyer sur l'histoire. Les prières, rituels religieux ou ésotériques ont d'ailleurs des actions similaires pour une part à l'hypnoses par exemple. La méditation est également un outil de soin ou de prévention dans le domaine psychique. La confession aussi a un rôle. D'ailleurs, il y a un parallèle intéressant entre exorcisme et psychiatrie qui existent avec d'un côté des démons, de l'autres des délires.

Désolée, je n'ai pas mis de quote car je ne les ai pas en tête. Par contre pour les posts auxquels je faisais allusion, promis dès que je tombe sur un, je le mentionnerai dans ce site. Ca ne devrait pas tarder.
#1068733
Gihanesa a écrit :C'est un peu limiter l'enseignement de Krishnamurti.
Loin de moi l'idée de vouloir me baser sur Krishnamurti. Je voulais seulement préciser d'où venait la phrase que j'ai écrite.
Gihanesa a écrit :Quand quelqu'un cause son propre malheur, tu crois qu'il ne faut pas l'aider? Tu crois qu'il ne faut pas calmer, par exemple, les peurs irrépressibles d'abandon qui peuvent amener à foirer ses relations amoureuses, qu'il ne faut pas aider un enfant manipuler par sa mère contre son autre parent, qu'il ne faut pas aider un bipolaire à ne pas se détruire, ne pas aider un paranoïaque à faire confiance aux personnes qui l'aiment ?
Qu'ai-je dit qui te laisse penser que selon moi il ne faut pas aider les gens ? A moins qu'on ait redéfini le verbe "aider" par "envoyer chez un psy", remettre en question la psychiatrie ne signifie aucunement qu'on ne veut pas aider les gens.
Gihanesa a écrit :Je me souviens qu'à une époque en Angleterre on avait paré de "permis à la parentalité ". Ca va être difficile d'éliminer toutes les causes de troubles psy quand ils remontent à l'enfance suite à des mauvais traitements, des pertes, etc. A moins effectivement de contrôler qui peut ou non avoir un enfant. On tendrait là, pour moi, un peu trop vers l'eugénisme.
Pour moi, il ne s'agit pas de délivrer des autorisations de faire un enfant, mais plutôt de revoir notre organisation sociale. Notamment en sortant du fétichisme de la valeur, lequel est sans doute notre principal générateur, direct ou indirect, de problèmes psychiques.
Gihanesa a écrit :je pense qu'il est important de dissocier les deux. Si on veut absolument faire un parallèle, les causes de cancer ont - à l'échelle de l'humanité - plus contribué au développement de l'espèce qu'à son extinction.
Sans entrer dans les détails, tu appelles surement "développement" ce que j'appellerais "régression".
Gihanesa a écrit :Mais je suppose que l'article du Daily est plus que simplifié vu le canard en question, donc difficile de se faire un avis à partir de lui seul.
N'est-ce pas. M'enfin quand on mange, boit et respire des produits toxiques 24 heures sur 24 depuis la naissance, il ne faut pas s'étonner d'avoir des problèmes de santé.
Gihanesa a écrit :Les problèmes psychiatriques existent depuis bien plus longtemps que la psychiatrie.
Je ne dis pas le contraire. Mais il faut comparer le nombre de ces troubles et leurs proportions. C'est combien, le pourcentage de gens malades, aujourd'hui ? A mon avis on frôle les 100%, quoi qu'en disent les psychiatres.
#1068754
Marcel a écrit :Qu'ai-je dit qui te laisse penser que selon moi il ne faut pas aider les gens ? A moins qu'on ait redéfini le verbe "aider" par "envoyer chez un psy", remettre en question la psychiatrie ne signifie aucunement qu'on ne veut pas aider les gens.
Au lieu de "aider" on peut dire "guérir" si tu préfère puisqu'on est dans une démarche thérapeutique. Je suppose que par psychiatrie du englobe tout ce qui est travail psychique ?


