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Garder la forme, gérer le stress et les moments difficiles, se sentir mieux...
#904560
Seroplex, c'est un ad...

La vie ce n'est pas toujours une partie de plaisir tu sais! Durant toute ta vie, tu vas rire, tu vas pleurer, tu vas être inquiète, en colère, amoureuse... faut pas chercher à tout aplanir à coup de médicaments...

Deux semaines, ce n'est rien du tout. Tu vas recommencer à sourire, puis à rire. Donne-toi une chance de guérir ton petit coeur!
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#906776
Ca va faire 7 mois que je ne suis plus avec ma copine. Je pleure encore aujourd'hui, un homme qui pleure et oui.
Pourtant savoir pleurer ça aide.
Il faut savoir aussi s'exprimer; prends une feuille de papier, un stylo ou un crayon et écrit tout ce que tu as sur la coeur
Quand tu as fini tu le brules et tu recommences si il le faut.
Ensuite, il y a le sport, va sur une piste d'athlétisme et cours, fais des sprints puis repos et ainsi de suite jusqu'à épuisement en terminant par une douche froide.

Si le soir tu ne trouves pas le sommeil, tu prends ton baladeur et tu vas faire un tour, ou bien une balade en voiture avec de la musique

Pour éviter de trop déprimer: dormir, manger, se faire plaisir
Mange des crasses si tu veux, du chocolat de toute façon si tu cours, tu vas éliminer les toxines et les graisses
( toujours avec modération pour éviter de ressembler à Boubou )
#929505
MlleBulle a écrit :Les AD ne sont pas des pilules magiques qui vont te faire voir la vie en rose en quelques heures... Faut laisser le temps au temps aussi. En général, il faut quelques semaines pour que ces médicaments atteignent leur plein effet. Ton médecin t'a certainement expliqué tout ça. Les anti-dépresseurs visent à traiter la dépression. Pas un chagrin d'amour. La dépression, c'est une maladie. Le chagrin d'amour non.

La dépression, c'est une maladie. C'est un déséquilibre de certaines substances chimiques dans le corps. Ça n'a rien à voir avec la peine, la tristesse et la douleur que l'on ressent après une rupture. C'est normal de pleurer, de crier, de souffrir après une rupture. C'est NORMAL. C'est la vie.

Là où c'est moins normal, c'est lorsque le chagrin dure très longtemps sans aucune amélioration (très longtemps = quelques mois). Lorsqu'on n'arrive plus du tout à s'alimenter correctement, lorsqu'on a très envie de mourir et qu'on y songe sérieusement, lorsqu'on dort trop ou mal, etc, etc.

Je trouve extrêmement dommage de voir que plusieurs personnes refusent aujourd'hui de vivre leur chagrin, leur tristesse, leur peine et veulent à tout prix s'en anesthésier. La douleur et le chagrin font partie de la vie. Ils contribuent à construire ce que nous sommes vraiment. Il ne faut pas en avoir peur.

Tu fais une dépression ou tu as un chagrin d'amour?
c est exactement cela. je travaille dans le milieu de la santé....et je trouve dommageable de prendre des AD...des le moindre probleme
#948731
Apres 3 mois de chagrinet se fameux lundi vraiment atroce. Plus jamais je veut passer une journee comme celle ci j'ai decider d'essayer un AD homeopatique. J'ai trouver ca dans un magasin de vitamine homeopatique. Je peut pas encore dire carca fait 3 jour que j'en prend.
Je tien a dire que la rupture est dur car je suis seul. Mes amis sont de l'autre coté de l'atlantique. Et je suis seul donc pas evident. J'ai quand meme essayer seul pendant 3 mois. Et la je me donne 1 mois pour aller mieux. Je prend cela comme un aide et non comme un medicament car je suis plutot du genre a ne pas prendre de medocs. Pour cela que je presise que c'est un AD en homeopatique. Donc des plantes.
#965728
Hello,

Je tiens à partager mon expérience bien que cela doit faire un bout de temps que le débat doit être clos.

