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#884949
Bidule a écrit :Je n'en suis plus à comment récupérer mon ex, mais à comment ne plus penser à mon ex, passer à autre chose, faire le vide, faire le point, me reconstruire. J'aimerais bien partir une semaine dans une abbaye pour me déconnecter de tout, avoir le gîte et le couvert, éventuellement parler à quelqu'un. Je cherche un endroit pas cher, pas trop loin de Paris (j'ai besoin que mon billet de train ne soit pas trop coûteux) où je puisse travailler donc brancher un ordinateur (pas besoin d'internet, évidemment), et où on n'essaiera pas de me convertir. Je veux bien en revanche participer à certains offices. J'aimerais autant que ce ne soit pas un endroit où il y a seulement des sœurs. Il me semble que dans certains endroits, les femmes sont hébergées à part.
Quelqu'un a-t-il déjà fait ça? Avez-vous des suggestions?
bonjour bidule

dans la région parisienne, je connais un monastère qui propose ce que tu cherches je crois..
c'est à une dizaine de km de st arnoult , dans la forêt .
il s'appelle le monastère des orantes et se trouve à bonnelles..
je n'y suis restée qu'une fois, et c'était lors de ma 1ère communion, mais je crois me souvenir que les soeurs étaient sympas..
en tout cas c'est un très bel endroit et très calme..
(ça, je m'en souviens, j' ai passé toute mon enfance dans ce coin ^^)

bonne journée
#885433
Gendronnière, si tu cherches un truc pour débuter. C'est du sôtô zen très carré, oldschool, martial, et ... "net". Pas de fioritures, pas de new age, pas de "devoir de compassion" et autres conneries, pas de branlette intellectuelle. C'est sobre, sain et efficace.

Après, si tu veux des trucs un peu plus funkys, genre Vipassana hardcore (hardcore pour un européen, hein), tu peux t'intéresser au centre Dhamma Mahi. C'est plus select, faut réserver plus longtemps à l'avance, et y'a quand même 2-3 délires de mauvais goût. Personnellement, je trouve ça un peu extravagant, dans un contexte de néophytes européens, cette volonté affichée de singer les règlements de traditions asiatiques ascétiques. Mais après tout ... je n'en dirai pas de mal non plus : c'est bien fait, le côté un peu barge du 24/7 peut avoir son charme pour quelqu'un qui a vraiment envie de "rompre", la bouffe y est à la fois frugale et délicieuse, et on n'y perd pas son temps.

Je pourrais continuer la liste, si tu me dis quel trip tu cherches exactement. Mais entendons-nous sur le fond d'abord : le meilleur et, à vrai dire, le seul endroit où faire une vraie retraite spirituelle, c'est dans ta tête. Le centre Vipassana ne t'apportera rien si tu n'es pas prêt à jouer le jeu. Et tu peux à l'inverse trouver envisager une retraite spirituelle très réussie sur Saint-Jacques, ou en simple rando, ou dans les catacombes, ou dans un quartier fantôme de la ville nouvelle de Montigny-le-Bretonneux, ou ... dans ta cave. Si t'es prêt à bouger dans ta tête, beaucoup de lieux conviennent, y compris des endroits proches, gratuits, sans encadrement ni réservation ni règlement d'aucune sorte. Les centres que je peux t'indiquer ne sont là que pour t'accompagner et t'encourager vers ton propre chemin d'éveil. Mais on peut très bien faire sans ...

Le Kadampa est intéressant aussi, mais comme toutes les formes de vajrayana, je le déconseillerais à un débutant. Parce que :
- ça mêle mysticisme et méditation, ce qui est un peu perturbant quand on ne connaît ni l'un ni l'autre. Je juge plus intéressant de découvrir les deux séparément.
- c'est quand même très marqué idéologiquement et axiologiquement : il y un jeu de valeurs "core" non négociables. Ce qui m'irrite toujours un peu, personnellement, et tend à me faire descendre du train. Par exemple le fait que l'homosexualité soit classée dans les "inconduites sexuelles", qu'on t'annonce directement qu'il existe différents aspects essentialisés, simultanés et contradictoires de l'enfer, genre "les bardos froids" et "les bardos chauds". Tout s'explique quand on manie un peu le symbole et l'Histoire, hein ? C'est pas dramatique ni dirimant non plus. Mais ça me gonfle un peu par moments.
- l'usage d'une rhétorique spécialisée et codifiée, avec son jargon, ses "parades toutes faites" un peu jésuitiques par moments, et sa tendance à vouloir tout expliquer/symboliser/représenter/justifier.