Marcel a écrit :Pour moi, il ne s'agit pas de délivrer des autorisations de faire un enfant, mais plutôt de revoir notre organisation sociale. Notamment en sortant du fétichisme de la valeur, lequel est sans doute notre principal générateur, direct ou indirect, de problèmes psychiques..
Pourtant on retrouve ce types de troubles dans d'autres formats de société avec des valeurs très différentes.
Marcel a écrit :Sans entrer dans les détails, tu appelles surement "développement" ce que j'appellerais "régression".
J'ai beaucoup de mal à appeler régression le fait de ne pas être morte avant l'âge de 26 ans de faim, lors d'une famine ou non d'ailleurs, d'une peste ou de tout autre épidémie du genre. Ni de ne pas être morte en couche au terme d'une enième grossesse.

Je ne dis pas que nous vivons dans le monde des Bisounours, notre société est dure, très dure, mais globalement les gens de ma condition y sont mieux traités qu'il y a 600 ans, voir 200 ans.
Marcel a écrit : N'est-ce pas. M'enfin quand on mange, boit et respire des produits toxiques 24 heures sur 24 depuis la naissance, il ne faut pas s'étonner d'avoir des problèmes de santé.
Je ne parle pas là des conséquences de ce que l'on ingère de nos jours. Mais du contenu du contenu d'un article sur des recherches scientifiques tendant à montrer qu'à l'époque de L'Egypte Antique il n'y avait pas de cancer, que c'est donc une maladie de "main d'homme". Sans plus de détails. Or, on a connaissance d'écrits médicaux du IIe millénaire avant notre ère mentionnant les tumeurs. Donc je me dis que l'article est plus que vulgarisé et qu'il serait intéressant d'en savoir un peu plus sur les conclusions de ces recherches. Notamment quels sont les types de cancer man made et ceux qui ne le sont pas.
Marcel a écrit : Je ne dis pas le contraire. Mais il faut comparer le nombre de ces troubles et leurs proportions. C'est combien, le pourcentage de gens malades, aujourd'hui ? A mon avis on frôle les 100%, quoi qu'en disent les psychiatres.
Je ne comprends pas où tu veux en venir.
#1069404
Gihanesa a écrit :Au lieu de "aider" on peut dire "guérir" si tu préfère puisqu'on est dans une démarche thérapeutique. Je suppose que par psychiatrie du englobe tout ce qui est travail psychique ?
Pas du tout, je parle bien de la psychiatrie, exercée par des docteurs en médecine.
Gihanesa a écrit :Pourtant on retrouve ce types de troubles dans d'autres formats de société avec des valeurs très différentes.
Dans quelles proportions ? Les causes sont-elles les mêmes ? Comment les a-t-on redécouvert (puisque souvent, ces troubles sont annoncés comme "découverts" récemment, il y a quelques décennies ou siècles) ? Il est difficile de répondre, si bien que je doute beaucoup de ce que tu affirmes.
Gihanesa a écrit :J'ai beaucoup de mal à appeler régression le fait de ne pas être morte avant l'âge de 26 ans de faim, lors d'une famine ou non d'ailleurs, d'une peste ou de tout autre épidémie du genre. Ni de ne pas être morte en couche au terme d'une enième grossesse.
C'est parce que tu te places au point de vue individuel, ce qui est absurde (au sens strict, sans vouloir être méprisant). Pour un individu, il est évidemment mieux de vivre que de mourir. Pour l'espèce, non. Si les espèces étaient composées d'individus immortels, alors l'évolution ne serait pas allée bien loin. La mort est utile, et la médecine peut nuire à l'espèce. Regarde l'évolution de la population mondiale :

Image

On est passé d'une courbe pratiquement horizontale à une courbe pratiquement verticale, en un rien de temps (en environ 0,2 % du temps qui couvre l'histoire de l'humanité). Si on continue à cette allure, dans combien de temps serons-nous 1 000 milliards au lieu de 7 milliards ? Eh bien dans seulement quelques siècles. Ça risque d'avoir des conséquences néfastes.
Gihanesa a écrit :Je ne dis pas que nous vivons dans le monde des Bisounours, notre société est dure, très dure, mais globalement les gens de ma condition y sont mieux traités qu'il y a 600 ans, voir 200 ans.
Il est également absurde de considérer une situation à un instant T sans se poser la question de savoir ce qu'on aura à T + 1. Surtout lorsqu'il est évident que la situation n'est pas statique mais dynamique, c'est-à-dire qu'elle change, et en l'occurrence, de plus en plus rapidement. Ce qui indique que demain ne sera pas comme aujourd'hui.