Je prends des anti dépresseurs depuis quelques temps déjà.
J'ai 23 ans. J'ai dû prendre des anti dépresseurs il y a un an alors que je pensais être amoureuse d'un garçon qui m'a baladée pdt quelques temps. J'ai finalement arrêté au bout de 8 mois alors que j'étais avec mon copain (mon premier copain d'ailleurs) de qui je suis très amoureuse. Malheureusement celui-ci m'a quittée il ya 5 semaines et je reprends des anti dépresseurs.

Je vais donc partager mon expérience qui peut être utile je pense !

Il faut savoir plusieurs choses par rapport à ça :
1) ce sont des traitements longs, en général on en a pour 6 mois

2) c'est différent des anxiolitiques qui te shootent: tu ne ressens pas grand chose et tu planes un peu. Les anti dépresseurs sont là pour réguler les émotions et non pour les supprimer. J'en prends et je peux vous dire que je souffre le martyr pour le moment mais mes réactions et mes crises de larmes sont moins nombreuses et surtout moins "violente"

3) les anti dépresseurs se destinent à des gens qui ont un manque physiologique. c'est une question de sécretion d'hormones du cerveaux (bref je ne vais pas entrer dans les détails). Tu dois donc être sure d'avoir un tel souci avant d'en prendre !
Pour ce qui me concerne, je ne suis pas dépressive, je suis anxieuse généralisée (c'est le terme consacré) et mes émotions sont exacerbées, j'ai donc besoin de les réguler. Je ne suis pas suicidaire, je vis tout à fait normalement mais j'ai besoin d'un coup de pouce que je ne peux pas avoir par un autre moyen. Ce genre de 'manque' ne se comble pas par le sport ou le sexe... si tu peux régler ton pb par ces méthodes c'est super et avant d'en venir aux anti dépresseurs il faut tout tenter car ces traitements sont contraignants et qu'on n'est pas forcément fières d'en prendre mais si l'état de détresse persiste il faut peut être les envisager.

Pour ma part je prends de la venlafaxine dosée à 37,5 mg ce qui la moitié de la dose minimale pour les dépressifs et ma vie est normale mais simplement mes amis, la danse, l'école et ma famille ne suffisaient plus à me donner la force dont j'avais besoin pour me relever. A l'inverse, les anti dépresseurs seuls ne servent à rien, cela doit s'accompagner d'efforts pour garder sa vie telle qu'elle était avant d'être quitté !
En ce qui me concerne il m'a fallu 6 mois avant de me décider à prendre les médicaments qu'on m'a prescris la permière fois, ces médicaments combinés à des efforts de ma part pour changer de vie m'ont permis de me sentir bien et d'être heureuse du coup j'avais stoppé mon traitement. Je suis donc assez optimiste quant au fait que dans quelques mois j'irai mieux.

Voilà jspr que mon expérience est utile pour les personnes qui songent à prendre de tel traitement mais j'insiste, ce genre de traitement n'est pas anodin et doit être pris en cas de cerveau déficient ^^ Il faut aussi arrêter de penser que les personnes prenant des anti dépresseurs sont folles. Je suis saine d'esprit, je fais des études plutôt chouette, j'ai des amis, une vie normale, j'ai un avenir pro assez prometteur donc tout va bien ;) (sauf côté coeur quoi)
#966032
Aidez moi, svp, j'ai besoin d'etre comprise.
Je trouve plus de solution, je suis au plus mal, des psy et psychiatre j'en ai consulté rien a changé.
Suite encore pour la enième fois consécutive mon ex m'a quitté, sauf que cette fois je suis chaos, j'ai 23 ans, et j'ai raté mes études. J'ai plus rien.

Je cherche du boulot, des formations mais rien n'avance, je postule, je cherche, je suis dans le flou, j'ai des angoisses, je me sens seule, l'hiver arrive et c'est le bad il fait que pleuvoir bien que j'habite dans le sud, c'est dernière semaine il n' y a plus de soleil, il y a encore quelques semaines, je prenais mon vélo ou j'allais courir sur le bord de mer. Mais la il fait froid, j'ai rien a faire.

Je trouve zéro boulot c'est pas faute de pas chercher, c'est horrible ! j'en peux plus de rester sans rien faire. En plus dans mes crises d'angoisses, j'envoie des sms, des mails, et j'appelle mon ex. Il me répond pas, m'a bloqué totalement et c'est bien plus mal. Parce que je veux plus de lui c'est lui qui 'a mis dans ce chaos, ce néant.

