- 27 juil. 2015, 19:58
#1061116
A mon sens, la baise, c'est un moyen d'assouvir une pulsion, un désir que le mental n'arrive plus à contrôler. C'est le corps qui prend le pas sur la raison. Ceux qui s'adonnent à la méditation, choisissent de s'astreindre à une abstinence aride, histoire de transcender leurs pulsions parce que sans maîtrise la puissance n'est rien. C'est pourquoi Gandhi faisait ce genre de retraite spirituo-sexuel.
Parfois il m'arrive d'imaginer les gens baiser, ceux que je croise dans le métro, ceux avec qui je converse, des profs, la banquière, la caissière... Et je les trouve soudain pathétiques. Même pas excitants, juste pathétiques, peut-être parce que je ne perçois plus l'animalité au sens profond, mais seulement le côté laid de la pulsion.
J'ai perdu 3 ans et 10 mois comme ça. Non pas parce que j'avais envie de lui, mais parce que c'était le premier et que je me sentais trahie. Alors, j'ai fait ceinture, pensant naïvement tous les punir alors qu'en réalité c'est moi-même que je punissais ( chose dont je n'étais pas consciente à l'époque). Enfin, j'ai réalisé combien j'avais perdu de temps pour rien, pour un mec qui n'en valait même pas la peine, au point qu'en le croisant dans le métro le soir du 14 juillet, j'ai fait demi-tour plus vite que mon ombre. Et j'ai ressenti un immense dégoût m'envahir.
Tout ça pour dire que la libido ne devrait pas dépendre d'une personne en particulier comme l'ex par exemple, mais sur un plan plus large, de la potentialité qui réside en chacun, de nous satisfaire, philosophiquement et sexuellement. La concrétisation du concept passe par l'acceptation d'être singulier, tout en étant quelconque.
Killy a écrit :Pour ma part j'ai cru mourir de manque les premières semaines ... l'enfer. Une droguée vraiment !Quand l'envie s'éteint et que le corps est mis en sourdine, on arrive mieux à voir les choses. La privation, le manque, le désir obscurcissent la vision.
Puis ...plus rien. Aucune envie . Extinction totale.
A mon sens, la baise, c'est un moyen d'assouvir une pulsion, un désir que le mental n'arrive plus à contrôler. C'est le corps qui prend le pas sur la raison. Ceux qui s'adonnent à la méditation, choisissent de s'astreindre à une abstinence aride, histoire de transcender leurs pulsions parce que sans maîtrise la puissance n'est rien. C'est pourquoi Gandhi faisait ce genre de retraite spirituo-sexuel.
Killy a écrit :Et une occasion à fait que j'ai eu une relation 3 mois après.Culpabilité de ? Ressentir le manque c'est une chose, mais croire qu'en livrant son corps à un autre, c'est trahir un souvenir, "tromper" ou gâcher un lien, c'est mal pensé. Quant à la rupture ce n'est pas parce que l'on couche ailleurs qu'elle se matérialise, puisqu'elle a déjà pris effet lors de l'annonce. Même si certains symbolisent la rupture par le passage à l'acte sexuel avec un autre.
Pas de problème particulier ça s'est plutôt bien passé..mais le lendemain ...la cata !
Déprime, nostalgie . ..culpabilité...
Killy a écrit :mon ex me bouffait le cerveau en continu et j'ai réalisé que c'est elle que je voulais aimer et que la libido n'était pas le souci .C'est de l'obsession délirante qui parasite ta libido justement. Quand on baise en pensant à l'ex, on se vide plus qu'on ne se remplit.
Killy a écrit :Baiser pour parler vulgairement , je pouvais.Bien sûr, quand on y réfléchit, la baise en elle-même est mécanique. Le corps est une machine remarquable. Tout le monde est à peu près susceptible de donner ou recevoir du plaisir, pour peu qu'on y mette un peu de bonne volonté (même les "mauvais" coups). Je trouve ça à la fois beau et laid.
Parfois il m'arrive d'imaginer les gens baiser, ceux que je croise dans le métro, ceux avec qui je converse, des profs, la banquière, la caissière... Et je les trouve soudain pathétiques. Même pas excitants, juste pathétiques, peut-être parce que je ne perçois plus l'animalité au sens profond, mais seulement le côté laid de la pulsion.
Killy a écrit :Depuis j'ai refait trois tentatives avec la même personne pour me."maintenir" en vie mais la dernière à été aussi douloureuse que la première . Tous mes sentiments pour mon ex et ce manque d'elle physique me sont revenus ...Parce que ton ex prend toute la place dans ta tête, dans ta vie. Si tu apprenais à dissocier un peu chaque élément de l'image de ton ex, tu parviendrais déjà à réaliser le caractère " remplaçable" de cette personne.
Killy a écrit :Alors terminé. J'attends d'être guérie... on verra dans quelques temps . Pour le moment c'est d'elle dont j'ai envie . Personne d'autre.La perte de temps phénoménale.
J'ai perdu 3 ans et 10 mois comme ça. Non pas parce que j'avais envie de lui, mais parce que c'était le premier et que je me sentais trahie. Alors, j'ai fait ceinture, pensant naïvement tous les punir alors qu'en réalité c'est moi-même que je punissais ( chose dont je n'étais pas consciente à l'époque). Enfin, j'ai réalisé combien j'avais perdu de temps pour rien, pour un mec qui n'en valait même pas la peine, au point qu'en le croisant dans le métro le soir du 14 juillet, j'ai fait demi-tour plus vite que mon ombre. Et j'ai ressenti un immense dégoût m'envahir.
Tout ça pour dire que la libido ne devrait pas dépendre d'une personne en particulier comme l'ex par exemple, mais sur un plan plus large, de la potentialité qui réside en chacun, de nous satisfaire, philosophiquement et sexuellement. La concrétisation du concept passe par l'acceptation d'être singulier, tout en étant quelconque.