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par WTCMB
#1061116
Killy a écrit :Pour ma part j'ai cru mourir de manque les premières semaines ... l'enfer. Une droguée vraiment !
Puis ...plus rien. Aucune envie . Extinction totale.
Quand l'envie s'éteint et que le corps est mis en sourdine, on arrive mieux à voir les choses. La privation, le manque, le désir obscurcissent la vision.

A mon sens, la baise, c'est un moyen d'assouvir une pulsion, un désir que le mental n'arrive plus à contrôler. C'est le corps qui prend le pas sur la raison. Ceux qui s'adonnent à la méditation, choisissent de s'astreindre à une abstinence aride, histoire de transcender leurs pulsions parce que sans maîtrise la puissance n'est rien. C'est pourquoi Gandhi faisait ce genre de retraite spirituo-sexuel.
Killy a écrit :Et une occasion à fait que j'ai eu une relation 3 mois après.
Pas de problème particulier ça s'est plutôt bien passé..mais le lendemain ...la cata !
Déprime, nostalgie . ..culpabilité...
Culpabilité de ? Ressentir le manque c'est une chose, mais croire qu'en livrant son corps à un autre, c'est trahir un souvenir, "tromper" ou gâcher un lien, c'est mal pensé. Quant à la rupture ce n'est pas parce que l'on couche ailleurs qu'elle se matérialise, puisqu'elle a déjà pris effet lors de l'annonce. Même si certains symbolisent la rupture par le passage à l'acte sexuel avec un autre.
Killy a écrit :mon ex me bouffait le cerveau en continu et j'ai réalisé que c'est elle que je voulais aimer et que la libido n'était pas le souci .
C'est de l'obsession délirante qui parasite ta libido justement. Quand on baise en pensant à l'ex, on se vide plus qu'on ne se remplit.
Killy a écrit :Baiser pour parler vulgairement , je pouvais.
Bien sûr, quand on y réfléchit, la baise en elle-même est mécanique. Le corps est une machine remarquable. Tout le monde est à peu près susceptible de donner ou recevoir du plaisir, pour peu qu'on y mette un peu de bonne volonté (même les "mauvais" coups). Je trouve ça à la fois beau et laid.

Parfois il m'arrive d'imaginer les gens baiser, ceux que je croise dans le métro, ceux avec qui je converse, des profs, la banquière, la caissière... Et je les trouve soudain pathétiques. Même pas excitants, juste pathétiques, peut-être parce que je ne perçois plus l'animalité au sens profond, mais seulement le côté laid de la pulsion.
Killy a écrit :Depuis j'ai refait trois tentatives avec la même personne pour me."maintenir" en vie mais la dernière à été aussi douloureuse que la première . Tous mes sentiments pour mon ex et ce manque d'elle physique me sont revenus ...
Parce que ton ex prend toute la place dans ta tête, dans ta vie. Si tu apprenais à dissocier un peu chaque élément de l'image de ton ex, tu parviendrais déjà à réaliser le caractère " remplaçable" de cette personne.
Killy a écrit :Alors terminé. J'attends d'être guérie... on verra dans quelques temps . Pour le moment c'est d'elle dont j'ai envie . Personne d'autre.
La perte de temps phénoménale.

J'ai perdu 3 ans et 10 mois comme ça. Non pas parce que j'avais envie de lui, mais parce que c'était le premier et que je me sentais trahie. Alors, j'ai fait ceinture, pensant naïvement tous les punir alors qu'en réalité c'est moi-même que je punissais ( chose dont je n'étais pas consciente à l'époque). Enfin, j'ai réalisé combien j'avais perdu de temps pour rien, pour un mec qui n'en valait même pas la peine, au point qu'en le croisant dans le métro le soir du 14 juillet, j'ai fait demi-tour plus vite que mon ombre. Et j'ai ressenti un immense dégoût m'envahir.