C'est donc un environnement très riche et fascinant, mais qui nécessite de savoir un peu dans quoi on met les pieds, ce qu'est le vajra dans le monde du bouddhisme, comment manier le symbole, ce qui est central et profond et ce qui est un "résidu" de l'Histoire, etc ...

Tu dois comprendre que le bouddhisme tibétain est historique et institutionnel, pour commencer. Ce n'est donc plus seulement "une école de vie" ou une manière de voir le monde ou une discipline ou une pratique. C'est aussi une Eglise, avec un clergé, avec une histoire, avec une politique officielle variable, avec des codes et une pyramide hiérarchique et un projet sociétal et une idéologie, etc. De même que si un alien voulait comprendre le fond du message du Christ, je lui conseillerais sans doute pas de commencer par l'étude de la casuistique jésuitique ou la lecture des bulles pontificales du temps des croisades ou les controverses démonologiques de la Renaissance allemande. Non pas que cela ne fasse pas partie du christianisme ou que cela ne présente aucun intérêt. Mais pour pouvoir resituer les trucs dans leur contexte, comprendre ce qui se joue réellement au-delà de la bonne parole, il faut déjà savoir distinguer le Dieu chrétien, la religion chrétienne, l'Histoire chrétienne, la politique chrétienne, la théologie chrétienne, les mystiques chrétiennes, et ainsi de suite. Et bien le vajra au Tibet est un peu comme le christianisme a pu l'être en Europe, il faut comprendre que c'est pas seulement une forme de méditation bouddhiste, mais aussi une religion, une institution, un pouvoir politique (le Tibet est une théocratie depuis plusieurs siècles, ce qui a son importance, par exemple), et c'est plus simple à piger sans se prendre les pieds dans le tapis quand on sait déjà méditer et qu'on se fait une bonne idée du bouddhisme en particulier, et de l'Asie plus largement.
Modifié en dernier par Perdu de Recherche le 06 mai 2014, 23:33, modifié 1 fois.
#885444
Je ne suis pas vraiment dans cette démarche-là, Perdu de recherche. C'est l'expression "retraite spirituelle" qui induit le malentendu. Je veux un endroit où on me fiche la paix mais où je peux croiser un ou deux être humains avec des préoccupations plus spirituelles que ceux que je rencontre dans ma vie et avec lesquels, pourquoi pas, je pourrais avoir un échange. J'ai expliqué un peu dans mes messages précédents.
Plus tard, pourquoi pas. Pour l'instant, si je résume l'idée et l'urgence, c'est : stop. Si je précise un peu, je n'en suis pas à chercher l'éveil, j'en suis à débrancher la prise ou à mettre sur pause (désolée, je suis fatiguée, il n'y a que ces images qui me viennent).
#885451
Les deux endroits que je t'ai proposés répondent parfaitement au cahier des charges : tu y rencontreras beaucoup de gens, dont presque tous si ce n'est tous sont venus avec une évidente préoccupation spirituelle. C'est aussi le cas du Kadampa, que je ne te recommande pas pour les raisons évoquées plus haut, mais qui réunit beaucoup de gens très intéressants.

En revanche, tu dois comprendre de ton côté qu'une "retraite spirituelle" n'est certainement pas un endroit où l'on te "fiche la paix". Ni un abri pour te permettre de fuir ta vie et ses problèmes. Au contraire : en te sortant de ton univers quotidien, elle te force à affronter (souvent en accéléré) tout un tas de problèmes supplémentaires, tout en balayant les quelques réponses que tu pouvais avoir trouvées pour tenir à distance tes problèmes préexistants. C'est très rafraîchissant, mais ne va pas croire que tu vas t'y reposer ou revenir plus pépère qu'en partant, hein ? Si tu veux juste souffler, faut plutôt penser à des vacances. Les centres spirituels intéressants, c'est avant tout des endroits où des gens motivés vont essayer de te mettre en condition d'absorber beaucoup et très vite ... et où ils attendront de ta part autant de sérieux qu'eux-mêmes en amènent.
#885452
Je viens de lire ce que tu as ajouté, mais je n'en suis pas du tout là. Une cellule monacale m'irait très bien, avec le couvert, des gens qui parlent peu, etc. C'est juste vraiment pour me retirer du "monde" avant de péter les plombs, pour pouvoir calmement me recentrer, et cerise sur le gâteau me reconcentrer sur le travail sans parasitage extérieur. Si en plus je pouvais rencontrer une personne qui puisse avoir une conversation spirituelle (le terme est très large, je sais bien, et selon les confessions ou les "écoles", cela n'a rien à voir, mais ce n'est même pas un problème dans la mesure où ce qui compte d'abord c'est de n'avoir aucune discussion concernant les choses qui m'environnent) avec moi, ce serait bien. Pour avoir une idées des problèmes, tu peux aller lire mon dernier post dans "Une nouvelle", tu peux passer la première partie sur mon ex et aller directement à la seconde.
#885456
Perdu de Recherche a écrit :Les deux endroits que je t'ai proposés répondent parfaitement au cahier des charges : tu y rencontreras beaucoup de gens, dont presque tous si ce n'est tous sont venus avec une évidente préoccupation spirituelle. C'est aussi le cas du Kadampa, que je ne te recommande pas pour les raisons évoquées plus haut, mais qui réunit beaucoup de gens très intéressants.