Les prévisions quant à la dégradation de l'environnement sont variables, mais lorsqu'on arrive au moment que l'on a voulu prévoir, on ne fait que constater que les pires prévisions étaient encore des sous-estimations. 26 000 espèces vivantes disparaissent chaque année (il n'en existerait que 5 millions au total, donc à ce rythme, il n'en resterait aucune dans seulement 190 ans), et on s'attend à la disparition imminente d'espèces clés de voute, ou à certains endroits d'espèces fondatrices (comme le corail aux Antilles), avec toutes les conséquences imaginables ou non que cela implique. Malgré ces faits qui devraient être considérés comme des catastrophes planétaires de premier plan, on continue sur notre lancée, et on se permet même d'affirmer, comme tu le fais, que l'on a progressé. On a seulement progressé vers la destruction finale de la vie humaine sur cette planète. Que des gens puissent vivre 80 ans au lieu de 30 ans pendant quelques siècles parmi des centaines de millénaires d'histoire humaine, ce n'est rien d'autre que le signe de notre narcissisme exacerbé qui nous pousse à vouloir contrôler la nature pour notre intérêt immédiat. Il semble évident que nous n'avons pas réussi à le faire de manière sensée, et qu'une catastrophe nous pend au nez.

Il a fallu des milliards d'années à la nature pour en arriver à l'être humain. Si on chamboule tout très rapidement, il faut s'attendre à quelques problèmes. La mort n'est pas un problème, c'est le mécanisme naturel de régulation des espèces, qui permet d'avoir un équilibre relativement durable, une évolution extrêmement lente. Si on décide de mettre notre nez là-dedans, dans ces proportions là, alors il faut être sûr de notre coup. De toute évidence, il n'y a aucune raison d'être sûr. On va jouer la seule vie connue dans l'univers au loto parce qu'on a cette velléité puérile de vouloir vivre un peu plus longtemps, alors que visiblement ça se passait très bien, à l'échelle globale, sans notre intervention ?

On peut d'ailleurs s'interroger sur notre incapacité à prendre conscience de faits aussi simples, alors que nous sommes supposés avoir atteint le summum de rationalité de tous les temps.
Gihanesa a écrit :
Marcel a écrit : Je ne dis pas le contraire. Mais il faut comparer le nombre de ces troubles et leurs proportions. C'est combien, le pourcentage de gens malades, aujourd'hui ? A mon avis on frôle les 100%, quoi qu'en disent les psychiatres.
Je ne comprends pas où tu veux en venir.
Je viens d'essayer de l'expliquer.
#1069405
Gihanesa a écrit :Sur ce post http://www.jerecuperemonex.com/forum/vo ... ?hilit=psy

certaines réactions en page 2 sont une parfaite illustration !!
Je ne vois que deux réactions, une d'une membre qui fait remarquer à un autre qu'il semble conseiller à tout le monde d'aller voir un psy, et un autre membre qui dit qu'on peut trouver des pistes pour travailler sur soi sans aller voir un psy. Aucun des deux membres ne remet en question la psychiatrie en général, ni ne donne d'argument sur pourquoi voir un psy n'est pas indiqué dans le cas en question. Sans leurs arguments, difficile de leur donner tort ou raison...
#1077402
Gihanesa je suis d'accord avec toi. Certaines personnes s'adaptent facilement, d'autres, disons-le clairement, en chient leur race lors d'une rupture. C'est un événement traumatisant qu'on prend parfois à la légère ; or, c'est aussi et je n'ai pas les chiffres en tête, une cause de suicide non négligeable. Alors oui c'est dur, et non il ne faut pas hésiter à en parler à quelqu'un, un professionnel, lorsque ça ne va pas. Certaines auront peut-être besoin d'antidépresseurs, d'autres d'une thérapie. Peu importe, l'important, c'est de savoir tirer la sonnette d'alarme.
#1077404
AboutAGirl a écrit :en chient leur race lors d'une rupture.
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Ton expression m'a trop fait rire malgré le sérieux du sujet. D'autant que au-delà de la rupture même ce sont des comportements/émotions qui peuvent se reproduire si elle renvoie à un autre traumatisme. De quoi de gâcher la vie et te retrouver un jour juste avec des "et si j'avais réagi avant".