Tout ça pour dire que la libido ne devrait pas dépendre d'une personne en particulier comme l'ex par exemple, mais sur un plan plus large, de la potentialité qui réside en chacun, de nous satisfaire, philosophiquement et sexuellement. La concrétisation du concept passe par l'acceptation d'être singulier, tout en étant quelconque.
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par Killy
#1061332
Killy a écrit : Pour ma part j'ai cru mourir de manque les premières semaines ... l'enfer. Une droguée vraiment !
Puis ...plus rien. Aucune envie . Extinction totale.
Psyché a écrit :
Quand l'envie s'éteint et que le corps est mis en sourdine, on arrive mieux à voir les choses. La privation, le manque, le désir obscurcissent la vision.
Certainement. Quand je parle de manque c'est parce que j'ai ressenti un manque physique comme celui qu'on ressent lorsqu'on stoppe une drogue ... Et ma drogue c'était faire l'amour avec elle.
J'ai expérimenté pour la premiere fois de ma vie ces étapes là : https://www.lelo.com/fr/blog/damour-dho ... usqua-fin/
J'ai cru mourir de manque à certains moments ... Vraiment.
Psyché a écrit : A mon sens, la baise, c'est un moyen d'assouvir une pulsion, un désir que le mental n'arrive plus à contrôler. C'est le corps qui prend le pas sur la raison. Ceux qui s'adonnent à la méditation, choisissent de s'astreindre à une abstinence aride, histoire de transcender leurs pulsions parce que sans maîtrise la puissance n'est rien. C'est pourquoi Gandhi faisait ce genre de retraite spirituo-sexuel.
Alors déjà , je vais juste rappeler une chose : moi, je baise avec mes amants et je fais l'amour avec celui ou celle que j'aime ... mon côté "Fleur Bleue" sans doute .
Ensuite, pour replacer les choses dans leur contexte, je n'ai pas de besoin sexuel "extra"ordinaire et je ne considère pas qu'il faille me faire tringler régulièrement pour pouvoir exister. J'aime le cul mais comme tout le monde je crois ( sauf ceux pour qui le sexe est un problème mais c'est une autre histoire ) Bref.
Killy a écrit : Et une occasion à fait que j'ai eu une relation 3 mois après.
Pas de problème particulier ça s'est plutôt bien passé..mais le lendemain ...la cata !
Déprime, nostalgie . ..culpabilité...
Psyché a écrit : Culpabilité de ? Ressentir le manque c'est une chose, mais croire qu'en livrant son corps à un autre, c'est trahir un souvenir, "tromper" ou gâcher un lien, c'est mal pensé. Quant à la rupture ce n'est pas parce que l'on couche ailleurs qu'elle se matérialise, puisqu'elle a déjà pris effet lors de l'annonce. Même si certains symbolisent la rupture par le passage à l'acte sexuel avec un autre.



J'ai culpabilisé parce qu'en couchant avec l'autre, je pensais à mon ex ... Et parce qu'il y avait un contexte bien particulier entre mon ex et la personne avec qui j'avais choisi de coucher . Je n'ai pas culpabilsé parce que j'avais la sensation de la tromper car comme tu le dis la rupture était déjà là. Simplement en faisant ça, je savais que c'était acté. Je coupais le lien quelque part. Et c'est ce qui a fait que le lendemain, j'ai tant morflé . [/quote][/quote]

Killy a écrit : mon ex me bouffait le cerveau en continu et j'ai réalisé que c'est elle que je voulais aimer et que la libido n'était pas le souci .
Psyché a écrit :C'est de l'obsession délirante qui parasite ta libido justement. Quand on baise en pensant à l'ex, on se vide plus qu'on ne se remplit.
Ca la parasite sans doute. De là à parler d'obsession délirante ... il y a un pas à franchir.
Lorsque tu as pris un tel plaisir en fraisant l'amour avec celui que tu aimes, il est bien compliqué ensuite de ne pas comparer ou de ne pas se souvenir combien c'était bon et beau quand tu étais avec lui. Me concernant, les sentiments que j'avais pour elle étant toujours là, j'avais vraiment du mal à ne pas penser à elle lorsque j'étais avec l'autre . J'y suis parvenue certaines fois , et j'ai passé du bon temps mais ... rien de comparable quoi...

Killy a écrit :Baiser pour parler vulgairement , je pouvais.
Psyché a écrit : Bien sûr, quand on y réfléchit, la baise en elle-même est mécanique. Le corps est une machine remarquable. Tout le monde est à peu près susceptible de donner ou recevoir du plaisir, pour peu qu'on y mette un peu de bonne volonté (même les "mauvais" coups). Je trouve ça à la fois beau et laid.