En revanche, tu dois comprendre de ton côté qu'une "retraite spirituelle" n'est certainement pas un endroit où l'on te "fiche la paix". Ni un abri pour te permettre de fuir ta vie et ses problèmes. Au contraire : en te sortant de ton univers quotidien, elle te force à affronter (souvent en accéléré) tout un tas de problèmes supplémentaires, tout en balayant les quelques réponses que tu pouvais avoir trouvées pour tenir à distance tes problèmes préexistants. C'est très rafraîchissant, mais ne va pas croire que tu vas t'y reposer ou revenir plus pépère qu'en partant, hein ? Si tu veux juste souffler, faut plutôt penser à des vacances. Les centres spirituels intéressants, c'est avant tout des endroits où des gens motivés vont essayer de te mettre en condition d'absorber beaucoup et très vite ... et où ils attendront de ta part autant de sérieux qu'eux-mêmes en amènent.
Nos messages se sont croisés. Je ne veux pas fuir, je veux me recentrer et faire le point. Il y a aussi trop de parasitage extérieur pour moi, en ce moment. Ce que tu me décris me semble assez exigeant en temps et en énergie, non? Du coup, je ne sais pas en quoi en penser parce que ça a l'air passionnant aussi. Mais, je crois que je n'en suis pas encore à cette étape-là, qu'il faudrait que j'aie fait de la place auparavant. L'idée, pour moi, c'est vraiment d'abord de créer du moins et de revenir un peu plus apaisée et avec des batteries psychiques un peu plus en état de marche.
#885457
Bidule a écrit :Je viens de lire ce que tu as ajouté, mais je n'en suis pas du tout là. Une cellule monacale m'irait très bien, avec le couvert, des gens qui parlent peu, etc. C'est juste vraiment pour me retirer du "monde" avant de péter les plombs, pour pouvoir calmement me recentrer, et cerise sur le gâteau me reconcentrer sur le travail sans parasitage extérieur. Si en plus je pouvais rencontrer une personne qui puisse avoir une conversation spirituelle (le terme est très large, je sais bien, et selon les confessions ou les "écoles", cela n'a rien à voir, mais ce n'est même pas un problème dans la mesure où ce qui compte d'abord c'est de n'avoir aucune discussion concernant les choses qui m'environnent) avec moi, ce serait bien. Pour avoir une idées des problèmes, tu peux aller lire mon dernier post dans "Une nouvelle", tu peux passer la première partie sur mon ex et aller directement à la seconde.
J'irai lire. Mais je dois t'avouer qu'il y a déjà pour ainsi dire contradiction dans les termes. Quand tu évoques la possibilité d'une "conversation spirituelle" (et si tu entends bien par là, comme je le pense "une conversation axée spiritualité" et non "une conversation pleine d'esprit"), tu dois perdre tout espoir de ne pas te parler de ta propre vie. La spiritualité s'intéresse d'abord, surtout, et presque exclusivement à ta vie : c'est normal, elle s'adresse à ton esprit et ton âme, dont ta vie est le produit le plus pur. Une conversation sur la spiritualité qui ne s'aventurerait pas sur le sujet de ta vie, serait une théologie ou une métaphysique. Ca peut être passionnant, mais ce n'est pas de la spiritualité. C'est un peu comme si tu nous demandais l'adresse d'un bon professionnel pour une psychanalyse qui éviterait d'appuyer sur tes traumas. On pourrait te répondre en te donnant l'adresse d'un bon psychanalyste, et avec lui tu pourrais avoir une conversation très enrichissante AU SUJET de la psychanalyse. Mais ce ne serait pas une psychanalyse. De la même manière, on peut t'aider à trouver des gens pour échanger au sujet de la spiritualité ou des retraites spirituelles. Mais cela ne saurait se faire dans le contexte d'un centre et ne serait en aucun cas "une retraite spirituelle". Une retraite spirituelle ne passera pas "à côté de la question de ta vie", elle la digérera pour te la renvoyer dans la gueule avec une infinité de nouvelles questions avec lesquelles tu n'aurais jamais eu l'idée de te tracasser avant de la faire. Ca ne t'éloigne pas de ta vie ou de tes douleurs, ça te remet directement au coeur du problème. Tu vois un peu ce que je veux dire ?
#885458
Bon. Je ne suis pas sûr que l'on s'entende bien. C'est sans aucun doute de ma faute : je suis fatigué et m'exprime mal. Ecoute, essaie ton truc. Va voir sur place, ici ou ailleurs, et tu comprendras sans doute mieux ce que j'essayais de t'expliquer ce soir.