Depuis que je l'ai connu a 19 ans, j'ai foiré ma vie, j'ai raté mes études universitaires, j'ai perdu des amis, j'ai plus rien. La seule chose qui me faisait du bien ces derniers temps était de rencontrer des personnes sur on va sortir de mon age, j'organisais des soirées. Mais la mon mal etre remonte à la surface.

Moi aussi je suis a deux doigts de retourner voir un psychiatre prendre des cachets. Un jour je me dis etre en depression et puis 1h après non. J'ai consulté une psychologue il y a 1 mois, elle m'a dit que j'avais des signes de depression mais que ma jeunesse me sauvait. Elle m'a dit de me forcer a faire des choses ? Mais quoi quand on est sans activité et que c'est la crise ! Que pole emploi sert a rien ! Que les agences d'interim ne servent a rien !

Que meme carrefour ne veut pas me prendre sauf peut etre pour noel. C'est la merde ! C'est pas que je veux pas travailler c'est que c'est la crise voila et qu'avec des études ou pas on galère. C'est lé néant le chaos, j'en peux plus de ma vie, je souffre je me sens incomprise par les psy, les psychiatres, mon ex, mes parents. Je suis seule dans cette merde la seule a pouvoir m'en sortir ! Mais comment faire ? Quand on trouve rien ! et qu'on a beau se lever tout les matins pour trouver des objectifs mais qu'il y en a pas et que personne n'appelle pour du travail.

Faut il partir à l'étranger ? Est ce différent ailleurs ? c 'est pas normal qu'a mon age je ne trouve rien ! C'est pas normal cette situation, je suis loin d'etre bete, j'ai mon baccalaureat, niveau bac +2 en droit et personne ne veut de moi ! Personne c'est quoi ce bordel ! ???
#966282
Hello,

Ton témoignage est touchant, mais je dois dire que je me sens relativement impuissante.
Il est dommage que tu ai mis tes études entre parenthèses pour un garçon mais je peux comprendre.
Je ne suis pas sure de comprendre où tu en es à ce niveau mais n'est il pas possible de les reprendre/terminer (la fac est plus facile à reprendre qu'une école) quitte à changer d'endroit.

Pour le reste, je vis aussi une rupture difficile et je suis sous anti dépresseurs. Je suis en train de terminer mes études et je dois dire que cette année est particulièrement difficile dans la mesure où je reviens d'un an et demi de stage et que l'école ça ne me plait plus du tout, du coup je cherche un boulot.
En ce qui me concerne, je ne cherche pas en France. Pour me remettre de mon premier chagrin (qui aussi été violent) j'ai décidé de partir à Bruxelles donc ce n'est pas loin mais ça a suffit pour bousculer mes habitudes et me remettre.

Cette fois je cherche un VIE aux US ou Canada ou Australie et je sais que le fait de partir pourra me faire du bien. Je pense que dans ton cas c'est pareil ! Trouver un travail à l'étranger est difficile mais c'est salvateur de changer d'environnement, de bousculer tes habitudes ... Je te conseille d'explorer cette piste vraiment !
Je sais qu'un déménagement loin est une décision compliquée mais je te conseille vivement de regarder les VIE (sur le site https://www.civiweb.com/FR/index.aspx) ce sont des missions de 6 à 24 mois où tu es payée comme un employé normal et il y a des destinations chouettes !
Tu n'as rien à perdre, au contraire

Courage !
#971437
Coucou guid :)

Je réponds un peu tard au dernier message, je ne sais pas si de ton coté ta recherche d'emploi à avancer. Pour ce qui est du site civi web, ma grande soeur m'en avait parlé déjà. J'ai regardé mais souvent les missions ce sont des missions destinées a des personnes titulaires d'un bac+5 dans un domaine précis. En l'occurence j'ai pas validé ma 2e année de droit.