Parfois il m'arrive d'imaginer les gens baiser, ceux que je croise dans le métro, ceux avec qui je converse, des profs, la banquière, la caissière... Et je les trouve soudain pathétiques. Même pas excitants, juste pathétiques, peut-être parce que je ne perçois plus l'animalité au sens profond, mais seulement le côté laid de la pulsion.
"Le côté laid de la pulsion " . Voilà ce qui m'a flingué .
Avoir de nouveau cédé à une pulsion et je dirais même à LA pulsion alors qu'avec celle que j'ai aimé, c'était simplement la plus belle des choses. Du jour au lendemain, le sexe redevenait laid ...


Killy a écrit :Depuis j'ai refait trois tentatives avec la même personne pour me."maintenir" en vie mais la dernière à été aussi douloureuse que la première . Tous mes sentiments pour mon ex et ce manque d'elle physique me sont revenus ...
Psyché a écrit : Parce que ton ex prend toute la place dans ta tête, dans ta vie. Si tu apprenais à dissocier un peu chaque élément de l'image de ton ex, tu parviendrais déjà à réaliser le caractère " remplaçable" de cette personne.
Je commence à le faire. Oui elle est remplaçable et dans bien des domaines . Mais dans certains, il est bien plus compliqué de laisser la place à quelqu'un d'autre ...



Killy a écrit :Alors terminé. J'attends d'être guérie... on verra dans quelques temps . Pour le moment c'est d'elle dont j'ai envie . Personne d'autre.
Psyché a écrit : La perte de temps phénoménale.
Si on considère que ne pas faire de cul est une perte de temps sans doute. Pour moi ça ne l'est pas.
Je ne trouve pas d'intérêt encore une fois à aller me faire tringler si c'est pour regarder le plafond et me faire chier ou partir le lendemain en me disant , "c'est bon la machine fonctionne encore " ... voilà ça c'est fait.

En tout cas pas tout de suite. Je n'ai pas de problème à trouver de "compagnie sexuelle", je suis plutôt pas trop mal faite, mais ça ne m'intéresse plus - avant elle je n'avais aucun problème à faire du cul pour le fun et je ne me posais aucune question existentielle quant à ça. Aujourd'hui c'est différent.
Psyché a écrit : J'ai perdu 3 ans et 10 mois comme ça. Non pas parce que j'avais envie de lui, mais parce que c'était le premier et que je me sentais trahie. Alors, j'ai fait ceinture, pensant naïvement tous les punir alors qu'en réalité c'est moi-même que je punissais ( chose dont je n'étais pas consciente à l'époque). Enfin, j'ai réalisé combien j'avais perdu de temps pour rien, pour un mec qui n'en valait même pas la peine, au point qu'en le croisant dans le métro le soir du 14 juillet, j'ai fait demi-tour plus vite que mon ombre. Et j'ai ressenti un immense dégoût m'envahir.
Je n'ai pas ressenti cette notion de trahison même si cette expérience était la première mais aussi la plus belle .
Je ne fais pas ceinture . Je n'ai envie de punir qui que ce soit et surtout pas moi. Je veux juste être en adéquation avec mes désirs et mes besoins. Ne pas me forcer . Aujourd'hui je n'ai pas envie. Demain ça peut changer.

Psyché a écrit : Tout ça pour dire que la libido ne devrait pas dépendre d'une personne en particulier comme l'ex par exemple, mais sur un plan plus large, de la potentialité qui réside en chacun, de nous satisfaire, philosophiquement et sexuellement. La concrétisation du concept passe par l'acceptation d'être singulier, tout en étant quelconque.
Tout à fait . C'est bien pour ça que je reviens à ce que je disais au début : ma libido ne dépends pas d'elle mais ce que je veux en faire dépends de moi par contre... Et aujourd'hui, je ne me sens pas prête à la satisfaire autrement qu'avec elle. Mais avec le temps, ça reviendra . Retrouver l'envie de faire du sexe et m'éclater avec d'autres ^-^
#1061348
Psyché a écrit :A mon sens, la baise, c'est un moyen d'assouvir une pulsion, un désir que le mental n'arrive plus à contrôler. C'est le corps qui prend le pas sur la raison. Ceux qui s'adonnent à la méditation, choisissent de s'astreindre à une abstinence aride, histoire de transcender leurs pulsions parce que sans maîtrise la puissance n'est rien. C'est pourquoi Gandhi faisait ce genre de retraite spirituo-sexuel.
Mouais. Enfin il dormait aussi avec des fillettes de 12 ans et passait une matinée sur deux à administrer des lavements, à des femmes exclusivement. Pour ce que j'ai pu lire. Je dois dire à ma grande honte que je connais mal le loustic au-delà de sa biographie.