Dommage qu'on croit trop souvent que aller voir un psy, c'est uniquement si on est malade.
#1077413
Oui, en plus de t'aider à traverser cette période difficile, c'est aussi l'occasion de creuser un peu le pourquoi du "j'ai envie de me tuer parce qu'il/elle m'a quitté(e)". Cela peut réactiver des failles narcissiques anciennes, des éventuels abandons précédents, voire faire partie d'une reproduction de scénarios de vie à l'infinie. Certains semblent "cantonnés" au rôle du largué. D'autres du largueur. Bref, une rupture c'est aussi l'occasion de prendre du recul et se questionner sur soi et ses modes de fonctionnement pas forcément conscients. Donc psy ? Oui oui oui !
#1078875
Gihanesa a écrit :Bonjour,

je suis effarée par les prises de positions de certains sur ce forum sur les psy, les thérapies, les antidépresseurs sans vraiment connaître la questions. La confusion entre analyse, thérapie longue ou brèves, etc est également atterrante. Comment peut-on tout rejeter en bloc
Tu crois en la cartomancie ou tu réalises que c'est de la branlette ? Que sais-tu de la cartomancie ?
Gihanesa a écrit :et surtout déconseiller à quelqu'un qui se demande s'il doit consulter de ne pas le faire ?
De la même façon que les autres lui conseilleront de le faire : en s'appuyant sur leur compréhension et leur expérience, et en répondant à sa question.
Gihanesa a écrit :Iraient-ils dirent à une personne souffrant d'un cancer de ne pas voir d'angiologue
Ca, ça dépend des symptômes sur le réseau sanguin. Je lui conseillerais surtout de commencer par voir un oncologue, personnellement.
Gihanesa a écrit :ou à un diabétique de ne pas consulter un endocrino ?
Et bien disons que si les endocrinos faisaient 80% de faux-positifs dans leur diagnostic des diabétiques, se tenaient prêts à les enfermer contre leur volonté et à les droguer à leur corps défendant ... je pense que je conseillerais aux diabétiques d'être bien sûrs de leur coup avant de bouger une oreille. De bien s'entourer, de pas de faire trop confiance à leur endocrino, de bien se renseigner sur leur insuline, et ainsi de suite.
#1078879
Un autre aspect des choses est la définition même de la maladie mentale. Que tu ramènes un peu vite à un équivalent de la maladie physique. Le problème étant que si n'importe quel étudiant en médecine peut te dessiner un mout ... un foie sain, ou te donner une fourchette des taux de sucre intraveineux normaux, pas un seul psychiatre ne te donnera la définition d'un cerveau sain. Je pense qu'il te sera difficile de bien comprendre ce mécanisme de défiance généralisée envers les "médecins de l'âme" tant que tu n'affronteras pas le fait qu'à l'ère scientifique moderne, il est mal venu d'être "médecin de l'âme" quand on est infoutu de décrire une âme pas malade.

C'est la connaissance de la santé qui fait la valeur d'un médecin, pas sa fascination pour la maladie. Si les oncologues avaient catégorisé 3600 types de tumeurs différentes, avec des noms différents, devaient tenir un catalogue à jour pour débattre entre eux de l'existence de tel ou tel type de tumeur (catalogue dans lequel on aurait trouvé l'homosexualité ou le communisme, selon les époques), sans qu'aucun d'eux ne puisse décrire médicalement à quoi ressemble un mec qui n'a PAS le cancer ... les gens auraient sans doute un peu peur d'aller les voir.