Je me suis réinscrite pour la 3e fois consécutive a refaire mon année... Quel boulet oui je sais ! Je suis par correspondance à l'université de droit de grenoble. Je passe les examens dans 2 mois. L'objectif numéro est de validé mon bac+2 pour me diriger vers une licence pro l'année prochaine. Et j'ai peut etre la possibilité de faire une licence pro rh a edf donc bon plan confirmation en fevrier.

Je voulais faire une mission de service civique en parallèle de ma 2e année de de droit pour me bouger un peu le cul. Mais c'est dur d'en obtenir une j'ai eu 5 entretiens et zéro réponse positive pour une foutue mission de 6 mois payé 573 euros par mois pour faire du bénévolat. Voila la situation de la france aujourd'hui...

Me casser oui j'aimerai, mais j'ai pas l'impression que c'est aussi facile que ça. C'est sur que tout le monde peut prendre un billet et aller dans n'importe quel pays mais comment en etre sur que ailleurs ça sera différent ?!
Franchement c'est super galère en ce moment.

Je prends mon mal en patience, mais les missions de service civique m'ont fait des fausses joies, tu crois trop que tu vas enfin t'en sortir on t'appelle tu te déplaces pour des entretiens, tu sors tu te dis bon ca va c'est bien passé et ben non allez hop ils favorisent le piston comme d'habitude, c'est dans ces moments la que tu percutes que les diplomes et compagnie sont sans interet quand t'es la fille de pierre paul jacques t'inquietes que tu passes ou tu veux.
Et ouai l'injustice de la vie.

Faut pas désespérer hein, on a qu'une vie faut en profiter, mais bon faudrait il encore que la roue tourne bordel.
Ca va je me laisse pas aller, je fais au mieux pour m'en sortir, entre courir 8km 3 fois par semaines, et abdos fessiers et faire des nouvelles rencontres grace au site ( On va sortir.com ) Mais bon ça reste dur dur la vie.

Il faut s'accrocher. Soyons solidiaire :)
#973713
Je prends un antidépresseur, car j'étais déjà en dépression, mais on peut dire que la rupture a été "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase". Je suis d'accord avec les autres réponses : c'est normal d'avoir mal, de souffrir, de ne plus avoir goût à rien, de perdre espoir, de pleurer, lorsqu'on a un chagrin d'amour. C'est une étape inévitable, et saine, pour faire le deuil. Il faut accepter et accueillir ces émotions.

Mais la dépression se manifeste différemment. C'est une maladie, ou du moins un dérèglement chimique dans le cerveau. Le sport, des activités agréables, voir du monde peu aider. Mais en cas de réelle dépression, cela n'est pas suffisant, cela ne peut pas suffire. Il y a des critères assez "précis" pour savoir si tu es en dépression, un médecin peut t'aider : pensées noires (suicidaires, violentes), extrême fatigue ou difficulté à accomplir le tâches quotidiennes, à se lever, particulièrement déprimée le matin, ruminations permanentes, insomnies, impossibilité de se concentrer, de se déconnecter des pensées négatives, impossibilité de faire des efforts, d'avancer...
#974113
Par expérience, j'aurai aimé etre soutenue par une psychiatre ou par une psychologue.

J'ai bien essayé par l'intermédiaire d'une psychiatre pendant 1 an et demi ca n'a pas marché et une psy pendant 1 mois a raison d'une séance par semaine.
Pour ma part ça n'a rien donné !

Je dis pas qu'il ne faut pas consulter je dis juste que de TROUVER le bon psy c'est la merde ! Parfois en tant qu'étudiante en droit j'ai l'impression que les psy suivent un schéma enseigner par leur manuels de cours durant leurs 5 ans d'année de psycho.

Personnellement je n'allais pas chez un psy pour me faire analyser puisque mes problèmes je les connaissais déjà et je les avais moi meme analyser, je cherchais une méthode à m'en sortir sans l'aide des anti dépresseurs, puisque j'arrivais encore a me bouger le cul.

Et bien souvent j'ai constaté qu'ils ne m'aidaient pas pour ma part. Et que je me sentais plus mal en les consultant, parce qu'ils me persuadaient limite que j'étais presque dans la dépression. Ma derniere psy ma fait peur dans ces propos, elle était hautaine à mon gout, et j'avais parfois l'impression d'etre jugé ! Quand elle m'a dit que c'était normale que mes proches me fuyaient parce que j'étais pas bien et qu'ils avaient peur d'etre contaminé désolée mais je trouve ça grave de dire ça à son patient !