Il est toujours dangereux d'écrire des vérités générales sur la méditation. D'autant que certaines ne sont pas dans cette approche rigoriste et dualiste du "corps, prison de l'âme".
par WTCMB
#1061363
Perdu de Recherche a écrit :Je dois dire à ma grande honte que je connais mal le loustic au-delà de sa biographie.
Alors, j'ai peut-être lu une biographie différente. Entre la voix du renoncement qu'il prêchait et ce qu'il se permettait, y 'a un gap. Il disait se retirer loin de toute tentation afin de ne pas succomber au plaisir de la chair, mais il entretenait aussi des passions hétéro / homosexuelles. ( cf : Ici ) Ce que je voulais mettre en avant c'était le souhait de se couper du désir, pendant un laps de temps suffisamment conséquent pour que cela face du sens pour la personne qui l'expérimente. Certains artistes ont mis leur corps à l'épreuve de l'abstinence pour pouvoir y puiser leur énergie créatrice.
Perdu de Recherche a écrit :Il est toujours dangereux d'écrire des vérités générales sur la méditation. D'autant que certaines ne sont pas dans cette approche rigoriste et dualiste du "corps, prison de l'âme".
Effectivement my bad, il existe un bon nombre de méditations dont le tantra qui utilise le corps et le sex comme moyen pour s'élever spirituellement et accéder à la superconsicence. Aussi, j'aurais dû parler plus spécifiquement de sexual detox.
Avatar du membre
par Tenbu Hôrin
#1061450
Alors, j'ai peut-être lu une biographie différente. Entre la voix du renoncement qu'il prêchait et ce qu'il se permettait, y 'a un gap. Il disait se retirer loin de toute tentation afin de ne pas succomber au plaisir de la chair, mais il entretenait aussi des passions hétéro / homosexuelles. ( cf : Ici )
Si tu lis sa biographie par les héritiers de Ghandi, tu auras une version, si tu lis sa biographie par les britaniques, tu en auras une autre, moins flatteuse. Je ne te ferai pas l'insulte de t'expliquer les raisons historiques.
Si les premiers ont beaucoup menti par omission, les seconds ont beaucoup exagéré les obsessions sexuelles de Ghandi, et surtout ont plus ou moins délibérément oublié de les remettre dans leur contexte culturel.
Tu as une version caricaturale ici
En revanche, quand ils sous-entendent qu'être du côté de Ghandi, c'est être du côté de Hitler, je suis bien d'accord.
Ils sont peut-être très cons mais ils ont le mérite de ne jamais perdre de vue la ligne de front.
Ce que je voulais mettre en avant c'était le souhait de se couper du désir, pendant un laps de temps suffisamment conséquent pour que cela face du sens pour la personne qui l'expérimente.
Peut-on se couper du désir ? Bientôt au bac philo.
Certains artistes ont mis leur corps à l'épreuve de l'abstinence pour pouvoir y puiser leur énergie créatrice.
Oui mais si il n'y a pas de désir, il n'y a pas d'abstinence.
Effectivement my bad, il existe un bon nombre de méditations dont le tantra qui utilise le corps et le sex comme moyen pour s'élever spirituellement et accéder à la superconsicence. Aussi, j'aurais dû parler plus spécifiquement de sexual detox.
Je n'y comprends rien. Il ne me semble pas nécessaire de méditer très longtemps pour être capable d'accepter que le sexe n'est pas un moyen de s'élever spirituellement, et que le sexual detox n'a aucun sens.
Modifié en dernier par Tenbu Hôrin le 28 juil. 2015, 15:27, modifié 1 fois.
par WTCMB
#1061462
tenbu_hou_rin a écrit : Tu as une version caricaturale ici
En revanche, quand ils sous-entendent qu'être du côté de Ghandi, c'est être du côté de Hitler, je suis bien d'accord.
Ils sont peut-être très cons mais ils ont le mérite de ne jamais perdre de vue la ligne de front.
En même temps venant d'un journal israélien, faut pas s'étonner. Dès que tu marches à l'ombre t'es taxé d'antisémitisme, alors bon...

tenbu_hou_rin a écrit :Peut-on se couper du désir ?
Oui. Par l'abstinence. On se fait violence pour résister.