Bonne chance, en tout cas.
#885463
Si si, je comprends bien et ça m'intéresse vraiment ce que tu dis. C'est moi qui ne suis pas claire. Si tu as la patience de me lire, je vais essayer d'expliquer un peu.
- d'abord, je pense qu'il me serait bénéfique de me couper de mon environnement et de me trouver dans un environnement où les gens ont des préoccupations disons "essentielles" et une vie simple. Pour faire vite, j'en ai pris plein la figure ces derniers temps dans différents domaines et il se trouve qu'en plus je suis une enfant aidante (même si le parent que je dois soutenir ne vit pas sous mon toit) : le peu d'énergie que j'ai est aspiré par l'aide que je dois donner (psychologique et logistique). Par ailleurs, il faut absolument que je trouve un moyen de me reconcentrer sur un travail, long, que je dois écrire. Donc, l'idée, c'est de m'éviter un pétage de plombs dans un endroit où je pourrais souffler, c'est aussi de court-circuiter le négatif et de penser à moi. [j'ai résumé là, l'essentiel de l'autre topic]
- Ensuite, bien sûr, retraite spirituelle, cela signifie spiritualité. Je ne voudrais juste pas être en contact avec des gens qui racontent leur vie (j'ai assez de la mienne et ça parle assez dans ma tête comme cela), c'est pour cela que j'ai un peu peur des trucs de groupes où chacun se raconte. Mais je veux bien parler de ma vie avec quelqu'un qui saura l'envisager avec moi d'un point de vue spirituel (ça me changerait!), je pense que j'en ai même besoin. C'est aussi un moyen de se recentrer, et bien sûr, j'imagine que cela ne va pas sans questionnement ou certains remous. Mais au moins, je m'occuperais de moi. Et finalement, peu m'importe pour l'instant le point de vue spirituel (cela peut peut-être paraître étrange) à condition qu'on ne me force pas à adhérer à un certain nombre de dogmes (je ne veux pas de discussions d'ordre théologique posées comme vérités auxquelles il me serait demander d'adhérer).
- Par ailleurs, je n'aurai pas l'énergie d'avoir un emploi du temps drastique imposé avec trop de choses obligatoires à faire.
- Il n'est pas exclu que cela génère pas mal d'angoisses chez moi, mais je suis prête à essayer.
- dernier point, j'ai un budget TRES limité.
Je ne sais pas si c'est plus clair. Un lieu de convalescence pour âme en perdition, quoi!

Merci en tout cas de ton intérêt. Dans quelques temps, quand j'aurai sorti la tête de l'autre, j'aimerais bien avoir une conversation avec toi à propos toutes ces spiritualités asiatiques (formulation à la louche, désolée) que tu sembles connaître de l'intérieur.
#885868
Pfff! C'est gentil de demander... C'est de pire en pire! :D (Vaut mieux en rire) Là, c'est même plus un problème de confiance en soi. Je suis complètement raplapla.
J'ai réglé hier un problème familial avec ma sœur, par mails, vu qu'elle ne veut plus ni voir ni parler aux gens de la famille depuis plusieurs années. Je résume : elle m'envoyait depuis plusieurs semaines des mails (c'était pas loin du harcèlement) où elle réglait ses comptes, avec insultes à la clé. ça a pris une après-midi de mails, mais cela a fini par se pacifier parce que j'ai essayer d'écrire avec tout mon sang-froid et bien calmement même si je m'en prenais à chaque fois plein la figure. Donc, ce genre d'après-midi n'aide pas à retrouver une bonne image de soi ni même à être très serein, tu vois. Je règle des trucs administratifs tous les jours pour ma mère qui ne tient pas bien debout et tous les soirs nous avons une conversation téléphonique où je lui remonte le moral et où je fais ma warrior (si je lui dis que je ne vais pas bien, son pilier s'écroule et je la retrouve à l'hôpital, ce qui ne vas pas m'arranger). Tu ajoutes à ça le fait que je n'ai pas encore oublié la manière dont mon ex m'a plaquée, le fait que pour lui je ne sois plus associée qu'à du négatif et que j'ai du mal à avaler qu'il soit avec une fille TRES jeune et qu'il n'ait pas pu me le dire en face puisque je l'ai appris par un tiers. Malgré moi, ça tourne un peu dans ma tête tout ça.
Je commence malgré tout à prendre mon parti qu'on me considère mal. Je me dis, "voilà, c'est comme ça, c'est triste, mais il faut bien l'accepter..."
(Désolée, c'est long!)
Là, je ne suis pas loin du pétage de plomb ou du craquage. L'urgence, c'est que j'ai 12-15 pages à écrire et à remettre, que j'ai déjà demandé un délai et que je n'y arrive pas : mon cerveau ne suit pas. Non seulement, j'ai un mal fou à me concentrer, mais en plus, c'est comme si ma tête était en panne. Je ne sais pas comment expliquer. Il va falloir pourtant que j'y arrive (je ne suis pas de taille à supporter un échec supplémentaire) mais je ne sais pas comment et sincèrement, cela m'inquiète. Je devrais sans doute aller me coucher tôt et faire un break d'une journée demain pour reprendre des forces émotionnelles et mentales, mais je ne sais même pas ce que je pourrais faire de cette journée. Il y a aussi que le compte à rebours pour la date de remise m'angoisse. Tous les matins, je me lève avec la boule au ventre. Cela ira mieux quand ce truc sera derrière moi. Faut seulement que je trouve comment y arriver.
Je me sens sans soutien. Mes vrais amis sont pour l'instant en vacances ailleurs ( ça tombe mal, tout le monde est parti en même temps). Pour l'instant, mon alIié au quotidien est le chat... Au moins, lui ne peut pas me dire des horreurs!
voilà, docteur. Pas terrible, hein? ;)
#885890
Je comprends que tu aies envie d'un lacher prise.... Tout te tombe dessus en meme temps. Il y a des moments comme ca => bandana, salopette, vieux tee shirt AC/DC et hop grand ménage dans ta vie !
Faut que tu arrives à hierarchiser tes priorités... voui voui bien plus facile à dire qu'à faire. Pourtant, il le faut. Et quand la cocotte siffle un peu trop fort, tu peux toujours faire un tour par ici et à défaut. Il y aura toujours quelqu'un pour t'ecouter.
#885921
Oui, alors, c'est très kitsch, mais plutôt qu'AC/DC, j'ai emprunté ABBA à la bibliothèque (l'avantage de l'anonymat, c'est qu'on peut dire des trucs qu'on oserait pas forcément avouer en public!): c'est parfait, je n'ai aucun souvenir avec un ex lié à cette musique. Cela m'évoque plutôt l'insouciance des boums de mon adolescence et les copines de l'époque.
Oui, il faut réussir à hiérarchiser, et puis reconstruire brique par brique. c'est pour cette raison que j'aimerais bien retrouver un peu de jus pour des neurones. Allez, disons J-10 pour remettre ce truc!
C'est bien ton humour, et puis tu as l'air d'avoir la pêche. Ton chagrin à toi est guéri?
#886157
bonsoir bidule..
je ne sais pas si c'est encore d'actualité, mais je me permets de réitérer ma suggestion ,
si tu as juste besoin de souffler un peu, de prendre du recul ou de retrouver tes esprits,
le monastère des Orantes me paraît être un endroit adapté à ce que tu cherches..
pas de prosélytisme et une belle énergie..

personnellement, je ne conseille pas aux gens de faire vipassana (ou autre ersatz) quand ils ne se sentent pas bien .
méditer n'est pas anodin, et le faire de manière incorrecte peut avoir des répercussions physiologiques et psychiques parfois graves.
en dix ans d'inde, j'ai rencontré moult occidentaux sortant de ce genre de stage pour qui, au mieux ça n'a servi à rien , au pire ça les a déglingué encore plus. ( et quand je pense que la plupart sont profs de yoga ou maîtres de n'importe quelles conneries nouille âge dans leurs pays..sic )
il faut dire que ces endroits regorgent d'escrocs et d'incompétents..ou des deux à la fois, parfois..
ce n'est déjà pas évident pour les indiens de distinguer le bon grain de l'ivraie, alors pour un esprit occidental, pas adapté,c'est la porte ouverte au grand n'importe quoi.

il faut donc commencer par le début, et bien se renseigner.
(et c'est là ou je rejoins pdr)

bonne soirée