Alors je suis d'accord sur un point que la dépression fait fuir les gens ! Parce qu'ils pensent qu'a leur bien etre avant tout au lieu de vouloir aidé, ils ont peur d'etre affecté mais de la à dire que c'est normale la il y a un sérieux problème !

Justement le soucis des psy c'est qu'ils ont rien compris à la dépression ! Quelqu'un qui est en depression c'est quelqu'un qui se sent incompris, généralement c'est due a trop pleins de tas de choses, rupture, manque de confiance en soi, perte d'un proche, ou d'un emploi. Bref ça peut venir de tout et de rien. Mais on a pas envie d'etre vu comme un malade on veut se sentir compris !

Il y a très beau film sur le sujet de la depression qui reflette énormement le comportement des gens en société sur ce sujet cela s'appelle Oh momy primait au festival de cannes film canadien.
Les gens se deresponsabilisent face à la depression et s'échappent ! Ils ont peur de la personne qui se sent mal avec ces idées suicidaires.

Alors ils vont jusqu'a l'enfermé dans un hopital psychiatrique ! Alors que ce n'est pas ça qu'ils ont besoin ! Ils ont besoin de retrouver leurs équilibres et ça commence par quoi par des petites étapes de la vie de tout les jours. Quand on se sent dépression c'est qu'on a touché le fond et on sait plus comment remonter.
Alors pour cela il faut etre écouté et aider par ses proches sans aller à les materner ! parce que sinon ça les confortent encore plus dans leurs mal etres !

Voila mon avis perso sur la depression et j'ai connu ça dans ma famille et moi meme. Et surtout il faut avoir une famille ouverte d'esprit et qui s'est communiqué sur ces angoisses !

La dépression est encore taboue france ! La dépression fait fuir les gens alors que dans ces moments la on veut etre aidé tout simplement. Mais en france on a pas le droit de se plaindre, on a pas le droit d'etre malheureux pour une rupture amoureuse ni meme pour la perte d'un travail. On a pas le droit non ! Sinon on est perçue comme faible.

Ce n'est pas un psy qui faut mais changer les mentalités voila. Et pour ça il faut en parler ouvertement communiquer et chasser ces taboue de merde ! Et oui la depression existe.
#974248
J’ai ressenti la même chose que toi, vis-à-vis des psychiatres (je n’ai jamais consulté de psychologues, mais je m’étais renseignée à leur sujet, et je ne vois pas comment ils peuvent aider, à part ceux qui ont besoin de parler à quelqu’un, ou d’avoir un regard extérieur qui les aide à se questionner). Certains sont très engoncés dans les schémas. Et je pense qu’il faut beaucoup de temps (et d’essais) pour trouver le bon thérapeute. Savoir aussi quel type de thérapie nous correspondrait (psychanalytique, cognitive ?) C’est déjà si difficile d’obtenir un rendez-vous, ou d’oser frapper aux portes…

Sans AD, je dirais que la meilleure thérapie serait effectivement cognitive. Car elle aide à canaliser certaines émotions, elle donne des clefs pour changer sa perception.

Je suis totalement d’accord avec toi, sur le fait que les personnes en dépressions sont rejetées et incomprises. Que c’est généralement dû à un trop plein. Ou à cette lassitude immense qui survient à force de porter des masques, pour ne pas déranger les autres, entrer dans le moule, et correspondre à ce qu’ils attendent de nous. Il y a les traumatismes, les peurs, les émotions enfouies, et bien entendu certaines situations. Pour cela, je ne crois pas qu’un psy puisse avoir de réponse.

Les AD sont utiles pour stopper les ruminations, ces pensées noires récurrentes qui bouffent toute l’énergie, au point de ne rien faire d’autre dans la journée que de rester immobile ou au lit, à cogiter encore et encore.
Et oui, quel atout d’avoir une famille ouverte d’esprit pour communiquer à propos de ses angoisses et être soutenu ! L’isolement est un facteur de dépression aussi…
#974277
Pamplemousse a écrit :
Je suis totalement d’accord avec toi, sur le fait que les personnes en dépressions sont rejetées et incomprises. Que c’est généralement dû à un trop plein. Ou à cette lassitude immense qui survient à force de porter des masques, pour ne pas déranger les autres, entrer dans le moule, et correspondre à ce qu’ils attendent de nous. Il y a les traumatismes, les peurs, les émotions enfouies, et bien entendu certaines situations. Pour cela, je ne crois pas qu’un psy puisse avoir de réponse.

Les AD sont utiles pour stopper les ruminations, ces pensées noires récurrentes qui bouffent toute l’énergie, au point de ne rien faire d’autre dans la journée que de rester immobile ou au lit, à cogiter encore et encore.
Et oui, quel atout d’avoir une famille ouverte d’esprit pour communiquer à propos de ses angoisses et être soutenu ! L’isolement est un facteur de dépression aussi…
Exactement ce qui m'est arrivée avec certains de mes "amis" quand ils ont appris que je prenais des AD il y a un an !
Heureusement ma famille est bien plus compréhensive (en même temps, famille de pharmaciens ...)

En ce qui concerne les ruminations, dans mon cas ça les atténue plus que ça les annule, j'ai refusé d'augmenté les doses et je suis moitié moins dosée ... ça me pose déjà suffisamment de pb de prendre des médicaments pour gérer mes émotions et être à peu près heureuse, à 23 ans c'est assez triste

Bref tout ça pour dire que c'est une décision compliquée et que ces médicaments ne sont pas anodins
#1002418
Je suis contre les AD, j'en ai pris quelques mois et ça ne m'a pas aidé pour ma dépression... Mon médecin voulait augmenter les doses, j'ai préféré tout arrêter et m'en sortir par moi même.. Enfin avec l'aide d'un psychologue et de mon entourage !
Le problème c'est que ça "cache" les problèmes plutôt que de les réparer, même si des études ont prouvé que c'était utile, j'ai du mal à l'accepter car je vois qu'avec quelques efforts perso on peut s'en sortir, surtout si on est jeune !

Le psychologue est bien sûr là pour parler, mais il a un regard objectif sur la situation et de l'expérience par rapport aux personnes qu'il a déjà aidé. J'ai vu 3 psy avant d'en trouver un qui correspondait à mes attentes, mais je le vois comme un complément à mon introspection et à mon développement personnel.
#1002425
Je crois personnellement qu'il n'y a pas à être pour ou contre...mais il faut bien savoir de quoi on parle.

Prendre des AD pour aider à surmonter une situation que l'on ne peut pas gérer en temps normal me semble cohérent, c'est une béquille comme une autre....
Penser que cela va régler tous les problèmes n'est pas contre pas à envisager.

C'est selon la nature de chacun, pas besoin d'être "jeune" ou vieux" il arrive à un moment où les évènements de la vie sont tels (et je ne parle pas spécialement de rupture) que l'on a pas le choix ... de plus cela permet aussi de déclencher un effet placebo qui n'est pas négligeable, là encore si on a le mental pour s'en sortir.

Chaque situation est différente, chaque personne possède sa sensibilité, et ce qui va fonctionner pour l'un ne fonctionnera pas pour l'autre.
#1002430
Bah on peut être contre mais ça reste un avis personnel ^^

Je vois des gens autour de moi qui en prennent depuis des années, et les effets sont assez destructeurs... tremblements, problème pour dormir, pour vivre le quotidien... C'est pour ça que j'ai l'impression que ça n'aide pas vraiment..
Au final ça cache les symptômes pour en mettre d'autres en place.. je vois pas l'intérêt !

Je comprends ce que tu veux dire par effet placebo, c'est l'impression que j'ai eu donc à partir de là j'ai pris la décision d'arrêter direct alors que ce n'est pas conseillé (normalement il faut réduire au fur et à mesure), au final je m'en sors bien.

Mais ça reste mon cas donc je comprends bien que ça ne fonctionne pas de la même manière pour chaque individu dans sa propre situation.
#1002444
Je n'ai pas d'expérience personnelle en matière d'AD, mais j'ai connu quelques personnes dans mon entourage qui en prenaient ponctuellement (à chaque fois que quelque chose n'allait pas, en l'occurrence à chaque fois qu'elle rompait). J'ai une assez mauvaise image de ce genre de médication, parce que je n'en ai pas vu un réel "bénéfice". Cette personne dont je parle, en a pris pendant des mois pour finalement aller mieux QUE quand elle a décidé qu'elle en avait marre d'être une larve. Je pense que c'était l'effet placebo qui l'aidait...

J'ai l'impression que ça traite le symptôme et non le problème à la source; ça apaise sur le moment, mais ça n'aide pas à arranger les choses sur le long terme. Je vois ça un peu comme un cancer qu'on traiterait à coups d'anti-douleurs et non par chimio-thérapie: la personne se sentira un peu mieux, mais n'en guérira pas.

Je pense aussi qu'il y a une différence entre faire une déprime (parce qu'on a vécu des événements lourds) et entre faire une vraie dépression, qui est une maladie. On est tous susceptible d'être dans le premier cas (la vie n'est tendre avec personne), hors je pense que le deuxième n'a pas besoin d'être alimenté par des facteurs extérieurs pour exister. Être triste pour une raison précise (en l'occurrence une rupture), même sur une durée plus ou moins longue, ce n'est pas anormale. Au contraire... Mais croire qu'on est en dépression des que ça ne va pas et se réfugier derrière des cachets parce qu'on s'impatiente d'aller mieux et qu'on veut se débarrasser du sentiment de tristesse le plus vite possible, je ne crois pas que ce soit la solution.

Comme l'avait précisé avant moi, Mllebulle, être triste face à certains événements, c'est normal. Il faut savoir être malheureux pour pouvoir être heureux. Et si le bonheur peut durer X temps, sans qu'on considère ça comme une pathologie, pourquoi est-ce que la tristesse est considérée comme une maladie curable, dès qu'elle dure plus d'une semaine?! Au même titre que la joie, elle fait partie de la vie et de l'humain. C'est difficile à vivre, mais il ne faut pas forcément la rejeter. Peut-être qu'au final, la meilleure manière d'y remédier, c'est de l'accepter...

Maintenant, je peux comprendre que parfois on est trop dépassé par les événements et qu'on ait besoin d'un coup de pouce. Si ça peut motiver à faire le nécessaire pour aller mieux, pourquoi pas... Mais j'estime que ça doit être considéré en dernier recours et ne pas être vu comme la solution à tous les maux.

Je n'ai jamais été sous anti-dépresseurs (et pourtant, comme tout le monde, j'ai eu mon lot de "tragédies"), parce que je refuse que mes humeurs dépendent d'un médicament. J'estime que c'est normal d'avoir des périodes ou le bonheur nous quitte. C'est ce qui nous permet de l'apprécier quand il est là. J'ai souvent cru devenir folle tellement j'avais mal et puis je me suis rendu compte que laisser la tempête passer, c'est encore ce qui m'aidait le plus. Me convaincre que, oui ça risque de durer un certain temps, mais ça restera un état temporaire. Tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, ça ira mieux. Le temps guérit l'âme bien plus qu'un médicament.

Cela dit, je ne suis pas non plus à l'abri d'en prendre un jour, mais je l'envisagerai vraiment en dernier recours. S'il faut que je me soulage en urgence parce que je commence à envisager le pire. J'ai déjà eu des idées noires, comme tout le monde je pense, mais entre l'envisager en théorie et entre l'envisager en pratique, y a un sacré faussé et c'est que quand je me dirai que je pourrai passer à l'acte, que je me tournerai vers la médication.
#1004351
Personnellement j'ai eu une rupture douloureuse il y a 4 ans. J'ai fais une grosse dépression mon médecin m'a donner des AD+ somnifères. Que ça t'aide ou non (moi je n'ai pas eu l'impression mais quand on est la tete dans le guidon on ne se rend pas compte), le problème c'est que si tu commences ça va être long surtout pour s'en défaire surtout les somnifères. Je suis juste à la fin de mon sevrage... 4 ans apres... J'ai pour la première fois passer une nuit sans médicament il y a 1 moi, juste 1 nuit. Il faut vraiment être super bien entourer par des médecins ect...