tenbu_hou_rin a écrit :Oui mais si il n'y a pas de désir, il n'y a pas d'abstinence.
Le désir est présent, puis coupé par l'abstinence. Moins tu baises , moins t'en ressens l'envie.

tenbu_hou_rin a écrit :Je n'y comprends rien. Il ne me semble pas nécessaire de méditer très longtemps pour être capable d'accepter que le sexe n'est pas un moyen de s'élever spirituellement,
Evidemment si on part du principe que le désir entrave toute élévation vers la conscience pure, parce que justement trop embrumé par la passion et la chair, on ne parvient pas à la spiritualité qui prône le rejet de toute forme de passion.
Mais le tantrisme rejette l'hypothèse selon laquelle la passion empêche l'accès à la conscience et soutient que c'est par le sexe qu'on l'atteint.
tenbu_hou_rin a écrit :et que le sexual detox n'a aucun sens.
La sexual detox est une école différente puisqu'elle défend l'hypothèse inverse, celle qui évoque le détachement du corps et du désir pour retrouver la vision, et le sens.
par WTCMB
#1061466
Loliepop a écrit :Vous êtes sexologues ? :D
Haha. Fort heureusement non, avec mon expérience et ma vision des choses, je ferais une piètre sexologue.
Modifié en dernier par WTCMB le 28 juil. 2015, 15:58, modifié 1 fois.
Avatar du membre
par Tenbu Hôrin
#1061500
Psyché a écrit :Oui. Par l'abstinence. On se fait violence pour résister.
Voilà, pour résister au désir. Je ne suis pas en train de sodomiser des mouches, je crois voir un certain vice en toi.
C'est un peu comme si (j'exagère bien sûr ...) un Imam se tenait devant des enfants de 10 ans et disait : "alors la sodomie, c'est haram, le cuni, qui consiste à exciter le sexe d'une fille avec sa langue, c'est haram, masturber un homme avec ses pieds et l'autre avec ses mains en même temps, c'est haram, etc. Techniquement, tout cela est vrai, mais poser ainsi les choses négativement ne me semble pas refléter beaucoup de sérénité.
Le désir est présent, puis coupé par l'abstinence.

Si le désir est coupé, il n'y a plus d'abstinence. Je ne fais pas abstinence d'escargots, je n'en mange pas parce que je ne veux pas en manger.
Moins tu baises , moins t'en ressens l'envie.
Ah bah oui, enfin ça dépend. J'imagine qu'un cancéreux en phase terminale ne doit pas avoir un désir sexuel très élevé non plus. Ce n'est pas la baisse de libido qui rend conscient/libre/lumineux mais l'augmentation de la volonté. Je trouve ta démarche morbide. Et n'oublie pas, je ne te casse pas, je t'aime.
Loliepop a écrit :Vous êtes sexologues ? :D
J'étudie seulement mon propre pénis. Il est passionnant.
Modifié en dernier par Tenbu Hôrin le 28 juil. 2015, 16:22, modifié 1 fois.
par Killy
#1061513
tenbu_hou_rin a écrit :
Le désir est présent, puis coupé par l'abstinence.

Si le désir est coupé, il n'y a plus d'abstinence. Je ne fais pas abstinence d'escargots, je n'en mange pas parce que je ne veux pas en manger.


Merci :D
Moins tu baises , moins t'en ressens l'envie.
tenbu_hou_rin a écrit : Ah bah oui, enfin ça dépend. J'imagine qu'un cancéreux en phase terminal ne doit pas avoir un désir sexuel très élevé non plus. Ce n'est pas la baisse de libido qui rend conscient/libre/lumineux mais l'augmentation de la volonté. Je trouve ta démarche morbide. Et n'oublie pas, je ne te casse pas, je t'aime.
Quelle tristesse en effet ... Et pour ma part, c'est plus " Moins je baise, et plus j'en ai envie"
Ok je ne réponds pas à quelconque philosophie, mais juste à ma vie et mes envies ...

tenbu_hou_rin a écrit : J'étudie seulement mon propre pénis. Il est passionnant.
En te lisant, je me dis qu'il doit l'être en effet :mrgreen:
par Killy
#1061547
Psyché a écrit :
tenbu_hou_rin a écrit : Je trouve ta démarche morbide.
Oui c'est à cause du string sous ma burka. Ca gêne ma coordination.
Alors là : :transpi: je suis fan :mrgreen: